Adulte : Palpes labiaux très développés, porrigés et couverts de longs poils hirsutes, simulant un museau. Ailes beige clair à brun jaunâtre, ornées de dessins plus foncés, mais diffus, notamment le long du bord interne, qui présente en outre une expension dentée, triangulaire et longuement frangée. Chenille : Atteint 40 mm. Tête aplatie et thorax légèrement atténué. Vert bleuâtre clair, avec la face dorsale presque blanchâtre et parcourue de fines lignes blanches ; une ligne latérale s’étendant de la tête jusqu’aux pattes anales, blanc jaunâtre, ourlée de foncé du côté supérieur et marquée de rose sur le premier segment. Plantes hôtes : Peuplier tremble, Saule marsault, Osier commun, et d’autres peupliers et saules ; selon la littérature également sur d’autres feuillus. Habitat : Milieux arborés et arbustifs les plus divers, notamment allées forestières, alignements d’arbres, gravières, parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout. Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de mœurs nocturnes, se dissimule durant le jour sur les troncs ou les rameaux, les ailes disposées en toit très pentu. Les saillies formées par ses longs palpes et par la dent frangée du bord dorsal de ses ailes antérieures rendent sa silhouette méconnaissable. Cette dent caractéristique de nombreuses espèces de Notodontes, est à l’origine du nom de la famille (du grec nôtos, « dos », et ódoús, ódóntos, « dent »). Les deux sexes viennent à la lumière, les femelles souvent dès le crépuscule, les mâles en général seulement après minuit. Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte. La jeune chenille entame les feuilles de manière très caractéristique, en excavant l’extrémité de part et d’autre de la nervure médiane, qu’elle épargne, et sur laquelle elle se tient entre les prises de nourriture. Plus âgée, elle se tient de préférence sur le pétiole ou sur un rameau. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Très largement répandue en Europe, remonte jusqu’au cercle polaire et s’étend vers l’Est jusqu’à la Chine. En France, elle est présente partout. Elle fréquente une grande diversité de milieux plus ou moins boisés, parfois anthropisés, chauds ou humides. Les larves se développent sur divers feuillus comme les Salix, Populus, Alnus, Quercus, Tilia. Chrysalide en terre dans un cocon assez lâche. Période de vol : VI-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : Ailes antérieures brun moyen, ornées de trois bandes transversales (basilaire, postdiscale, marginale) et d’une tache costale pré-apicale triangulaire brun foncé. Ailes postérieures jaune orangé, rehaussées de bandes brun foncé.
Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Ressemble à celle du M noir, mais avec une paire supplémentaire de fausses pattes, vestigiale, du côté antérieur. Brun jaunâtre, avec de fines lignes longitudinales sombres et une bande latérale claire.
Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, dont la Luzerne cultivée (Medicago sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Jarosse (Vicia Cracca), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis) et l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa).
Habitat : Milieux ouverts secs ou humides, entre autres prairies marécageuses, alpages fleuris, pelouses sèches.
Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. L’adulte observe le même comportement diurne que celui du M noir (butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; très farouche). Les œufs sont déposés en rangées sur les feuilles de la plante hôte, et parfois sur les feuilles sèches des Graminées. La chenille se comporte comme celle de l’espèce précédente, M noir (Active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même). La nymphose s’effectue à terre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. Comme E. mi (M noir), elle est largement répandue en France. Moins xérophile que celle-ci, elle occupe les prairies sèches à mésophiles où elle peut pulluler certaines années, les clairières. La chenille est également polyphage et se nourrit de diverses plantes basses, dont (Trifolium, Vicia, Lotus, Lathyrus). Période de vol : IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : Ailes gris-brun sombre ou brun-rouge chez le mâle, toujours gris-brunâtre chez la femelle, les antérieures traversées par deux fines lignes jaunâtre pâle dans les deux sexes. Chenille : Atteint 80 mm. Dans son jeune âge, noire avec les espaces intersegmentaires annelés de jaune d’or, et une pilosité plutôt clairsemée ; au dernier stade, entièrement noire avec une épaisse toison brun rougeâtre. Plantes hôtes : Se développe sur de nombreux plantes herbacées et arbustives, entre autres sur l’Hélianthème vulgaire ( Helianthemum nummularium), Prunellier (Prunus spinosa), Petite pimprenelle (Sanguisobra minor), Genêt ailé (Genista sagittalis), Framboisier (Rubus idaeus), et Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts