Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à juillet. Chenille sur lonicera, lamium, myosotis, cynoglossum, rubus idaeus, symphytum officinale (à Auzay). Elle est visible en mai.
Deux-Sèvres : 1 exemplaire à Niort : 30/06/1904 (Gelin).
Charente-Maritime : Royan (B. et S.) ; forêt de la Coubre, en juin 1908 (Braun).
Etat des connaissances en 1932 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1932 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Deux-Sèvres : Amuré, 27/06/1929, 30/06/1930 (G.Durand et Lucas).
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Variété lusitanica Staudinger (Ballon fluorescent) : avec la forme typique, qui est très commune par places dnas les marais de la Sèvre-Niortaise (79) et de l’Osme (16).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Ecaille marbrée, l’Ecaille lustrée. Eurasiatique. Toute l’Europe sauf l’extrême nord. En France, répandu presque partout jusqu’à 1500 m d’altitude. Fréquente les milieux plutôt humides et boisés. Activité diurne et nocturne. Cette espèce abondait du temps de Robert Levesque dans le marais Poitevin, elle semble devenue bien rare désormais (AG). Espèce univoltine en VI-VIII. Chenille en particulier sur Urtica urens.
I. Amuré 27/06/1929 (G. Durand et DL), 30/06/1930 (G. Durand et DL) - Niort 1 ex. 30/06/1904 (HG). Variété lusitanica Staudinger (Ballon fluorescent) : avec la forme typique, qui est très commune par places dans les marais de la Sèvre niortaise (79) (RL 1983).
II. La Crèche 03/07/1971 (NT) - Le Bourdet 21/06/1961 (MG), 06/07/1968 (NT) - Le Vanneau-Irleau 06/07/1971 (MG) - Mauzé-Thouarsais 02/06/1998 (CL) - Niort 16/06/1984 (NT) - Prin-Deyrançon 21/06/1980 (NT) - Saint-Georges de Rex 24/06/1971 (NT), 04/07/1972 (NT), 08/07/1972 (NT), 19/06/1982 (NT), 10/06/1983 (NT) - Sainte-Blandine 24/05/1967 (NT) - Villiers en Bois 29/06/1971 (NT), 01/07/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à juillet. Chenille sur genista, etc. Elle est visible en mai. Répandue, mais peu abondante, dans toute la région.
Deux-Sèvres : 1 exemplaire à Niort : 08/07/1907 (Gelin) ; 15 exemplaires marais d’Amuré 17 et 29/06/1911 (d’Olbr., Lacroix).
Charente-Maritime : Royan (B. et S.) ; Rochefort : 01/07/1875 ; 28/06/1877 (Delavoie).
Etat des connaissances en 1922 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1922 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Deux-Sèvres : Amuré 1 exemplaire 06/1913 (d’Olbreuse).
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Écaille pourprée, l’Écaille pourpre, l’Écaille mouchetée. Eurasiatique. Europe centrale et méridionale, non signalée de Corse. En France, autrefois répandue presque partout, l’espèce reste bien présente dans le Sud. Vole jusqu’à 1200 m d’altitude. Fréquente les landes et les garrigues chaudes et sèches. Espèce habituellement univoltine en VI-VII. Chenille sur un grand nombre de plantes basses comme Rubus et Plantago.
I. Répandue, mais peu abondante, dans toute la région (G&L 1912). Marais d’Amuré 15 ex. 17 et 29/06/1911 (d’Olbreuse, Lacroix), Amuré 1 ex. 06/1913 (d’Olbreuse) - Assez commun à Hanc, Bois de La Villedieu (RL 1983) - Niort 1 ex. 08/07/1907 (HG).
