Adulte : Ailes antérieures brun moyen, ornées de trois bandes transversales (basilaire, postdiscale, marginale) et d’une tache costale pré-apicale triangulaire brun foncé. Ailes postérieures jaune orangé, rehaussées de bandes brun foncé.
Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Ressemble à celle du M noir, mais avec une paire supplémentaire de fausses pattes, vestigiale, du côté antérieur. Brun jaunâtre, avec de fines lignes longitudinales sombres et une bande latérale claire.
Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, dont la Luzerne cultivée (Medicago sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Jarosse (Vicia Cracca), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis) et l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa).
Habitat : Milieux ouverts secs ou humides, entre autres prairies marécageuses, alpages fleuris, pelouses sèches.
Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. L’adulte observe le même comportement diurne que celui du M noir (butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; très farouche). Les œufs sont déposés en rangées sur les feuilles de la plante hôte, et parfois sur les feuilles sèches des Graminées. La chenille se comporte comme celle de l’espèce précédente, M noir (Active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même). La nymphose s’effectue à terre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. Comme E. mi (M noir), elle est largement répandue en France. Moins xérophile que celle-ci, elle occupe les prairies sèches à mésophiles où elle peut pulluler certaines années, les clairières. La chenille est également polyphage et se nourrit de diverses plantes basses, dont (Trifolium, Vicia, Lotus, Lathyrus). Période de vol : IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge. Chenille : Atteint 27 mm de longueur. Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair. Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois. Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.
Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).
Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.
Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.
Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.
Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.
Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.
Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.
• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.
Adulte : Par sa morphologie aérodynamique et sa coupe d’ailes, évoque un sphinx en miniature. Porte sur le thorax une crête de longs poils gris en forme de capuchon (la cuculle de laquelle le genre cucullia tire son nom), dont la pointe antérieure surplombe la tête. Ailes antérieures grises, avec les nervures délicatement rehaussées de foncé, et des bandes transversales sombres et diffuses.
Chenille : Atteint 50 mm. Blanchâtre, avec les bandes dorsale et latérales jaune orangé vif, séparées par une rangée subdorsale de grandes taches noires.
Plantes hôtes : Avant tout sur la laitue scariole (Lactua serriola) et diverses autres laitues sauvages, ainsi que sur les laitues cultivées (Lactua serriola), qui appartient au même genre botanique ; également sur divers laiterons, dont le Laiteron épineux (Sonchus asper).
Habitat : Surtout dans les biotopes ombragés à semi-ombragés, notamment dans divers types de milieux boisés et sur leurs lisières, mais aussi dans les zones rudérales. Espèce peu commune en France, de répartition essentiellement centrale et méridionale.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle et hiverne à l’état nymphal, parfois plusieurs années consécutives. L’adulte, de mœurs nocturnes, vient rarement à la lumière, comme du reste ceux de la plupart des Cucullies. Durant le jour, il se dissimule sur les écorces ou sur les tiges, où sa livrée discrète le rend quasi invisible. La chenille, en revanche, vit à découvert sur sa plante hôte ; la vive coloration de sa robe, de nature manifestement aposématique, est censée signaler à un éventuel prédateur une probable saveur désagréable. La chenille se nourrit préférentiellement des bourgeons floraux, des fleurs et des fruits immatures de sa plante hôte et ne s’attaquent aux feuilles qu’après épuisement de ceux-ci. La nymphose se déroule dans un cocon souterrain. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe, excepté les îles Britanniques. En France, elle est présente un peu partout, mais localisée. Elle s’observe aussi bien sur les pelouses et friches à basse altitude que dans les clairières et les allées forestières en montagne. Montigène dans le Sud et les Alpes, elle n’hésite pas à s’élever à plus de 2000m. La chenille se développe sur diverses Asteracées, mais principalement Lactuca, Sonchus, Prenanthes purpurea. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Cette belle espèce est fort variable, avec un dimorphisme sexuel et saisonnier, et des variations géographiques. Toutefois, la plupart des mâles sont bien caractérisés par leur recto orange vif, comme celui d’un Robert le diable frais éclos, orné par ailleurs de taches bien différentes. Cependant, l’étendue des points noirs et l’intensité du fond varient au sein du domaine du papillon et, à un degré moindre, selon la génération. Le recto de la femelle est globalement plus gris, au point que parfois certaines formes évoquent une espèce différente. Se rencontre dans des biotopes herbus fleuris, prairies de plaine, bord des talus, et jusqu’à 2000 m en montagne. Vol : Mai à Août, en plusieurs générations. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Mâle : Fauve orangée vif à fauve rougeâtre, avec des rangées transversales de taches quadrangulaires noires. Femelle : très variable, avec les ailes antérieures souvent envahies de crème ou suffusées de gris verdâtre ; même motifs que chez le mâle. Revers des ailes postérieures crème dans les deux sexes, avec deux bandes transversales fauve orangé vif, ainsi que des rangées de lunules de traits et de points noirs. Plante – hôte : Molène farineuse, Linaire, Plantain lancéolé, Epiaire droite, Véronique d’Autriche, et diverses autres plantes herbacées Chenille : Atteint 28 mm. Blanche avec de fines lignes sombres et des épines blanches ; deux rangées dorsales de taches orangées supportant chacune une épine concolore à pointe blanche. Habitat : Milieux ouverts, chauds et secs. Abondante dans le sud de la France, mais en forte régression dans la moitié nord où elle a disparu de maintes régions… Biologie : L’espèce donne 1 à 3 générations. Les œufs sont généralement déposés par petits groupes à la face inférieure des feuilles de la plante nourricière. Les chenilles vivent isolément dès la naissance, longues de 10 mm avant l’hivernage, elles s’abritent volontiers dans les capsules fructifères vides de diverses plantes herbacées, par exemple dans celles des primevères. La nymphose se déroule en juin sur une tige sèche. La chrysalide, succincte, est ornée des mêmes motifs bariolés que la chenille. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : Ailes antérieures gris brun sombre avec deux courtes stries basilaires rouges ; ailes postérieures rouges bordées de noir. Collier rouge.
Plante – hôte : se développe sur diverses Rosacées arbustives, notamment sur l’Aubépine à un style, le Prunellier, la Cotonnière commune.
Chenille : atteint 12 mm. Brillamment colorée, jaune sur les flancs et le dos, ornée de bandes latéro-dorsales violettes et gris d’argent, ourlées de noir.
Habitat : endroits très chauds et secs.
Biologie : L’espèce se cantonne souvent sur des sites d’étendue restreinte, mais peut en revanche y présenter des densités très élevées. Elle partage parfois le biotope de la Zygène des genêts (Heterogynis pennella). Les œufs jaunes sont groupés en nombre élevé sur le feuillage des plantes hôtes. La chenille n’acquiert sa belle livrée bariolée qu’à partir du troisième stade larvaire, juste avant l’hivernage. Celui-ci s’effectue dans un abri soyeux, sur les rameaux de la plante hôte. La nymphose a généralement lieu au début de juin, dans un cocon allongé, blanchâtre ou brun clair.
Répartition : Assez commun localement dans la région méditerranéenne. Plus au nord, en Alsace par exemple, beaucoup plus rare et localisé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle : avec les ailes antérieures jaune soufre, ourlées de rose vif et marquées d’une tache discoïdale de même couleur, et les ailes postérieures jaune paille, plus ou moins suffusées de gris. Femelle : nettement plus petite, avec les ailes antérieures fauve rougeâtre ochracé, veinées de sombre, et les ailes postérieures jaune orangé, maculées de noir. Chenille : Atteint 40 mm. Brun sombre, avec une ligne dorsale orange, entrecoupée de blanc ; pilosité blancâtre, noire et brun roussâtre. Plantes hôtes : Sur diverses plantes herbacées et arbustives, notamment sur l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le Gaillet blanc (Galium album), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) et le Piment royal (Myrica gale). Habitat : Avant tout sur les prairies humides et dans les prés-bois mésophiles, mais également sur les pelouses sèches et les pentes chaudes et ensoleillées. Espèce encore largement répandue, mais localisée et accusant une régression significative. Biologie : selon les conditions climatiques locales, l’espèce donne une ou deux générations annuelles. L’adulte, essentiellement nocturne, se laisse facilement débusquer durant le jour, surtout le mâle ; très farouche, il se repose rapidement, plongeant au cœur de la végétation. La femelle, assez indolente, dépose ses œufs en ooplaques à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. la chenille, de mœurs nocturne, s’enfuit avec une grande vivacité lorsqu’elle est inquiétée. Longue d’environ 10 mm en automne, elle se retire pour hiverner à l’intérieure d’une tige creuse, par exemple dans celle d’une ombellifère. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon ténu, de teinte grise. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe, sauf le sud des régions méditerranéenne, jusqu’en Asie orientale. En France, elle est répandue presque partout, y compris en Corse. On la rencontre en plaine, mais surtout en moyenne montagne jusqu’à 2000 m d’altitude dans tous les milieux herbeux. La chenille, polyphage, se nourrit sur diverses plantes basses. Le dimorphisme sexuel est accusé. Vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-42 mm. Aile antérieure jaune pâle ; tache discale, bord interne et frange pourprés. Aile postérieure blanchâtre, avec une marge et une tache discale grisâtres. Femelle. Envergure : 28-40 mm. Aile antérieure orange pourpré, plus jaunâtre au milieu. Postérieure rose orangé, largement envahie de noir. Variation. Aile postérieure davantage envahie de gris noirâtre : f. moerens Strand, 1903 (mâle). Aile postérieure sans marge grise : f. pallida Staudinger, 1892 (mâle). Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille polyphage sur plantes basses, dont les plantains, les gaillets, les oseilles. Prairies humides et autres lieux herbus, jusqu’à 2500 m en montagne. Période d’apparition. Fin avril à juin, puis août à septembre. Distribution. De L’Europe au Japon. En Europe, presque partout. En France, presque partout, excepté en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Habitat : Dans les endroits herbeux ou broussailleux, dans les milieux humides et sur les terres incultes. En montagne, on ne le rencontre pas au-delà de 1000m.
Vol : De mai à septembre, en deux générations.
Chenille : Vert pâle avec des poils blancs. Se nourrit de divers Liserons. La nymphose s’effectue à nu, sous une feuille. Hiberne à l’état larvaire. La chenille vit depuis l’été jusqu’au mois de mai de l’année suivante.
Répartition : Toute l’Europe sauf l’Espagne.
Observation : L’adulte vole surtout au crépuscule et la nuit. Envergure de 28 à 35 mm.
(site : Papillonner.net)
Adulte : 26-35 mm d’envergure. Blanc de neige, avec les ailes longuement frangées et profondément laciniées, les ailes antérieures en deux lobes, les postérieures en trois.
Chenille : Atteint 12 mm. Vert clair avec une ligne dorsale blanche, ponctuée de jaune. Pilosité longue et blanche, surtout aux deux extrémités, mêlées de soie dorsales brun sombre.
Plantes hôtes : Liserons des champs (Convolvulus arvensis), ainsi que d’autres espèces de liserons. Certains auteurs mentionnent aussi les trèfles.
Habitat : Orées forestières, bords des chemins, bermes des champs et autres endroits abritant les plantes hôtes. Espèce commune presque partout, y compris dans les endroits habités.
Biologie : Au repos, l’adulte tient ses ailes écartées, perpendiculairement à l’axe du corps, les postérieures étant rétractées sous les antérieures. La femelle dépose ses œufs isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte. Les chenilles néonates commencent par ronger la face inférieure des feuilles, déterminant de petites taches brunâtres à l’avers de celles-ci ; plus tard, elles rongent l’intégralité des feuilles. Quelques chenilles observent une croissance rapide et se nymphosent pour donner en août des adultes de deuxième génération. Mais la plupart n’atteignent l’hiver qu’à mi-taille et ne se nymphosent qu’au printemps suivant. La chrysalide, gracile, vert pâle ou blanc verdâtre, porte une longue pilosité blanche ; elle est généralement fixée sur une feuille.
Espèces ressemblantes : Sur les liserons vit aussi la chenille du Ptérophore du liseron (Emmelina monodactyla, souvent en mélange avec celle du ptérophore blanc. Elle se distingue de sa congénère par la présence d’une large bande dorsale sombre et par sa pilosité beaucoup plus courte. La teinte de l’adulte oscille du gris rougeâtre, par le beige jaunâtre, au brun grisâtre ; les ailes antérieures portent quelques taches sombres. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : Ailes gris pâle, marbrées de gris sombre et de brun cannelle et finement réticulées de noir.