secs ou humides les plus divers, par exemple sur les pelouses sèches, les talus des chemins, dans les prairies et les pâturages, sur les lisières forestières et dans les clairières, dans les marais. C’est l’un de nos bombyx les plus répandus. Biologie : Tandis que la femelle observe une activité exclusivement nocturne, le mâle évolue en plein jour et au crépuscule d’un vol extrêmement fougueux, à la recherche d’une compagne. Le reconnaître au vol est quasi impossible, tant son passage est fugace. La femelle dépose ses œufs en amas irrégulier à la base des tiges de diverses plantes herbacées. Ovales et d’environ 2,5 mm de diamètre, ils sont de teinte crème, annelés de brunâtre, et portent un point apical sombre. La chenille vit isolément ; de jour, elle se dissimule volontiers sous les pierres. On l’observe surtout en automne, traversant les chemins, errant à la recherche d’une retraite juste avant l’hivernage. Elle se nymphose au printemps sans avoir repris la moindre nourriture. Pourvus de poils urticants qui peuvent provoquer des réactions allergiques, elle s’enroule sur elle-même au moindre danger et reste longuement figée dans cette position. Ces particularité lui ont valu le nom vernaculaire d’anneau du diable. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe moyenne et septentrionale. Partout en France jusqu’à 1500m d’altitude. Affectionne les prairies herbeuses à forte densité de végétation où croissent de nombreuses plantes nourricières de la chenille : Fragaria, Potentilla, Trifolium, Rubus, Prunus etc.. Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps. En automne, on les rencontre souvent traversant les chemins, à la recherche d’un abri. Les mâles volent au soleil, les femelles la nuit. Période de vol : V-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Mâle. Envergure 55-65 mm. Aile antérieure brun-roux, avec deux lignes transversales claires, assez resserrées, peu sinueuses, avec des éclaircies médiane et distale. Postérieures brun-roux unicolore. Femelle. Envergure : 55-75 mm. Abdomen volumineux, ailes brun-grisâtre, antérieure plus éclaircie. Variation. Fond roussâtre : rufa Tutt, 1902, rouge ferrugineux foncé : ferruginea Tutt, 1902, gris mat sans rouge : grisea Tutt, 1902, fond très clair : pallida Tutt,1902. Espèce proche. Macrothylacia digramma Meade-Waldo, 1905, dont les lignes transversales ont un tracé différent. Biologie. Plantes hôtes : Pruneliers, Fragaria, Rubus, Trifolium, Potentilla. Durant l’hiver, la chenille consomme feuilles sèches et jeunes pousses d’herbacées. Période d’apparition : Mai-Juillet, en une seule génération. Le mâle vole durant la journée. Friches prairies et lisières. Distribution. De l’Europe à l’Asie centrale. En Europe, presque partout, sauf au nord et à l’extrême sud. En France, partout, y compris en Corse. Statut. Assez commun partout. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge. Chenille : Atteint 27 mm de longueur. Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair. Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois. Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.
Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).
L’imago est visible de avril à mai. C’est le plus grand papillon d’Europe. Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)
Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Delachaux et Niestlé)
C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures. Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux. Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige. Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).
Exceptionnelle migration de 2009 :
Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.
Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.
Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.
Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.
Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.
Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.
Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.
Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.
Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.
Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Adulte : Ailes gris pâle, marbrées de gris sombre et de brun cannelle et finement réticulées de noir.
Chenille : atteint 10 cm. Presque glabre, très luisante, brun jaune pâle, avec le dos brun rougeâtre sombre, la tête noire et le bouclier prothoracique marqué de noirâtre.
Plante – hôte : Dans le tissu ligneux de nombreux feuillus, en particulier sur le Saule marsault, l’Osier commun, le Bouleau verruqueux, l’Aulne glutineux , le Poirier commun et le Pommier cultivé (Salix viminalis, Betula pendula, Alnus glutinosa, Pyrus communi et, Malus domestica).
Habitat : Boisement de préférence modérément humide, notamment forêts alluviales et ourlets boisés rivulaires, mais également parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout.
