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Proserpinus proserpina (Pallas, 1772)
Sphinx de l’épilobe

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juin. Chenille sur Epilobium, oenothera biennis, lythrum salicaria. Elle est visible en août. Espèce rare, capturée en un petit nombre de localités dans la région. Charente-Maritime : Royan (S. et B.). Charente : Angoulême ville (Dupuy).


Supplément 1922 du Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique (Gelin Henri et Lucas Daniel) :

Deux-Sèvres : Niort, 3 chenilles sur fuchsia, chrysalide le 18/08/1922 (Gelin).


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Sphinx de l’épilobe. Méditerranéenne. Europe du sud. Toute la France. L’imago est visible en IV-VI. D’après Marc Le Flohic (La Virgule N°2 – Janvier 2011 – DSNE) : « En Deux-Sèvres, l’éclosion intervient principalement à la fin mai et le papillon est généralement observé jusqu’en juin. Inactif et invisible de jour, il concentre son activité au crépuscule et pour cette raison vient difficilement à la lampe. Début juillet, il s’accouple puis disparaît rapidement (Com. perso. de Robert Levesque). Exceptionnellement, il peut y avoir une seconde génération et des éclosions au mois d’août. D’autre part, les chenilles doivent être recherchées à partir de fin juin et jusqu’à fin juillet. La chrysalidation intervient avant août dans la terre souvent au pied de la plante hôte et les papillons écloront au printemps suivant. Les chenilles se nourrissent uniquement la nuit. Le jour, elles se cachent au pied de leur plante nourricière sauf en fin de croissance où on peut les trouver dessus. Elles adorent les fuschias (Robert Lévesque) mais utilisent aussi les épilobes, les onagres, la salicaire (Gelin et Lucas). En Gâtine, l’espèce est régulièrement observée sur un petit épilobe très courant, l’épilobe à quatre angles (Epilobium tetragonum subsp. Lamy). Au delà de la pression d’observation, les mentions récentes de l’espèce dans le département sont en augmentation mais elles ne nous permettent pas réellement de faire un rapprochement entre la distribution actuelle de l’espèce et une éventuelle augmentation de ses populations. Pour cela, il conviendrait d’adapter la méthode de prospection à la biologie de l’espèce. » Chenille sur Epilobium, Oenothera biennis, Lythrum salicaria, en VII-VIII.

I. Espèce rare (G&L 1912). Niort, 3 chenilles sur fuchsia, chrysalide le 18/08/1922 (HG) - Argenton les Vallées 1983 (RL) – Le Vanneau-Irleau 1983 (RL).

II. Coulon 28/08/2007 (Morvan Corentin) – Exoudun 13/07/2007 (Wilding Neil) – Fontenille-Saint-Martin d’Entraigues 05/2004 (Wilding Neil) - Fors 02/07/2010 (chenille) (Frair Edouard) – La Crèche 18/05/2011 (Debordes Laurent) - Le Tallud 27/07/2009 (Andrault Pascal) - Massais 20/05/1988 (CL) - Niort 1983 (RL) - Saint-Marc la Lande 05/2006 (Le Flohic Marc - Collober Olivier) - Saint-Maxire 29/07/2007 (Chatelier Sylvie) - Sainte-Blandine 17/05/1997 (NT) – Souvigné 16/07/2008 (Wilding Neil).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




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Hipparchia fagi (Scopoli, 1763)
Sylvandre

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible en juillet. Lisière des bois secs, coteaux calcaires. Se pose fréquemment sur le tronc des arbres. Chenille sur holcus, bromus. Elle est visible en mai. Ca et la dans la région, mais jamais commun.


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Statut : déterminance P-C (espèce rare et localisée, connue de 4 localités en 17, présente dans la région de Thouars en 79 ainsi qu’en 16).

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Sylvandre. Espèce localisée dans le sud et le centre de l’Europe, disparue de Belgique et du Luxembourg. En France, surtout dans le Midi, plus rare au nord. Fréquente les bois et les pelouses sèches buissonneuses. Espèce univoltine en VI-X. Chenille sur graminées.

II. Availles-Thouarsais 29/06/2010 (Rolland Ludovic) - Secondigny 22/08/2004 (Dupin Stéphane) - Villiers en Bois 13/08/1950 (MG).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.


Etat des connaissances en Décembre 2018 - Quatrième complément au Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

VI. Suite à l’erratum paru dans Oreina n° 44, les Identifications anciennes de Hipparchia aclyone sont en fait des Hipparchia fagi (voir le texte qui suit). En conséquence, toutes les citations anciennes doivent être rattachées à Hipparchia fagi : Soit :

I. Mauzé sur le Mignon (HG) - Pamproux (HG) - Saint-Maixent (HG) - Villiers en Bois (HG).

II. Villiers en Bois 14/07/1956 (MG), 21/07/1959 (MG), 05/08/1959 (MG), 13/08/1959 (MG).

Mais également les données de Gelin et Lucas pour la Vienne :

Vienne : Sommières, exclusivement dans les châtaigneraies (d’Aldin). Mignaloux, Saint-Georges les Baillargeaux (Lucas).

Erratum au Nouveau catalogue des lépidoptères des Deux-Sèvres, paru en 2013 Suite à différents échanges avec Philippe Mothiron et Guillaume Baron du Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle, les trois exemplaires déterminés par Marius Guimard comme étant des Hipparchia alcyone (Denis & Schiffermüller, 1775) ont été vérifiés dans la collection de M. Norbert Thibaudeau. L’examen des organes de Jullien montre qu’il s’agit en fait de trois mâles de Hipparchia fagi (Scopoli, 1763). Cette confusion provient également de l’étiquetage H. hermione transformé en alcyone à la saisie. H. hermione étant devenue H. alcyone et H. fagi. Il convient donc de retirer Hipparchia alcyone (Denis & Schiffermüller, 1775) de la liste des lépidoptères des Deux-Sèvres.

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




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