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Cydalima perspectalis (Walker, 1859)
= Diaphania perspectalis (Walker, 1859) - Pyrale du Buis

autre nom : Cydalima perspectalis

La pyrale du buis est un lépidoptère de la famille des Crambidae, originaire d’Asie (Chine, Japon, Corée).

C’est un papillon nocturne, attiré par la lumière, que l’on peut voir tournoyer autour des lampadaires, mais que l’on ne voit voler de jour que s’il a été dérangé. La chenille de ce papillon ne semble consommer que des feuilles de buis (déjà observé en europe sur Buxus sempervirens (buis commun) ; Buxus sempervirens L. ’ Rotundifolia ’ (ou buis à feuille ronde qui est une variété horticole), et Buxus colchica Pojark (ou buis de Colchide ou du Caucase).

Il s’agit d’une espèce invasive, qui figure depuis 2008 sur la liste d’alerte de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP, 2007). Son introduction accidentelle en France a été repérée en 2008, mais le nombre d’individu laisse penser qu’elle date de 2005 au moins. Depuis, cette espèce est régulièrement signalé en Alsace, et plus récemment en Île-de-France et en Poitou-Charentes. On le trouve également en Suisse et sur la Côte d’Azur. (WIKIPEDIA)


Si vous trouvez le papillon ou la chenille de cette espèce, vous pouvez contacter les membres de la Société Alsacienne d’Entomologie (une enquête sur son expansion est en cours) : http://sites.estvideo.net/sae/pyral...



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Zygaena sp.
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

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Diprion pini (Linnaeus, 1758)
Observation Bahuaud François - Machecoul (44) - 11/10/2011 Observation Bahuaud François - Machecoul (44) - 11/10/2011 Sur Pinus sp Observation de Mr Le Mao Patrick - Ville-Pian/Cardroc (35) - 27/09/2008 Observation de Lagouarde Nicole - Cesson (77) - 18/06/2008 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 02/06/2008

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Danaus plexippus (Linnaeus, 1758)
Monarque
Observation de Mr Bahuaud François - Ile d’Orléans (Canada) - 17/09/2006 Observation de Mme Malingre Dominique - Ottawa Canada 08/2003

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Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758)
Doublure jaune

Adulte : Ailes antérieures brun moyen, ornées de trois bandes transversales (basilaire, postdiscale, marginale) et d’une tache costale pré-apicale triangulaire brun foncé. Ailes postérieures jaune orangé, rehaussées de bandes brun foncé.

Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Ressemble à celle du M noir, mais avec une paire supplémentaire de fausses pattes, vestigiale, du côté antérieur. Brun jaunâtre, avec de fines lignes longitudinales sombres et une bande latérale claire.

Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, dont la Luzerne cultivée (Medicago sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Jarosse (Vicia Cracca), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis) et l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa).

Habitat : Milieux ouverts secs ou humides, entre autres prairies marécageuses, alpages fleuris, pelouses sèches.

Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. L’adulte observe le même comportement diurne que celui du M noir (butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; très farouche). Les œufs sont déposés en rangées sur les feuilles de la plante hôte, et parfois sur les feuilles sèches des Graminées. La chenille se comporte comme celle de l’espèce précédente, M noir (Active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même). La nymphose s’effectue à terre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. Comme E. mi (M noir), elle est largement répandue en France. Moins xérophile que celle-ci, elle occupe les prairies sèches à mésophiles où elle peut pulluler certaines années, les clairières. La chenille est également polyphage et se nourrit de diverses plantes basses, dont (Trifolium, Vicia, Lotus, Lathyrus). Période de vol : IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Anneau du diable, Bombyx de la ronce
Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps. En automne, on les rencontre souvent sur les chemins, à la recherche d’un abri. Les mâles volent au soleil, les femelles la nuit en Mai et Juin. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Aurore, Piéride du cresson

39-48 mm. Mâle : pointe apex noire ; aile antérieure, marque orangé étendu sur le tiers, 1 seule tache noire. Femelle : Apex gris dépourvu de taches, aile antérieure dépourvu de marque orange, tache centrale plus étendue, en forme de croissant, aile postérieure parfois teintée de jaune. Vol d’avril à juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

35-45 mm. Ailes antérieures pourvue d’une bordure apicale et d’une petite tache discoidale noire ; chez le mâle toute leur moitié externe est occupée par une tache orangée qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures persillé de vert dans les deux sexes. Habitat : prairies humides, orées forestières. Biologie : Œufs d’abord blancs puis rouges sont déposés sur les pédoncules floraux de la plante hôte. Une génération, hiverne à l’état nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Souci
45-54 mm. Plusieurs générations, Vol puissant et rapide, d’avril en septembre, remarquable migrateur (population du nord de l’Europe). Habitat : terrain dégagés, notamment champs de luzerne et de trèfle. Mâle : ailes jaune orangé vif, larges marges noires traversées de nervures jaunes. Femelle : ailes antérieures idem mâle mais avec marge plus large et enfermant des taches jaunes de taille variable, ailes postérieures sombre avec taches orange. Dessous jaune suffusé de vert sur la marge de l’aile antérieure et sur l’ensemble de l’aile postérieure. Forme Helice : Femelle dessus vert blanchâtre suffusé de gris sur aile postérieure. Dessous aile antérieure marques postdiscales plus grandes que chez le mâle. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

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Gonepteryx rhamni (Linnaeus, 1758)
Citron
50-55mm. Ailes des deux paires falquées, jaunes chez le mâle, vert d’eau chez la femelle. Habitat : Bois, broussailles, prairies sylvatiques orées forestières. Biologie : De tous nos Rhopalocères, le citron est celui qui peut prétendre à la plus longue espérance de vie : il passe en effet les 12 mois à l’état imagal.. L’adulte quitte sa chrysalide au cœur de l’été ; il s’active sur les fleurs jusqu’à la fin de la saison, puis se retire dans ses quartiers d’hiver. Pour ce faire, il recherche de préférence les sous-bois humides, au sein desquels il choisit un emplacement d’hivernage généralement à proximité du sol, parmi les graminées ou à l’abri d’un roncier. Il est quasi le seul Rhopalocère a hiverner ainsi presque à découvert. Il demeure en général à l’emplacement choisi durant tout l’hiver, pouvant disparaître à plusieurs reprises sous une épaisse couche de neige, pour reparaître intact après la fonte de celle-ci. Comme chez tous les insectes hivernant, une élévation de la concentration des liquides cellulaires s’oppose au gel des tissus. Dès février, certains individus sortent de leur torpeur ; l’accouplement se déroule en mars-avril. Aussitôt après les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons de la plante hôte en phase de débourrement. La chenille se tient invariablement sur la nervure médiane de la feuille qu’elle consomme, où sa livrée la camoufle efficacement. Il est assez facile de la trouver en repérant les feuilles de Bourdaine dont les bords ont été rongées. La chrysalide succincte ressemble à une petite feuille ; elle est généralement fixée horizontalement sous un rameau. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain
Adulte : 33-40 mm. Fauve orangée clair à fauve orangée jaunâtre, réticulé de noir, avec une série de points noirs dans la bande submarginale des ailes postérieures, également bien visible au revers, cernés d’un halo fauve orangée. Plante – hôte : Surtout le plantain lancéolé et d’autres plantains mais aussi la Véronique d’Autriche, l’épervière piloselle et la centaurée jade. Chenille : Atteint 25 mm. Noire avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge. Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, lieux incultes, orées forestières. En recul dans la moitié nord et dans l’ouest de la France. Biologie : L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les œufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toutes leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne 1 ou 2 générations annuelles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Cuivré commun, Bronzé
22-27 mm. Sexes semblables, ailes antérieures rouge cuivré à vif écarlate, bordées de brun et ponctuées de noir ; ailes postérieures brunes avec une bande marginale cuivrée, points post - discaux bleus. Revers antérieures semblables au dessus, postérieures gris beige terne, avec de petits points noirs, fine bande orangée. Papillon actif, le petit Cuivré a un comportement territorial. Le mâle chasse vigoureusement tous les concurrents qui s’aventurent sur son territoire, de peur qu’ils ne deviennent des prétendants encombrants auprès des femelles du voisinage. Habitat : milieux ouverts, lieux incultes ensoleillés. Biologie : l’adulte vole sur une très longue période de la mi-avril à la fin d’octobre, au cours de 4 générations se chevauchant plus ou moins. Les œufs, hémisphériques, bruns et alvéolés sur la surface, sont déposés un à un à la face inférieure des feuilles de la plante hôte, souvent la femelle en pond plusieurs sur un plant minuscule. La chenille a une forme de cloporte, les pattes étant invisibles du dessus (elle est dite « onisciforme ») ; elle est verte et finement poilue avec, en général, trois bandes roses – une sur le dos et deux sur les flancs – qui se rejoignent au niveau de la tête et de l’arrière. Elle hiverne généralement jeune, plus rarement âgée. La nymphose s’effectue à terre entre quelques feuilles de la plante hôte reliées par de la soie. La chrysalide, bombée, brun clair avec de petits points noirs, est généralement retenue par une ceinture de soie sous une feuille ou à la base de la tige de la plante hôte. Plantes hôtes : Rumex : Petite Oseille et Oseille des prés, parfois Patience sauvage (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann / en partie)

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Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Azuré des Nerpruns
23-30 mm. Ailes bleu violet clair étroitement bordé de noir chez le mâle, plus largement marginé chez la femelle, surtout en seconde génération. Revers blanchâtre, finement ponctué de noir. Habitat : Orées forestières, clairières,prairies sylvaniques,landes et friches arbusives. Encore presque partout y compris au coeur des villes. Biologie : 2 générations. L’adulte se nourrit de nectar mais aussi du miellat des pucerons. Les oeufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons floraux ou à proximité. La chrysalide succincte, brun clair avec des taches sombres, est fixé sous une feuille ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Tircis

Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge. Chenille : Atteint 27 mm de longueur. Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair. Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois. Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.

Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Argus bleu nacré, Bleu nacré

Cette espèce héliophile qui peuple les friches calcaires est très délicate. Le dessus des ailes du mâle, d’un bleu ciel vif, s’aperçoit souvent quand le papillon se tient au soleil. Le recto de la femelle est plus terne, essentiellement brun foncé, et l’aile postérieure présente un alignement d’ocelles orange, blanc et noir. Comme chez nombre de Lycènes, la chenille est soignée par les fourmis, qui raffolent du liquide sucré qu’elle régurgite. La variabilité de cette espèce est notoire, notamment par l’extension de la marge foncée. Associé aux friches calcaires et autres escarpements fleuris où sa plante-hôte est localisée. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

Observés butinant les fleurs d’une grosse touffe de sariette, en compagnie d’azurés de la luzerne et d’azurés bleu céleste. ( Michel Rouché)



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Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Demi-Deuil
Adulte : Blanc et noir en damier. Revers avec les même motifs mais beaucoup moins contrastés, et une rangée postdiscale de petits ocelles. Femelle plus grande, avec revers teinté d’ocre jaune. Plante – hôte : comme les chenilles de tous les Satyrines se nourrit exclusivement de graminées ; Palène, Brome dressé, Pâturin des prés. Chenille : Atteint 28 mm. Verte ou brun jaune à brun grisâtre, avec la tête brun clair, une ligne dorsale sombre et une bande latérale claire, soulignée de foncé. Extrémité abdominale bifide, avec chacune des pointes ornée d’une strie rougeâtre sur le dessus. Habitat : Prairies, clairières, talus, bords des routes… abondantes presque partout mais en régression au nord de la Seine. Biologie : Le mâle du Demi-deuil, contrairement à ceux de nombreux autres Rhopalocères, ne guette pas le passage des femelles depuis un perchoir, mais recherche activement en vol celles qui viennent d’émerger parmi les Graminées. Les œufs sont simplement abandonnés en vol par la femelle. La chenille éclos dès la fin de l’été et cherche aussitôt un abri pour l’hivernage, sans avoir pris la moindre nourriture. Elle accomplit son cycle au printemps, puis se nymphose à proximité du sol. La chrysalide, blanchâtre ou jaune, repose à l’abri d’un réseau soyeux lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Amaryllis
L’apparition de ce papillon familier au bord des chemins est perçue par beaucoup de naturalistes comme le signe que l’été est à son apogée. L’amaryllis vole quand les fleurs de ronces sont épanouies, et il peut former des groupes nombreux qui butinent. Le recto est orange vif, avec une marge brune et un ocelle double sur l’aile antérieure. Le verso est d’une couleur similaire, mais les ailes postérieures ont un aspect plus marbré. Le mâle est plus petit que la femelle, plus vivement coloré et doté d’une bande d’écailles androconiale foncée sur chaque aile antérieure. Fréquente les haies et les lisières, de la plaine à la basse montagne. Vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

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Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Myrtil
C’est probablement l’un des papillons les plus abondants dans les lieux herbus de nos régions. On voit surtout la face inférieure des ailes. L’aile antérieure est orange et chamoisée avec un ocelle distinct, l’aile postérieure brunâtre avec une bande plus claire ornée de points noirs. Contrairement à ses congénères, le myrtil dévoile parfois le recto de ses ailes sur le terrain. Elles sont brun intense avec une tache orangée contenant un ocelle sur l’aile antérieure (l’orange est plus étendu chez la femelle). Se rencontre dans divers habitats herbus, talus des routes, prés, allées des bois, régions vallonnées, jusqu’à 1500 m au moins. Vol : Juin à Octobre. (Nature en poche - Larousse)

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Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue

La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).



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Cyaniris semiargus (Rottemburg, 1775)
Demi-Argus

L’ornementation réduite du verso facilite l’identification de cette espèce répandue. Bleu-violet chez le mâle et brun chez la femelle, le recto est aisément observé car le papillon ouvre grand les ailes pour se réchauffer au soleil. Par temps ensoleillé, des groupes importants viennent pomper l’eau des mares.

Se rencontre dans les champs et les lisières fleuris, de la plaine à 2000 m.

Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)



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Heodes tityrus (Poda, 1761)
Cuivré fuligineux, Cuivré myope

28-32 mm. 2-3 générations. Mâle : dessus gris brun foncé avec points noirs, taches orangées indistinctes près des marges ; dessous gris jaunâtre, petites taches noires, bande marginale orange. Femelle : dessus aile antérieure orange vif avec taches noires, aile postérieure brun foncé large marge orange avec série de points noirs à l’intérieur ; dessous idem mâle mais aile antérieure plus orangée.

D’aspect assez sombre, le cuivré fuligineux a des ailes brun et chamois orange. L’aile antérieure de la femelle est orange et ses ailes sont arrondies. Le mâle possède des ailes plus étroites : l’aile postérieure pointue, caractéristique de nombreux cuivrés, lui donne presque un profil de thécla. Se rencontre dans les prairies fleuries en plaine et dans les collines. Plantes hôtes : Oseilles, Patiences. Envergure 3 - 3,5 cm. Période de vol : Avril-Mai, puis Août-Septembre en deux générations. (Nature en poche - Larousse)



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Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Bombyx du chêne, Bombyx du genêt, Minime à bandes jaunes
Atteint 80 mm de longueur. Dans son jeune âge, noire avec des taches dorsales rhomboïdes fauve jaunâtre ; mature, pourvue d’une ligne latérale blanche discontinue, de touffes dorsales denses de poils gris brunâtre, avec les espaces intersegmentaires noirs. GUIDES NATURE "Quel est donc ce papillon ?" NATHAN

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Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Machaon, Grand Porte-Queue

Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.

Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.

Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.

Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.

Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.

Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.

• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.



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Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Flambé
50-70 mm. 2 générations. Ailes jaune pâle, barrées de bandes transversales noires qui se prolongent d’une paire sur l’autre. Ailes postérieures longuement caudées, avec lunules marginales bleues et un ocelle anal bleu, cerné de noir et surmonté d’un arc orangé. Habitat : milieux ouverts et secs.(Guide nature Nathan, Quel est donc ce papillon ?)

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Mellicta athalia (Rottemburg, 1775)
Mélitée du mélampyre
Comme on peut s’y attendre avec une espèce aussi répandue, cette mélitée présente, outre un léger dimorphisme sexuel, un aspect variable dans tout son domaine. Cependant, chez la plupart des spécimens, le recto orange est orné d’un réseau de dessins noirs créant une sorte de mosaïque. Les ailes postérieures sont globalement plus foncées que les antérieures, elles ont une bordure foncée et exhibent d’ordinaire sur le verso au moins deux rangées de bandes concentriques de taches blanc crème et brun-orange ; la bande centrale, généralement la plus claire, ressort davantage. Fréquente les landes boisées et les sentiers des bois clairs, pourvu que s’y trouve sa plante-hôte. Vol : Mai à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

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Leptidea sinapis (Linnaeus, 1758)
Piéride du Lotier, Piéride de la moutarde
36-48 mm. 2-3 générations. Plus petite et plus fragile que les autres piérides. Vol près du sol dans les clairières et les abords des bois. 2ème génération plus blanche, taches apicales plus noires. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley) 30-40 mm. D’aspect fragile, avec l’abdomen gracile. Aile antérieure pourvue d’une tache apicale gris noirâtre chez le mâle, gris pâle ou imperceptible (voir absente) chez la femelle. Revers des ailes postérieures avec 2 bandes transversales grises, diffuses. Habitat : bois clairs, orées forestières, bords des chemins, prairies naturelles. Biologie : à la différence de celle du genre Pieris, les piérides du genre Lepyidea vivent exclusivement sur les Papilionacées. De ce fait, l’ancien nom de piéride de la moutarde couramment usité pour cette espèce, simple traduction de son nom scientifique, est totalement impropre, et son emploi devrait à tout prix être évité (le remplacement du nom scientifique, tout aussi inexact, n’est pas autorisé par les règles du Code de nomenclature). Chez cette espèce, la parade nuptiale est particulièrement caractéristique. Le mâle se place face à sa partenaire, dodeline de la tête, déroule sa trompe et la passe autour de la tête de la femelle. Si cette dernière est réceptive, elle oriente son abdomen en direction du mâle, qui procède à l’accouplement. Les femelles ne s’accouplent qu’une fois. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte. Avant la ponte, la femelle gratte l’épiderme foliaire de la plante avec ses griffes et teste la sève, manifestement pour s’assurer que le végétal convient au développement de sa descendance. L’espèce donne 2 ou 3 générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. PN : Papilionacées : Lotier corniculé, Coronille bigarrée, Jarosse, Gesse des prés. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Vulcain, Amiral
Adulte : Ailes noires, antérieures avec la base brun foncé, une bande oblique rouge feu et quelques taches apicales blanches, postérieures avec une bande marginale rouge feu. Revers des ailes postérieures foncé orné de marbrures chatoyantes complexes. Plante – hôte : surtout Ortie dioïque, mais aussi ortie brûlante et Pariétaires des murailles Chenille : Robe très variable, gris jaunâtre à noire, avec une rangée de taches latérales blanc jaunâtre particulièrement apparente sur les sujets foncés. Habitat : Orées forestières, vergers sur prairies à litière, jardins, parcs urbains. Espèce encore commune presque partout. Biologie : Le Vulcain compte parmi les Papillons migrateurs les plus étudiés. Les premiers individus migrants arrivent dès la fin avril, suivis de forts contingents en mai et juin. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte, en situation ombragée ou semi - ombragée. La chenille confectionne un abri bien reconnaissable en enroulant une feuille qu’elle maintient dans cette position au moyen de fils de soie, et dont elle ronge le pétiole, de sorte que la feuille pend librement. Cet abri sert plus tard à la nymphose. La chrysalide suspendue, brune ou grise, porte des taches dorsales à vif éclat métallique. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde souvent très prolifique. En automne, les adultes de cette dernière vague d’émergences regagnent souvent les contrées plus méridionales. Les sujets en migration observent alors un vol rectiligne en direction du sud, se succédant à quelques mètres de distance. L’adulte hiverne en effet dans les régions sous influence méditerranéenne ; aujourd’hui il a tendance à hiverner dans des contrées plus septentrionales, à la suite du réchauffement climatique. Les individus restés sur place s’attardent souvent jusqu’à la fin d’octobre dans les vergers sur les fruits avancés, dont ils absorbent avidement le jus fermenté ; ils succombent généralement aux premières fortes gelées. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Robert-le-diable

C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures. Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux. Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige. Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame

L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).


