Larves d’Hyménoptères
Observation de Cappelaere Joël - Wormhout (59) - 02/12/2010 Observation de Le Mao Patrick - Trébédan (22) - 26/09/2010 Observation de Durand Claire-Marie - Rambouillet (78) - 11/07/2010 Observation de Benoiton Jean-Louis - Sens (89) - 30/05/2010 Observation de Bailloux Jacques - Le Pradet (83) - 20/09/2008 Observation de Jezequel Eric - Coray (29) - 31/07/2010 Observation de M. Meistermann Jean-Marc - Roquevidal (81) - 28/06/2010 Observation d’un auteur inconnu - Nice (06) - 19/06/2010 Observation de M. Jambosson - Anduze (30) - 15/06/2010 Observation de Oudart Fabienne - (...)
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Ephestia sp.
Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 17/08/2011 Observation de Seys Brigitte - Huby St Leu (62) - 10/05/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 10/07/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 02/07/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 27/06/2010 - cf. unicolorella Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 28/08/2009 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 18/08/2009 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 16/07/2009 Observation (...)
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Neurotoma sp.
Lyde du poirier
Divers arbres fruitiers
Observation mme Aarts Tineke - Catus (46) - 08/05/2008 sur prunellier Observation de Benoiton Jean-Louis - Saint-Valérien (89) - 22/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Chalaux (58) - 19/07/2008 Observation de Vogel Gérard - Torgny Belgique - 28/06/2006
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Larves à déterminer
Observation de Hulet Henri - Frasnes-lez-Couvin - (Belgique) - 20/08/2010 Observation de Brunet Claudie - Voulgezac (16) - 09/06/2010 Observation de Audibert Sébastien - Lille (59) - 13/12/2009 Observation de Sonsini Lucelle - Romilly sur Seine (10) - 08/11/2009 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 10/06/2009 - larve de Tenthrède ? Observation de Brunet Claudie - Voulgezac (16) - 30/05/2009 Observation de Mme Fausten Segolene - Pfastatt (68) - 16/05/2009 (= Pyrrhalta viburni, chrysomèle des feuilles de la Viorne) Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - (...)
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Euproctis chrysorrhoea (Linnaeus, 1758)
Cul brun
Adulte : Ailes antérieures blanc satiné, avec parfois des petits points noirs bien nets près du tornus. Extrémité de l’abdomen fauve ferrugineux, garnie chez la femelle d’une bourre de poils.
Chenille : Atteint 45 mm. Brun grisâtre marbrée de plus clair, avec une rangée subdorsale de stries blanches sur chaque flanc, pourvue sur les segments 9 et 10 d’une verrue médio-dorsale infundibuliforme d’un rouge orangé éclatant.
Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), le Poirier commun (Pyrus communis), le Pommier cultivé (Malus domestica), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le Prunellier (Prunus spinosa) et le Chêne pédonculé (Quercus robur).
Habitat : Essentiellement le long des allées forestières, des alignements d’arbres et dans les vergers sur prairies à litière. Naguère très largement répandu et commun partout ; tend aujourd’hui à se raréfier.
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Inquiété, il simule la mort en adoptant une posture cataleptique singulière : pattes étroitement appliquées contre le corps, aile refermées, il se laisse tomber sur le côté tout en arquant son abdomen vers le bas, mettant en évidence son épaisse bourre anale, dont les poils renferment une substance toxique. Les œufs sont déposés sous forme d’ooplaques allongées sur les rameaux de la plante hôte ; la femelle les recouvre d’un épais feutrage issu de sa bourre anale. Les chenilles mènent une existence grégaire, confectionnant à l’extrémité d’un rameau un nid communautaire de 5 à 10 cm de longueur, à l’abri duquel elles hivernent, longues d’environ 4 mm. Dès les premières douceurs printanières, elles se chauffent au soleil à la surface de celui-ci, rongeant à l’occasion les bourgeons. Après le débourrement de ces derniers, elles achèvent rapidement leur croissance, retournant invariablement dans leur nid après chaque prise de nourriture. La chenille est pourvue de poils urticants, qui peuvent provoquer sur l’épiderme humain de vives réactions inflammatoires, cependant moins lourdes de conséquences que celles occasionnées par les poils des chenilles processionnaires. Ses verrues dorsales infundibuliformes sont aussi le siège d’une sécrétion qu’elle répand avec sa tête sur tout son corps, et dont la fonction, peut-être répulsive, n’est pas connue avec certitude. La nymphose s’effectue, isolément ou par petits groupes, dans un cocon jaunâtre tissé sur un rameau de la plante hôte. L’espèce connaît occasionnellement des pullulations massives, au cours desquelles elles peuvent se montrer dommageable, en particulier dans les vergers Ces gradations du Cul-brun sont régulées naturellement par le cortège parasitaire, les prédateurs et les maladies. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répandue dans toute l’Europe. Présente partout en France. Les imagos affectionnent tout particulièrement les haies buissonnantes, les friches ainsi que les vergers en terrain bocager, jusqu’à 1000 m d’altitude. Les œufs sont protégés par les poils urticants provenant de la touffe annale, velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences qu’elles peuvent totalement défolier. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France). (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Pterostoma palpina (Clerck, 1759)
Museau
Adulte : Palpes labiaux très développés, porrigés et couverts de longs poils hirsutes, simulant un museau. Ailes beige clair à brun jaunâtre, ornées de dessins plus foncés, mais diffus, notamment le long du bord interne, qui présente en outre une expension dentée, triangulaire et longuement frangée.
Chenille : Atteint 40 mm. Tête aplatie et thorax légèrement atténué. Vert bleuâtre clair, avec la face dorsale presque blanchâtre et parcourue de fines lignes blanches ; une ligne latérale s’étendant de la tête jusqu’aux pattes anales, blanc jaunâtre, ourlée de foncé du côté supérieur et marquée de rose sur le premier segment.
Plantes hôtes : Peuplier tremble, Saule marsault, Osier commun, et d’autres peupliers et saules ; selon la littérature également sur d’autres feuillus.
Habitat : Milieux arborés et arbustifs les plus divers, notamment allées forestières, alignements d’arbres, gravières, parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout.
Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de mœurs nocturnes, se dissimule durant le jour sur les troncs ou les rameaux, les ailes disposées en toit très pentu. Les saillies formées par ses longs palpes et par la dent frangée du bord dorsal de ses ailes antérieures rendent sa silhouette méconnaissable. Cette dent caractéristique de nombreuses espèces de Notodontes, est à l’origine du nom de la famille (du grec nôtos, « dos », et ódoús, ódóntos, « dent »). Les deux sexes viennent à la lumière, les femelles souvent dès le crépuscule, les mâles en général seulement après minuit. Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte. La jeune chenille entame les feuilles de manière très caractéristique, en excavant l’extrémité de part et d’autre de la nervure médiane, qu’elle épargne, et sur laquelle elle se tient entre les prises de nourriture. Plus âgée, elle se tient de préférence sur le pétiole ou sur un rameau. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Très largement répandue en Europe, remonte jusqu’au cercle polaire et s’étend vers l’Est jusqu’à la Chine. En France, elle est présente partout. Elle fréquente une grande diversité de milieux plus ou moins boisés, parfois anthropisés, chauds ou humides. Les larves se développent sur divers feuillus comme les Salix, Populus, Alnus, Quercus, Tilia. Chrysalide en terre dans un cocon assez lâche. Période de vol : VI-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Peridea anceps (Goeze, 1781)
Timide
Eurasiatique. Présente un peu partout en Europe jusqu’en Afrique du Nord et en Turquie. Largement répandue en France, à l’exception des régions au climat trop rude. Son habitat est constitué par les bois, les forêts bien exposées, ainsi que les garrigues où sont bien représentés divers quercus dont les chenilles mangent les feuilles. Métamorphose dans la litière. Période de vol : IV-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Thaumetopoea pityocampa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Processionnaire du pin, Bombyx pityocampe
Adulte : légèrement plus grande que Thaumetopoea processionea, plus clair et plus contrastée. Ailes postérieures dépourvues de bande antémarginale.
