Objets associés au mot-clé : 49
Articles associés
Coleophora pulchripennella (Baldizzone, 2011)
Genitalia ♀ - AC-11987 Observation de Lemoine Christian - Turquant (49) - 03/07/2015

lire la suite de l'article : Coleophora pulchripennella (Baldizzone, 2011)
Recherche par départements
Cliquez dans la colonne de droite, dans la rubrique "Mots clés" "Départements", sur le numéro de département dont vous voulez voir le nom des espèces saisies sur le site.

lire la suite de l'article : Recherche par départements
Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758)
Doublure jaune

Adulte : Ailes antérieures brun moyen, ornées de trois bandes transversales (basilaire, postdiscale, marginale) et d’une tache costale pré-apicale triangulaire brun foncé. Ailes postérieures jaune orangé, rehaussées de bandes brun foncé.

Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Ressemble à celle du M noir, mais avec une paire supplémentaire de fausses pattes, vestigiale, du côté antérieur. Brun jaunâtre, avec de fines lignes longitudinales sombres et une bande latérale claire.

Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, dont la Luzerne cultivée (Medicago sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Jarosse (Vicia Cracca), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis) et l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa).

Habitat : Milieux ouverts secs ou humides, entre autres prairies marécageuses, alpages fleuris, pelouses sèches.

Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. L’adulte observe le même comportement diurne que celui du M noir (butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; très farouche). Les œufs sont déposés en rangées sur les feuilles de la plante hôte, et parfois sur les feuilles sèches des Graminées. La chenille se comporte comme celle de l’espèce précédente, M noir (Active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même). La nymphose s’effectue à terre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. Comme E. mi (M noir), elle est largement répandue en France. Moins xérophile que celle-ci, elle occupe les prairies sèches à mésophiles où elle peut pulluler certaines années, les clairières. La chenille est également polyphage et se nourrit de diverses plantes basses, dont (Trifolium, Vicia, Lotus, Lathyrus). Période de vol : IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758)
Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Anneau du diable, Bombyx de la ronce
Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps. En automne, on les rencontre souvent sur les chemins, à la recherche d’un abri. Les mâles volent au soleil, les femelles la nuit en Mai et Juin. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Aurore, Piéride du cresson

39-48 mm. Mâle : pointe apex noire ; aile antérieure, marque orangé étendu sur le tiers, 1 seule tache noire. Femelle : Apex gris dépourvu de taches, aile antérieure dépourvu de marque orange, tache centrale plus étendue, en forme de croissant, aile postérieure parfois teintée de jaune. Vol d’avril à juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

