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Résultats de la recherche : fadet
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Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758)
Procris, Fadet commun

Petit et peu coloré, le procris n’en est pas moins aisément repérable sur le terrain, car il peut abonder en sites favorables, et il est alors facile de l’observer de près. Par temps couvert ou en soirée, on le trouve parfois posé sur les tiges ou feuilles de graminées, ce qui permet de découvrir le verso gris marbré de l’aile postérieure et brun orange de l’aile antérieure. Celle-ci est ornée d’un petit ocelle noir bien net sur les deux faces. Le procris se repose toujours avec les ailes repliées, ce qui empêche d’en voir la face supérieure. Fréquente terrains herbus, prés, talus et jusqu’aux landes, de la plaine à 2000 m d’altitude. Vol : Mai à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Fauve ochracé pâle et terne, avec une bordure marginale grise mal délimitée et un ocelle apical sombre, diffus, à l’aile antérieure. Revers de l’aile antérieure d’un fauve plus vif, avec l’ocelle noir et pupillé de blanc ; celui de l’aile postérieure gris brunâtre, avec une fascie médiane blanche diffuse. Plante – hôte : Sur la Pâturin des prés, la Fétuque des brebis, la Crételle des prés et quelques autres graminées. Chenille : atteint 18 mm. Vert pâle avec une ligne dorsale sombre, liserée de clair, une ligne latérale substigmatale blanche, aux bords francs, et la pointe abdominale bifide rose. Habitat : milieux ouverts. Espèce très commune partout Biologie : Les espèces du genre « Coenonympha » ont reçu le nom français de « Fadets » par allusion à leur vol sautillant et désordonné, qui rappelle la progression irrégulière des feux follets. La légende affirme en effet que ces derniers sont engendrés par de petits génies espiègles dénommés fadets ou farfadets. Comme son nom l’indique, le Fadet commun est la plus banale du genre. L’espèce donne deux ou trois générations annuelles se chevauchant partiellement. Les œufs sont déposés isolément très près du sol, sur les feuilles et les chaumes desséchés, ou plus rarement verts, des Graminées. Les chenilles issues d’une même ponte présentent un rythme de croissance très variable, certaines bouclant leur cycle rapidement pour donner quelques semaines plus tard une nouvelle génération d’imagos, d’autres entrant presque aussitôt en diapause en attente de l’hivernage, qui se déroule au stade de jeune chenille. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse. La chrysalide, suspendue, vert pâle, est assez ramassée et porte sur les ptérothèques une ou deux stries sombres partiellement lisérées de clair. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Coenonympha oedippus (Fabricius, 1787)
Oedippe, Fadet de laîches

Etat des connaissances en 1912 - Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :

L’imago est visible du 15 juin au 15 juillet ; se pose sur les hautes herbes des prés marécageux. Chenille sur poa, carex, iris pseudo-acorus, cladium mariscus. Elle est visible en mai. La race d’oedipus abondante dans les marais de la Sèvre Niortaise (Amuré, etc.) donne lieu aux remarques ci-après : - Mâle. Les ailes inférieures sont pourvues en dessous de 5-6 ocelles noirs, cerclés de jaune et pupillés de blanc, dont 4-5 alignés en arc parallèlement au bord externe, et un autre en retrait, près du bord antérieur. Aile supérieure sans ocelle en dessous, ou avec 1-3 ocelles dépourvus de pupille blanche. En dessus, deux ou trois ocelles des ailes inférieures transparaissent, mais sans la pupille blanche, dans un petit nombre de mâles, alors que cette transparence est la règle générale pour les femelles. Quelquefois les 4-5 ocelles alignés sous les ailes inférieures sont accompagnés intérieurement d’une liture jaunâtre ou blanche, étroite et un peu ondulée. - Femelle. Les 5 ocelles alignés sous les ailes inférieures et les 4-5 ocelles des ailes supérieures sont soulignés intérieurement d’un trait blanc, plus large et d’un éclat plus nacré que dans le mâle. Cette ligne devient même une véritable bande, d’une épaisseur égale au diamètre des ocelles dans la variation miris Fabr., comprenant au moins la moitié des femelles récoltées à Amuré, le Bourdet, Prin, etc. - Les ailes inférieures des deux sexes, les ailes supérieures des femelles et de quelques mâles portent, en dessous et au bord externe, un léger liseré argenté, séparé de la frange par une autre ligne d’égale épaisseur, de couleur jaune foncé. Cette dernière ligne peut apparaître également en dessus, ourlant le bord externe des quatre ailes dans quelques rares femelles. - Un exemplaire mâle, dont les ocelles alignés du dessous des ailes inférieures sont privés de pupille blanche, a été capturé à Amuré, le 13/07/1902 ; il appartient à la variation Gelini (Obth.). Un autre mâle, capturé au même lieu et à la même date, porte en dessus des ailes inférieures 4 ocelles très nets, non cerclés de jaune, mais vivement pupillés de blanc. J’en fait une variation Lucasi, en souvenir de mon ami M. Daniel Lucas, qui a souvent exploré avec moi ces marais si riches en plantes et en lépidoptères intéressants (Gelin).