Chenille : Atteint 50 mm. Noire jusqu’au niveau des stigmates, gris clair en dessous, avec des poils roux et denses sur le dos, blanchâtre sur les flancs
Plantes-hôtes : avant tout sur divers pins, dont le pin sylvestre ; plus rarement sur le Mélèze d’Europe et d’autres résineux.
Habitat : Dans les pineraies sèches et les mélézins. En très forte extension depuis trois décennies.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération. L’adulte est nocturne. Les œufs sont déposés en manchons sur les aiguilles des pins. Les chenilles confectionnent un nid soyeux subsphérique sur les rameaux de la plante hôte où elles hivernent à mi-taille. L’errance de la prénymphose s’effectue en procession jusqu’au site d’enfouissement. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Méditerranéenne. Son aire s’étend de l’Europe centrale et méridionale jusqu’en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Elle est souvent abondante et nuisible dans le Sud de la France. Elle fréquente les pinèdes bien exposées. Ses chenilles vivent en société sur divers pins, passant l’hiver dans de grosses bourses soyeuses tissées dans les branches et visibles de loin. Hors de leur nid, elles se déplacent en longues processions pour accéder à leur nourriture et pour descendre se chrysalider au sol dans la litière. Leurs poils fortement urticants peuvent provoquer des désagréments lors de pullulations consécutives à des périodes chaudes. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758)
Doublure jaune
Adulte : Ailes antérieures brun moyen, ornées de trois bandes transversales (basilaire, postdiscale, marginale) et d’une tache costale pré-apicale triangulaire brun foncé. Ailes postérieures jaune orangé, rehaussées de bandes brun foncé.
Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Ressemble à celle du M noir, mais avec une paire supplémentaire de fausses pattes, vestigiale, du côté antérieur. Brun jaunâtre, avec de fines lignes longitudinales sombres et une bande latérale claire.
Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, dont la Luzerne cultivée (Medicago sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Jarosse (Vicia Cracca), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis) et l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa).
Habitat : Milieux ouverts secs ou humides, entre autres prairies marécageuses, alpages fleuris, pelouses sèches.
Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. L’adulte observe le même comportement diurne que celui du M noir (butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; très farouche). Les œufs sont déposés en rangées sur les feuilles de la plante hôte, et parfois sur les feuilles sèches des Graminées. La chenille se comporte comme celle de l’espèce précédente, M noir (Active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même). La nymphose s’effectue à terre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. Comme E. mi (M noir), elle est largement répandue en France. Moins xérophile que celle-ci, elle occupe les prairies sèches à mésophiles où elle peut pulluler certaines années, les clairières. La chenille est également polyphage et se nourrit de diverses plantes basses, dont (Trifolium, Vicia, Lotus, Lathyrus). Période de vol : IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Peribatodes rhomboidaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Boarmie rhomboïdale
Présente de nombreuses formes, dont certaines totalement noires. En France, elle est largement répandue dans tous les types d’habitats. En plaine comme en montagne, dans les bois clairs, les friches, même en ville. Les chenilles sont polyphages et se nourrissent sur diverses espèces telles que Épicea, Céraiste, Clématite, Ronces, Églantier, Cytise, Genêts, Hélianthème, Myrtillier, Sorbier, Gaillets, Chèvrefeuille... La chenille hiverne. Période de vol : Avril à Septembre. Espèce développant plusieurs générations. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Nemophora degeerella (Linnaeus, 1758)
Coquille d’or
Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 13/06/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Goudet (43) - 26/06/2010 Observation de Le Mao Patrick - Ruante/Cardroc (35) - 17/06/2010 Observation de Villatte Raymond - Les Vaseix Limoges (87) - 13/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Santes (59) - 22/05/2009 Observation de Brigitte Seys - Thumeries (59) - 08/06/2008 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 05/06/2008 observation de Francoz Philippe - Brison St Innocent (73) - 16/05/2008 Observation de Mr Doucey Roland - Beugin (62) 06/06/2007 Photo Mr (...)
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Saturnia pavonia (Linnaeus, 1758)
Petit paon de nuit
Eurasiatique. Espèce à vaste distribution géographique recouvrant la majeure partie de l’Europe. Répandue partout en France. Elle fréquente principalement les landes collinéennes, les coteaux ensoleillés, les orées forestières jusqu’à 2000 m d’altitude dans les Alpes. Les chenilles sont polyphages sur Calluna, Erica, Crataegus, Rubus, Prunus, Fraxinus, Salix, Betula, etc. Attirés par les phéromones, les mâles volent rapidement le jour à la recherche des femelles qui restent dissimulées dans la végétation et ne volent que la nuit. Dimorphisme sexuel important. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Robineau Roland)
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Adela reaumurella (Linnaeus, 1758)
Adèle verdoyante
Observation de Claudine Despland - St Julien (74) - 01/05/2012 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - 02/05/2011 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Nalliers (86) - 23/04/2011 Observation de M. Joussain Jean-Michel - Périgueux (24) - 18/04/2011 Observation de Gérard Vogel - Mouzay (55) - 14/04/2011 Observation de M. Teulier Emilien - Reynies (82) - 12/04/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/04/2011 Observation de Benoiton Jean-Louis - Saint-Valérien (89) - 22/05/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) 08/05/2010 Observation de Mr (...)
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Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Bombyx de la ronce
Adulte : Ailes gris-brun sombre ou brun-rouge chez le mâle, toujours gris-brunâtre chez la femelle, les antérieures traversées par deux fines lignes jaunâtre pâle dans les deux sexes.
Chenille : Atteint 80 mm. Dans son jeune âge, noire avec les espaces intersegmentaires annelés de jaune d’or, et une pilosité plutôt clairsemée ; au dernier stade, entièrement noire avec une épaisse toison brun rougeâtre.
Plantes hôtes : Se développe sur de nombreux plantes herbacées et arbustives, entre autres sur l’Hélianthème vulgaire ( Helianthemum nummularium), Prunellier (Prunus spinosa), Petite pimprenelle (Sanguisobra minor), Genêt ailé (Genista sagittalis), Framboisier (Rubus idaeus), et Plantain lancéolé (Plantago lanceolata).
