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Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Robert le diable

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juin puis de septembre à octobre en deux générations. Quelques exemplaires hivernent et reparaissent en mars-avril. Vergers, bords des chemins. Chenille sur ulmus, urtica, corylus (tout l’été). Commun dans toute la région. De rares exemplaires avec le C réduit à une tache blanche filiforme, ont été pris en Maine et Loire (Delah.), en Charente-Maritime (Delav.) et en Gironde (Trim).


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Robert le diable. La couleur du fond est très variable au fil des saisons et des générations. Espèce largement répandue en Europe et en France. Fréquente les clairières et les lisières des bois ainsi que les allées forestières. Espèce univoltine à trivoltine suivant la latitude et l’altitude en II-X. Chenille sur Urtica, Ulmus, Humulus.

I. Répandu dans toute la région (G&L 1912).

II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Argenton les Vallées 03/10/2011 (Courtin Bernard) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) - Boismé 15/04/2010 (Rolland Ludovic) - Bressuire 17/03/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 21/05/1975 (CL), 27/09/1997 (CL), 11/09/2004 (CL), 15/11/2004 (CL), 27/10/2007 (CL) - Chanteloup 26/07/2005 (Bonnet Stéphane) - Epannes 27/06/1971 (NT) - Etusson 26/03/1989 (CL) - Genneton 04/07/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 02/06/2011 (NT) - La Mothe Saint-Héray 02/09/1958 (MG) - Magné 29/07/1971 (NT) - Marnes 12/06/2005 (CL), 16/04/2010 (Rolland Ludovic) - Massais 19/03/2005 (CL) - Mauzé-Thouarsais 13/08/1998 (CL) - Ménigoute 31/10/2011 (NT) - Moutiers sous Argenton 28/03/1998 (CL) - Niort 23/07/1954 (MG), 09/09/1962 (MG), 05/09/1976 (NT), 18/10/1979 (NT), 19/10/1979 (NT), 20/03/1981 (NT), 14/09/1981 (NT), 07/10/1981 (NT), 29/09/1983 (NT), 19/06/2005 (CL), 21/07/2002 (AG), 21/06/2010 (Rebeyrol Christian) - Saint-Georges de Rex 05/09/1976 (NT) - Saint-Jean de Thouars 20/10/2004 (AG) - Sainte-Gemme 30/09/2005 (CL), 02/10/2005 (CL) - Sainte-Radegonde 09/04/2010 (Meyer Daniel) – Sainte-Verge 18/09/2011 (Courant Julien) - Thouars 18/04/2011 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 26/06/1948 (MG), 03/07/1948 (MG), 19/06/1949 (MG), 07/09/1957 (MG) – Voultegon 23/09/2010 (Courtin Bernard).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




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Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Machaon, Grand porte-queue

Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.

Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.

Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.

Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.

Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.

Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.

• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.



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Thaumetopoea pityocampa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Processionaire du pin

Adulte : légèrement plus grande que Thaumetopoea processionea, plus clair et plus contrastée. Ailes postérieures dépourvues de bande antémarginale. Chenille : Atteint 50 mm. Noire jusqu’au niveau des stigmates, gris clair en dessous, avec des poils roux et denses sur le dos, blanchâtre sur les flancs Plantes-hôtes : avant tout sur divers pins, dont le pin sylvestre ; plus rarement sur le Mélèze d’Europe et d’autres résineux. Habitat : Dans les pineraies sèches et les mélézins. En très forte extension depuis trois décennies. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération. L’adulte est nocturne. Les œufs sont déposés en manchons sur les aiguilles des pins. Les chenilles confectionnent un nid soyeux subsphérique sur les rameaux de la plante hôte où elles hivernent à mi-taille. L’errance de la prénymphose s’effectue en procession jusqu’au site d’enfouissement. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Méditerranéenne. Son aire s’étend de l’Europe centrale et méridionale jusqu’en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Elle est souvent abondante et nuisible dans le Sud de la France. Elle fréquente les pinèdes bien exposées. Ses chenilles vivent en société sur divers pins, passant l’hiver dans de grosses bourses soyeuses tissées dans les branches et visibles de loin. Hors de leur nid, elles se déplacent en longues processions pour accéder à leur nourriture et pour descendre se chrysalider au sol dans la litière. Leurs poils fortement urticants peuvent provoquer des désagréments lors de pullulations consécutives à des périodes chaudes. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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