Chenille : atteint 10 cm. Presque glabre, très luisante, brun jaune pâle, avec le dos brun rougeâtre sombre, la tête noire et le bouclier prothoracique marqué de noirâtre.
Plante – hôte : Dans le tissu ligneux de nombreux feuillus, en particulier sur le Saule marsault, l’Osier commun, le Bouleau verruqueux, l’Aulne glutineux , le Poirier commun et le Pommier cultivé (Salix viminalis, Betula pendula, Alnus glutinosa, Pyrus communi et, Malus domestica).
Habitat : Boisement de préférence modérément humide, notamment forêts alluviales et ourlets boisés rivulaires, mais également parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout.
Biologie : Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur l’écorce de la plante hôte, préférentiellement sur les arbres déjà occupés par d’autres chenilles de Cossus. La plupart du temps, il s’agit d’arbres dépérissant ou déjà morts sur pied. Les chenilles s’attaquent à l’écorce, au phloème, puis avec l’âge, pénètrent profondément dans l’aubier. Elles forent des galeries de section ovalaire, atteignant, à la maturité de la larve environ 2 cm de diamètre. Les chenilles matures exhalent une forte odeur d’acide pyroligneux (vinaigre de bois), qui se dégage également des arbres attaqués. Au terme de leur développement, qui dure de deux à quatre ans, les chenilles observent des comportements variés. Certaines quittent l’arbre nourricier avant l’automne, s’en éloignent pour aller creuser une loge souterraine dans laquelle elles hivernent, puis se nymphosent au printemps suivant. D’autres passent leur dernier hiver dans la galerie, n’entrant en errance de prénymphose qu’au printemps, s’enfouissant comme les précédentes pour le repos nymphal. D’autre, enfin, ne quittent jamais leur plante hôte, ménageant après l’hivernage une loge dans la partie terminale de leur galerie, sous l’orifice de sortie ; elles y tissent un cocon d’environ 6 cm de longueur, dans lequel sont incorporés des fragments ligneux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Toute l’Europe. Partout en France. Présente dans toutes les régions où les principales essences de feuillus et les arbres fruitiers existent, jusqu’à 1500m d’altitude en montagne. Chenilles xylophages se développant dans les troncs des Saules, Peupliers, Chênes, Ormes, Aulnes, Hêtres communs, Bouleau, Frênes, Tilleul, Erables, Charmes, Pommiers…Elles peuvent occasionner des dommages importants. Le cycle larvaire dure trois ans. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 60-75 mm. Ce papillon nocturne, très massif, aux ailes brun ferrugineux, marbré de blanchâtre et de réticulations noires (à l’aile antérieure) est caractéristique. Femelle. Envergure 75-96 mm. Aile plus ample, moins chargée de blanchâtre, abdomen très volumineux. Variation. Les sujets brun noir sont des subnigra Schultz, 1911, ceux qui tirent davantage sur le noir : f. nigra Dietze, 1919. Les exemplaires très clairs appartiennent à la f. albescens Kitt, 1925. Espèces proches. Cossus terebra (Denis & Schiffermüller), à l’aile antérieure plus élancée et à la réticulation plus élaborée. Biologie. Plantes-hôtes : divers feuillus, dont les arbres fruitiers : saules, peupliers, ormes, chênes, aulnes, hêtres, bouleaux, érables, frênes, tilleuls, noyers, pommiers, sorbiers, etc. Les chenilles se développent dans l’écorce, puis dans le bois, en deux à quatre années. Au printemps, certaines chenilles se rencontrent sur le sol à la recherche d’un nouveau tronc. Par leur action, les arbres parasités exhalent une odeur caractéristique d’acide pyroligneux. La nymphose a lieu dans la galerie larvaire ou dans le sol. Bois, vergers, jusqu’à 1500m en montagne. Vient peu à la lumière. Période d’apparition. Fin mai- juillet. Distribution. De l’Europe au Japon ; Afrique du Nord. Pratiquement toute l’Europe. En France, partout, mais se raréfie près des agglomérations. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Adulte : Ailes antérieures de couleur et d’ornementation très variables, brun rougeâtre, brun grisâtre ou brun jaunâtre, à dessins obsolètes ou fortement contrastés, mais avec l’orbiculaire et la réniforme en général bien indiquées. Ailles postérieures jaune orangé, ourlées d’une bande antémarginale noire.
