Adulte : 40-52 mm d’envergure. Ailes antérieures brunes, luisantes, avec le champ médian fuligineux, nettement délimité du côté distal par une rangée de taches blanc sale, davantage fondu du côté proximal ; tache orbiculaire annelée de blanchâtre.
Chenille : Atteint 42 mm. Vert bleuâtre, avec de nombreux points blancs, une ligne stigmatale blanche interrompue sur les segments 3 à 5, et une protubérance conique, massive, à pointe vert jaunâtre, sur les segments 8 à 10.
Plantes hôtes : Sur de nombreux arbres et arbustes, entre autres sur Saule marsault, Coudrier noisetier, Framboisier, Sycomore, et Frêne élevé (Salix caprea, Corylus avellana, Rubus idaeus, Acer pseudoplatanus, Fraxinus excelsior).
Habitat : Forêts, parcs et jardins. Espèce assez commune partout.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Les œufs sont déposés sur l’écorce ; ils hivernent. La chenille se tient à découvert sous les rameaux, mais dispose d’un camouflage efficace (ombre inversée). (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Occupe toute la France et toute l’Europe. Elle est proche de l’habitus de A. berbera, ce qui est à l’origine de nombreuses confusions et d’erreurs de détermination. Elles possèdent également des mœurs similaires. A. pyramidea vient bien à la lumière mais est fortement attirée par la miellée. On la rencontre dans divers milieux forestiers, y compris en zone urbaine. La chenille, poluphage, se développe sur diverses essences dont Quercus, Populus, Crataegus... Période de vol VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)