35-45 mm. Ailes antérieures pourvue d’une bordure apicale et d’une petite tache discoidale noire ; chez le mâle toute leur moitié externe est occupée par une tache orangée qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures persillé de vert dans les deux sexes. Habitat : prairies humides, orées forestières. Biologie : Œufs d’abord blancs puis rouges sont déposés sur les pédoncules floraux de la plante hôte. Une génération, hiverne à l’état nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain
Adulte : 33-40 mm. Fauve orangée clair à fauve orangée jaunâtre, réticulé de noir, avec une série de points noirs dans la bande submarginale des ailes postérieures, également bien visible au revers, cernés d’un halo fauve orangée. Plante – hôte : Surtout le plantain lancéolé et d’autres plantains mais aussi la Véronique d’Autriche, l’épervière piloselle et la centaurée jade. Chenille : Atteint 25 mm. Noire avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge. Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, lieux incultes, orées forestières. En recul dans la moitié nord et dans l’ouest de la France. Biologie : L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les œufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toutes leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne 1 ou 2 générations annuelles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Demi-Deuil
Adulte : Blanc et noir en damier. Revers avec les même motifs mais beaucoup moins contrastés, et une rangée postdiscale de petits ocelles. Femelle plus grande, avec revers teinté d’ocre jaune. Plante – hôte : comme les chenilles de tous les Satyrines se nourrit exclusivement de graminées ; Palène, Brome dressé, Pâturin des prés. Chenille : Atteint 28 mm. Verte ou brun jaune à brun grisâtre, avec la tête brun clair, une ligne dorsale sombre et une bande latérale claire, soulignée de foncé. Extrémité abdominale bifide, avec chacune des pointes ornée d’une strie rougeâtre sur le dessus. Habitat : Prairies, clairières, talus, bords des routes… abondantes presque partout mais en régression au nord de la Seine. Biologie : Le mâle du Demi-deuil, contrairement à ceux de nombreux autres Rhopalocères, ne guette pas le passage des femelles depuis un perchoir, mais recherche activement en vol celles qui viennent d’émerger parmi les Graminées. Les œufs sont simplement abandonnés en vol par la femelle. La chenille éclos dès la fin de l’été et cherche aussitôt un abri pour l’hivernage, sans avoir pris la moindre nourriture. Elle accomplit son cycle au printemps, puis se nymphose à proximité du sol. La chrysalide, blanchâtre ou jaune, repose à l’abri d’un réseau soyeux lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Bombyx du chêne, Bombyx du genêt, Minime à bandes jaunes
Atteint 80 mm de longueur. Dans son jeune âge, noire avec des taches dorsales rhomboïdes fauve jaunâtre ; mature, pourvue d’une ligne latérale blanche discontinue, de touffes dorsales denses de poils gris brunâtre, avec les espaces intersegmentaires noirs. GUIDES NATURE "Quel est donc ce papillon ?" NATHAN

lire la suite de l'article : Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Flambé
50-70 mm. 2 générations. Ailes jaune pâle, barrées de bandes transversales noires qui se prolongent d’une paire sur l’autre. Ailes postérieures longuement caudées, avec lunules marginales bleues et un ocelle anal bleu, cerné de noir et surmonté d’un arc orangé. Habitat : milieux ouverts et secs.(Guide nature Nathan, Quel est donc ce papillon ?)

lire la suite de l'article : Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand paon de nuit

L’imago est visible de avril à mai. C’est le plus grand papillon d’Europe. Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)

Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Delachaux et Niestlé)



lire la suite de l'article : Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame

L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).


Exceptionnelle migration de 2009 :

  • J’ai assisté à une migration très importante en mai 2009 dans le sens Sud Nord au Bourget du Lac (en gros un ou deux papillons toutes les deux ou trois minutes). Concernant la migration inverse que j’ai observé en août 2009. Le 17 août 2009, j’étais en randonnée au dessus du col des Montets, qui permet de rejoindre le Valais depuis Chamonix ; plus exactement, j’étais au sommet de l’Aiguillette des Posettes (altitude 2201 m) pour redescendre vers le col des Montets par un sentier qui longe une crête orientée en gros du nord au sud, appelée les Frettes. Au sommet, puis pendant la descente le long de cette crête, nous avons observé un grand nombre de Belles dames qui venaient de quitter la Suisse et descendaient vers le sud en passant par la vallée de Chamonix. Leur trajet était parallèle au nôtre et nous étions doublés régulièrement par ces papillons tantôt isolés, tantôt en petit groupes de 2 à 5. C’était impressionnant. Bernard FONSECA



lire la suite de l'article : Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
Argus vert, Thécla de la Ronce
Malgré la couleur vive de son verso, il est très difficile de repérer ce papillon très actif. Au repos, il évoque le vert du feuillage, et en vol sa couleur se fonde dans celle de l’environnement. Il dévoile rarement son recto brun uniforme. Le revers des quatre ailes présente une ligne blanche discontinue (plus nette à l’aile postérieure). Peuple divers biotopes broussailleux, landes, lisières, haies, friches. Habitués à un terroir, les mâles se posent à des lieux favoris. Vol : Mars à Juillet dans le sud, Avril à Juin plus au nord. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Patte étendue, Pudibonde
Atteint 50 mm de longueur. pourvue d’une pilosité longue et dense ; face dorsale portant des pinceaux de poils en forme de blaireau sur les segments 4 à 7, ainsi qu’un autre, étroit et allongé, sur le onzième segment. Teinte variable, soit jaune verdâtre ou jaune, avec les pinceaux anterieurs jaunes ou blancs, soit beige rosâtre, avec les pinceaux anterieurs rose blanchâtre ; pinceau posterieur variant du rouge au noir. Guide nature "Quel est donc ce papillon ? Nathan