Habitat : Dans les milieux ouverts secs ou humides les plus divers, par exemple sur les pelouses sèches, les talus des chemins, dans les prairies et les pâturages, sur les lisières forestières et dans les clairières, dans les marais. C’est l’un de nos bombyx les plus répandus.
Biologie : Tandis que la femelle observe une activité exclusivement nocturne, le mâle évolue en plein jour et au crépuscule d’un vol extrêmement fougueux, à la recherche d’une compagne. Le reconnaître au vol est quasi impossible, tant son passage est fugace. La femelle dépose ses œufs en amas irrégulier à la base des tiges de diverses plantes herbacées. Ovales et d’environ 2,5 mm de diamètre, ils sont de teinte crème, annelés de brunâtre, et portent un point apical sombre. La chenille vit isolément ; de jour, elle se dissimule volontiers sous les pierres. On l’observe surtout en automne, traversant les chemins, errant à la recherche d’une retraite juste avant l’hivernage. Elle se nymphose au printemps sans avoir repris la moindre nourriture. Pourvus de poils urticants qui peuvent provoquer des réactions allergiques, elle s’enroule sur elle-même au moindre danger et reste longuement figée dans cette position. Ces particularité lui ont valu le nom vernaculaire d’anneau du diable. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe moyenne et septentrionale. Partout en France jusqu’à 1500m d’altitude. Affectionne les prairies herbeuses à forte densité de végétation où croissent de nombreuses plantes nourricières de la chenille : Fragaria, Potentilla, Trifolium, Rubus, Prunus etc.. Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps. En automne, on les rencontre souvent traversant les chemins, à la recherche d’un abri. Les mâles volent au soleil, les femelles la nuit. Période de vol : V-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Mâle. Envergure 55-65 mm. Aile antérieure brun-roux, avec deux lignes transversales claires, assez resserrées, peu sinueuses, avec des éclaircies médiane et distale. Postérieures brun-roux unicolore.
Femelle. Envergure : 55-75 mm. Abdomen volumineux, ailes brun-grisâtre, antérieure plus éclaircie.
Variation. Fond roussâtre : rufa Tutt, 1902, rouge ferrugineux foncé : ferruginea Tutt, 1902, gris mat sans rouge : grisea Tutt, 1902, fond très clair : pallida Tutt,1902.
Espèce proche. Macrothylacia digramma Meade-Waldo, 1905, dont les lignes transversales ont un tracé différent.
Biologie. Plantes hôtes : Pruneliers, Fragaria, Rubus, Trifolium, Potentilla. Durant l’hiver, la chenille consomme feuilles sèches et jeunes pousses d’herbacées.
Période d’apparition : Mai-Juillet, en une seule génération. Le mâle vole durant la journée. Friches prairies et lisières.
Distribution. De l’Europe à l’Asie centrale. En Europe, presque partout, sauf au nord et à l’extrême sud. En France, partout, y compris en Corse.
Statut. Assez commun partout. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Aurore, Piéride du cresson
39-48 mm. Mâle : pointe apex noire ; aile antérieure, marque orangé étendu sur le tiers, 1 seule tache noire. Femelle : Apex gris dépourvu de taches, aile antérieure dépourvu de marque orange, tache centrale plus étendue, en forme de croissant, aile postérieure parfois teintée de jaune. Vol d’avril à juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
35-45 mm. Ailes antérieures pourvue d’une bordure apicale et d’une petite tache discoidale noire ; chez le mâle toute leur moitié externe est occupée par une tache orangée qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures persillé de vert dans les deux sexes. Habitat : prairies humides, orées forestières. Biologie : Œufs d’abord blancs puis rouges sont déposés sur les pédoncules floraux de la plante hôte. Une génération, hiverne à l’état nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Souci
45-54 mm. Plusieurs générations, Vol puissant et rapide, d’avril en septembre, remarquable migrateur (population du nord de l’Europe).
Habitat : terrain dégagés, notamment champs de luzerne et de trèfle.
Mâle : ailes jaune orangé vif, larges marges noires traversées de nervures jaunes. Femelle : ailes antérieures idem mâle mais avec marge plus large et enfermant des taches jaunes de taille variable, ailes postérieures sombre avec taches orange. Dessous jaune suffusé de vert sur la marge de l’aile antérieure et sur l’ensemble de l’aile postérieure.
Forme Helice : Femelle dessus vert blanchâtre suffusé de gris sur aile postérieure. Dessous aile antérieure marques postdiscales plus grandes que chez le mâle. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
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Gonepteryx rhamni (Linnaeus, 1758)
Citron
50-55mm. Ailes des deux paires falquées, jaunes chez le mâle, vert d’eau chez la femelle.
Habitat : Bois, broussailles, prairies sylvatiques orées forestières.
Biologie : De tous nos Rhopalocères, le citron est celui qui peut prétendre à la plus longue espérance de vie : il passe en effet les 12 mois à l’état imagal.. L’adulte quitte sa chrysalide au cœur de l’été ; il s’active sur les fleurs jusqu’à la fin de la saison, puis se retire dans ses quartiers d’hiver. Pour ce faire, il recherche de préférence les sous-bois humides, au sein desquels il choisit un emplacement d’hivernage généralement à proximité du sol, parmi les graminées ou à l’abri d’un roncier. Il est quasi le seul Rhopalocère a hiverner ainsi presque à découvert. Il demeure en général à l’emplacement choisi durant tout l’hiver, pouvant disparaître à plusieurs reprises sous une épaisse couche de neige, pour reparaître intact après la fonte de celle-ci. Comme chez tous les insectes hivernant, une élévation de la concentration des liquides cellulaires s’oppose au gel des tissus. Dès février, certains individus sortent de leur torpeur ; l’accouplement se déroule en mars-avril. Aussitôt après les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons de la plante hôte en phase de débourrement. La chenille se tient invariablement sur la nervure médiane de la feuille qu’elle consomme, où sa livrée la camoufle efficacement. Il est assez facile de la trouver en repérant les feuilles de Bourdaine dont les bords ont été rongées. La chrysalide succincte ressemble à une petite feuille ; elle est généralement fixée horizontalement sous un rameau. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain
Adulte : 33-40 mm. Fauve orangée clair à fauve orangée jaunâtre, réticulé de noir, avec une série de points noirs dans la bande submarginale des ailes postérieures, également bien visible au revers, cernés d’un halo fauve orangée.
Plante – hôte : Surtout le plantain lancéolé et d’autres plantains mais aussi la Véronique d’Autriche, l’épervière piloselle et la centaurée jade.
Chenille : Atteint 25 mm. Noire avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge.
Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, lieux incultes, orées forestières. En recul dans la moitié nord et dans l’ouest de la France.
Biologie : L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les œufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toutes leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne 1 ou 2 générations annuelles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Cuivré commun, Bronzé
22-27 mm. Sexes semblables, ailes antérieures rouge cuivré à vif écarlate, bordées de brun et ponctuées de noir ; ailes postérieures brunes avec une bande marginale cuivrée, points post - discaux bleus. Revers antérieures semblables au dessus, postérieures gris beige terne, avec de petits points noirs, fine bande orangée.