Biologie : Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur l’écorce de la plante hôte, préférentiellement sur les arbres déjà occupés par d’autres chenilles de Cossus. La plupart du temps, il s’agit d’arbres dépérissant ou déjà morts sur pied. Les chenilles s’attaquent à l’écorce, au phloème, puis avec l’âge, pénètrent profondément dans l’aubier. Elles forent des galeries de section ovalaire, atteignant, à la maturité de la larve environ 2 cm de diamètre. Les chenilles matures exhalent une forte odeur d’acide pyroligneux (vinaigre de bois), qui se dégage également des arbres attaqués. Au terme de leur développement, qui dure de deux à quatre ans, les chenilles observent des comportements variés. Certaines quittent l’arbre nourricier avant l’automne, s’en éloignent pour aller creuser une loge souterraine dans laquelle elles hivernent, puis se nymphosent au printemps suivant. D’autres passent leur dernier hiver dans la galerie, n’entrant en errance de prénymphose qu’au printemps, s’enfouissant comme les précédentes pour le repos nymphal. D’autre, enfin, ne quittent jamais leur plante hôte, ménageant après l’hivernage une loge dans la partie terminale de leur galerie, sous l’orifice de sortie ; elles y tissent un cocon d’environ 6 cm de longueur, dans lequel sont incorporés des fragments ligneux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Toute l’Europe. Partout en France. Présente dans toutes les régions où les principales essences de feuillus et les arbres fruitiers existent, jusqu’à 1500m d’altitude en montagne. Chenilles xylophages se développant dans les troncs des Saules, Peupliers, Chênes, Ormes, Aulnes, Hêtres communs, Bouleau, Frênes, Tilleul, Erables, Charmes, Pommiers…Elles peuvent occasionner des dommages importants. Le cycle larvaire dure trois ans. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 60-75 mm. Ce papillon nocturne, très massif, aux ailes brun ferrugineux, marbré de blanchâtre et de réticulations noires (à l’aile antérieure) est caractéristique. Femelle. Envergure 75-96 mm. Aile plus ample, moins chargée de blanchâtre, abdomen très volumineux. Variation. Les sujets brun noir sont des subnigra Schultz, 1911, ceux qui tirent davantage sur le noir : f. nigra Dietze, 1919. Les exemplaires très clairs appartiennent à la f. albescens Kitt, 1925. Espèces proches. Cossus terebra (Denis & Schiffermüller), à l’aile antérieure plus élancée et à la réticulation plus élaborée. Biologie. Plantes-hôtes : divers feuillus, dont les arbres fruitiers : saules, peupliers, ormes, chênes, aulnes, hêtres, bouleaux, érables, frênes, tilleuls, noyers, pommiers, sorbiers, etc. Les chenilles se développent dans l’écorce, puis dans le bois, en deux à quatre années. Au printemps, certaines chenilles se rencontrent sur le sol à la recherche d’un nouveau tronc. Par leur action, les arbres parasités exhalent une odeur caractéristique d’acide pyroligneux. La nymphose a lieu dans la galerie larvaire ou dans le sol. Bois, vergers, jusqu’à 1500m en montagne. Vient peu à la lumière. Période d’apparition. Fin mai- juillet. Distribution. De l’Europe au Japon ; Afrique du Nord. Pratiquement toute l’Europe. En France, partout, mais se raréfie près des agglomérations. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Adulte : Ailes gris pâle, marbrées de gris sombre et de brun cannelle et finement réticulées de noir.
Chenille : atteint 10 cm. Presque glabre, très luisante, brun jaune pâle, avec le dos brun rougeâtre sombre, la tête noire et le bouclier prothoracique marqué de noirâtre.
Plante – hôte : Dans le tissu ligneux de nombreux feuillus, en particulier sur le Saule marsault, l’Osier commun, le Bouleau verruqueux, l’Aulne glutineux , le Poirier commun et le Pommier cultivé (Salix viminalis, Betula pendula, Alnus glutinosa, Pyrus communi et, Malus domestica).
Habitat : Boisement de préférence modérément humide, notamment forêts alluviales et ourlets boisés rivulaires, mais également parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout.
