Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge. Chenille : Atteint 27 mm de longueur. Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair. Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois. Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.
Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).
C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures. Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux. Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige. Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Le papillon se pose avec ses longues ailes antérieures étroites à plat sur l’abdomen. En vol, il apparaît bien plus grand, grâce à ses larges ailes postérieures jaunâtres. Il vole à la tombée de la nuit et butine sur les fleurs de cirse, de chardon ou de clématite. La chenille se nourrit de lichen. Se rencontre dans les haies, les jardins, les bois clairs où des troncs portent le lichen nourricier. Période de vol : Juillet-Août (Larousse nature en poche)
En France, elle est largement répandue sur tout le territoire. Elle vole dans les forêts de feuillus ou mixtes jusqu’à 2000 m d’altitude. L’activité des imagos est diurne et nocturne. La chenille vit aux dépens de lichens divers. Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.
Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Adulte : Ailes antérieures blanc satiné, avec parfois des petits points noirs bien nets près du tornus. Extrémité de l’abdomen fauve ferrugineux, garnie chez la femelle d’une bourre de poils.
Chenille : Atteint 45 mm. Brun grisâtre marbrée de plus clair, avec une rangée subdorsale de stries blanches sur chaque flanc, pourvue sur les segments 9 et 10 d’une verrue médio-dorsale infundibuliforme d’un rouge orangé éclatant.
Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), le Poirier commun (Pyrus communis), le Pommier cultivé (Malus domestica), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le Prunellier (Prunus spinosa) et le Chêne pédonculé (Quercus robur).
Habitat : Essentiellement le long des allées forestières, des alignements d’arbres et dans les vergers sur prairies à litière. Naguère très largement répandu et commun partout ; tend aujourd’hui à se raréfier.
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Inquiété, il simule la mort en adoptant une posture cataleptique singulière : pattes étroitement appliquées contre le corps, aile refermées, il se laisse tomber sur le côté tout en arquant son abdomen vers le bas, mettant en évidence son épaisse bourre anale, dont les poils renferment une substance toxique. Les œufs sont déposés sous forme d’ooplaques allongées sur les rameaux de la plante hôte ; la femelle les recouvre d’un épais feutrage issu de sa bourre anale. Les chenilles mènent une existence grégaire, confectionnant à l’extrémité d’un rameau un nid communautaire de 5 à 10 cm de longueur, à l’abri duquel elles hivernent, longues d’environ 4 mm. Dès les premières douceurs printanières, elles se chauffent au soleil à la surface de celui-ci, rongeant à l’occasion les bourgeons. Après le débourrement de ces derniers, elles achèvent rapidement leur croissance, retournant invariablement dans leur nid après chaque prise de nourriture. La chenille est pourvue de poils urticants, qui peuvent provoquer sur l’épiderme humain de vives réactions inflammatoires, cependant moins lourdes de conséquences que celles occasionnées par les poils des chenilles processionnaires. Ses verrues dorsales infundibuliformes sont aussi le siège d’une sécrétion qu’elle répand avec sa tête sur tout son corps, et dont la fonction, peut-être répulsive, n’est pas connue avec certitude. La nymphose s’effectue, isolément ou par petits groupes, dans un cocon jaunâtre tissé sur un rameau de la plante hôte. L’espèce connaît occasionnellement des pullulations massives, au cours desquelles elles peuvent se montrer dommageable, en particulier dans les vergers Ces gradations du Cul-brun sont régulées naturellement par le cortège parasitaire, les prédateurs et les maladies. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répandue dans toute l’Europe. Présente partout en France. Les imagos affectionnent tout particulièrement les haies buissonnantes, les friches ainsi que les vergers en terrain bocager, jusqu’à 1000 m d’altitude. Les œufs sont protégés par les poils urticants provenant de la touffe annale, velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences qu’elles peuvent totalement défolier. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France). (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Les oeufs sont protégés par des poils urticants provenant de la touffe anale velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences telles que chênes, prunelliers, églantiers, arbres fruitiers, qu’elles peuvent entièrement défolier. Imago de Juillet à Août. (Guide des papillons nocturnes de France)
Description. Longueur maximale 40 mm. Corps noir avec des soies noires et grises issues de petites verrues. Une double ligne médio-dorsale, d’un rouge orangé vif. Deux rangées latéro-dorsales de taches blanches, formées de touffes de poils ras. Flancs marqués, sous les stigmates, d’une ligne longitudinale d’un rouge terne. Tête noire, avec un dessin blanchâtre, en forme de "V".