Papillon actif, le petit Cuivré a un comportement territorial. Le mâle chasse vigoureusement tous les concurrents qui s’aventurent sur son territoire, de peur qu’ils ne deviennent des prétendants encombrants auprès des femelles du voisinage.
Habitat : milieux ouverts, lieux incultes ensoleillés.
Biologie : l’adulte vole sur une très longue période de la mi-avril à la fin d’octobre, au cours de 4 générations se chevauchant plus ou moins. Les œufs, hémisphériques, bruns et alvéolés sur la surface, sont déposés un à un à la face inférieure des feuilles de la plante hôte, souvent la femelle en pond plusieurs sur un plant minuscule.
La chenille a une forme de cloporte, les pattes étant invisibles du dessus (elle est dite « onisciforme ») ; elle est verte et finement poilue avec, en général, trois bandes roses – une sur le dos et deux sur les flancs – qui se rejoignent au niveau de la tête et de l’arrière. Elle hiverne généralement jeune, plus rarement âgée. La nymphose s’effectue à terre entre quelques feuilles de la plante hôte reliées par de la soie. La chrysalide, bombée, brun clair avec de petits points noirs, est généralement retenue par une ceinture de soie sous une feuille ou à la base de la tige de la plante hôte.
Plantes hôtes : Rumex : Petite Oseille et Oseille des prés, parfois Patience sauvage (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann / en partie)
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Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Azuré des Nerpruns
23-30 mm. Ailes bleu violet clair étroitement bordé de noir chez le mâle, plus largement marginé chez la femelle, surtout en seconde génération. Revers blanchâtre, finement ponctué de noir.
Habitat : Orées forestières, clairières,prairies sylvaniques,landes et friches arbusives. Encore presque partout y compris au coeur des villes.
Biologie : 2 générations. L’adulte se nourrit de nectar mais aussi du miellat des pucerons. Les oeufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons floraux ou à proximité. La chrysalide succincte, brun clair avec des taches sombres, est fixé sous une feuille ; elle hiverne.
(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Tircis
Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge.
Chenille : Atteint 27 mm de longueur.
Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair.
Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois.
Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.
Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Argus bleu nacré, Bleu nacré
Cette espèce héliophile qui peuple les friches calcaires est très délicate. Le dessus des ailes du mâle, d’un bleu ciel vif, s’aperçoit souvent quand le papillon se tient au soleil. Le recto de la femelle est plus terne, essentiellement brun foncé, et l’aile postérieure présente un alignement d’ocelles orange, blanc et noir. Comme chez nombre de Lycènes, la chenille est soignée par les fourmis, qui raffolent du liquide sucré qu’elle régurgite. La variabilité de cette espèce est notoire, notamment par l’extension de la marge foncée. Associé aux friches calcaires et autres escarpements fleuris où sa plante-hôte est localisée. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)
Observés butinant les fleurs d’une grosse touffe de sariette, en compagnie d’azurés de la luzerne et d’azurés bleu céleste. ( Michel Rouché)
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Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Demi-Deuil
Adulte : Blanc et noir en damier. Revers avec les même motifs mais beaucoup moins contrastés, et une rangée postdiscale de petits ocelles. Femelle plus grande, avec revers teinté d’ocre jaune.
Plante – hôte : comme les chenilles de tous les Satyrines se nourrit exclusivement de graminées ; Palène, Brome dressé, Pâturin des prés.
Chenille : Atteint 28 mm. Verte ou brun jaune à brun grisâtre, avec la tête brun clair, une ligne dorsale sombre et une bande latérale claire, soulignée de foncé. Extrémité abdominale bifide, avec chacune des pointes ornée d’une strie rougeâtre sur le dessus.
Habitat : Prairies, clairières, talus, bords des routes… abondantes presque partout mais en régression au nord de la Seine.
Biologie : Le mâle du Demi-deuil, contrairement à ceux de nombreux autres Rhopalocères, ne guette pas le passage des femelles depuis un perchoir, mais recherche activement en vol celles qui viennent d’émerger parmi les Graminées. Les œufs sont simplement abandonnés en vol par la femelle. La chenille éclos dès la fin de l’été et cherche aussitôt un abri pour l’hivernage, sans avoir pris la moindre nourriture. Elle accomplit son cycle au printemps, puis se nymphose à proximité du sol. La chrysalide, blanchâtre ou jaune, repose à l’abri d’un réseau soyeux lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Amaryllis
L’apparition de ce papillon familier au bord des chemins est perçue par beaucoup de naturalistes comme le signe que l’été est à son apogée. L’amaryllis vole quand les fleurs de ronces sont épanouies, et il peut former des groupes nombreux qui butinent. Le recto est orange vif, avec une marge brune et un ocelle double sur l’aile antérieure. Le verso est d’une couleur similaire, mais les ailes postérieures ont un aspect plus marbré. Le mâle est plus petit que la femelle, plus vivement coloré et doté d’une bande d’écailles androconiale foncée sur chaque aile antérieure. Fréquente les haies et les lisières, de la plaine à la basse montagne. Vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)
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Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Myrtil
C’est probablement l’un des papillons les plus abondants dans les lieux herbus de nos régions. On voit surtout la face inférieure des ailes. L’aile antérieure est orange et chamoisée avec un ocelle distinct, l’aile postérieure brunâtre avec une bande plus claire ornée de points noirs. Contrairement à ses congénères, le myrtil dévoile parfois le recto de ses ailes sur le terrain. Elles sont brun intense avec une tache orangée contenant un ocelle sur l’aile antérieure (l’orange est plus étendu chez la femelle). Se rencontre dans divers habitats herbus, talus des routes, prés, allées des bois, régions vallonnées, jusqu’à 1500 m au moins. Vol : Juin à Octobre. (Nature en poche - Larousse)
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Brenthis daphne (Denis & Schiffermüller, 1775)
Nacré de la ronce
40-50 mm. 1 génération
Adulte : ailes arrondies, fauve orangé vif, avec la bande marginale noire incomplète, nettement fractionnée aux postérieures. Revers de l’aile postérieure à motifs plutôt fondus,avec une bande postdiscale comparable à celle de Brenthis ino ; dans la bande médiane jaune verdâtre, la tache disco-cellulaire de l’espace 4 est toujours suffusée de violet ; aire marginale elle aussi presque entièrement suffusée de violet.
Habitat : Orées forestières chaudes et ensoleillées, clairs-bois mésophiles. Espèce méditerranéenne naguère restreinte en France au Midi et à l’Alsace ; a fortement progressé vers le Nord atteignant la région parisienne en 1997.
Biologie : l’adulte butine sur les Ronces et les Chardons. Les œufs sont déposés isolément, en juillet, sur les feuilles de la plante hôte. La chenille qui hiverne manifestement formée dans l’œuf, se tient à découvert sur les feuilles des Ronces. La chrysalide, suspendue, porte 2 rangées dorsales d’épines flanquées de taches brillantes à vif éclat bleu métallique.
La Chenille atteint 28 mm de longueur. Ressemble beaucoup à celle de Brenthis ino ; en diffère par les stries longitudinales sombres, contrastant davantage sur le fond blanc, et par ses épines jaunes, à pointe non distinctement éclaircie.