Exceptionnelle migration de 2009 :

  • J’ai assisté à une migration très importante en mai 2009 dans le sens Sud Nord au Bourget du Lac (en gros un ou deux papillons toutes les deux ou trois minutes). Concernant la migration inverse que j’ai observé en août 2009. Le 17 août 2009, j’étais en randonnée au dessus du col des Montets, qui permet de rejoindre le Valais depuis Chamonix ; plus exactement, j’étais au sommet de l’Aiguillette des Posettes (altitude 2201 m) pour redescendre vers le col des Montets par un sentier qui longe une crête orientée en gros du nord au sud, appelée les Frettes. Au sommet, puis pendant la descente le long de cette crête, nous avons observé un grand nombre de Belles dames qui venaient de quitter la Suisse et descendaient vers le sud en passant par la vallée de Chamonix. Leur trajet était parallèle au nôtre et nous étions doublés régulièrement par ces papillons tantôt isolés, tantôt en petit groupes de 2 à 5. C’était impressionnant. Bernard FONSECA



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Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Carte géographique
Le papillon produit deux générations par an, ce qui, en soi, n’a rien d’exceptionnel. Mais l’ornementation et la couleur de chacune sont si différentes qu’on croit avoir affaire à deux espèces différentes. La première génération, orange avec des dessins noirs, évoque une mélitée ; la seconde présente un recto noirâtre marqué de taches blanches. En revanche, le verso est orné, chez les deux générations, d’un réseau compexe évoquant une carte de géographie (d’où le nom vernaculaire de cette espèce). Affectionne les lisières et les friches humides à faible altitude. Vol : Avril à Juin, puis Août-Septembre, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

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Driopa mnemosyne (Linnaeus, 1758)
Observation Bahuaud François - Eyne (66) - 21/06/2012 - Vallée d’Eyne, altitude 2000 m environ Observation de Le Mao Patrick - Chapelle d’Extravache Bramans (73) - 13/07/2010 Observation de Vogel Gérard - Méribel (73) - 05/07/2010 Observation de Mr Le Mao Patrick - "Sur la Barme"/Bonneval-sur-Arc (73)- 17/07/2007 Collection de Mr Levesque Robert

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Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
Argus vert, Thécla de la Ronce
Malgré la couleur vive de son verso, il est très difficile de repérer ce papillon très actif. Au repos, il évoque le vert du feuillage, et en vol sa couleur se fonde dans celle de l’environnement. Il dévoile rarement son recto brun uniforme. Le revers des quatre ailes présente une ligne blanche discontinue (plus nette à l’aile postérieure). Peuple divers biotopes broussailleux, landes, lisières, haies, friches. Habitués à un terroir, les mâles se posent à des lieux favoris. Vol : Mars à Juillet dans le sud, Avril à Juin plus au nord. (Nature en poche - Larousse)

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Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

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Inachis io (Linnaeus, 1758)
Paon du jour
La chenille du paon du jour vit dans une toile de soie sur sa plante nourricière (orties). Il faut rechercher les structures de ce type dans les touffes d’orties en été. Vol : Juillet à Septembre, puis Mars à Mai après hivernage. (Nature en poche - Larousse) Longueur maximale : 42 mm. Corps noir, avec des points blancs bien visibles. Flancs et région dorsale avec des scoli grêles, de couleur noire. Fausses pattes brun jaunâtre. Tête d’un noir brillant. (guide des chenilles d’Europe)

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Argynnis paphia (Linnaeus, 1758)
Tabac d’Espagne
Adulte : Mâle fauve orangé vif, orné de points et de stries noires, dont quatre épaisses stries androconiales sur les nervures postérieures de l’aile antérieure. Femelle fauve terne, plus rarement gris verdâtre sombre (forme valesina Esper) dépourvue de stries. Revers des ailes postérieures vert à reflet métallique dans les deux sexes, traversé de bandes blanc nacré s’amincissant d’avant en arrière. Chenille : Atteint 38 mm de longueur. Brun foncé, avec deux bandes dorsales jaune adjacentes et des épines fauves ; en outre, une paire d’épines thoraciques noires, dépassant la tête à la manière d’antennes. Plantes hôtes : sur divers espèces de Violettes, selon les région, par exemple sur la Violette hérissée (Viola hirta) Habitat : orées et laies forestières, clairières mésophiles richement fleuries, prairies sylvatiques. Espèce encore assez répandue et abondante, reste la plus commune de toutes les Argynnes. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Lors de la parade nuptiale, le mâle plonge en vol sous la femelle, stimulant celle-ci en répandant le parfum de ses androconies. Si la femelle est réceptive, elle se pose rapidement, oriente son abdomen en direction du mâle, venu se poser à ses côtés, et distille à son tour au moyen de ses glandes abdominales des hormones aphrodisiaques propre à stimuler son partenaire, qui procède alors à l’accouplement. Les oeufs sont déposés non pas sur les plantes nourricières, mais à proximité de celles-ci, sur le fût des arbres avoisinants, notamment des pins et des épicéas. A cet effet la femelle décrit en vol une spirale autour du tronc choisi, y déposant un œuf tous les mètres environ. Les chenilles éclosent à la fin de l’automne, et sans prendre la moindre nourriture, s’enferment dans un abri soyeux pour hiverner. En mars, elles gagnent les violettes, sur lesquelles elles se nourrissent la nuit, se dissimulant sous les feuilles durant la journée. La nymphose s’effectue sur un rameau à peu de distance du sol. La chrysalide suspendue, brune, présente des rangées de protubérances dorsales acuminées et des taches brillantes à reflet bleu métallique. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Malacosoma neustria (Linnaeus, 1758)
Livrée des arbres, Bombyx à livrée
Les chenilles vivent en société. Ravageur redoutable lors de pullulations épisodiques. Imago de Juin à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)Atteint 60mm de longueur. Bariolée, d’un bleu franc, ornée de lignes et d’étroites bandes longitudinales noires et roux ferrugineux, et d’une ligne dorsale blanche. Capsule céphalique bleue, avec deux taches noires ovalaires

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Parnassius apollo (Linnaeus, 1758)
Observation de Nathalie Vansieleghem - Vercors (26) - 03/06/2011 Observation de Laxenaire Roger - Digne les bains (04) - 25/09/2010 Observation de Laxenaire Roger - Digne les bains (04) - 21/08/2010 Observation de Villetorte Alain - Arith (73) Lac Mariet - 25/07/2010 Observations de M.Villetorte Alain - Vassieux-en-Vercors (26) - 31/07/2009 (Variation nevadensis) Observation de Coscoy Miguel - La Magne (73) - 29/07/2009 Observation de Merlen Dominique - réseve de Tuéda (73) - 14/07/2009 Observation de Vogel Gérard - Champagny-en-Vanoise (73) 07/07/2009 Observation de Chassaing (...)

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Didymaeformia didyma (Esper, 1778)
Mélitée orangée

Cette belle espèce est fort variable, avec un dimorphisme sexuel et saisonnier, et des variations géographiques. Toutefois, la plupart des mâles sont bien caractérisés par leur recto orange vif, comme celui d’un Robert le diable frais éclos, orné par ailleurs de taches bien différentes. Cependant, l’étendue des points noirs et l’intensité du fond varient au sein du domaine du papillon et, à un degré moindre, selon la génération. Le recto de la femelle est globalement plus gris, au point que parfois certaines formes évoquent une espèce différente. Se rencontre dans des biotopes herbus fleuris, prairies de plaine, bord des talus, et jusqu’à 2000 m en montagne. Vol : Mai à Août, en plusieurs générations. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Mâle : Fauve orangée vif à fauve rougeâtre, avec des rangées transversales de taches quadrangulaires noires. Femelle : très variable, avec les ailes antérieures souvent envahies de crème ou suffusées de gris verdâtre ; même motifs que chez le mâle. Revers des ailes postérieures crème dans les deux sexes, avec deux bandes transversales fauve orangé vif, ainsi que des rangées de lunules de traits et de points noirs. Plante – hôte : Molène farineuse, Linaire, Plantain lancéolé, Epiaire droite, Véronique d’Autriche, et diverses autres plantes herbacées Chenille : Atteint 28 mm. Blanche avec de fines lignes sombres et des épines blanches ; deux rangées dorsales de taches orangées supportant chacune une épine concolore à pointe blanche. Habitat : Milieux ouverts, chauds et secs. Abondante dans le sud de la France, mais en forte régression dans la moitié nord où elle a disparu de maintes régions… Biologie : L’espèce donne 1 à 3 générations. Les œufs sont généralement déposés par petits groupes à la face inférieure des feuilles de la plante nourricière. Les chenilles vivent isolément dès la naissance, longues de 10 mm avant l’hivernage, elles s’abritent volontiers dans les capsules fructifères vides de diverses plantes herbacées, par exemple dans celles des primevères. La nymphose se déroule en juin sur une tige sèche. La chrysalide, succincte, est ornée des mêmes motifs bariolés que la chenille. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Cinclidia phoebe (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand damier, Mélitée des centaurées
Les jolies ailes de cette espèce sont ornées d’une mosaïque de dessins orange, jaunes et noirs, dont l’intensité et l’étendue sont fort variables. Chez beaucoup de spécimens, le dessin du recto évoque vaguement celui du damier de la succise, tandis que le verso est proche de celui de la mélitée du plantain. La forme des ailes est plus anguleuse que chez les espèces apparentées. Se rencontre dans les prairies fleuries et les vallons, de la plaine à 1500 m environ. Période de vol : Avril à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

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Zygaena loti (Denis & Schiffermüller, 1775)
Zygène du Lotier, Zygène de la Millefeuille
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 20/05/2022 Observation Bahuaud François - Aspin-Aure (65) - 08/06/2014 - mâle - sur Aquilegia vulgaris Observation de Laprat Michel - Rémuzat (26) - 20/06/2010 Observation de Villetorte Alain - Fontette (10) - 20/06/2010 Observation de M. Vogel Gérard - Verdun (55) - 29/05/2010 Observation de Merlen Dominique - Champigny La Vanoise (73) - 23/07/2009 Observation de Le Mao Patrick - Comaranche (01) - 19/06/2009 Observation de Merlen Dominique - Nivolet (73) - 16/06/2009 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 16/06/2009 (...)

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Pieris bryoniae (Hübner, 1806)
Observation Bahuaud François - Eyne (66) - 21/06/2012 - altitude 2 000 m environ Observation de Cazaux Henri - Laruns (64) - 24/05/2010 Observation de Le Mao Patrick - Pont-Saint-Charles Val d’Isère (73) - 23/06/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Forêt domaniale du Petit-Mont-Blanc Pralognan-le-Vanoise (73) - 21/07/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Chalets des Nants Pralognan-la-Vanoise (73) - 06/07/2004

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Hecatera dysodea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle dysodée
Astéracées, Laitue, Epervière, Laiteron
Observation Bahuaud François - Oudon (44) - 07/08/2012 - la chenille se confond avec les tiges de l’inflorescence - sur Lactuca serriola Observation Bahuaud François - Oudon (44) - 07/08/2012 - fin de mue - sur Lactuca serriola Observation Bahuaud François - Oudon (44) - 07/08/2012 - sur Lactuca serriola Observation de Villatte Raymond - Solignac (87) - 22/07/2012 Observation de Granja Jean-Marie - Canet en Roussillon (66) - 04/07/2010 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 11 et 12/07/2008 sur Laitue sauvage Observation Mme Aarts Tineke (...)