Chenille : Atteint 50 mm. Verte ou brun clair, avec une étroite ligne dorsale claire et deux rangées subdorsales de stries longitudinales noires, extérieurement lisérées de clair, sur la moitié postérieure du corps.
Plantes hôtes : Sur de nombreux végétaux herbacés et ligneux, entre autres sur le Saule marsault, la Ronce frutescente, l’Ortie dioïque, le Gaillet blanc et le Pissenlit dent-de-lion (Salix caprea, Rubus fruticosus, Urtica dioica, Galium album, Taraxacum officinale).
Habitat : Milieux boisés et ouverts. Espèce migratrice commune partout
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une seule et longue génération, observant durant l’été une phase d’estivation prolongée. La chenille hiverne et se nymphose dans une loge souterraine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe et toute la France. La plus commune du genre. Elle est très variable de coloration, allant du jaune clair au brun rougeâtre, mais ne peut être confondue avec aucune autre espèce. Euryèce, elle occupe tous types de milieux, y compris les zones urbanisées. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses, comme (Primula, Taraxacum, Viola canina…). Période de vol : IV-XI. Espèce univoltine qui effectue une diapause estivale. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Paléarctique. Partout en Europe sauf dans sa partie la plus septentrionale. Partout en France. Affectionne les forêts de feuillus, les parcs, les plantations jusqu’à 1000m d’altitude.
La chenille, xylophage, se développe en deux ans, dans les troncs et branches de presque toutes les essences indigènes ou introduites.
Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle : envergure : 35-55 mm. La livrée, ponctuée de noir sur blanc, est caractéristique, de même que les gros points noirs sur le thorax blanc. Aile postérieure blanche, un peu marbrée de noir.
Femelle : envergure 45-65 mm. Semblable au mâle, mais abdomen à apex pointu.
Biologie. Plantes-hôtes : La chenille se développe dans les troncs et branches de divers feuillus, dont frênes, chênes, marronniers, saules, bouleaux, érables, hêtres, pommiers et poiriers, en deux ou trois années, la nymphose ayant lieux dans la galerie larvaire. Forêts, parcs, vergers, jardins et autres lieux boisés jusqu’à 1200m en montagne.
Période d’apparition : Juillet Août, parfois en octobre dans le sud. Statut : commun.(NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Longueur maximale : 50 mm. Corps blanc jaunâtre, ponctué de petites tâches brun noir. Ecusson anal et plaque pronotale brun noir, cette dernière munie de dents vers l’arrière. Tête assez petite, brillante, noire ou brun sombre. (Guide des chenilles d’Europe)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Coquille d’or. Envergure : 16-23 mm. Toute l’Europe. Les antennes des mâles sont beaucoup plus longues que celles des femelles. Espèce univoltine en V-VII. La chenille hiverne dans une toile soyeuse au milieu des feuilles. Elle se nourrit dans la litière à même le sol sur Anemone nemorosa.
I. Bois d’Arpentéreau 29/05/1904 (HG) - Forêt de l’Hermitain 07/06/1910 (HG), 10/06/1913 (HG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Description. Longueur maximale 40 mm. Corps noir avec des soies noires et grises issues de petites verrues. Une double ligne médio-dorsale, d’un rouge orangé vif. Deux rangées latéro-dorsales de taches blanches, formées de touffes de poils ras. Flancs marqués, sous les stigmates, d’une ligne longitudinale d’un rouge terne. Tête noire, avec un dessin blanchâtre, en forme de "V".
Biotopes. Haies, bois et broussailles.
Cycle biologique. Généralement, un génération par an. Les pontes se trouvent sous les feuilles (juillet) ; chacune d’elles comprend de nombreux oeufs, recouverts par des poils abdominaux de l’imago femelle. La vie larvaire s’étend d’Août à mai, avec une période d’hibernation (pendant celle-ci, les chenilles restent cachées dans de petites poches de soie). La nymphose a lieu dans le feuillage de la plante-hôte. De couleur brune, les cocons incorporent des soies larvaires. Émergence en juillet.
(Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)
Atteint 45 mm de longueur. Gris sombre, avec une bande dorsale,des bandes latérales et des épines roux ferrugineux Guide nature "Quel est donc ce papillon ?" Nathan
Ce papillon actif vole rapidement. Si on peut le voir prendre le soleil au sol ou sur un tronc, il est souvent difficile à observer de près, car il préfère les frondaisons. Le recto des ailes orange est orné de taches noires quadrangulaires, et un examen attentif de l’aile postérieure révèle la présence de lunules bleues le long de la marge noire. Le verso marbré de brun fuligineux camoufle le papillon lorsqu’il se pose sur un tronc les ailes repliées. Toujours sur le revers, uns bande bleue peu nette longe la marge des ailes. La grande tortue pompe souvent le miellat et la sève des arbres. Affectionne les haies, les bois clairs et le bord des champs, jusqu’à 2000 m, surtout là où croissent des ormes. Vol : Juin à Août, puis après hivernage en Mars-Avril. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 50-55 mm. Même livrée que la petite tortue (3497), mais fond d’un fauve plus terne, absence de lunules bleues aux ailes antérieures et tache noire basilaire réduite aux ailes postérieures, envergure nettement supérieure.
Plante – hôte : Essentiellement sur le Saule marsault, mais aussi sur le Peuplier tremble, le pommier cultivé, le poirier commun et sur diverses autres essences feuillues.
Chenille : Atteint 45 mm. Gris sombre avec une bande dorsale, des bandes latérales et des épines roux ferrugineux.
Habitat : Dans les clairs bois et le long des orées forestières, sur les pelouses sèches en voie d’embroussaillement et dans les vergers. En déclin significatif dans le nord et ça et là dans d’autres régions.
Biologie : L’adulte visite assez rarement les fleurs, si ce n’est au printemps, celles des Saules ; en revanche, il est attiré par les écoulements de sève des arbres blessés. La ponte se présente comme celle du Morio (œufs déposés par groupe de 100 à 200 unités alignés en longs manchons sur les rameaux d’environ 5mm de diamètre de la plante nourricière) et les chenilles se comportent de la même manière (existence communautaire et dispersion après la dernière mue), mais quittent toujours les rameaux avant de les avoir entièrement défeuillés. Selon les régions l’espèce donne 1 ou 2 générations ; elle hiverne à l’état imagal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)
Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Chez les Procridini, le corps et les ailes sont d’un vert doré métallique et les ailes postérieures grises. Adscita statices est l’espèce la plus commune de cette tribu.
Attention, les photos ci-dessous sont proposées en temps que statices mais l’examen des génitalias serait nécessaire pour confirmer ces identifications.
Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.
Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Ailes antérieures brun ferrugineux, ornée de deux grandes plages vert doré à vif éclat métallique, souvent réunies par un isthme médian. (quel est donc ce papillon - Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe et un peu partout en France, plus localisée dans la zone méditerranéenne, notamment en montagne. Elle fait partie, avec D. nadeja et D. stenochrysis, d’un complexe d’espèces dont l’identification (même à l’aide des genitalia) n’est pas aisée, notamment avec cette dernière. On la distingue généralement de D. stenochrysis par la bande jaune longitudinale coupée dans l’espace médian (bien qu’il existe quelques individus dont celle-ci est faiblement ininterrompue), ainsi que par la ligne submarginale faiblement marquée. Elle affectionne divers milieux mésophiles à humides, et souvent anthropisés. La chenille, polyphage, vit principalement sur Ortie. Période de vol : Mai-Juillet et Août-Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Adulte : fond fauve orangé vif, suffusé de gris-verdâtre chez la femelle, agrémenté de taches noires arrondies disposées en rangées régulières. Les revers de ailes postérieures ornés de taches nacrées particulièrement étendues, traversés par une rangée postdiscale d’ocelles noires pupillés de nacré ; quelques taches nacrées à l’apex des antérieures.