Plantes hôtes : Ronces (Rubus fruticosus) et Framboisier (Rubus idaeus) (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)//
42-52 mm. Se différencie de Brenthis hecate par les taches moins distinctes sur le dessous de l’aile postérieure et par la rangée irrégulière de taches postdiscales sur le dessus de l’aile antérieure. Vole dans les vallées jusqu’à 1200 m en juin juillet. Commun à l’Est de son aire de répartition. PN : Ronces, Violette. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
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Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps.
Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes.
Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire.
Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque.
Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres
Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France.
Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple :
Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes-
( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).
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Zygaena filipendulae (Linnaeus, 1758)
Zygène de la filipendule, Zygène de la spirée
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.
Vol diurne. Trois paires de taches rouges sur un fond irisé noir verdâtre ou vert bleuâtre. Les ailes postérieures sont du même rouge cramoisi. Toutes les espèces de zygènes ont une livrée aposématique qui prévient de leur toxicité (ils contiennent du cyanure). Exceptionnellement, le rouge des ailes est remplacé par du jaune. Peuple les prairies, les lisières, les friches, de la plaine à la montagne, où les fleurs abondent. (Nature en poche - Larousse)
PLANTES HÔTES. Essentiellement le Lotier corniculé, plus rarement le Lotier des marais, mais aussi les Spirées, et dans la région méditerranéenne, les Badasses.
HABITAT. À l’encontre de la plupart des autres Zygènes, la Zygène de la Filipendule fréquente une grande variété de milieux : pelouses sèches, milieux rudéraux, gravières, prairies de fauche, prairies humides, alpages jusqu’à 2500 m d’altitude. En fonction de ses faibles exigences écologiques, c’est presque partout l’espèce la plus commune du genre.
BIOLOGIE. La femelle dépose ses oeufs en petits amas sur les feuilles de divers végétaux, mais pas nécessairement sur celle des plantes hôtes. La nymphose a lieu, comme chez la plupart des autres espèces du genre Zygaena, dans un cocon fusiforme de consistance parcheminée. Celui de la Zygène de la filipendule porte des sillons longitudinaux, et présente en général deux couleurs bien tranchées : jaune ochracé dans sa moitié antérieure, blanchâtre dans sa moitié postérieure. Peu avant l’émergence, la chrysalide, d’un noir brillant, s’extrait elle-même partiellement du cocon, puis libère l’imago. Celui-ci se montre principalement de la fin de juillet à la mi-août, mais la période de vol s’étale en fait de mai jusqu’en septembre. Plutôt que le succession de deux générations, ce phénomène suggère l’existence de deux ou trois lignées génétiques plus ou moins isolées, caractérisées par leur phénologie différente.
(Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
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Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Machaon, Grand Porte-Queue
Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.
Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.
Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.
Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.
Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse.
Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.
Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.
• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude.
• Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m.
• Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus
• Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.
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Zanclognatha tarsipennalis (Treitschke, 1835)
Herminie de la Vigne-blanche
Eurasiatique. Largement répandue en Europe, excepté dans l’extrême Sud (Portugal, Grèce). En France, un peu partout. C’est une espèce qui vit dans les milieux à boisements mixtes, souvent humides. La chenille consomme les feuilles sèches de diverses plantes et essences ligneuses, comme
Quercus, Rubus, Salix, Polygonum aviculare... Période de vol : Mai à Septembre. Espèce univoltine ou bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Pyralis farinalis (Linnaeus, 1758)
Pyrale de la farine
Observation de Christophe Béthune - Aube (10) - 01/06/2012 Observation de Gérard Vogel - Stenay (55) - 14/08/2011 Observation de Villatte Raymond - Limoges (87) - 13/10/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 27/09/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 22/08/2010 Observation de M. Jamoulle Jean-Claude - Mougins (06) - 17/07/2010 Observation de Cheriaux Thevenin Emilie - Asnières sur Seine (92) - 14/10/2009 Observation de Ygnard Jean - Champigny (89) - 22/09/2009 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 04/09/2009 Observation de Brigitte (...)
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Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand paon de nuit
L’imago est visible de avril à mai. C’est le plus grand papillon d’Europe.
Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)
Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Delachaux et Niestlé)
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Leptidea sinapis (Linnaeus, 1758)
Piéride du Lotier, Piéride de la moutarde
36-48 mm. 2-3 générations. Plus petite et plus fragile que les autres piérides. Vol près du sol dans les clairières et les abords des bois. 2ème génération plus blanche, taches apicales plus noires. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
30-40 mm. D’aspect fragile, avec l’abdomen gracile. Aile antérieure pourvue d’une tache apicale gris noirâtre chez le mâle, gris pâle ou imperceptible (voir absente) chez la femelle. Revers des ailes postérieures avec 2 bandes transversales grises, diffuses.
Habitat : bois clairs, orées forestières, bords des chemins, prairies naturelles.
Biologie : à la différence de celle du genre Pieris, les piérides du genre Lepyidea vivent exclusivement sur les Papilionacées. De ce fait, l’ancien nom de piéride de la moutarde couramment usité pour cette espèce, simple traduction de son nom scientifique, est totalement impropre, et son emploi devrait à tout prix être évité (le remplacement du nom scientifique, tout aussi inexact, n’est pas autorisé par les règles du Code de nomenclature). Chez cette espèce, la parade nuptiale est particulièrement caractéristique. Le mâle se place face à sa partenaire, dodeline de la tête, déroule sa trompe et la passe autour de la tête de la femelle. Si cette dernière est réceptive, elle oriente son abdomen en direction du mâle, qui procède à l’accouplement. Les femelles ne s’accouplent qu’une fois. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte. Avant la ponte, la femelle gratte l’épiderme foliaire de la plante avec ses griffes et teste la sève, manifestement pour s’assurer que le végétal convient au développement de sa descendance. L’espèce donne 2 ou 3 générations annuelles et hiverne à l’état nymphal.
PN : Papilionacées : Lotier corniculé, Coronille bigarrée, Jarosse, Gesse des prés. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Pyrgus malvae (Linnaeus, 1758)
Hespérie de la Reine-des-prés
18 à 22 mm. Face supérieure noirâtre, marquetée de nombreuses petites taches quadrangulaires blanches ; aux ailes antérieures, la rangée postmédiane comporte une tache décalée vers la marge. Revers des ailes postérieures généralement gris-beige marquetée de blanc. (Guide nature Nathan : Quel est-donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Vulcain, Amiral
Adulte : Ailes noires, antérieures avec la base brun foncé, une bande oblique rouge feu et quelques taches apicales blanches, postérieures avec une bande marginale rouge feu. Revers des ailes postérieures foncé orné de marbrures chatoyantes complexes.
Plante – hôte : surtout Ortie dioïque, mais aussi ortie brûlante et Pariétaires des murailles
Chenille : Robe très variable, gris jaunâtre à noire, avec une rangée de taches latérales blanc jaunâtre particulièrement apparente sur les sujets foncés.
Habitat : Orées forestières, vergers sur prairies à litière, jardins, parcs urbains. Espèce encore commune presque partout.