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Emmelina monodactyla (Linnaeus, 1758)
Ptérophore commun
Liseron
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 03/10/2012 Chrysalide Observation de M. Teulier Emilien - Albias (82) - 26/07/2012 Observation de M. Teulier Emilien - Albias (82) - 29/07/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 11/06/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 21/10/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 07/11/2011 - Chrysalide en élevage Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 14/08/2009 - chrysalide formée le 10/08/2009 (naissance le 16 août 2009) Observation (...)

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Polyommatus damon (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation Bahuaud François - Clavans-en-Haut-Oisans (38) - 05/09/2011 Observation de Gérard Vogel Pralognan-la-Vanoise (73) - 07/07/2011 Observation de Mr Chaverot Patrice - Aussois (73) - 12/08/2009 Observation de Gueguen Fabrice - Feissons sur Salins (73) - 06/08/2009 Observation de Chassaing Pascale - Le Perier (38) - 03/07/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick Rocher - Roux Saint-Martin-de-Belleville (73) - 21/07/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Les Planes/Pralognan-la-Vanoise (73) - 26/07/2006 4 spécimens avec un Polyommatus sp.
Observation de Mr Le Mao Patrick - La (...)

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Zygaena fausta (Linnaeus, 1767)
Zygène de la bruyère, Zygène à col rouge
Coronilla (vaginalis, coronata, minima)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 02/10/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 28/09/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Calvisson (30) - 22/06/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 23/09/2014 Observation de Francoz Philippe - Seythenex (74) - 11/08/2011 Observation Bahuaud François - Poyols (26) - 01/09/2010 - sur Echinops ritro Observation de M. Vogel Gérard - Dompcevrin (55) - 21/08/2010 Observation de Biard Patrick - Lozère (48) - 20/08/2010 (papillon de droite) (...)

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Anania funebris (Ström, 1768)
Observation de Francoz Philippe - Ste Marie du Mont (38) - 12/06/2009 Observation de Francoz Philippe - Saint-Julien-Montdenis (73) - 23/05/2009 Observation de Bahuaud François - Svartisdalen (Norvège) - 21/06/2008

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Anthophila fabriciana (Linnaeus, 1767)
Envergure : 10-15 mm. Espèce cosmopolite répandue dans toute l’Europe. Période de vol : V-X. Chenille sur Urtica, Parietaria.

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Aricia eumedon (Esper, 1780)
Observation Bahuaud François - Eyne (66) - 21/06/2012 - altitude 1 600 m Observation de Vogel Gérard - Méribel (73) - 10/07/2010 Observation de Le Mao Patrick - L’Ecot Bonneval-sur-Arc (73) - 02/07/2010

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Clossiana euphrosyne (Linnaeus, 1758)
Grand collier argenté
Pour un néophyte, beaucoup de petits nacrés se ressemblent étonnamment. Si la localisation géographique et l’habitat sont de bons indices, seul un examen rapproché du dessin du verso des ailes permet une identification fiable. La couleur et l’ornementation du verso de l’aile postérieure sont en effet déterminants. On y trouve la combinaison de sept taches blanc argenté marginales, d’une seule tache blanche centrale et d’une plus petite vers la base de l’aile. Fréquente les allées des bois et les clairières. L’exploitation traditionnelle des forêts (élaguage par exemple) favorise l’abondance de sa plante hôte et donc sa prospérité. Le grand collier vole bas et aime se poser sur les inflorescences de bugle (Ajuga reptens). Période de vol : surtout Mai-Juin, avec parfois une deuxième génération en Août dans le Sud. (Nature en poche - Larousse)

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Epirrhoe tristata (Linnaeus, 1758)
Mélanippe triste
Occupe toute l’Europe, surtout au Nord, jusqu’en extrême-Orient. En France, assez commune dans la partie nord du pays et tous les massifs montagneux. Aime les endroits frais, les bords de chemins herbus, les clairières de sous-bois humides. Le papillon se rencontre souvent par individus isolés, voltigeant dans les ombrages en plein jour. Vient peu à la lumière. Les chenilles se nourrissent sur différents Gallium, notamment Gallium mollugo. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Glaucopsyche melanops (Boisduval, 1828)
Azuré de la Badasse
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 17/04/2022 Observation de Bahuaud François - Vila Real, Portugal - 22/05/2013 - sur Thymus sp. Observation : Gréoux les Bains (04) - 02/04/2007

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Metaxmeste phrygialis (Hübner, 1796)
Observation Bahuaud François - Pas de la Case (66) - 26/06/2012 - altitude 2 000 m environ Observation de Billard Michel - Beaufortain, Roselend, Combe de la Neuva 2000m (73) - 09/07/2010 Observation de Le Mao Patrick - Vallée du Ribon Bessans (73) - 07/07/2010 Observation de Vogel Gérard - Col de l Iseran (73) - 06/07/2010 Observation de Montenot Jean-Pierre - Orcières-Merlette (05) - 24/06/2010 (identification sous reserves) Observation de Laprat Michel - Briançon (05) - 14/06/2010 observation de Francoz Philippe - Le Perier (38) - 22/06/2008 Observation de Mr Cazaux Henri - Laruns (...)

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Petrophora chlorosata (Scopoli, 1763)
Phalène de l’aquiline, Pétrophore de la fougère
Bien reconnaissable à ses lignes parallèles. Espèce répandue à travers l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout. Se rencontre dans les sous-bois et les lisières forestières où pousse la fougère-aigle (Pteris aquilina) dont la chenille mange les parties jeunes. Vient à la lumière mais se rencontre surtout de jour. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Plebejus argus (Linnaeus, 1758)
Azuré de l’ajonc, Petit argus
Ce joli papillon semble s’activer sans arrêt lorsqu’il fait beau, virevoltant entre les fleurs pour ne s’y arrêter qu’un instant. Le recto du mâle est bleu violacé, mais l’étendue de cette couleur et de la marge sombre varie en fonction des sous-espèces. Le recto de la femelle est essentiellement brun. Le verso des deux sexes est brun-gris clair (d’ordinaire plus foncé chez la femelle), et on y distingue de nombreux points, avec une bande orange subterminale. Les points noirs marginaux de l’aile postérieure ont un centre verdâtre luisant. Préfère les biotopes ouverts, secs, comme les landes, les collines herbues et les dunes côtières. Se rencontre au niveau de la mer jusqu’à 2000m. Envergure 2,4 - 3 cm. Période de vol : Mai à Août, puis une seconde génération jusqu’en septembre (dans le sud). (Nature en poche - Larousse)

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Plebejus argyrognomon (Bergsträsser, 1779)
Azuré des coronilles
Ce papillon joliment coloré est proche du moyen argus, duquel il est difficile de le distinguer sur le terrain. En fait, l’azuré des coronilles est plus clair à la marge du verso, la bande orange submarginale étant un peu plus prononcée et bordée de lunules noires arrondies (plutôt que pointues). Le recto du mâle est bleu-violet, celui de la femelle brun. Affectionne les lieux herbus et fleuris, de la plaine à 1500 m d’altitude. Envergure : 3 - 3,2 cm. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Satyrium esculi (Hübner, 1804)
Thécla du Kermès
On confond facilement ce papillon avec le thécla de l’yeuse. Cependant le verso des ailes est brun-gris plus clair, avec des macules submarginales plus rousses et plus distinctes sur l’aile postérieure. Le recto brun foncé n’est presque jamais dévoilé au repos. Associé à la garrigue et au maquis, où les petits chênes prédominent. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758)
Ecaille du séneçon, Goutte-de-sang, Ecaille carmin
Ailes antérieures noires, à faible éclat bleuâtre, avec une bande costale et deux points marginaux rouge carminé. Ailes postérieures rouge carminé, finement lisérées de noir. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)

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Zygaena trifolii (Esper, 1783)
Zygène des prés
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

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Phalera bucephala (Linnaeus, 1758)
Bucéphale, Lunule, Porte-écu jaune

Paléarctique. Répandue partout en Europe et en France jusqu’en Asie orientale, en dessous de 2000m d’altitude. Elle fréquente de biotopes variés : forêts de feuillus, parcs, friches... où la chenille se nourrit sur les feuillus, Quercus notamment, mais aussi Salix, Populus, Alnus, Betula, Fagus, Ulmus et Tilia. Elle vit en société durant ses premiers stades. La chrysalide repose en terre dans une simple cavité. Les imagos volent généralement assez tard dans la nuit.

Période de vol : V-VI dans le nord ; V-VI, VII-VIII dans le sud. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Erebia oeme (Hübner, 1804)
Observation Bahuaud François - Azet (65) - 11/06/2014 - Col d’Azet, altitude 1500m

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Abraxas grossulariata (Linnaeus, 1758)
Zérène du groseillier, Phalène aqueuse, Phalène mouchetée
Pal&arctique. Largement répandue en Europe, puis en Asie jusqu’au Japon. En France, elle est commune dans de nombreux habitats. On peut la rencontrer dans les vieux jardins, les allées forestières, parfois durant la journée, voletant dans les clairières. Les chenilles se développent sur divers Ribes, Prunus, Crataegus, Evonymus europaeus, Salix, Persica vulgaris... Hiverne au stade de jeune chenille. Période de vol : Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Metriotes lutarea (Haworth, 1828)
Observation Bahuaud François - Oudon (44) - 25/04/2008 - sur Stellaria holostea Observation de Villatte Raymond - Isle (87) - 24/04/2010

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Furcula furcula (Clerck, 1759)
Observation Bahuaud François - Oudon (44) - 28/07/2017 Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Beauregard (36) - 26/04/2011 Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Brenne (36) - 27/08/2010 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 06/08/2008

