Objets associés au mot-clé : Braud Henri
Articles associés
Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Cuivré commun, Bronzé
22-27 mm. Sexes semblables, ailes antérieures rouge cuivré à vif écarlate, bordées de brun et ponctuées de noir ; ailes postérieures brunes avec une bande marginale cuivrée, points post - discaux bleus. Revers antérieures semblables au dessus, postérieures gris beige terne, avec de petits points noirs, fine bande orangée. Papillon actif, le petit Cuivré a un comportement territorial. Le mâle chasse vigoureusement tous les concurrents qui s’aventurent sur son territoire, de peur qu’ils ne deviennent des prétendants encombrants auprès des femelles du voisinage. Habitat : milieux ouverts, lieux incultes ensoleillés. Biologie : l’adulte vole sur une très longue période de la mi-avril à la fin d’octobre, au cours de 4 générations se chevauchant plus ou moins. Les œufs, hémisphériques, bruns et alvéolés sur la surface, sont déposés un à un à la face inférieure des feuilles de la plante hôte, souvent la femelle en pond plusieurs sur un plant minuscule. La chenille a une forme de cloporte, les pattes étant invisibles du dessus (elle est dite « onisciforme ») ; elle est verte et finement poilue avec, en général, trois bandes roses – une sur le dos et deux sur les flancs – qui se rejoignent au niveau de la tête et de l’arrière. Elle hiverne généralement jeune, plus rarement âgée. La nymphose s’effectue à terre entre quelques feuilles de la plante hôte reliées par de la soie. La chrysalide, bombée, brun clair avec de petits points noirs, est généralement retenue par une ceinture de soie sous une feuille ou à la base de la tige de la plante hôte. Plantes hôtes : Rumex : Petite Oseille et Oseille des prés, parfois Patience sauvage (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann / en partie)

lire la suite de l'article : Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Argus bleu nacré, Bleu nacré

Cette espèce héliophile qui peuple les friches calcaires est très délicate. Le dessus des ailes du mâle, d’un bleu ciel vif, s’aperçoit souvent quand le papillon se tient au soleil. Le recto de la femelle est plus terne, essentiellement brun foncé, et l’aile postérieure présente un alignement d’ocelles orange, blanc et noir. Comme chez nombre de Lycènes, la chenille est soignée par les fourmis, qui raffolent du liquide sucré qu’elle régurgite. La variabilité de cette espèce est notoire, notamment par l’extension de la marge foncée. Associé aux friches calcaires et autres escarpements fleuris où sa plante-hôte est localisée. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

Observés butinant les fleurs d’une grosse touffe de sariette, en compagnie d’azurés de la luzerne et d’azurés bleu céleste. ( Michel Rouché)



lire la suite de l'article : Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Everes alcetas (Hoffmannsegg, 1804)
Azuré de la faucille

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juin en deux générations. Ochseinheimer, en dénommant la forme coretas, se demande s’il faut la considérer comme espèce, ou la rattacher comme variété à Argiades, dont elle diffère par l’absence des taches anales jaune rouge ainsi que des points argentés, et par la faible longueur de la queue. M. Oberthur n’hésite pas à la considérer comme espèce (cf. Lépid. comparée, IV, 160). Coretas habite les Pyrénées et a été signalé dans deux départements de l’ouest.


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

L’Azuré de la faucille. Espèce localisée dans le sud de l’Europe. En France, des piémonts pyrénéens à l’ouest et aux Préalpes du nord. Commun dans le sud-ouest. Fréquente les prairies, les pelouses et les clairières des bois. Période de vol : IV-IX en plusieurs générations. Chenille sur Medicago lupulina.