Biologie : Le Vulcain compte parmi les Papillons migrateurs les plus étudiés. Les premiers individus migrants arrivent dès la fin avril, suivis de forts contingents en mai et juin. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte, en situation ombragée ou semi - ombragée. La chenille confectionne un abri bien reconnaissable en enroulant une feuille qu’elle maintient dans cette position au moyen de fils de soie, et dont elle ronge le pétiole, de sorte que la feuille pend librement. Cet abri sert plus tard à la nymphose. La chrysalide suspendue, brune ou grise, porte des taches dorsales à vif éclat métallique. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde souvent très prolifique. En automne, les adultes de cette dernière vague d’émergences regagnent souvent les contrées plus méridionales. Les sujets en migration observent alors un vol rectiligne en direction du sud, se succédant à quelques mètres de distance. L’adulte hiverne en effet dans les régions sous influence méditerranéenne ; aujourd’hui il a tendance à hiverner dans des contrées plus septentrionales, à la suite du réchauffement climatique. Les individus restés sur place s’attardent souvent jusqu’à la fin d’octobre dans les vergers sur les fruits avancés, dont ils absorbent avidement le jus fermenté ; ils succombent généralement aux premières fortes gelées. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Robert-le-diable
C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures.
Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux.
Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige.
Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout.
Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame
L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale.
Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux,
Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable.
Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout.
Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).
Exceptionnelle migration de 2009 :
- J’ai assisté à une migration très importante en mai 2009 dans le sens Sud Nord au Bourget du Lac (en gros un ou deux papillons toutes les deux ou trois minutes). Concernant la migration inverse que j’ai observé en août 2009. Le 17 août 2009, j’étais en randonnée au dessus du col des Montets, qui permet de rejoindre le Valais depuis Chamonix ; plus exactement, j’étais au sommet de l’Aiguillette des Posettes (altitude 2201 m) pour redescendre vers le col des Montets par un sentier qui longe une crête orientée en gros du nord au sud, appelée les Frettes. Au sommet, puis pendant la descente le long de cette crête, nous avons observé un grand nombre de Belles dames qui venaient de quitter la Suisse et descendaient vers le sud en passant par la vallée de Chamonix. Leur trajet était parallèle au nôtre et nous étions doublés régulièrement par ces papillons tantôt isolés, tantôt en petit groupes de 2 à 5. C’était impressionnant. Bernard FONSECA
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Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Carte géographique
Le papillon produit deux générations par an, ce qui, en soi, n’a rien d’exceptionnel. Mais l’ornementation et la couleur de chacune sont si différentes qu’on croit avoir affaire à deux espèces différentes. La première génération, orange avec des dessins noirs, évoque une mélitée ; la seconde présente un recto noirâtre marqué de taches blanches. En revanche, le verso est orné, chez les deux générations, d’un réseau compexe évoquant une carte de géographie (d’où le nom vernaculaire de cette espèce). Affectionne les lisières et les friches humides à faible altitude. Vol : Avril à Juin, puis Août-Septembre, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)
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Ourapteryx sambucaria (Linnaeus, 1758)
Phalène du sureau, Phalène soufrée
Présente dans toute l’Europe jusqu’en la Sibérie, avec de nombreuses espèces très proches en Asie. En France, elle est fréquente en plaine comme en montagne, jusque vers 1600 m d’altitude. On l’observe dans de nombreux molieux : bois clairs, jardins... Les chenilles se nourrissent sur de nombreuses plantes :
Clematis vitalba, Rosa, Syringa, Hedera helix, Lonicera, Prunus spinosa... Hiverne au stade de chenille. Période de vol : Juiin-Juillet ; Septembre. Espèce univoltine, avec pnctuellement une seconde génération partielle. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Rhodometra sacraria (Linnaeus, 1767)
Phalène sacrée, Aspilate sacrée, Vestale
Espèce variable qui se pose les ailes en toit. Cette cosmopolite, migratrice habite la partie atlanto-méditerranéenne de l’Europe et de la France. Elle fréquente les friches, le maquis ainsi que le littoral. Souvent actf le jour, l’imago vient également à la lumière. La chenille, polyphage et au développement très rapide, se nourrit sur divers Asteraceae, Rosaceae, Chenopodiaceae… Hiverne à différents stades. Période de vol III-XI. Espèce plurivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Udea ferrugalis (Hübner, 1796)
Pyrale ferrugineuse
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 29/04/2013 Observations Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 01 et 17/11/2012 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 29/10/2011 Observation de Riffé Jacques - Saint Maurice des Noues (85) - 12/10/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 21/09/2010 Observation de Vogel Gérard - Inor (55) - 02/09/2010 Observation de Brigitte Seys - Brenne (36) - 28/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 11/10/2009 Observation de Villatte Raymond - Magnac Bourg (87) - 11/10/2009 observation de Francoz (...)
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Crambus perlella (Scopoli, 1763)
Crambus perlé
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 25/06/2011 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 11/09/2010 Observation de Durand Claire-Marie - Rambouillet (78) - 30/07/2010 Observation de Fausten Ségolène - Illzach (68) - 06/06/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 29/06/2009 Observation de Mr Cazaux Henri - Gardères (65) - 04/09/2008 - A confirmer Observation de Mr Cazaux Henri - Gardères (65) - 11/10/2007 observation de Francoz Philippe - Seythenex (74) - (...)
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Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
Argus vert, Thécla de la Ronce
Malgré la couleur vive de son verso, il est très difficile de repérer ce papillon très actif. Au repos, il évoque le vert du feuillage, et en vol sa couleur se fonde dans celle de l’environnement. Il dévoile rarement son recto brun uniforme. Le revers des quatre ailes présente une ligne blanche discontinue (plus nette à l’aile postérieure). Peuple divers biotopes broussailleux, landes, lisières, haies, friches. Habitués à un terroir, les mâles se posent à des lieux favoris. Vol : Mars à Juillet dans le sud, Avril à Juin plus au nord. (Nature en poche - Larousse)
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Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
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Inachis io (Linnaeus, 1758)
Paon du jour
La chenille du paon du jour vit dans une toile de soie sur sa plante nourricière (orties). Il faut rechercher les structures de ce type dans les touffes d’orties en été. Vol : Juillet à Septembre, puis Mars à Mai après hivernage. (Nature en poche - Larousse)
Longueur maximale : 42 mm. Corps noir, avec des points blancs bien visibles. Flancs et région dorsale avec des scoli grêles, de couleur noire. Fausses pattes brun jaunâtre. Tête d’un noir brillant. (guide des chenilles d’Europe)
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Alucita hexadactyla (Linnaeus, 1758)
Ornéode du Chèvrefeuille
Chaque aile est formée de six "plumes". Au repos, le papillon resserre étroitement ses ailes et forme ainsi un triangle ; il évoque alors une phalène ordinaire, tant qu’elles ne sont pas écartées pour dévoiler les plumes. Les adultes hivernent mais peuvent voler durant les nuits clémentes hivernales. Se rencontre dans les jardins et les bois, pourvu que ses chèvrefeuilles nourriciers y croissent. Envergure : 1,4 à 1,6 cm. Période de vol : se rencontre toute l’année à l’état adulte. (Nature en poche - Larousse)
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Euchloe crameri (Butler, 1869)
Piéride des Biscutelles, Marbré de Cramer
40-48 mm. Ailes antérieures avec marque noire juste avant la côte, plus grande chez la femelle. Dessous des ailes antérieures vert de l’apex variable, taches noires pupillées de blanc. Ailes postérieures mouchetées de vert et blanc, légèrement jaune chez la femelle. Habiat : pentes herbeuses jusqu’à 1 400 m. Nombreuses sous-espèces avec de petites variations de motifs.