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Argynnis paphia (Linnaeus, 1758)
Tabac d’Espagne
Adulte : Mâle fauve orangé vif, orné de points et de stries noires, dont quatre épaisses stries androconiales sur les nervures postérieures de l’aile antérieure. Femelle fauve terne, plus rarement gris verdâtre sombre (forme valesina Esper) dépourvue de stries. Revers des ailes postérieures vert à reflet métallique dans les deux sexes, traversé de bandes blanc nacré s’amincissant d’avant en arrière. Chenille : Atteint 38 mm de longueur. Brun foncé, avec deux bandes dorsales jaune adjacentes et des épines fauves ; en outre, une paire d’épines thoraciques noires, dépassant la tête à la manière d’antennes. Plantes hôtes : sur divers espèces de Violettes, selon les région, par exemple sur la Violette hérissée (Viola hirta) Habitat : orées et laies forestières, clairières mésophiles richement fleuries, prairies sylvatiques. Espèce encore assez répandue et abondante, reste la plus commune de toutes les Argynnes. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Lors de la parade nuptiale, le mâle plonge en vol sous la femelle, stimulant celle-ci en répandant le parfum de ses androconies. Si la femelle est réceptive, elle se pose rapidement, oriente son abdomen en direction du mâle, venu se poser à ses côtés, et distille à son tour au moyen de ses glandes abdominales des hormones aphrodisiaques propre à stimuler son partenaire, qui procède alors à l’accouplement. Les oeufs sont déposés non pas sur les plantes nourricières, mais à proximité de celles-ci, sur le fût des arbres avoisinants, notamment des pins et des épicéas. A cet effet la femelle décrit en vol une spirale autour du tronc choisi, y déposant un œuf tous les mètres environ. Les chenilles éclosent à la fin de l’automne, et sans prendre la moindre nourriture, s’enferment dans un abri soyeux pour hiverner. En mars, elles gagnent les violettes, sur lesquelles elles se nourrissent la nuit, se dissimulant sous les feuilles durant la journée. La nymphose s’effectue sur un rameau à peu de distance du sol. La chrysalide suspendue, brune, présente des rangées de protubérances dorsales acuminées et des taches brillantes à reflet bleu métallique. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Orthosia gothica (Linnaeus, 1758)
Gothique
Eurasiatique. Occupe toute l’Europe et la France, où elle est souvent commune. Hygrophile, elle se rencontre dans les milieux forestiers, les clairières et les prairies avoisinantes, s’observant jusqu’en haute montagne dans les pelouses. Comme de nombreuses espèces printanières, elle visite au crépuscule et en soirée les chatons des saules (notamment ceux du saule Marsault). La chenille, polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes, mais aussi sur des plantes herbacées. Période de vol : Février à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Machaon, Grand porte-queue

Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.

Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.

Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.

Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.

Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.

Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.

• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.



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Saturnia pavonia (Linnaeus, 1758)
Eurasiatique. Espèce à vaste distribution géographique recouvrant la majeure partie de l’Europe. Répandue partout en France. Elle fréquente principalement les landes collinéennes, les coteaux ensoleillés, les orées forestières jusqu’à 2000 m d’altitude dans les Alpes. Les chenilles sont polyphages sur Calluna, Erica, Crataegus, Rubus, Prunus, Fraxinus, Salix, Betula, etc. Attirés par les phéromones, les mâles volent rapidement le jour à la recherche des femelles qui restent dissimulées dans la végétation et ne volent que la nuit. Dimorphisme sexuel important. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Robineau Roland)

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Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758)
Ecaille du séneçon, Goutte-de-sang
Atteint 40mm de longueur. Jaune orangé vif, annelé de noir sur chaque segment. tête noire.

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Adscita statices (Linnaeus, 1758)
Turquoise

Chez les Procridini, le corps et les ailes sont d’un vert doré métallique et les ailes postérieures grises. Adscita statices est l’espèce la plus commune de cette tribu.

Attention, les photos ci-dessous sont proposées en temps que statices mais l’examen des génitalias serait nécessaire pour confirmer ces identifications.



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Apatura ilia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Petit mars changeant
Ce papillon au vol rapide fréquente la cime des arbres mais descend au sol pour boire dans les flaques vaseuses. Seul le mâle présente un reflet irisé bleu à la face supérieure brune à bandes blanches des ailes, sinon la couleur et l’ornementation sont identiques chez les deux sexes. Se rencontre surtout dans les bois humides avec de nombreux grands arbres, souvent près des cours d’eau. Vol : Mai-Juin, rarement deuxième génération en Août-Septembre. (Nature en poche - Larousse)

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Aplocera plagiata (Linnaeus, 1758)
Triple raie, Rayure à trois lignes
Ressemble à A. efformata, mais ne possède pas la pointe remontant vers le haut. De répartition circum-paléarctique, elle est largement répartie en France comme en Europe. Sur la côte Atlantique vole la sous espèce terlineata. Affectionne les landes et prairies mésophiles, elle est diurne, mais vient aussi à la lumière. La chenille vit sur Millepertuis (Hypericum perforatum). Elle hiverne. Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Aporia crataegi (Linnaeus, 1758)
Gazé, Piéride de l’Aubépine
50-65 mm. Ailes entièrement blanches avec des nervures noires. Habitat : milieux ouverts piquetés d’arbres et d’arbustes, à la périphérie des zone marécageuses, orées forestières,vergers sur prairies à litière, pelouses sèches en vois d’embroussaillement. Espèce orophile, jadis commune partout, ayant connu une très sévère régression au cours des4 dernières décennies. En France a quasi disparu de toutes les régions de plaine ; demeure abondante en montagne. Biologie : Les œufs, jaune vif, sont déposés en groupe de soixante à cent vingt unités sur les feuilles de la plante hôte. Plantes hôtes : Rosacées ligneuses : Aubépine, Prunellier, Poirier, Amélanchier, Pommier, Sorbier des oiseleurs, Prunier, occasionnellement Bourdaine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Orophile : Qualifie une espèce croissant dans les montagnes.

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Arctia villica (Linnaeus, 1758)
= Epicallia villica (Linnaeus, 1758) - Ecaille villageoise, Ecaille fermière

Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.

Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



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Fabriciana adippe (Denis & Schiffermüller, 1775)
Moyen nacré
Ce papillon bien marqué peut voler vite et vigoureusement. Par temps ensoleillé, il se pose rarement, sauf pour butiner les fleurs de ronces. Le recto des ailes est brun-orange vif, avec des points et des raies noirs. Au verso, l’aile antérieure orange chamoisé est ornée avec des points noirs, tandis que la postérieure est d’un ton chamois, souvent nuancé de vert. Si l’on excepte les taches blanches bien visibles, l’aile postérieure présente aussi un arc de points marron. Le mâle est plus petit que la femelle. C’est le papillon de grande taille au vol rapide qu’on a le plus de chances de rencontrer dans les prairies d’altitude. Au nord de son domaine, cette espèce a beaucoup régressé ces dernières décennies. fréquente les bois ensoleillés et les broussailles herbues avec de grands espaces découverts et de la végétation rase, jusqu’à 2000 m d’altitude. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

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Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Collier de corail
22-27 mm. 2-3 générations. Adulte : Ailes brun sombre satiné, généralement ornées d’une rangée marginale complète de taches rouge orangé. Revers beige clair avec des points noirs cernés de blanc et une bande marginale d’assez grandes taches orangées. Habitat : Pelouses sèches, vignes abandonnées, orées forestières ensoleillées, sablières. Répandu presque partout et assez abondant. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les fleurs et les tiges de la plante hôte. La chenille ronge la face inférieure des feuilles dans son jeune âge, plus tard elle consomme les feuilles entières. L’espèce hiverne à l’état larvaire. Chenille : atteint 13 mm de longueur. Vert jaunâtre avec lignes latérale et dorsale rouges, cette dernière parfois absente. Plantes hôtes : Préférentiellement sur l’Hélianthème vulgaire mais également sur le Géranium fluet et le Bec-de-grue commun. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Brintesia circe (Fabricius, 1775)
Silène
Adulte : Noir, avec une bande discale blanche fractionnée vers l’apex des ailes antérieures. Revers de l’aile postérieure comparable à celui du Sylvandre mais avec une courte fascie post-basale blanchâtre s’étendant de la côte à la cellule. Chenille atteint 35 mm. Gris brunâtre clair, avec une bande dorsale sombre nettement délimitée et des bandes latérales moins foncées. Capsule céphalique portant six bandes sombres très contrastées. Plantes hôtes : Brome dressé, Fétuque des brebis et quelques autres graminées Habitat : Pelouses sèches limitrophes de lisères forestières. Espèce méditerranéenne en extension vers le nord. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle ; elle visite les fleurs. Les oeufs sont dispersés en vol. La jeune chenille hiverne. La nymphose s’effectue dans une loge souterraine.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Cacyreus marshalli (Butler, 1898)
Brun du Pélargonium, Lycène du géranium, Porte-queue de Marshall

C’est un papillon de petite taille (maximum 2.6 cm) Le dessous des ailes comporte des dessins gris brunâtre, entremêlés de blanc. Parti des Baléares en 1989, ce papillon a progressé rapidement en ESPAGNE et envahi la FRANCE. Il est monophage et ne se nourrit que de géranium. Il se multiplie sans cesse du printemps jusqu’à l’hiver, contrairement à ses congénères. Cycle de 33 jours ! Jusqu’à 6 générations par an. Lors de journées ensoleillées, il vole autour des géraniums et s’y pose de temps en temps, il dépose ses oeufs sur les boutons floraux. Lors de l’éclosion, la minuscule chenille d’un vert tendre pénètre de suite à l’intérieur du bouton de fleur qu’elle dévore, et passe ensuite au bouton voisin. Elle rentre dans la hampe florale et chemine en dévorant l’intérieur, ne laissant que du vide. Elle peut aussi s’attaquer aux tiges qui finissent par casser, mais ne mange que très rarement les feuilles. A partir d’une certaine taille, apparaissent trois lignes roses longitudinales qui lui permettent de la confondre plus facilement avec les fleurs. Pendant l’hiver elle redevient entièrement verte.

Les oeufs, les chrysalides et les chenilles sont très résistantes, les froids hivernaux ne les inquiètent pas. (www.bonplant.fr/pages/cacyreus.htm)



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Camptogramma bilineata (Linnaeus, 1758)
Brocatelle d’or, Brocatelle dorée
La brocatelle dorée est assez variable. La forme typique est essentiellement jaune, mais des formes foncées existent, surtout dans le nord du domaine de l’espèce. Si son heure de vol naturelle commence au crépuscule, ce papillon est facilement débusqué pendant la journée, durant laquelle on peut le voir voler. Peuple toutes sortes d’habitats, bois, jardins, haies, friches. Période de vol : Juin à Août. LAROUSSE "Nature en poche" Papillons Elle présente plusieurs variations chromatiques dont certaines sont remarquables et parfois localisées. Répandue à travers toute l’Europe, son territoire s’étend jusqu’en Asie centrale. En France, commune partout. Elle fréquente les jardins, les allées ombragées, les lisières forestières. L’imago est souvent actif dans la journée mais vient également à la lumière. La chenille est polyphage et mange diverses plantes basses telles que les (Rumex, Plantago, Galium). Hiverne au stade de chenille. Période de vol V-VII ; (IX-X) dans le sud. Espèce univoltine, avec une seconde génération partielle dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Carcharodus alceae (Esper, 1780)
Hespérie de la Passe-rose, Hespérie de l’Alcée, Grisette
Espèce répandue dans le sud et le centre de l’Europe. Fréquente les prairies, les friches et les jardins. On la rencontre de la plaine à 2000 mètres d’altitude. Envergure 3 cm. Vol : Avril à Août, en générations successives.