lire la suite de l'article : Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Sphinx tête de mort
Olivier, Lilas, Catalpa, Datura, Pommes de terre, Jasmin, Buddleia, Aubergine, Frêne
Observation de Filomenko Madeleine - Ahuy (21) - 21/07/2016 Observation de Sérieys Claude - Gémenos (13) - 19/07/2016 Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 13/08/2015 Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 30/07/2015 Observation de Tashan Michel - Gap (05) - 09/08/2013 Observation de Georges Gwénaël - Yvré l’Evèque (72) - 31/07/2013 Observation de Madame Golé Mireille - Lavercantière (46)- 18/07/2013 sur Pomme de terre Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 15/11/2012 (...)

lire la suite de l'article : Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Aporophyla nigra (Haworth, 1809)
Négresse, Noctuelle anthracite
Répartition géographique. Espèce largement répandue en Europe, sauf dans le Sud. En France : presque partout. Description. Longueur maximale : 50 mm. Corps allongé. Coloration très variable : verte, brun rougeâtre, rose ou grise. Une série médio-dorsale de dessins sagittés sombres ; de chaque côté de celle-ci, une ligne bru foncé. Flancs avec une ligne blanche qui longe les stigmates et surmonte une bande vert jaunâtre.Les formes vertes ont souvent des zones brunes assez étendues. Tête brune ou vert brunâtre. Biotopes. Bruyères, landes, régions côtières... Cycle biologique. Une génération par an. Les oeufs sont pondus sur la plante-hôte, isolément ou en petits groupes (septembre-octobre). Ils éclosent au bout d’environ un mois. Les chenilles vivent d’abord sur les plantes basses ; au printemps, elles consomment plutôt les bourgeons et les feuilles tendres d’arbres ou d’arbustes. Fin de la croissance larvaire en mai-juin.Nymphose dans de grands cocons enterrés. Émergence en septembre-octobre. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Aporophyla nigra (Haworth, 1809)
Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761)
Ecaille chinée, Callimorphe

Partout en France, dans les bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins, zones urbanisées. Activité diurne. Forme lutescens au Nord-ouest de la France. Vol de Juillet à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)