Vol de mars à juin. 2 générations. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
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Argynnis paphia (Linnaeus, 1758)
Tabac d’Espagne
Adulte : Mâle fauve orangé vif, orné de points et de stries noires, dont quatre épaisses stries androconiales sur les nervures postérieures de l’aile antérieure. Femelle fauve terne, plus rarement gris verdâtre sombre (forme valesina Esper) dépourvue de stries. Revers des ailes postérieures vert à reflet métallique dans les deux sexes, traversé de bandes blanc nacré s’amincissant d’avant en arrière.
Chenille : Atteint 38 mm de longueur. Brun foncé, avec deux bandes dorsales jaune adjacentes et des épines fauves ; en outre, une paire d’épines thoraciques noires, dépassant la tête à la manière d’antennes.
Plantes hôtes : sur divers espèces de Violettes, selon les région, par exemple sur la Violette hérissée (Viola hirta) Habitat : orées et laies forestières, clairières mésophiles richement fleuries, prairies sylvatiques.
Espèce encore assez répandue et abondante, reste la plus commune de toutes les Argynnes.
Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Lors de la parade nuptiale, le mâle plonge en vol sous la femelle, stimulant celle-ci en répandant le parfum de ses androconies. Si la femelle est réceptive, elle se pose rapidement, oriente son abdomen en direction du mâle, venu se poser à ses côtés, et distille à son tour au moyen de ses glandes abdominales des hormones aphrodisiaques propre à stimuler son partenaire, qui procède alors à l’accouplement. Les oeufs sont déposés non pas sur les plantes nourricières, mais à proximité de celles-ci, sur le fût des arbres avoisinants, notamment des pins et des épicéas. A cet effet la femelle décrit en vol une spirale autour du tronc choisi, y déposant un œuf tous les mètres environ. Les chenilles éclosent à la fin de l’automne, et sans prendre la moindre nourriture, s’enferment dans un abri soyeux pour hiverner. En mars, elles gagnent les violettes, sur lesquelles elles se nourrissent la nuit, se dissimulant sous les feuilles durant la journée. La nymphose s’effectue sur un rameau à peu de distance du sol. La chrysalide suspendue, brune, présente des rangées de protubérances dorsales acuminées et des taches brillantes à reflet bleu métallique. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Malacosoma neustria (Linnaeus, 1758)
Livrée des arbres, Bombyx à livrée
Les chenilles vivent en société. Ravageur redoutable lors de pullulations épisodiques. Imago de Juin à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)Atteint 60mm de longueur. Bariolée, d’un bleu franc, ornée de lignes et d’étroites bandes longitudinales noires et roux ferrugineux, et d’une ligne dorsale blanche. Capsule céphalique bleue, avec deux taches noires ovalaires
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Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Aphantopus hyperantus (Linnaeus, 1758)
Tristan
C’est un papillon familier répandu. Le recto des ailes est brun fuligineux (plus foncé, parfois presque noir, chez le mâle). Des petits ocelles noirs apparaissent plus ou moins au recto, mais des ocelles noirs cernés de jaune et pupillés de blanc ressortent bien au verso brun. Peuple des lieux herbus, des haies des prairies aux talus et aux clairières, surtout à faible altitude. Vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)
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Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Patte étendue, Pudibonde
Atteint 50 mm de longueur. pourvue d’une pilosité longue et dense ; face dorsale portant des pinceaux de poils en forme de blaireau sur les segments 4 à 7, ainsi qu’un autre, étroit et allongé, sur le onzième segment. Teinte variable, soit jaune verdâtre ou jaune, avec les pinceaux anterieurs jaunes ou blancs, soit beige rosâtre, avec les pinceaux anterieurs rose blanchâtre ; pinceau posterieur variant du rouge au noir. Guide nature "Quel est donc ce papillon ? Nathan
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Didymaeformia didyma (Esper, 1778)
Mélitée orangée
Cette belle espèce est fort variable, avec un dimorphisme sexuel et saisonnier, et des variations géographiques. Toutefois, la plupart des mâles sont bien caractérisés par leur recto orange vif, comme celui d’un Robert le diable frais éclos, orné par ailleurs de taches bien différentes. Cependant, l’étendue des points noirs et l’intensité du fond varient au sein du domaine du papillon et, à un degré moindre, selon la génération. Le recto de la femelle est globalement plus gris, au point que parfois certaines formes évoquent une espèce différente. Se rencontre dans des biotopes herbus fleuris, prairies de plaine, bord des talus, et jusqu’à 2000 m en montagne. Vol : Mai à Août, en plusieurs générations. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Mâle : Fauve orangée vif à fauve rougeâtre, avec des rangées transversales de taches quadrangulaires noires. Femelle : très variable, avec les ailes antérieures souvent envahies de crème ou suffusées de gris verdâtre ; même motifs que chez le mâle. Revers des ailes postérieures crème dans les deux sexes, avec deux bandes transversales fauve orangé vif, ainsi que des rangées de lunules de traits et de points noirs.
Plante – hôte : Molène farineuse, Linaire, Plantain lancéolé, Epiaire droite, Véronique d’Autriche, et diverses autres plantes herbacées
Chenille : Atteint 28 mm. Blanche avec de fines lignes sombres et des épines blanches ; deux rangées dorsales de taches orangées supportant chacune une épine concolore à pointe blanche.
Habitat : Milieux ouverts, chauds et secs. Abondante dans le sud de la France, mais en forte régression dans la moitié nord où elle a disparu de maintes régions…
Biologie : L’espèce donne 1 à 3 générations. Les œufs sont généralement déposés par petits groupes à la face inférieure des feuilles de la plante nourricière. Les chenilles vivent isolément dès la naissance, longues de 10 mm avant l’hivernage, elles s’abritent volontiers dans les capsules fructifères vides de diverses plantes herbacées, par exemple dans celles des primevères. La nymphose se déroule en juin sur une tige sèche. La chrysalide, succincte, est ornée des mêmes motifs bariolés que la chenille. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Hepialus humuli (Linnaeus, 1758)
Hépiale du houblon
Observation de Vogel Gérard - Baâlon (55) - 13/06/2013 Observation de Francoz Philippe - Cuzy (74) - 29/06/2012 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 26/06/2011 Observation de Billard Michel - Pralognan la Vanoise, Les Fontanettes sur GR 5 à 1800m (73) - 15/07/2010 Observation de Vogel Gérard - Courchevel (73) - 05/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Beuvry (62) - 12/06/2010 Observation de Mr Nicolas Huart - Haspres (59) - 19/06/2006 Observation de Mr Le Mao Patrick - Chalets des Nants/Pralognan-la-Vanoise (73) - 09/07/2003 femelle
Observation de Brigitte Seys - Peronne (...)