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Chiasmia clathrata (Linnaeus, 1758)
Géomètre à barreaux, Réseau
Variable par la coloration du fond plus ou moins jaune et par l’intensité des lignes noires. Commune dans toute la France. L’imago vole de jour dans les prairies fleuries, les friches. Se tient posé les ailes ouvertes. Les chenilles consomment diverses plantes telles que Genêt à balais, Genêt sagitté, Trèfle, Vesce à épis, Caille-lait blanc. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril-Mai et Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Chrysoteuchia culmella (Linnaeus, 1758)
Crambus des jardins
Taille : 10-15 mm Milieu : prés Le crambus des jardins appartient à la famille des crambus qui comporte de très nombreuses espèces. Ces papillons de petite taille se caractérisent par des ailes avant étroites et les 2 premières nervures des ailes postérieures soudées sur une courte partie. Le crambus des jardins se rencontre sur les tiges d’herbe, souvent posé la tête en bas, les ailes entourées autour du corps. Il est commun de mai à septembre dans tous les endroits riches en graminées. Il se distingue par ses ailes relativement plus larges que les autres crambus et les dessins blancs qui évoquent un peu un côté d’arêtes de poisson. La chenille vit dans un tuyau soyeux à la base des graminées. (Site : verTdeTerre.com)

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Clossiana dia (Linnaeus, 1767)
Petite violette

Adulte : fauve orangé pâle, avec les motifs noirs un peu plus épais que chez Clossiana euphrosyne et Clossiana selene. Revers des ailes postérieures brun violâtre sombre, avec quelques taches jaune clair, trois taches discales et un chapelet marginal nacrés ; apex anguleux. Chenille 20 mm de long. Ressemble à celle de C. selene, mais sans épines thoraciques allongées Plantes hôtes : Diverses Violettes, également mentionné sur la Ronce frutescente. Habitat Préférentiellement sur les pelouses calcaricoles, mais aussi sur les pelouses maigres sableuses ou sablo-calcaires et sur les landes. En régression dans le tiers nord-ouest de la France. Biologie : 1 à 3 générations. La chenille, d’activé diurne, hiverne à mi-taille. Espèce potentiellement menacée / Protégée en Ile de France (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

32-34 mm. Dessus aile postérieure marge anguleuse pad arrondie comme les autres Clossiana. Dessous aile postérieure teinté de violet, taches discales et marginales argentées. Espèce répandue, localement commune dans les bois clairs et régions vallonnées jusqu’à 1 200 m. Identifiable par la teinte bleu – violet et les taches postdiscales sombres sur le dessous de l’aile. La chenille hiverne, se nourrissant au printemps. Vole d’avril à octobre. 2-3 générations Plantes nourricières Violette et ronce. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)



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Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Céphale
Comme le céphale ne dévoile jamais son recto au repos, on utilise les caractères du verso pour l’identifier. L’aile antérieure brun-orange est ornée d’un unique ocelle, tandis que la postérieure présente une bande blanche bordée d’ocelles ves la marge. Certains sujets possèdent un ocelle supplémentaire vers le centre de la côte de l’aile postérieure. Affectionne les plantes herbues et la lisière des bois clairs, jusqu’à 2000 m (mais souvent plus bas). Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758)
Procris, Fadet commun

Petit et peu coloré, le procris n’en est pas moins aisément repérable sur le terrain, car il peut abonder en sites favorables, et il est alors facile de l’observer de près. Par temps couvert ou en soirée, on le trouve parfois posé sur les tiges ou feuilles de graminées, ce qui permet de découvrir le verso gris marbré de l’aile postérieure et brun orange de l’aile antérieure. Celle-ci est ornée d’un petit ocelle noir bien net sur les deux faces. Le procris se repose toujours avec les ailes repliées, ce qui empêche d’en voir la face supérieure. Fréquente terrains herbus, prés, talus et jusqu’aux landes, de la plaine à 2000 m d’altitude. Vol : Mai à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Fauve ochracé pâle et terne, avec une bordure marginale grise mal délimitée et un ocelle apical sombre, diffus, à l’aile antérieure. Revers de l’aile antérieure d’un fauve plus vif, avec l’ocelle noir et pupillé de blanc ; celui de l’aile postérieure gris brunâtre, avec une fascie médiane blanche diffuse. Plante – hôte : Sur la Pâturin des prés, la Fétuque des brebis, la Crételle des prés et quelques autres graminées. Chenille : atteint 18 mm. Vert pâle avec une ligne dorsale sombre, liserée de clair, une ligne latérale substigmatale blanche, aux bords francs, et la pointe abdominale bifide rose. Habitat : milieux ouverts. Espèce très commune partout Biologie : Les espèces du genre « Coenonympha » ont reçu le nom français de « Fadets » par allusion à leur vol sautillant et désordonné, qui rappelle la progression irrégulière des feux follets. La légende affirme en effet que ces derniers sont engendrés par de petits génies espiègles dénommés fadets ou farfadets. Comme son nom l’indique, le Fadet commun est la plus banale du genre. L’espèce donne deux ou trois générations annuelles se chevauchant partiellement. Les œufs sont déposés isolément très près du sol, sur les feuilles et les chaumes desséchés, ou plus rarement verts, des Graminées. Les chenilles issues d’une même ponte présentent un rythme de croissance très variable, certaines bouclant leur cycle rapidement pour donner quelques semaines plus tard une nouvelle génération d’imagos, d’autres entrant presque aussitôt en diapause en attente de l’hivernage, qui se déroule au stade de jeune chenille. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse. La chrysalide, suspendue, vert pâle, est assez ramassée et porte sur les ptérothèques une ou deux stries sombres partiellement lisérées de clair. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Cupido minimus (Fuessly, 1775)
Argus frêle
Ce papillon minuscule est fort actif par temps ensoleillé. À cause de sa petite taille et de son vol bourdonnant, on peut avoir du mal à le suivre des yeux. Le fond des ailes des deux sexes est brun fuligineux, avec une suffusion bleue vers la base chez le mâle. Les deux sexes ont un verso gris clair avec des points noirs. Évoquant une limace, la chenille et la chrysalide sont d’ordinaire soignées par les fourmis. La chenille consomme les inflorescences de sa plante-hôte. Aime les prairies fleuries, d’ordinaire sur terrain calcaire. Recherche surtout les escarpements chauds et ensoleillés. Envergure : 2-2,5 cm. Période de vol : Mai à Août en une ou deux générations. (Nature en poche - Larousse)

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Ematurga atomaria (Linnaeus, 1758)
Phalène picotée, Rayure jaune picotée

Adulte : Mâle jaune ochracé réhaussé de larges bandes transversales brunes, avec les antennes bipectinées. Femelle Blanc-jaunâtre avec les bandes brun-noir et les antennes filiformes. Ailes finement striolées de sombre dans les deux sexes Chenille : atteint 30 mm. Verte ou brun-grisâtre, souvent avec des motifs dorsaux clairs et une bande latérale caténaire sombre Plantes hôtes : Bruyère commune (Calluna vulgaris),Centaurée jacée (Centaurea jacea), Genêt des teinturiers (Genista tinctoria), Piment royal (ou Cirier, Myrica gale), et diverses autres plantes herbacées et arbustives. Habitat : Landes pelouses maigres, marécages et tourbières, prairies sylvatiques. Espèce largement répandue et commune presque partout. Biologie : L’espèce donne une ou deux générations selon les régions. L’adulte de mœurs diurnes, est très actif par temps ensoleillé. La chrysalide repose dans une logette souterraine, elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

En France, elle est commune partout, en plaine comme en montagne. Vole dans la journée dans tous les milieux ouverts et secs. Elle atteint de hautes altitudes. Les chenilles consomment de nombreuses plantes basses telles que Genêt, Lotier, Coronille... Hiverne au stade de la chrysalide. Période de vol : Avril-Mai et Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)



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Erynnis tages (Linnaeus, 1758)
Point-de-Hongrie
Si ce papillon peut paraître terne, avec un recto brun foncé uniforme et un verso brun clair, l’ensemble est original et peu de papillons risquent d’être confondus avec lui. Il faut par ailleurs savoir que son vol battu et son aspect sombre lui donne l’aspect d’un papillon de nuit, notamment d’une petite noctuelle. Se rencontre dans les prairies fleuries, souvent sur le sol calcaire, de la plaine à environ 2000 m. Période de vol : Mai à Août. (Nature en poche - Larousse)

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Euphydryas aurinia (Rottemburg, 1775)
Damier de la succise
Si cette espèce est assez variable, ses ailes plutôt étroites, par rapport à celles de ses congénères, sont caractérisées par une jolie mosaïque orange roussâtre, jaune chamoisé et brun. Le verso a des dessins semblables, aussi attrayants, mais atténués. Le damier de la succise est un papillon assez indolent qui reste sur les plantes basses pour se réchauffer au soleil, les ailes ouvertes - caractéristique qui facilite son observation. La femelle est généralement plus grande que le mâle. Affectionne les lieux herbus, souvent en terrain marécageux, mais également les pentes sèches et les tourbières jusqu’à 2000 m. Période de vol : Mai-Juin. (Nature en poche - Larousse)

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Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761)
Callimorphe, Écaille chinée

Partout en France, dans les bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins, zones urbanisées. Activité diurne. Forme lutescens au Nord-ouest de la France. Vol de Juillet à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)

