La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).
C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures. Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux. Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige. Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans une grande partie de l’Europe excepté le Nord et l’extrême Sud-Est. En France, elle est largement répandue, quoique absente de Corse. De grande plasticité écologique, elle occupe divers milieux, jusqu’en zone urbaine.
La chenille, polyphage, vit aux dépens de nombreuses plantes
Periode de vol : VIII-XI. Espèce univoltine.
C’est une espèce nocturne, la taille des adultes ne dépasse pas 30 mm, les larves sont des chenilles allongées qui sont très polyphages et ont un mode de vie souterrain. Elles se nourrissent des racines de nombreuses plantes et peuvent devenir des ravageurs génants dans les jardins en raison de leur préférence pour les collets racinaires des salades. En Europe les adultes apparaissent en mai-juin. il n’y a qu’une génération par an. Ils dispersent des œufs, parfois en grande quantité, à la base des plantes. Après une incubation de neuf jours les petites chenilles s’enfoncent dans le sol et commencent leur période phytophage. Elles passent l’hiver dans le sol et continuent de s’alimenter jusqu’au printemps suivant. Elles rentrent en nymphose en avril-mai pour redonner des adultes reproducteurs.(Wikipedia)
Description
Biologie
Eurasiatique. Répandue dans la totalité de l’Europe. En France, presque partout, excepté en Corse. Très proche de O. versicolor et de O. latruncula : leur séparation est délicate de sorte qu’il est difficile d’établir leur carte de répartition précise. À tendance hygrophile, elle fréquente les milieux herbacés et semble occuper principalement la moyenne montagne dans le Sud-Est de la France. La chenille consomme diverses graminées dont Chiendent, Dactyle, Pâturin (Elymus, Dactylis et Poa). Période de vol : IV-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Attention : Oligia strigilis, versicolor ou latruncula (différence possible seument avec l’étude des génitalias).
Adulte : Ailes antérieures blanc satiné, avec parfois des petits points noirs bien nets près du tornus. Extrémité de l’abdomen fauve ferrugineux, garnie chez la femelle d’une bourre de poils.
Chenille : Atteint 45 mm. Brun grisâtre marbrée de plus clair, avec une rangée subdorsale de stries blanches sur chaque flanc, pourvue sur les segments 9 et 10 d’une verrue médio-dorsale infundibuliforme d’un rouge orangé éclatant.
Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), le Poirier commun (Pyrus communis), le Pommier cultivé (Malus domestica), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le Prunellier (Prunus spinosa) et le Chêne pédonculé (Quercus robur).
Habitat : Essentiellement le long des allées forestières, des alignements d’arbres et dans les vergers sur prairies à litière. Naguère très largement répandu et commun partout ; tend aujourd’hui à se raréfier.
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Inquiété, il simule la mort en adoptant une posture cataleptique singulière : pattes étroitement appliquées contre le corps, aile refermées, il se laisse tomber sur le côté tout en arquant son abdomen vers le bas, mettant en évidence son épaisse bourre anale, dont les poils renferment une substance toxique. Les œufs sont déposés sous forme d’ooplaques allongées sur les rameaux de la plante hôte ; la femelle les recouvre d’un épais feutrage issu de sa bourre anale. Les chenilles mènent une existence grégaire, confectionnant à l’extrémité d’un rameau un nid communautaire de 5 à 10 cm de longueur, à l’abri duquel elles hivernent, longues d’environ 4 mm. Dès les premières douceurs printanières, elles se chauffent au soleil à la surface de celui-ci, rongeant à l’occasion les bourgeons. Après le débourrement de ces derniers, elles achèvent rapidement leur croissance, retournant invariablement dans leur nid après chaque prise de nourriture. La chenille est pourvue de poils urticants, qui peuvent provoquer sur l’épiderme humain de vives réactions inflammatoires, cependant moins lourdes de conséquences que celles occasionnées par les poils des chenilles processionnaires. Ses verrues dorsales infundibuliformes sont aussi le siège d’une sécrétion qu’elle répand avec sa tête sur tout son corps, et dont la fonction, peut-être répulsive, n’est pas connue avec certitude. La nymphose s’effectue, isolément ou par petits groupes, dans un cocon jaunâtre tissé sur un rameau de la plante hôte. L’espèce connaît occasionnellement des pullulations massives, au cours desquelles elles peuvent se montrer dommageable, en particulier dans les vergers Ces gradations du Cul-brun sont régulées naturellement par le cortège parasitaire, les prédateurs et les maladies. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répandue dans toute l’Europe. Présente partout en France. Les imagos affectionnent tout particulièrement les haies buissonnantes, les friches ainsi que les vergers en terrain bocager, jusqu’à 1000 m d’altitude. Les œufs sont protégés par les poils urticants provenant de la touffe annale, velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences qu’elles peuvent totalement défolier. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France). (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Les oeufs sont protégés par des poils urticants provenant de la touffe anale velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences telles que chênes, prunelliers, églantiers, arbres fruitiers, qu’elles peuvent entièrement défolier. Imago de Juillet à Août. (Guide des papillons nocturnes de France)
Le sphinx du tilleul peut se rencontrer en milieu urbanisé, surtout là où des tilleuls ont été plantés. Peuple les jardins, les haies, les avenues bordées d’arbres, les parcs et les bois de feuillus. Vol : Mai-Juin. (Nature en poche - Larousse)
Longueur maximale : 60 mm. Corps vert, finement moucheté de blanc jaunâtre et orné, de chaque côté, de sept stries obliques essentiellement jaunes. Stigmates cerclés de rouge. Scolus du huitième segment abdominal dorsalement marqué de bleu et ventralement teinté de jaune et de rouge purpurin. Ecusson anal jaune et brun pourpré, avec des aspérités bien nettes. Capsule céphalique triangulaire, verte avec des raies blanches. Avant de se nymphoser, la chenille change de couleur et devient brun pourpré. (guide des chenilles d’Europe)
CHENILLE. Atteint 60 mm de longueur. Vert lumineux, avec sept stries obliques jaunes, souvent maculées de rouge, sur les flancs ; corne bleue ou verdâtre, avec la face inférieure maculée de jaune et de rouge.
La chenille se nourrit surtout la nuit. Au terme de son développement, elle prend une couleur rose violâtre, sur laquelle tranche sa corne, d’un bleu lumineux, puis descend au sol. Lors de l’errance de prénymphose, on l’observe souvent à terre, recherchant l’abri adéquat pour la métamorphose. La nymphose s’effectue à faible profondeur dans une loge souterraine dont les parois sont tapissées d’un léger réseau soyeux. Occasionnellement, elle peut avoir lieu dans les fissures de l’écorce. La chrysalide hiverne, mais libère parfois l’imago dès l’été ; dans ce cas, l’espèce donne une seconde génération. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
Autre nom : Idaea rusticata
une dans les lieux ouverts, friches et jardins bien exposés. Sa biologie est mal connue ; il semble que la chenille soit polyphage et se nourrisse aux dépens d’Arbres fruitiers, de Clématites, de Séneçon... Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)