II. Bressuire 11/07/2004 (Séchet Vanina) - Niort 31/08/2008 (Rebeyrol Christian) - Sansais 10/08/1990 (CL) - Villiers en Bois 27/09/1992 (CL).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Everes alcetas (Hoffmannsegg, 1804)
Maculinea arion (Linnaeus, 1758)
Azuré du serpolet
C’est l’une de nos lycènes les plus grandes et les plus caractéristiques. Sa biologie est également remarquable : la chenille occupe un nid de fourmis rouges à la fin de son développement, pour y dévorer les larves. Le recto des deux sexes est bleu clair, mais la marge de la femellle est plus étendue. Il y a des points noirs sur chaque aile, plus gros chez le mâle sur les ailes postérieures. Le verso des deux sexes est brun-gris, avec des points foncés cernés de blanc, et une suffusion bleue à la base de l’aile postérieure. Restreint aux terrains secs, d’ordinaire calcaires, où le serpolet, l’origan et les fourmis rouges abondent. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet.

lire la suite de l'article : Maculinea arion (Linnaeus, 1758)
Aglossa pinguinalis (Linnaeus, 1758)
Teigne de la graisse

Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

La Teigne de la graisse. Envergure : 30-40 mm. L’imago est visible en V-VIII. Même remarque que pour A. caprealis, les observations se font souvent dans ou autour des habitations. Chenille sur débris organiques et végétaux variés (litières, graisses animales, paille, bouchons, bois …).

I. Répandu et commun partout (G&L 1912).

II. Villiers en Bois 15/06/2003 (AG).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Aglossa pinguinalis (Linnaeus, 1758)
Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Tircis

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mars à juin puis de août à septembre en deux générations (quelques uns des exemplaires que l’on trouve en mars et avril ont certainement hiverné). Le papillon aime à se poser sur les pampres, les feuilles des arbustes. Chenille sur poa annua et trivialis, triticum repens (toute la belle saison). Répandu et commun partout. La vallée de la Loire constitue ici la limite de séparation de la forme pâle du nord (egerides Stgr.) et de la forme fauve foncé du midi (aegeria type). A Vannes, egerides domine. A Nantes et Angers on trouve, avec les deux formes principales, de nombreux individus intermédiaires, et ces derniers se rencontrent encore vers le sud jusqu’aux environs de Niort, à Sainte-Pezenne, 05/06/1910, 26/05/1911 (Gelin). Dans la partie méridionale de la région on ne trouve que le type. Une bande marginale fauve, qui part de l’apex des ailes antérieures peut descendre jusqu’au tiers inférieur de la bordure, mais est parfois réduite à une simple macule placée au milieu du bord externe. La tache jaune en forme d’S retourné, qui part du bord costal de l’aile postérieure, est fréquemment divisée en deux macules distinctes. La bande maculaire jaune des ailes postérieures porte en dessus 4 ocelles noirs, dont les 3 derniers seulement sont papillés de blanc ; en dessous, on voit 5 ocelles plus pâles, dont le second est à peine indiqué. Quelques exemplaires ayant le dessus des ailes plus ou moins envahi par la teinte fauve ont été capturés en Vendée, à La Vergne, près de la Châtaigneraie ’Allard), à Auzay, 24/04/1911 (Lucas), et dans les Deux-Sèvres, forêt de Chizé, 06/05/1911 (Gelin). M. Ch. Oberthur a figuré, pl. 2 du XV ième fascicule des Et. d’entomol., une aberration albine prise en Gironde, à Saint-André de Cubzac, par l’abbé Mège.


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Tircis. Espèce très répandue et abondante en Europe à l’exception de la Scandinavie. Partout en France. Fréquente bois, vergers, parcs, jardins, clairières et lisières des forêts. Plurivoltin en II-XI. Chenille sur Agropyron repens, Poa bulbosa.