Adulte : Ailes antérieures crème traversées de bandes obliques noires, chatoyant en bleu-vert. Ailes postérieures rouge écarlate, très rarement jaunes ou orangées, avec trois ou quatre taches noires. Chenille : Atteint 50 mm. Gris noirâtre, avec une ligne dorsale jaunâtre, une rangée latérale de taches blanches et des verrues sétigères brun rouge surmontées d’aigrettes de courtes soies claires. Plantes hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, notamment sur le framboisier (Rubus idaeus), la Sauge de prés (Salvia pratensis), le Séneçon des Sarrasins (Senecio nemorensis fuchsii), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), la Petite pimprenelle (Sanguisobra minor) et la Vipérine commune (Echium vulgare) Habitat : Orées forestières mésophiles, pelouses sèches modérément embuissonnées, mégaphorbiées. Espèce thermophile, très abondante dans le Midi, moins banale dans la partie septentrionale de la France, mais encore assez commune presque partout. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs à la fois diurnes et nocturnes, butine activement en plein soleil sur l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) et les Panicauts (Eryngium spp.), et vient à la nuit à la lumière. Les œufs sont déposés à la face inférieure de la plante hôte Dans son jeune âge la chenille se nourrit préférentiellement de plantes basses, après hivernage, elle vit davantage aux dépens des végétaux ligneux, notamment du framboisier. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. A travers toute l’Europe, jusqu’en Asie Mineure. En France, répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Elle fréquente tous les types de milieux : bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins jusque dans les zones urbanisées. Les chenilles se nourrissent notamment sur Urtica dioica, mais aussi sur diverses plantes herbacées. Les imagos ont une activité diurne. La forme lutescens est connue du Nord Ouest de la France Vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 40-60 mm. Avec ses ailes antérieures zébrées de blanc sur fond bleuâtre ou verdâtre et ses postérieures rouges à points noirs, cette écaille est caractéristique. Femelle. Envergure : 45-60 mm. Semblable. Variation. L’aile postérieure peut être orangée : f. saturnina Oberthür, 1892, ou jaune f. lutescens Staudinger, 1861. La ssp. rhodosensis (Daniel, 1953) (décrite de Rhodes où elle pullule dans la « Vallée des papillons ») a un lustre plus accentué. La ssp. fulgida (Oberthür, 1896), de Grèce et d’Iran, a des ailes antérieures au lustre plus verdâtre et des postérieures aux taches noires plus étendues. Euplagia splendidior (Tams, 1922), de Turquie et d’Arménie, a des bandes transversales plus épaisses sur un fond au lustre plus accentué. Espèce proche : Aucune en Europe. Biologie. Chenille sur Eupatoire, Origan, et de nombreux arbres arbustes et plantes basses. Lieux humides et boisés, berges, talus, parcs et jardins. Se débusque aisément durant la journée. Jusqu’à 2000 m en montagne. Période d’apparition. Juillet à mi-septembre. Distribution. De L’Europe à l’Iran. En Europe, du sud de l’Angleterre (Devon, Channel, Islands) où – comme localement près du Mont Saint Michel – la forme lutescens Staudinger, prédomine, à la Sicile, la Corse et la Grèce. En France, presque partout. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761)
Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Flambé
Espèce répandue principalement en Europe moyenne et méridionale. En France, presque partout ; souvent rare dans la moitié septentrionale. Description. Longueur maximale : 40 mm. Corps particulièrement trapu, plus mince à l’arrière et près de la tête. Tégument vert, avec une ligne médio-dorsale jaunâtre. Flancs ornés de stries obliques, jaunâtres, sur lesquelles se trouvent des points en relief, de couleur rouge ou jaune. Tête verte, plus ou moins rétractile. Biotopes. Bois clairs, haies, vergers. Cycle biologique. Une ou deux générations par an, selon les régions. Les œufs, sont pondus isolément sous les feuilles de la plante-hôte. On peut trouver les chenilles de mai à septembre et le développement larvaire dure un ou deux mois. En été les chrysalides sont vertes et l’émergence s’effectue un mois après la nymphose. En revanche, les chrysalides formées en automne sont brunes ; elles ne donnent des imagos que l’année suivante, au printemps. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Proserpinus proserpina (Pallas, 1772)
Sphinx de l’épilobe, Sphinx de l’oenothère
Plutôt méditerranéen. Répartie du sud de l’Europe jusqu’en Iran. Présent dans toute la France continentale. La chenille se développe principalement sur Epilobium. Le papillon visite parfois les fleurs en journée mais le plus souvent à la tombée de la nuit. Période de vol : IV - VI. Espèce univoltine. Espèce protégée par arrêté publié au Journal officiel du 24 septembre 1993. (Guide des papillons nocturnes de France - Editions Delachaux et Niestlé).