Chenille : atteint 35 mm de longueur. Brun grisâtre, avec des taches noires, et des épines relativement courtes, brunes à pointe blanche, et une double rangée dorsale de stries blanches.
Plantes hôtes : Avant tout sur la pensée des champs. En élevage, accepte volontiers les variétés horticoles de la pensée sauvage.
Habitat : Milieux ouverts et lacunaires, notamment pelouses sèches, friches agricoles, champs en jachère et cultures extensives Espèce migratrice encore assez répandue partout en France, mais d’abondance variable selon les flux migratoires
Biologie : l’espèce se montre presque tout au long de l’année, au cours de 3 ou 4 générations successives. Les populations autochtones semblent continuellement enrichies par l’arrivée de nouveaux immigrants venus du sud. L’adulte aime à se poser sur le sol nu, ailes déployées, pour se chauffer au soleil, surtout au printemps et en automne. Les oeufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Le cycle larvaire est exceptionnellement court. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse, entre quelques feuilles réunies par de la soie. La chrysalide suspendue, brun sombre, porte une grande tache dorsale blanche en forme de selle et quelques autres, plus petites, de même couleur, ressemblant de la sorte à une fiente d’oiseau. L’espèce est susceptible d’hiverner sous ces quatre états, ainsi qu’à tous les stades larvaires. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle avec les ailes antérieures grises, teintées de jaune à la base, et ourlées de noir bleuté à la naissance du bord costal. Femelle avec les ailes antérieures jaunes à blanc jaunâtre, ornées de deux gros points noir bleuâtre. Chenille : Atteint 28 mm. Gris noirâtre, marbré de plus clair, avec le dos blanchâtre, parcouru d’étroites lignes longitudinales grises, pourvu de grosses verrues punctiformes rouges et marqué d’une tache sombre, arrondie, sur chacun des segments 3, 7 et 11. Plantes hôtes : Sur la Xanthorie des murailles (Xanthoria parietina) et divers autres lichens. Habitat : Dans les endroits boisés, plus rarement dans les milieux ouverts. Espèce largement répandue, mais généralement peu commune. Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Les œufs sont déposés par groupes de vingt à cinquante unités à la face inférieure des feuilles. La chenille vit aux dépens des lichens sur les feuillus ou les résineux ; mature, elle se nourrit également de feuilles. Elle hiverne, longue de 4 à 5 mm, à l’abri de l’écorce, où se déroule ultérieurement la nymphose, dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Elle possède une vaste répartition allant de la péninsule Ibérique à l’Asie orientale. En France, elle est répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Vole dans tous les milieux et n’est pas rare en ville. La chenille se nourrit des lichens des arbres, puis, après avoir hiverné, en attaque les feuilles. Dimorphisme sexuel important. Vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-43 mm. Aile antérieure jaune orangé à la base, avec une ombre noire à la côte, gris-beige clair dans l’aire médiane, gris brunâtre clair dans le tiers distal. Postérieure jaune clair, assombrie à la côte. Abdomen orange. Femelle. Envergure : 35-62 mm. Aile antérieure d’un beau jaune citron, plus ou moins pâle, avec un gros point noir à la côte et un plus petit (parfois aussi gros) vers le bord interne, les deux dans l’aire médiane. Postérieure jaune clair. Variation. Mâle : aire discale non assombrie : f. luteomarginata Lambillion, 1906. Aile antérieure envahit de gris noirâtre, sur près du tiers de sa longueur : f. seminigra Dufay, 1954. Femelle : aile antérieure avec un seul point noir : f.unipunctata Spuler, 1910 ; sans points noirs distincts : f. impuctata Spuler, 1910 ; points noirs réunis en une ligne transversale : f. confluens Dumont, 1903. Espèce proche : aucune. Biologie. Chenille sur lichens (dont Peltigera canina) des troncs et des branches de chênes et autres arbres. Lieux boisés et leurs abords immédiats. Jusqu’en moyenne montagne où il peut abonder. Période d’apparition. Fin juin-août. Distribution. De l’Europe au Japon. En Europe, de l’Irlande et de l’Angleterre (où il est migrateur) aux Balkans. En France partout, mais s’est raréfié près des villes ; présent en Corse. Statut. Assez commun (abondant parfois localement). (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)