I. Répandu et commun partout (G&L 1912).

II. Arçais 12/06/2002 (AG) – Argenton-Château 17/04/2010 (Rolland Ludovic) – Argenton les Vallées 23/06/2011 (Courant Julien) - Availles-Thouarsais 20/04/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) – Bressuire 22/06/2009 (Séchet Vanina) - Cersay 01/05/1989 (CL) - Chambroutet 06/10/2010 (Rolland Ludovic) - Chanteloup 03/06/2006 (Bonnet Stéphane) – Cirières 07/05/2012 Clochard Noé et Alain) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fors 10/10/2010 (AG) - Fressines 09/09/2006 (AG) – Genneton 07/08/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 07/08/1974 (NT), 15/05/1989 (NT) - Le Chillou 09/05/2004 (CL) - Magné 24/07/2000 (AG) – Marnes 16/04/2010 (Rolland Ludovic) - Mauzé-Thouarsais 21/08/2008 (CL) - Missé 24/05/2010 (Meyer Daniel) - Niort 16/10/1979 (NT), 13/04/1980 (NT), 10/08/1980 (NT), 15/06/2000 (AG), 10/05/2009 (AG), 18/09/2009 (AG), 29/03/2010 (Rebeyrol Christian) - Parthenay 28/08/2011 (Courant Julien) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Jean de Thouars 25/06/2006 (AG) – Sainte-Verge 18/09/2011 (Courant Julien) - Sansais 24/07/1974 (NT) - Scieq 20/02/1993 (AG) – Sompt 27/08/2009 (Orsini Maria) – Thouars 18/04/2011 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 30/03/1989 (CL), 27/07/1994 (CL), 16/09/2007 (AG) – Vouillé 06/06/1993 (AG) – Voultegon 23/09/2011 (Courtin Bernard).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Mégère, Satyre
La femelle est souvent plus pâle que le mâle. L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre-octobre. Répandu et commun dans toute la région. Il fréquente les lieux incultes riches en graminées, les allées forestières (Forêt de La Coubre 17). Adulte : Jaune fauve marqué de lignes transversales brunes, avec un ocelle aux ailes antérieures et quatre aux postérieures. Mâle pourvu d’une plage androconiale oblique aux ailes antérieures, qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures marbré de gris, pourvu de sept ocelles antémarginaux entourés de fauve et bicerclés de noirâtre. Chenille : 25 mm. Verte avec une ligne latérale blanche nettement indiquée. Plante – hôte : Graminées : Fétuque des brebis, Palène, Brome dressé, Dactyle pelotonné Habitat : Dans les milieux ouverts chauds, avant tout sur les sites sablonneux, argileux ou calcaires, notamment dans les carrières, sur les landes rocailleuses septiques et les pelouses écorchées. Encore assez répandu presque partout, mais accuse localement un certain recul. Biologie : L’espèce donne 2 ou 3 générations. L’adulte se pose volontiers, ailes fermées, sur les rochers ou la terre nue : les couleurs cryptiques de son revers l’y rendent presque invisible. Lorsqu’il se chauffe au soleil, il se tient soit les ailes fermées (orientées face au rayonnement), soit ailes largement ouvertes. Il fréquent assidûment les fleurs, surtout celles de teintes pourpre ou violette. Les œufs sont déposés isolément sur les chaumes ou les feuilles des plantes hôtes. La chenille, très homotypique, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes et se nymphose à proximité du sol, sur une tige desséchée ou contre un rocher. La chrysalide, assez élancée, vert pâle ou brune, porte deux rangées dorsales de protubérances blanchâtres. L’espèce hiverne à l’état larvaire (à mi-taille). Elle ne compte que quatre stades larvaires contre cinq chez la plupart des autres espèces. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Pyrausta aurata (Scopoli, 1763)
Pyrale de la menthe, Pyrale dorée
Menthe
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Castries (34) - 16/09/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 02/10/2012 Observation de Brigitte Seys - St Hilaire sur Benaize (36) - 17/04/2011 Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 04/08/2010 Observation de Nathalie Vansieleghem - Parc de Tournay-Solvay (Bruxelles - Belgique) - 18/07/2010 Observation de Vogel Gérard - Montmedy (55) - 09/06/2010 Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 08/06/2010 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Goudet (43) - 22/05/2010 Observation de Nathalie Vansieleghem - (...)

lire la suite de l'article : Pyrausta aurata (Scopoli, 1763)
Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/