lire la suite de l'article : Proserpinus proserpina (Pallas, 1772)
Sphinx ligustri (Linnaeus, 1758)
Sphinx du troëne
Toute la France et presque toute l’Europe. Description. Longueur maxilmale : 100 mm. Corps vert vif avec, de chaque côté, sept stries obliques formées chacune d’une ligne blanche accolée à une ligne pourpre. Huitième segment abdominal avec un scolus pointu, noir et luisant. Capsule céphalique vert jaunâtre avec deux larges stries noires. Biotope. Haies, parcs et jardins. Cycle biologique. Une génération par an dans le Nord de l’Europe, deux dans le Sud. Les oeufs sont pondus isolément sur les feuilles, les tiges ou les branches. Quand il n’y a qu’une seule génération : ponte en juin-juillet, éclosion une quinzaine de jours après, chenilles en juillet-août, nymphose fin août et émergence en juin, un an plus tard (voire deux ans plus tard, certaines chrysalides ayant à passer deux hivers). Les chenilles ont une activité principalement nocturne ; pendant la journée, elles restent sur leur plante-hôte, mais leur homochromie les rend difficiles à repérer. Les chrysalides sont profondément enterrées. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Sphinx ligustri (Linnaeus, 1758)
Clossiana selene (Denis & Schiffermüller, 1775)
Petit collier argenté

ADULTE. Dessus comparable à celui de Clossiana euphrosyne, mais plus terne avec les dessins noirs plus étendus et plus épais. Revers des ailes postérieures très contrasté, opposant brun ferrugineux sombre et jaune ochracé, tous les motifs vigoureusement soulignés de noir ; trois taches faiblement nacrées dans la bande médiane blanc jaunâtre ; lunules du chapelet marginal ternes, d’éclat nacré peu marqué.

HABITAT. Avant tout milieux humides, notamment landes, tourbières, prairies maigres et lisières, plus rarement pelouses sèches. En France, en déclin marqué, voire éteint, dans de nombreuses régions du Nord et de l’Ouest.

BIOLOGIE. L’espèce donne généralement deux générations. Les oeufs sont déposés isolément sur la plante hôte. La chenille hiverne à mi-taille. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)



lire la suite de l'article : Clossiana selene (Denis & Schiffermüller, 1775)
Opsibotys fuscalis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Urtica, Lathryrus, Melampyrum, Solidago
Observation de Mr Lemoine Christian - Fontevreau (49) - 16/09/2008

lire la suite de l'article : Opsibotys fuscalis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758)
Ecaille du séneçon, Goutte-de-sang, Ecaille carmin
Ailes antérieures noires, à faible éclat bleuâtre, avec une bande costale et deux points marginaux rouge carminé. Ailes postérieures rouge carminé, finement lisérées de noir. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)

lire la suite de l'article : Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758)
Arctomyscis aceris (Linnaeus, 1758)
La noctuelle de l’Erable
Erables et autres feuillus
Observation de Samson Régine - La Chapelle Saint-Laurent (49) - 30/08/2016 Observation de Boulbès Francis - Mérinchal (23) - 30/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 29/08/2012 Observation de Eric Billon - Saint-maur-des-fossés (94) - 10/07/2012 Observation de Barra Una - Sceaux (92) - 13/07/2010 Observation de Sophie Wrobel - Houplin Ancoisne (59) - 14/09/2009 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 19/07/2009, sur Erable Observation de Thevenoux Thomas - La Chapelle Craonnaise (53) - 26/09/2007 Observation de Floridan Alain - Dinand (...)

lire la suite de l'article : Arctomyscis aceris (Linnaeus, 1758)
Infurcitinea captans (Gozmány, 1960)
Genitalia ♂ - AC-13301 Observation de Lemoine Christian - Vaudelnay (49) - 27/06/2019

lire la suite de l'article : Infurcitinea captans (Gozmány, 1960)
Anania crocealis (Hübner, 1796)
Envergure : 22-25 mm. Répandue dans toute l’Europe. Période de vol : VI-IX. Chenille sur Buphthalmum salicifolium, Inula coniza, Pulicaria dysenterica et Teucrium (Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert).