Adulte : Ailes antérieures crème traversées de bandes obliques noires, chatoyant en bleu-vert. Ailes postérieures rouge écarlate, très rarement jaunes ou orangées, avec trois ou quatre taches noires. Chenille : Atteint 50 mm. Gris noirâtre, avec une ligne dorsale jaunâtre, une rangée latérale de taches blanches et des verrues sétigères brun rouge surmontées d’aigrettes de courtes soies claires. Plantes hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, notamment sur le framboisier (Rubus idaeus), la Sauge de prés (Salvia pratensis), le Séneçon des Sarrasins (Senecio nemorensis fuchsii), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), la Petite pimprenelle (Sanguisobra minor) et la Vipérine commune (Echium vulgare) Habitat : Orées forestières mésophiles, pelouses sèches modérément embuissonnées, mégaphorbiées. Espèce thermophile, très abondante dans le Midi, moins banale dans la partie septentrionale de la France, mais encore assez commune presque partout. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs à la fois diurnes et nocturnes, butine activement en plein soleil sur l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) et les Panicauts (Eryngium spp.), et vient à la nuit à la lumière. Les œufs sont déposés à la face inférieure de la plante hôte Dans son jeune âge la chenille se nourrit préférentiellement de plantes basses, après hivernage, elle vit davantage aux dépens des végétaux ligneux, notamment du framboisier. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. A travers toute l’Europe, jusqu’en Asie Mineure. En France, répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Elle fréquente tous les types de milieux : bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins jusque dans les zones urbanisées. Les chenilles se nourrissent notamment sur Urtica dioica, mais aussi sur diverses plantes herbacées. Les imagos ont une activité diurne. La forme lutescens est connue du Nord Ouest de la France Vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 40-60 mm. Avec ses ailes antérieures zébrées de blanc sur fond bleuâtre ou verdâtre et ses postérieures rouges à points noirs, cette écaille est caractéristique. Femelle. Envergure : 45-60 mm. Semblable. Variation. L’aile postérieure peut être orangée : f. saturnina Oberthür, 1892, ou jaune f. lutescens Staudinger, 1861. La ssp. rhodosensis (Daniel, 1953) (décrite de Rhodes où elle pullule dans la « Vallée des papillons ») a un lustre plus accentué. La ssp. fulgida (Oberthür, 1896), de Grèce et d’Iran, a des ailes antérieures au lustre plus verdâtre et des postérieures aux taches noires plus étendues. Euplagia splendidior (Tams, 1922), de Turquie et d’Arménie, a des bandes transversales plus épaisses sur un fond au lustre plus accentué. Espèce proche : Aucune en Europe. Biologie. Chenille sur Eupatoire, Origan, et de nombreux arbres arbustes et plantes basses. Lieux humides et boisés, berges, talus, parcs et jardins. Se débusque aisément durant la journée. Jusqu’à 2000 m en montagne. Période d’apparition. Juillet à mi-septembre. Distribution. De L’Europe à l’Iran. En Europe, du sud de l’Angleterre (Devon, Channel, Islands) où – comme localement près du Mont Saint Michel – la forme lutescens Staudinger, prédomine, à la Sicile, la Corse et la Grèce. En France, presque partout. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



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Glaucopsyche alexis (Poda, 1761)
Azuré des cytises
Cet argus caractéristique a un revers gris-brun marqué de points noirs cernés de blanc et sulfurisé de vert à la base. Chez le mâle, le recto est bleu-violet, alors qu’il est brun foncé chez la femelle. On voit peu la face supérieure car le papillon a rarement les ailes écartées au repos. Se rencontre dans les garrigues et les prairies fleuries, du niveau de la mer aux basses montagnes. Vol : Avril-Mai. Nature en poche - Larousse)

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Gonepteryx cleopatra (Linnaeus, 1767)
Citron de Provence
Bien qu’il ressemble au Citron, le mâle du Citron de Provence s’en distingue à ses ailes jaune vif, dont l’antérieure est envahie d’orange. La femelle très claire est moins caractéristique et il faut l’observer de près au repos : une légère nuance orange au revers de l’aile antérieure fournit un indice pour l’identification. Se rencontre dans une variété d’habitats broussailleux, dont les garrigues, dans le sud de l’Europe. Période de vol : Mai à Août et Février à Avril après hivernage. (Nature en poche - Larousse)

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Pyrausta despicata (Scopoli, 1763)
Pyrale du plantain
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 28/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 15/04/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 16/03/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Vauvert (30) - 17/04/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 02/10/2012 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 27/09/2012 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 27/08/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 06/05/2012 Observation de Despland Claudine - Collonges sous Salève (74) (...)

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Hesperia comma (Linnaeus, 1758)
Virgule, Comma
Graminées
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 26/09/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Cazevieille (34) - 23/08/2013 Observation Bahuaud François - Alpe-d’Huez (38) - 01/09/2011 Observation de Biard Patrick - Pleaux (15) - 12/07/2011 Observation de Laprat Michel - Digne (04) - 07/08/2010 Observation de Vogel Gérard - Dompcevrin (55) - 22/08/2009 Observation de M. Teulier Emilien - Saint-Antonin Noble Val (82) - 02/08/2009 Observation de Nathalie Vansieleghem - Vercors (26) - 31/08/2008 Observation de Mr Mulot Patrick - Gigondas (84) - 17/08/2008 (...)

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Inachis io (Linnaeus, 1758)
Paon du jour
Les ocelles spectaculaires et la couleur criarde du paon du jour le rendent sans pareil. Comme d’autres vanesses colorées, c’est un visiteur fréquent des jardins où il vient butiner, notamment les fleurs de buddleias et les Mesembryanthemum. Au repos, les ailes repliées, la coloration cryptique du verso et le bord découpé des ailes donnent au papillon l’aspect d’une feuille morte ou d’une écorce, tel un excellent camouflage. Inquiété, le paon du jour ouvre brusquement ses ailes, dévoilant ainsi ses ocelles qui effraient les prédateurs potentiels. Fréquente les bords des chemins, les haies, les talus, les prairies, les jardins et les parcs. Vol : Juillet à Septembre, puis Mars à Mai après hivernage. (Nature en poche - Larousse)

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Iphiclides podalirius feisthamelii (Duponchel, 1832)
Flambé hispanique
Observation Bahuaud François - Bélesta (66) - 24/06/2012 Observation Bahuaud François - Bélesta (66) - 24/06/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Sierra de Roquerole (Catalogne) - Espagne - 13/07/2011 Observation de Soulère Jean-Pierre - Sournia (66) - 26/05/2010 Observation Bahuaud François - Serrabona (66) - 16/04/2007

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Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Mégère, Satyre
La femelle est souvent plus pâle que le mâle. L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre-octobre. Répandu et commun dans toute la région. Il fréquente les lieux incultes riches en graminées, les allées forestières (Forêt de La Coubre 17). Adulte : Jaune fauve marqué de lignes transversales brunes, avec un ocelle aux ailes antérieures et quatre aux postérieures. Mâle pourvu d’une plage androconiale oblique aux ailes antérieures, qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures marbré de gris, pourvu de sept ocelles antémarginaux entourés de fauve et bicerclés de noirâtre. Chenille : 25 mm. Verte avec une ligne latérale blanche nettement indiquée. Plante – hôte : Graminées : Fétuque des brebis, Palène, Brome dressé, Dactyle pelotonné Habitat : Dans les milieux ouverts chauds, avant tout sur les sites sablonneux, argileux ou calcaires, notamment dans les carrières, sur les landes rocailleuses septiques et les pelouses écorchées. Encore assez répandu presque partout, mais accuse localement un certain recul. Biologie : L’espèce donne 2 ou 3 générations. L’adulte se pose volontiers, ailes fermées, sur les rochers ou la terre nue : les couleurs cryptiques de son revers l’y rendent presque invisible. Lorsqu’il se chauffe au soleil, il se tient soit les ailes fermées (orientées face au rayonnement), soit ailes largement ouvertes. Il fréquent assidûment les fleurs, surtout celles de teintes pourpre ou violette. Les œufs sont déposés isolément sur les chaumes ou les feuilles des plantes hôtes. La chenille, très homotypique, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes et se nymphose à proximité du sol, sur une tige desséchée ou contre un rocher. La chrysalide, assez élancée, vert pâle ou brune, porte deux rangées dorsales de protubérances blanchâtres. L’espèce hiverne à l’état larvaire (à mi-taille). Elle ne compte que quatre stades larvaires contre cinq chez la plupart des autres espèces. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Heodes virgaureae (Linnaeus, 1758)
Cuivré de la verge d’or
Ce remarquable papillon se réchauffe souvent au soleil les ailes ouvertes, ce qui permet de bien l’observer. Chez le mâle, le recto est orange luisant avec une marge noire tranchée ; les formes méridionales sont ornées de quelques points noirs. Chez la femelle, le recto est orange-brun et brun foncé. Le verso des deux sexes est chamois orangé sur l’aile antérieure et chamois grisâtre sur les ailes postérieures. Affectionne les lieux herbus fleuris. Surtout en région vallonnée jusqu’à 2000 m et également près des côtes. Envergure : 3-4 cm. Période de vol : Juillet-Août. Plantes-hôtes : différentes variétés d’oseilles (Rumex). (Nature en poche - Larousse)

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Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758)
Moro-sphinx, Sphinx du caille-lait, Oiseau-mouche
Ce papillon à vol diurne, relativement petit pour un sphingidae, ressemble à un oiseau-mouche lorsqu’il fait du sur place devant les fleurs pour butiner. Originaire du sud de l’Europe, il s’y reproduit toute l’année et migre plus ou moins vers le nord chaque année, parfois jusqu’en Suède. (Nature en poche - Larousse) Vol : surtout d’Avril à Novembre.

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Polyommatus bellargus (Rottemburg, 1775)
Azuré bleu céleste, Argus bleu céleste, Bel argus
Chez le mâle, le recto bleu vif avec une frange entrecoupée attire le regard. Le recto de la femelle, en revanche, est brun avec des macules orange et une suffusion bleue variable. Le verso des deux sexes est gris-brun, avec des points noirs et orange. Se rencontre dans les prairies fleuries sur calcaire, où le bétail maintient une végétation rase. Envergure : 3,2 cm. Période de vol : Mai-Juin et Juillet-Août, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

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Mellicta deione (Geyer, [1832])
Mélitée des linaires
A bien des égards, cette espèce ressemble à la mélitée des mélampyres. La femelle est plus facile à identifier que le mâle, avec des bandes alternées d’orange et de jaune chamoisé, séparées par des lignes noires, au recto. Les deux sexes sont dépourvus de la marge foncée interne bien nette le long des points marginaux clairs au verso de l’aile postérieure. Affectionne les prés et les champs fleuris vallonnés en région méridionale. Vol : Mai-juin, parfois deuxième génération en Août-Septembre. (Nature en poche - Larousse)

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Mellicta parthenoides (Keferstein, 1851)
Mélitée des scabieuses, Damier des prés
Mâle : Dessus : dessins réguliers bien définis. Dessous : aile postérieure avec bande discoïdale jaune pâle à blanc. Femelle : Dessus souvent suffusé d’écailles grises. Dessous aile antérieure : aire extérieure dépourvue de taches. Vole près du sol. Pentes et collines jusqu’à 2000m. 2 générations à basse altitude, mais une seule plus haut, avec des formes sombres. PN : Linaire (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

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Mormo maura (Linnaeus, 1758)
Maure, Lichénée des ponts, Crapaud

Méditerranéo-asiatique. Répandue dans toute l’Europe. En France, présente un peu partout. Cavernicole et lucifuge, cette grande noctuelle est très discrète ; principalement sous les ponts, dans les caves des maisons et tous les lieux sombres, appréciant l’humidité.