Deux-Sèvres : Du 15 juin au 15 juillet, commun dans les marais à rouches (cladium mariscus, carex, iris, schoenus nigricans) des communes d’Amuré, Le Bourdet, Prin-Deyrançon, Saint-Hilaire La Palud. Nombreux exemplaires avec la ligne blanc d’argent des ailes inférieures très large : variation Miris F. On y trouve aussi v. Gelini et v. Lucasi (Gelin).

Charente : Juin 1908. Marais voisin des Eaux-Claires et forêt de Livernant, près d’Angoulême (Obth.).


Etat des connaissances en 1922 - Supplément 1922 au Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :

Deux-Sèvres : L’espèce se raréfie dans les marais d’Amuré. Dans une note sur cette espèce, publiée dans le Bull. de la Soc. Ent. de France, 1914 (page 160, planche), j’ai décrit et figuré deux variétés nouvelles : ocellaris, qui laisse transparaître 4 ocelles sur chacune des quatre ailes, et Lucasi, forme dont les ailes postérieures, chez le mâle, portent des ocelles légèrement pupillés de blanc en dessus (Gelin).


Etat des connaissances en 1932 - Supplément 1932 au Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :

Deux-Sèvres : Deux exemplaires albinisants ont été capturés à Amuré les 07/07/1928 et 29/06/1929 (Lucas).


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Statut : Annexex II et IV Directive Habitats, protection nationale, déterminance P-C

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Fadet des laîches. Espèce localisée en Europe centrale, en fort déclin, disparue de Bulgarie et de Slovaquie. En France, très localisée, les colonies les plus importantes se trouvent dans le sud-ouest. Fréquente les prairies et landes ouvertes humides, localement sur pelouses mésophiles. Espèce qui semble avoir disparu des Deux-Sèvres autour des années 1970. Espèce univoltine en VI-VIII. Chenille sur Lolium, Carex caryophyllea, Iris pseudacorus.

I. Amuré 07/07/1928 (DL), 29/06/1929 (DL) - Le Bourdet (HG) - Prin-Deyrançon (HG) - Saint-Hilaire la Palud (HG). L’espèce se raréfie dans les marais d’Amuré (HG 1922).

II. Le Bourdet 12/06/1960 (MG), 21/06/1961 (MG), 04/07/1964 (NT).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




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Coenonympha dorus (Esper, 1782)
Fadet des garrigues
Au repos, le fadet ne dévoile jamais le dessus de ses ailes. Toutefois, son verso est suffisamment caractéristique pour une bonne identification : l’aile antérieure brun orange possède un unique ocelle, tandis que la postérieure présente une raie claire sinueuse et des ocelles nets vers la marge. Le recto du mâle est brun orange terne, avec des ocelles sur chaque aile. Préfère les escarpements ensoleillés à végétation rase en région méditerrannéenne, jusqu’à 2000m. Période de vol : Juin-juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Coenonympha corinna (Hübner, 1804)
Fadet tyrrhénien
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Porto (2A) - 25/05/2015 Observation de Brunet Claudie - alt350-400m Girolata (2A) - 11/06/2013

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Coenonympha oedippus (Fabricius, 1787)
Fadet des laîches
Les ailes de ce papillon sont arrondies. Le recto, qu’on aperçoit parfois, est uniformément brun fuligineux. Le verso de couleur brun orange possède de beaux ocelles noir et jaune formant un arc sur l’aile postérieure, tandis que l’aile antérieure offre un nombre d’ocelles variable. La femelle est plus marquée que le mâle. Fréquente les prairies humides, les tourbières et les lisières, à moins de 750 m d’altitude. Période de vol : Juin-Jullet. (Nature en poche - Larousse)

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