lire la suite de l'article : Anania crocealis (Hübner, 1796)
Crombrugghia laeta (Zeller, 1847)
Genitalia ♂ - AC-13353 Observation de Lemoine Christian - Vaudelnay (49) - 27/06/2019

lire la suite de l'article : Crombrugghia laeta (Zeller, 1847)
Euspilapteryx auroguttella (Stephens, 1835)
Observation de Lemoine Christian - Fontevreau (49) - 22/06/2014 Observation de Bluem Jean-Luc - Burnhaupt (68) - 06/05/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 23/07/2011

lire la suite de l'article : Euspilapteryx auroguttella (Stephens, 1835)
Nemapogon clematella (Fabricius, 1781)
Observation de Lemoine Christian - Gennes (49) - 24/06/2015 Observation de Henk Smit - Gouttieres (63) - 26/08/2010 Observation de Francoz Philippe - La Balme (73) - 12/06/2010 Observation de Riffé Jacques - Saint-Maurice des Noues (85) - 03/06/2010

lire la suite de l'article : Nemapogon clematella (Fabricius, 1781)
Ypsolopha ustella (Clerck, 1759)
Observation de Lemoine Christian - Gennes (49) - 03/06/2022 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 09/05/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 02/04/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 23/03/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 10/03/2011 (identifié par Carbonecity) Observation de Francoz Philippe - Brison St Innocent (73) - 08/01/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 28/11/2009 Observation de Francoz Philippe - Sillingy (74) - (...)

lire la suite de l'article : Ypsolopha ustella (Clerck, 1759)
Viminia rumicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de la Patience, Cendrée noirâtre
On la rencontre un peu partout en France. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre dans divers milieux, principalement mésophiles, y compris jusqu’en zone urbaine. La chenille, polyphage, se nourrit de diverses plantes basses. Période de vol : Mars à Juin, puis Juillet à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Viminia rumicis (Linnaeus, 1758)
Mimas tiliae (Linnaeus, 1758)
Sphinx du tilleul

Le sphinx du tilleul peut se rencontrer en milieu urbanisé, surtout là où des tilleuls ont été plantés. Peuple les jardins, les haies, les avenues bordées d’arbres, les parcs et les bois de feuillus. Vol : Mai-Juin. (Nature en poche - Larousse)

Longueur maximale : 60 mm. Corps vert, finement moucheté de blanc jaunâtre et orné, de chaque côté, de sept stries obliques essentiellement jaunes. Stigmates cerclés de rouge. Scolus du huitième segment abdominal dorsalement marqué de bleu et ventralement teinté de jaune et de rouge purpurin. Ecusson anal jaune et brun pourpré, avec des aspérités bien nettes. Capsule céphalique triangulaire, verte avec des raies blanches. Avant de se nymphoser, la chenille change de couleur et devient brun pourpré. (guide des chenilles d’Europe)

CHENILLE. Atteint 60 mm de longueur. Vert lumineux, avec sept stries obliques jaunes, souvent maculées de rouge, sur les flancs ; corne bleue ou verdâtre, avec la face inférieure maculée de jaune et de rouge.

La chenille se nourrit surtout la nuit. Au terme de son développement, elle prend une couleur rose violâtre, sur laquelle tranche sa corne, d’un bleu lumineux, puis descend au sol. Lors de l’errance de prénymphose, on l’observe souvent à terre, recherchant l’abri adéquat pour la métamorphose. La nymphose s’effectue à faible profondeur dans une loge souterraine dont les parois sont tapissées d’un léger réseau soyeux. Occasionnellement, elle peut avoir lieu dans les fissures de l’écorce. La chrysalide hiverne, mais libère parfois l’imago dès l’été ; dans ce cas, l’espèce donne une seconde génération. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)