II. Argenton l’Eglise 12/08/1956 (MG) - Champdeniers 28/03/1940 (MG) - Chauray 17/05/1948 (MG) - Le Vanneau-Irleau 02/08/1970 (NT) - Niort 26/06/1946 (MG), 01/08/1970 (NT) - Saint-Maurice la Fougereuse 16/06/1996 (CL) - Saint-Symphorien 18/08/1970 (NT) - Villiers en Bois 23/05/1956 (MG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible en mai puis de juillet à septembre en deux générations. Chenille sur quercus, fagus. Elle est visible en juin puis en septembre. Répandu et commun partout. L’ab. uncimacula Bkh., plus pâle et avec faibles reflets violet gris, a été prise à Angoulême (Dupuy).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Hameçon, la Binaire. Eurasiatique. Toute l’Europe moyenne et méridionale à l’exception du Portugal. Partout en France. Fréquente les bois clairs bien exposés. Chenille sur Betula, Quercus.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Beaussais 09/2005 (Wilding Neil) - Belleville 21/08/2010 (AG) - Chizé 30/04/1981 (NT), 20/05/1982 (NT), 03/05/1989 (NT) - La Couarde 25/07/2009 (Wilding Neil) - La Mothe Saint-Héray 26/08/1970 (NT), 13/05/1971 (NT), 26/05/1973 (NT), 28/07/1976 (NT), 04/06/1983 (NT) - Niort 10/09/1948 (MG), 04/05/1959 (MG), 06/07/1970 (NT), 26/08/1970 (NT), 19/08/1983 (NT) - Périgné 09/06/1985 (NT) - Saint-Georges de Rex 13/07/1989 (NT) - Villiers en Bois 19/08/1980 (NT), 30/08/2005 (AG), 21/05/2010 (AG), 01/07/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Eurasiatique. Présente à travers toute l’Europe. En France, on la rencontre également un peu partout. Peu exigeante écologiquement, elle affectionne divers milieux arbustifs et forestiers. Dans la région méditerranéenne, elle semble se cantonner aux milieux plus frais de moyenne montagne et dans les ripisylves de plaine. La chenille, polyphage, se nourrit sur diverses essences : Quercus, Salix, Alnus, Betula, Corylus, Acer…. Période de vol : III-VI ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 27-35 mm d’envergure. Ailes antérieures avec la moitié basale brun sombre, sur laquelle se détache l’orbiculaire, cerclée de clair et pupillée de sombre, et la moitié distale gris brunâtre pâle.
Chenille : Atteint 35 mm. Brunâtre pâle, blanchâtre ou rougeâtre, avec une bande dorsale noire, deux faisceaux de poils roussâtres ou noirs formant éventail de part et d’autre de la tête, ainsi qu’un pinceau dorsal de poils plus courts, de mêmes couleurs, sur chacun des segments 4, 5 et 11.
Plantes hôtes : Sur divers feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), Coudrier noisetier (Corylus avellena), Hêtre commun (Fagus sylvatica), et Chêne pédonculé (Quercus robur).
Habitat : Forêts de feuillus, Espèce assez commune presque partout.
Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles, la seconde souvent partielle, et hiverne à l’état nymphal. Dans son jeune âge, la chenille vit entre des feuilles assemblées par de la soie ; plus âgée, elle se tient à découvert, sous les feuilles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Envergure de 12 à 18 mm. Espèce univoltine et sédentaire.
Le papillon vient très rarement à la lumière.
Description : La couleur de fond brun foncé avec un reflet métallique violacé et des taches blanches sur les ailes supérieures. Les mâles de ce papillon ont des antennes pectinées, une caractéristique inhabituelle parmi les « micros ».
Reproduction : Le papillon pond sur une feuille de nombreux œufs. La larve est active de mai à juin. Elle creuse une mine de forme arrondie. Avant la pupation, elle va découper un morceau de la feuille pour construire un fourreau. Elle se laisse tomber sur le sol, dans la litière où elle se nourrit de matière sèche, principalement sur l’Aubépine mais aussi sur chênes, châtaigniers, noisetiers, tilleuls, charmes, rosiers, airelles.... Les feuilles sont trouées de façon caractéristique. Elle hiverne à l’état de chrysalide.
Habitats : parcs, lisières forestières, vergers, aulnaies.
Eurasiatique. Répandue dans la totalité de l’Europe. En France, presque partout, excepté en Corse. Très proche de O. versicolor et de O. latruncula : leur séparation est délicate de sorte qu’il est difficile d’établir leur carte de répartition précise. À tendance hygrophile, elle fréquente les milieux herbacés et semble occuper principalement la moyenne montagne dans le Sud-Est de la France. La chenille consomme diverses graminées dont Chiendent, Dactyle, Pâturin (Elymus, Dactylis et Poa). Période de vol : IV-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Attention : Oligia strigilis, versicolor ou latruncula (différence possible seument avec l’étude des génitalias).