Biologie : Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur l’écorce de la plante hôte, préférentiellement sur les arbres déjà occupés par d’autres chenilles de Cossus. La plupart du temps, il s’agit d’arbres dépérissant ou déjà morts sur pied. Les chenilles s’attaquent à l’écorce, au phloème, puis avec l’âge, pénètrent profondément dans l’aubier. Elles forent des galeries de section ovalaire, atteignant, à la maturité de la larve environ 2 cm de diamètre. Les chenilles matures exhalent une forte odeur d’acide pyroligneux (vinaigre de bois), qui se dégage également des arbres attaqués. Au terme de leur développement, qui dure de deux à quatre ans, les chenilles observent des comportements variés. Certaines quittent l’arbre nourricier avant l’automne, s’en éloignent pour aller creuser une loge souterraine dans laquelle elles hivernent, puis se nymphosent au printemps suivant. D’autres passent leur dernier hiver dans la galerie, n’entrant en errance de prénymphose qu’au printemps, s’enfouissant comme les précédentes pour le repos nymphal. D’autre, enfin, ne quittent jamais leur plante hôte, ménageant après l’hivernage une loge dans la partie terminale de leur galerie, sous l’orifice de sortie ; elles y tissent un cocon d’environ 6 cm de longueur, dans lequel sont incorporés des fragments ligneux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Toute l’Europe. Partout en France. Présente dans toutes les régions où les principales essences de feuillus et les arbres fruitiers existent, jusqu’à 1500m d’altitude en montagne. Chenilles xylophages se développant dans les troncs des Saules, Peupliers, Chênes, Ormes, Aulnes, Hêtres communs, Bouleau, Frênes, Tilleul, Erables, Charmes, Pommiers…Elles peuvent occasionner des dommages importants. Le cycle larvaire dure trois ans. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 60-75 mm. Ce papillon nocturne, très massif, aux ailes brun ferrugineux, marbré de blanchâtre et de réticulations noires (à l’aile antérieure) est caractéristique. Femelle. Envergure 75-96 mm. Aile plus ample, moins chargée de blanchâtre, abdomen très volumineux. Variation. Les sujets brun noir sont des subnigra Schultz, 1911, ceux qui tirent davantage sur le noir : f. nigra Dietze, 1919. Les exemplaires très clairs appartiennent à la f. albescens Kitt, 1925. Espèces proches. Cossus terebra (Denis & Schiffermüller), à l’aile antérieure plus élancée et à la réticulation plus élaborée. Biologie. Plantes-hôtes : divers feuillus, dont les arbres fruitiers : saules, peupliers, ormes, chênes, aulnes, hêtres, bouleaux, érables, frênes, tilleuls, noyers, pommiers, sorbiers, etc. Les chenilles se développent dans l’écorce, puis dans le bois, en deux à quatre années. Au printemps, certaines chenilles se rencontrent sur le sol à la recherche d’un nouveau tronc. Par leur action, les arbres parasités exhalent une odeur caractéristique d’acide pyroligneux. La nymphose a lieu dans la galerie larvaire ou dans le sol. Bois, vergers, jusqu’à 1500m en montagne. Vient peu à la lumière. Période d’apparition. Fin mai- juillet. Distribution. De l’Europe au Japon ; Afrique du Nord. Pratiquement toute l’Europe. En France, partout, mais se raréfie près des agglomérations. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Le sphinx du tilleul peut se rencontrer en milieu urbanisé, surtout là où des tilleuls ont été plantés. Peuple les jardins, les haies, les avenues bordées d’arbres, les parcs et les bois de feuillus. Vol : Mai-Juin. (Nature en poche - Larousse)
Longueur maximale : 60 mm. Corps vert, finement moucheté de blanc jaunâtre et orné, de chaque côté, de sept stries obliques essentiellement jaunes. Stigmates cerclés de rouge. Scolus du huitième segment abdominal dorsalement marqué de bleu et ventralement teinté de jaune et de rouge purpurin. Ecusson anal jaune et brun pourpré, avec des aspérités bien nettes. Capsule céphalique triangulaire, verte avec des raies blanches. Avant de se nymphoser, la chenille change de couleur et devient brun pourpré. (guide des chenilles d’Europe)
CHENILLE. Atteint 60 mm de longueur. Vert lumineux, avec sept stries obliques jaunes, souvent maculées de rouge, sur les flancs ; corne bleue ou verdâtre, avec la face inférieure maculée de jaune et de rouge.
La chenille se nourrit surtout la nuit. Au terme de son développement, elle prend une couleur rose violâtre, sur laquelle tranche sa corne, d’un bleu lumineux, puis descend au sol. Lors de l’errance de prénymphose, on l’observe souvent à terre, recherchant l’abri adéquat pour la métamorphose. La nymphose s’effectue à faible profondeur dans une loge souterraine dont les parois sont tapissées d’un léger réseau soyeux. Occasionnellement, elle peut avoir lieu dans les fissures de l’écorce. La chrysalide hiverne, mais libère parfois l’imago dès l’été ; dans ce cas, l’espèce donne une seconde génération. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.
Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.
Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.
Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.
Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.
Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.
• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.
Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)
Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes d’un vert bleuté très pâle, les antérieures avec deux lignes transversales blanches, bordées de vert olivâtre, subrectilignes et convergentes vers le bord interne, les postérieurs avec une seule ligne. Chenille : Atteint 37 mm. Brun grisâtre, Brun rouge, gris violacé ou vert olivâtre, de section semi-circukaire, avec la face dorsale convexe et la face ventrale aplatie, pourvue sur les flancs d’une frange de poils blancs et d’une paire surnuméraire de fausses pattes sous le huitième segment. Plantes hôtes : Sur de nombreuses essences feuillus, notamment sur le Hêtre commun (Fagus sylvatic), Charme commun (Carpinus betulus), Chêne pédonculé (Quercus robur), Bouleau verruqueux (Betula pendula), Saule marsault Salix caprea), ou le Prunellier Prunus spinosa). Habitat : Forêts et brousses arbustives mésophiles. Espèce assez commune presque partout. Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations. Grâce à ses franges latérales, la chenille se fond totalement sur son support. Elle hiverne et se nymphose au printemps dans un cocon souterrain. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Répandue à travers toute l’Europe jusqu’au Caucase. En France, elle est commune en plaine comme en montagne jusque vers 1500 m d’altitude. Elle affectionne les friches et les bois clairs. Les individus de la génération estivale sont plus petits. L’imago vient à la lumière mais s’observe aussi le jour. La chenille se nourrit sur de nombreux feuillus, elle hiverne. Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine, univoltine en altitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : fauve orangé pâle, avec les motifs noirs un peu plus épais que chez Clossiana euphrosyne et Clossiana selene. Revers des ailes postérieures brun violâtre sombre, avec quelques taches jaune clair, trois taches discales et un chapelet marginal nacrés ; apex anguleux. Chenille 20 mm de long. Ressemble à celle de C. selene, mais sans épines thoraciques allongées Plantes hôtes : Diverses Violettes, également mentionné sur la Ronce frutescente. Habitat Préférentiellement sur les pelouses calcaricoles, mais aussi sur les pelouses maigres sableuses ou sablo-calcaires et sur les landes. En régression dans le tiers nord-ouest de la France. Biologie : 1 à 3 générations. La chenille, d’activé diurne, hiverne à mi-taille. Espèce potentiellement menacée / Protégée en Ile de France (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
32-34 mm. Dessus aile postérieure marge anguleuse pad arrondie comme les autres Clossiana. Dessous aile postérieure teinté de violet, taches discales et marginales argentées. Espèce répandue, localement commune dans les bois clairs et régions vallonnées jusqu’à 1 200 m. Identifiable par la teinte bleu – violet et les taches postdiscales sombres sur le dessous de l’aile. La chenille hiverne, se nourrissant au printemps. Vole d’avril à octobre. 2-3 générations Plantes nourricières Violette et ronce. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
Méditerranéo-asiatique. Répandue dans toute l’Europe. En France, présente un peu partout. Cavernicole et lucifuge, cette grande noctuelle est très discrète ; principalement sous les ponts, dans les caves des maisons et tous les lieux sombres, appréciant l’humidité.
La chenille vit aux dépens de Rumex, Plantago, Lamium, Alnus...
Période de vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
L’imago est visible de juin à septembre. Répandu et commun partout. Varie du gris au noir foncé (Gelin et Lucas). Fréquente les haies, jardins, forêts claires.
Dimorphisme sexuel : la femelle a des points noirs sur les ailes antérieures. Les chenilles vivent en groupe et peuvent causer des dégâts sur les choux. L’imago est visible de avril à septembre en deux ou trois générations.
50-65mm. 3 générations. Dessus des ailes antérieures avec large bordure apicale noire et chez la femelle deux taches et une strie discale noires. Revers blanc jaunâtre, sans dessins distincts. Habitat : Jardins, cultures maraîchères. Espèce commune jadis,de nos jours fort en recul. Biologie : Au printemps les œufs sont déposés par petits groupes, parfois même isolément. En été les pontes peuvent regrouper plusieurs centaines d’œufs.Plantes hôtes : Crucifères : Chou, Colza, Ravenelle, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)