Biotopes. Haies, bois et broussailles.
Cycle biologique. Généralement, un génération par an. Les pontes se trouvent sous les feuilles (juillet) ; chacune d’elles comprend de nombreux oeufs, recouverts par des poils abdominaux de l’imago femelle. La vie larvaire s’étend d’Août à mai, avec une période d’hibernation (pendant celle-ci, les chenilles restent cachées dans de petites poches de soie). La nymphose a lieu dans le feuillage de la plante-hôte. De couleur brune, les cocons incorporent des soies larvaires. Émergence en juillet.
(Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle avec les ailes antérieures grises, teintées de jaune à la base, et ourlées de noir bleuté à la naissance du bord costal. Femelle avec les ailes antérieures jaunes à blanc jaunâtre, ornées de deux gros points noir bleuâtre. Chenille : Atteint 28 mm. Gris noirâtre, marbré de plus clair, avec le dos blanchâtre, parcouru d’étroites lignes longitudinales grises, pourvu de grosses verrues punctiformes rouges et marqué d’une tache sombre, arrondie, sur chacun des segments 3, 7 et 11. Plantes hôtes : Sur la Xanthorie des murailles (Xanthoria parietina) et divers autres lichens. Habitat : Dans les endroits boisés, plus rarement dans les milieux ouverts. Espèce largement répandue, mais généralement peu commune. Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Les œufs sont déposés par groupes de vingt à cinquante unités à la face inférieure des feuilles. La chenille vit aux dépens des lichens sur les feuillus ou les résineux ; mature, elle se nourrit également de feuilles. Elle hiverne, longue de 4 à 5 mm, à l’abri de l’écorce, où se déroule ultérieurement la nymphose, dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Elle possède une vaste répartition allant de la péninsule Ibérique à l’Asie orientale. En France, elle est répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Vole dans tous les milieux et n’est pas rare en ville. La chenille se nourrit des lichens des arbres, puis, après avoir hiverné, en attaque les feuilles. Dimorphisme sexuel important. Vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-43 mm. Aile antérieure jaune orangé à la base, avec une ombre noire à la côte, gris-beige clair dans l’aire médiane, gris brunâtre clair dans le tiers distal. Postérieure jaune clair, assombrie à la côte. Abdomen orange. Femelle. Envergure : 35-62 mm. Aile antérieure d’un beau jaune citron, plus ou moins pâle, avec un gros point noir à la côte et un plus petit (parfois aussi gros) vers le bord interne, les deux dans l’aire médiane. Postérieure jaune clair. Variation. Mâle : aire discale non assombrie : f. luteomarginata Lambillion, 1906. Aile antérieure envahit de gris noirâtre, sur près du tiers de sa longueur : f. seminigra Dufay, 1954. Femelle : aile antérieure avec un seul point noir : f.unipunctata Spuler, 1910 ; sans points noirs distincts : f. impuctata Spuler, 1910 ; points noirs réunis en une ligne transversale : f. confluens Dumont, 1903. Espèce proche : aucune. Biologie. Chenille sur lichens (dont Peltigera canina) des troncs et des branches de chênes et autres arbres. Lieux boisés et leurs abords immédiats. Jusqu’en moyenne montagne où il peut abonder. Période d’apparition. Fin juin-août. Distribution. De l’Europe au Japon. En Europe, de l’Irlande et de l’Angleterre (où il est migrateur) aux Balkans. En France partout, mais s’est raréfié près des villes ; présent en Corse. Statut. Assez commun (abondant parfois localement). (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)