La chenille vit aux dépens de Rumex, Plantago, Lamium, Alnus...

Période de vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

L’imago est visible de juin à septembre. Répandu et commun partout. Varie du gris au noir foncé (Gelin et Lucas). Fréquente les haies, jardins, forêts claires.



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Ochlodes venatus (Bremer & Grey, 1853)
Sylvaine
28-34 mm. Aile antérieure : marque androconiale très visible chez le mâle absente chez la femelle. Commun dans les champs, les collines crayeuses et en bordure de forêt, présent parfois sur les côtes. Très actif, s’attarde rarement sur une fleur. Vol de juin à août. génération : 1 (2 au sud)

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Odezia atrata (Linnaeus, 1758)
Ramoneur
Le ramoneur semble entièrement noir fuligineux, mais un examen plus attentif révèle la bordure blanche étroite de l’apex de l’aile antérieure. Les vieux sujets peuvent virer au brun terne. Ce papillon à vol diurne est plus actif par temps ensoleillé. On l’observe parfois en nombre dans les prairies humides. Fréquente les prairies humides, en plaine comme en montagne, où poussent ses plantes-hôtes. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Opisthograptis luteolata (Linnaeus, 1758)
Citronnelle rouillée, Phalène de l’Alisier

Adulte : 32-37 mm Jaune citron. Aux ailes antérieures deux petites taches costales rouille, la disco-cellulaire pupillée de blanc Chenille : atteint 33 mm. Assez ramassée, vert grisâtre ou brun grisâtre, avec un tubercule rouge marqué sur le sixième segment. Plantes hôtes : Sur de nombreux feuillus : Aubépine à un style (Crataegusmonogyna), Prunellier (Prunus spinosa), Saule marsault (Salix caprea), Camérisier à balais (lonicera xylosteum), et Coudrier noisetier Corylusavellana). Habitat : Forêts et milieux ouverts. Espèce encore commune partout. Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. La chenille dispose d’un camouflage très efficace. La chrysalide repose à terre dans un cocon blanchâtre assez résistant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Largement répartie en Europe. En France, est présente partout et fréquente de nombreux types d’habitats : bois, parcs, jardins, prairies. Commune, vient à la lumière, mais se rencontre également en journée. Polyphages, les chenilles vivent sur diverses essences telles que (Crataegus, Prunus, Corylus, Sorbus, Rosa, Lonicera, Acer, Tilia, Salix, Caprea). Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : IV-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Piéride du chou

Dimorphisme sexuel : la femelle a des points noirs sur les ailes antérieures. Les chenilles vivent en groupe et peuvent causer des dégâts sur les choux. L’imago est visible de avril à septembre en deux ou trois générations.

50-65mm. 3 générations. Dessus des ailes antérieures avec large bordure apicale noire et chez la femelle deux taches et une strie discale noires. Revers blanc jaunâtre, sans dessins distincts. Habitat : Jardins, cultures maraîchères. Espèce commune jadis,de nos jours fort en recul. Biologie : Au printemps les œufs sont déposés par petits groupes, parfois même isolément. En été les pontes peuvent regrouper plusieurs centaines d’œufs.Plantes hôtes : Crucifères : Chou, Colza, Ravenelle, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Pieris mannii (Mayer, 1851)
Observation de Mme Fausten Ségolène - Lutterbach (68) - 07/06/2009

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Pieris napi (Linnaeus, 1758)
Piéride du navet
35-45 mm. Ressemble à la Piéride de la rave, un seul petit point noir aux ailes antérieures chez le mâle, deux plus gros chez la femelle. Revers des ailes postérieures très caractéristiques avec des nervures largement suffusées de vert grisâtre. Habitat Beaucoup moins lié aux agrocénoses que P.Brassicae et P.Rapae . Commune presque partout. Biologie : Contrairement aux Piérides du chou et de la rave, la Piéride du navet n’est nullement dommageable aux cultures. Sa chenille se développe essentiellement sur les Crucifères sauvages. Le nom vulgaire de cette espèce est trompeur, d’autant que le Navet n’a jamais été attesté comme plante nourricière de cette Piéride. Œufs déposés isolément ou par petits groupes sur la face inférieure des feuilles de la plante hôte, de préférence dans les endroits ombragés, ou profondément enfoncés au sein de la végétation. Voir Alliaire officinale.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
Piéride de la rave
40-50 mm. Ressemble à la Piéride du chou, mais plus petit, avec bordure apicale des ailes antérieures moins étendue. Mâle pourvu d’un petit point discal noir, Revers jaunâtre dans les deux sexes. Habitat : Jardins et cultures maraîchères. De loin le Rhopalocère le plus commun. Biologie : 4 générations. Œufs verdâtre pâle, déposés isolément. Plantes hôtes : Crucifères : Chou potager, Colza, Moutarde des champs, Ravenelle, Alliaire officinale, en outre : Réséda jaune, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Vol : Avril à Octobre

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Psammotis pulveralis (Hübner, 1796)
Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Brenne (36) - 01/09/2010 Observation Bahuaud François - Le Cellier (44) - 05/08/2006

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Pyrgus carthami (Hübner, 1813)
Plain-chant bigarré
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 29/05/2022 Observation de Nathalie Vansieleghem - Vercors (26) - 03/06/2011 Observation de Le Mao Patrick - Bramans (73) - 11/07/2010 Observation de Mr Pomies Jean-Claude - Chasteaux (19) - 19/05/2009 Observation de Mr Pomies Jean-Claude - Chasteaux (19) - 16/05/2009 Observation de Mr Cazaux Henri - Laruns (64) - 28/06/2007 Observation Bahuaud François - Hourquette d’Ancizan (65) - 09/05/2006

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Pyrgus serratulae (Rambur, 1839)
Observation Bahuaud François - Vallée d’Eyne (66) - 21/06/2012

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Satyrium ilicis (Esper, 1779)
Thécla de l’Yeuse
32-36 mm. 1 génération. Dessus brun sombre, petite tache orange à l’angle de l’aile postérieure. Femelle : tache orange de taille variable (parfois absente) sur les ailes antérieures. Dessous brun, plus clair chez la femelle, avec lunules rouges orangées bordées de noir sur l’aile postérieure. Commun localement sur les collines boisées de petits chênes. Vole en juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

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Thymelicus sylvestris (Poda, 1761)
Hespérie de la Houque, Bande noire
26-30 mm. Commun dans les prairies fleuries et les collines jusqu’à 1800 m. Vol de juin à août. Vol rapide caractéristique des Hespéries, se posant souvent sur le sol, ailes postérieures ouvertes, ailes antérieures redressées. Massues antennaires brun-orange. Vol : Mai à Septembre

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Zygaena transalpina (Esper, 1780)
Zygène transalpine
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

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Stigmella sp.
Observation Bahuaud François - Oudon (44) - 07/02/2004 - Galeries de 3 larves - feuille de Rubus

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Spialia sertorius (Hoffmannsegg, 1804)
Hespérie des sanguisorbes
Espèce répandue en Europe occidentale et centrale, jusque dans l’est de l’Allemagne et le nord de la Croatie, disparue des Pays-Bas. En France, assez répandue sauf en Bretagne, plus commune dans la moitié sud. Fréquente les pelouses sèches, les prairies et les landes ouvertes. Visible de la plaine à 2200 mètres d’altitude. (Lafranchis - Papillons d’Europe)

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Malacosoma castrensis (Linnaeus, 1758)
Livrée des prés
Presque partout en France, sauf sur l’ouest, essentiellement sur sol calcaire. Souvent localisée, elle Habite les prairies ensoleillées à végétation herbacée jusqu’à 2000 mètres d’altitude. La chenille, polyphage, vit sur de nombreuses plantes basses. Le dimorphisme sexuel est accusé.(Guide des papillons nocturnes de France - Roland Robineau - Editions Delachaux et Niestlé)

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Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758)
Craintive, Méticuleuse
Au repos, les ailes de la méticuleuse sont repliées d’une façon singulière, qui lui donne l’aspect d’une feuille racornie. La couleur de l’aile antérieure varie du vert olive au brun roussâtre, mais le dessin reste constant. Certains sujets migrent vers le nord chaque année. Ce papillon se rencontre dans les jardins, bois, friches et en milieu urbanisé, car il n’est pas lié à un habitat spécifique, vu sa polyphagie. Période de vol : Mars à Novembre, en plusieurs générations. (Nature en poche - Larousse)

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Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Tircis
Longueur maximale : 27mm. Corps vert jaunâtre. Une bande médio-dorsale vert foncé, finement bordée de blanc. Flancs avec des lignes longitudinales blanchâtes. Extrêmité anale munie de deux pointes blanches. Tête non anguleuse, d’un vert bleuté. (guide des chenilles d’Europe)

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Lampides boeticus (Linnaeus, 1767)
Azuré porte-queue
Malgré sa petite taille, l’azuré porte-queue est un migrateur au vol puissant. Presque chaque année, il étend son domaine vers le Nord. Au repos, il dévoile rarement le dessus des ailes, bleu-violet chez le mâle, brun fuligineux chez la femelle. plus visible, le verso brunâtre présente chez les deux sexes des raies blanc grisâtre sur l’aile antérieure, et une large bande claire, ainsi que deux ocelles sur l’aile postérieure. Celle-ci possède également une longue "queue". Se rencontre dans une grande variété de terrains fleuris et presque partout, vu ses mœurs migratoires. Envergure : 3,5 cm. Période de vol : Mai à Octobre, en deux ou trois générations. (Nature en poche - Larousse)

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Dysgonia algira (Linnaeus, 1767)
Passagère
Méditerranéo-asiatique. Présente dans la moitié sud de l’Europe, et à l’Est jusqu’au nord du bassin de la mer Noire. En France, on la rencontre migratrice un peu partout, bien que localisée dans la partie Nord. Elle affectionne les milieux forestiers et les lisières, y compris en zone urbaine. La chenille est polyphage et se développe sur (Rubus, Salix, Genista,…). Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Tyta luctuosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle en deuil, Funèbre
Eurasiatique. En Europe, elle est largement répandue, excepté dans l’extrême Nord. En France, En France, on la rencontre un peu partout. Elle vole de jour, butinant les fleurs aux heures les plus chaudes de la journée, et également de nuit. Elle affectionne les milieux ouverts, comme les prairies, friches et jardins. La chenille, polyphage, se nourrit sur Liserons (Convolvulus, Calystegia), Plantain Plantago)... Période de vol : IV-VII ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/