lire la suite de l'article : Mimas tiliae (Linnaeus, 1758)
Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758)
Etoilée
Longueur maximale : 35 mm. Corps gris foncé, avec des verrues rougeâtres portant de longues soies blanc grisâtre. Sur chacun des quatre premiers segments abdominaux, une brosse dorsale constituée de poils bruns, jaunes ou ocre clair. Prothorax pourvu d’une paire de longs pinceaux noirs, dirigés vers l’avant ; En outre, deux petits pinceaux latéraux noirs, sur le deuxième segment abdominal. Flancs montrant, au niveau des stigmates, une ligne longitudinale blanche, discontinue. Tête d’un noir luisant. Les soies de cette chenille sont urticantes. (le guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758)
Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand Paon de Nuit

Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)

Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)



lire la suite de l'article : Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Thaumetopoea pityocampa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Processionaire du pin

Adulte : légèrement plus grande que Thaumetopoea processionea, plus clair et plus contrastée. Ailes postérieures dépourvues de bande antémarginale. Chenille : Atteint 50 mm. Noire jusqu’au niveau des stigmates, gris clair en dessous, avec des poils roux et denses sur le dos, blanchâtre sur les flancs Plantes-hôtes : avant tout sur divers pins, dont le pin sylvestre ; plus rarement sur le Mélèze d’Europe et d’autres résineux. Habitat : Dans les pineraies sèches et les mélézins. En très forte extension depuis trois décennies. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération. L’adulte est nocturne. Les œufs sont déposés en manchons sur les aiguilles des pins. Les chenilles confectionnent un nid soyeux subsphérique sur les rameaux de la plante hôte où elles hivernent à mi-taille. L’errance de la prénymphose s’effectue en procession jusqu’au site d’enfouissement. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Méditerranéenne. Son aire s’étend de l’Europe centrale et méridionale jusqu’en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Elle est souvent abondante et nuisible dans le Sud de la France. Elle fréquente les pinèdes bien exposées. Ses chenilles vivent en société sur divers pins, passant l’hiver dans de grosses bourses soyeuses tissées dans les branches et visibles de loin. Hors de leur nid, elles se déplacent en longues processions pour accéder à leur nourriture et pour descendre se chrysalider au sol dans la litière. Leurs poils fortement urticants peuvent provoquer des désagréments lors de pullulations consécutives à des périodes chaudes. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Thaumetopoea pityocampa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758)
Ecaille du séneçon, Goutte-de-sang
Atteint 40mm de longueur. Jaune orangé vif, annelé de noir sur chaque segment. tête noire.

lire la suite de l'article : Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758)
Acontia lucida (Hufnagel, 1766)
Collier blanc, Noctuelle maculée
En France, elle a été autrefois mentionnée au-delà de Paris, mais a disparu d’une grande partie du Nord où elle est observée ponctuellement les années chaudes. Ailleurs, elle est bien répandue, notamment dans la moitié Sud du pays. L’adulte butine pendant la journée et vient également aux sources lumineuses. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre jusqu’en zone urbaine. Période de vol : Mai à Octobre. Espèce plurivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Acontia lucida (Hufnagel, 1766)
Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx du Liseron, Sphinx à cornes de boeuf

Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.

Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.

Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.

Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.

Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.

Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.

Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.

Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.

Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.

Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Céphale
Comme le céphale ne dévoile jamais son recto au repos, on utilise les caractères du verso pour l’identifier. L’aile antérieure brun-orange est ornée d’un unique ocelle, tandis que la postérieure présente une bande blanche bordée d’ocelles ves la marge. Certains sujets possèdent un ocelle supplémentaire vers le centre de la côte de l’aile postérieure. Affectionne les plantes herbues et la lisière des bois clairs, jusqu’à 2000 m (mais souvent plus bas). Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Sphinx sp pinastri/maurorum
Sphinx du pin
Répandu dans toute la France continentale. La chenille se développe sur les conifères, particulièrement sur le pin sylvestre et autres espèces de pins, l’épicea. Le papillon s’observe dès le crépuscule dans les régions de bois et de forêts de conifères, jusqu’à 2000 m dans les Alpes. La couleur de fond peut varier fortement, de blanchâtre à noire. Vol : Mai à Août. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Sphinx sp pinastri/maurorum
Idaea degeneraria (Hübner, [1799])
Acidalie dégénérée
Très variable, proche de I. rubraria mais plus fine, plus petite, la partie colorée des antérieures souvent plus vaste, touchant parfois le thorax. Points discaux plus fins. Répartie du sud de l’Europe jusqu’en Asie centrale. En France, elle est présente dans tout le Sud et l’Ouest ainsi que, plus localisée et par place, en Île-de-France et dans l’Est. Commune sur les bords de chemins, friches, terrains bien exposés, maquis et oliveraies dans le Midi. La chenille, polyphage, se nourrit sur divers Achillée millefeuille, Scabieuse, Liseron, Bourdaine, Epiaire, Renouée, Ronces… (Achillea millefolium, Scabiosa, Convolvulus, Frangula alnus, Stachys, Polygonum, Rubus…) Période de vol IV-V ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Idaea degeneraria (Hübner, [1799])
Azuritis reducta (Staudinger, 1901)
Sylvain azuré

Si cette espèce ressemble au petit sylvain, on peut l’en distinguer avec un peu d’attention. Le recto du sylvain azuré a un fond plus foncé avec de gros dessins blancs, et une tache blanche en forme de disque sur l’aile antérieure. Au verso, on note une rangée de points noirs submarginaux. Recherche les bois clairs et les taillis bordant les friches, d’ordinaire à faible altitude. Envergure : 5 cm. Vol : Mai à juillet. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 45-50 mm. Diffère du petit sylvain par la couleur fondamentale d’un noir plus profond et chatoyant en bleuâtre dans les deux sexes, ainsi que par la présence d’une tache discoïdale blanche aux ailes antérieures. Revers lie de vin et gris bleuté, ne portant qu’une rangée de points sombres dans l’aire post-discale. Plante–hôte : sur divers chèvrefeuilles et Camérisiers (dont Lonicera xylosteum) Chenille : 27 mm. Verte avec dessous et épines brunâtres, ligne longitudinale blanche Habitat : Orées forestières chaudes et ensoleillées, pelouses sèches en voie d’embroussaillement. Espèce abondante dans le sud de la France, en régression dans le tiers nord du pays.

Biologie : 1 seule génération au nord, 2 voire 3 dans le midi où l’adulte vole jusqu’en septembre.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Azuritis reducta (Staudinger, 1901)
Polyommatus bellargus (Rottemburg, 1775)
Azuré bleu céleste, Argus bleu céleste, Bel argus
Chez le mâle, le recto bleu vif avec une frange entrecoupée attire le regard. Le recto de la femelle, en revanche, est brun avec des macules orange et une suffusion bleue variable. Le verso des deux sexes est gris-brun, avec des points noirs et orange. Se rencontre dans les prairies fleuries sur calcaire, où le bétail maintient une végétation rase. Envergure : 3,2 cm. Période de vol : Mai-Juin et Juillet-Août, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Polyommatus bellargus (Rottemburg, 1775)
Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
Piéride de la rave
40-50 mm. Ressemble à la Piéride du chou, mais plus petit, avec bordure apicale des ailes antérieures moins étendue. Mâle pourvu d’un petit point discal noir, Revers jaunâtre dans les deux sexes. Habitat : Jardins et cultures maraîchères. De loin le Rhopalocère le plus commun. Biologie : 4 générations. Œufs verdâtre pâle, déposés isolément. Plantes hôtes : Crucifères : Chou potager, Colza, Moutarde des champs, Ravenelle, Alliaire officinale, en outre : Réséda jaune, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Vol : Avril à Octobre

lire la suite de l'article : Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/