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Arctomyscis aceris (Linnaeus, 1758)
La noctuelle de l’Erable
Erables et autres feuillus
Observation de Samson Régine - La Chapelle Saint-Laurent (49) - 30/08/2016 Observation de Boulbès Francis - Mérinchal (23) - 30/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 29/08/2012 Observation de Eric Billon - Saint-maur-des-fossés (94) - 10/07/2012 Observation de Barra Una - Sceaux (92) - 13/07/2010 Observation de Sophie Wrobel - Houplin Ancoisne (59) - 14/09/2009 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 19/07/2009, sur Erable Observation de Thevenoux Thomas - La Chapelle Craonnaise (53) - 26/09/2007 Observation de Floridan Alain - Dinand (...)
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Jocheaera alni (Linnaeus, 1767)
Noctuelle de l’Aulne
Longueur maximale : 35 mm. Corps noir, avec une rangée dorsale de grandes bandes transversales jaunes. Latéro-dorsalement, de longues soies noires, distinctement spatulées. Tête et pattes d’un noir luisant. Les jeunes chenilles n’ont pas de bandes jaunes et leurs soies sont moins développées ; en revanche, elles ont une grande tache dorsale d’un blanc grisâtre et elles ressemblent à des fientes d’oiseaux lorsqu’elles se tiennent au repos, le corps replié latéralement. (guide des chenilles d’Europe)
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Agrotis exclamationis (Linnaeus, 1758)
Double tache, Point d’exclamation
Polyphage, plantes herbacées
Observation de M. Meistermann Jean-Marc - Roquevidal (81) - 16/06/2010 Observation de Laprat Michel - Pied du viaduc de Millau (12) - 16/05/2009 Observations de Mme Aarts Tineke - Catus (46)- 29/03/2009, 04/04/2009, 05/04/2009, 13/04/2009 et 19/04/2009, chenilles trouvées dans plantes basses pendant jardinage. Identification probable mais non confirmée, cela n’est pas possible sur photos. Il peut agir également d’Agrotis puta. Observation de Bruno Derolez - Loos en Gohelle (62) - 09/03/2009 (Photo Brigitte Seys - identification Serge (...)
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Aleimma loeflingiana (Linnaeus, 1758)
Tordeuse de Loefling
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Feliceto (2B) - 26/05/2015 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 04/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 02/07/2010 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Brenne, Fonterland (36) - 18/06/2010 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 14/06/2010 Observation de Francoz Philippe - Yenne (73) - 31/05/2010 Observation de Dauphin Claude - Mellier Fontaine (Commune de Nouzonville) (08) - 17/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 06/06/2009 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - (...)
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Allophyes oxyacanthae (Linnaeus, 1758)
Aubépinière
Méditerranéo-asiatique. Toute l’Europe de la France à la Russie. Elle atteint sa limite occidentale en France, où elle se rencontre un peu partout (y compris en Corse ?). Le statut de l’espèce du genre Allophyes n’est pas clairement défini et les avis des spécialistes divergent à ce propos. Si l’habitus ne permet pas de séparation spécifique, l’étude des armatures génitales mâles montre une grande variation géographique dans le sud ouest de l’Europe. A.oxyacanthae, A. corsica, A. alfaroi (Espagne) et A. parenzani (Italie) pourraient constituer une seule entité spécifique monotype, représentée géographiquement par des formes plus ou moins stabilisées. Elle fréquente les milieux arbustifs et boisés. La chenille se développe principalement sur crataegus et prunus. Période de vol : IX-XI. Espèce unilvoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Noctuelle de la myrtille
Anarta myrtilli (Linnaeus, 1761)
Adulte : Ailes antérieures brun grisâtre à brun rougeâtre, ornées de motifs blancs, jaunes et noirs vivement contrastés. Ailles postérieures jaune vif avec une large bande marginale noire.
Chenille : Atteint 25 mm. Vert clair ou vert foncé, agrémentée de nombreux motifs blancs et jaunes, consistant en points, stries et chevrons contrastant vivement sur le fond.
Plantes hôtes : Préférentiellement sur la bruyère commune (Calluna vulgaris), mais aussi plus rarement sur d’autres éricacées, dont le Myrtillier et l’Orcette (Vaccinum myrtillus, Vaccinum uliginosum) cités par la littérature ancienne mais non attestés récemment.
Habitat : Milieux ouverts, secs ou humides, abritant des callunaies, notamment landes sablonneuses, brandes, fagnes, tourbières mortes, voire tourbières bombées actives, platières gréseuses. Espèce thermophile, encore largement répandue, mais localisée et en régression significative dans de nombreuses régions.
Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles, la seconde souvent partielle, et hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de mœurs diurnes, visite activement les fleurs durant la journée, surtout celles de la bruyère commune ; il vient également la nuit aux lumières. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte. La chenille, active durant le jour, passe facilement inaperçue sur sa plante nourricière en dépit de sa robe bariolée. La nymphose s’effectue dans une loge souterraine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Atlanto-méditerranéenne. Discrète, elle occupe l’Europe moyenne et du Nord, de la péninsule Ibérique au nord-ouest de la Russie. En France, elle est localisée mais se rencontre un peu partout. Elle butine durant la journée, se déplaçant d’un vol rapide, de préférence aux heures les plus chaudes. Elle est également attirée la nuit par les sources lumineuses. Elle fréquente les landes à bruyères et forêts de pins sur sol acides, mais aussi les prairies avoisinantes où elle peut trouver une importante source nectarifère. La chenille se développe sur Bruyère et Myrtilier (Calluna vulgaris, et Vaccinum). Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 10/05/2011 Observation de Le Mao Patrick - Curienne (73) - 22/06/2010 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) - 12/06/2010 Observation de M. Benoiton Jean-Louis - Saint-Valérien (89) - 12/06/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 07/06/2010 Observation de Billard Michel - Saint-Alban Leysse (73) 400m sur Allaria petiolata - 27/05/2010 Observation de Vogel Gérard - Laneuville sur Meuse (55) - (...)
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Apoda limacodes (Hufnagel, 1766)
Adulte : 20-30 mm. Ailes antérieures courtes et larges, traversées par deux lignes sombres divergeant vers l’arrière. Femelle entièrement jaune ochracé ; mâle identique mais avec les ailes postérieures brunes et la bande médiane des ailes antérieures variable, ochracé à brun sombre.
Plante – hôte : nombreux feuillus, préférence chêne pédonculé, et autres chênes, Charme commun, Hêtre et Sycomore.
Chenille : atteint 15 mm.aplatie, aselliforme, verte avec des points jaunes et deux lignes longitudinales jaunes qui sont rehaussées de points rouges.
Habitat : Chênaies et forêts mixtes
Biologie : La chenille, pourvue de pattes vestigiales, se déplace comme les escargots, en glissant par mouvements ondulatoires sur un pied musculaire sécrétant un mucus adhésif. Grâce à ce mucus, elle adhère efficacement sur les feuilles glabres, mais nettement moins bien sur les surfaces duveteuses, qu’elle évite en général. En automne, la sécrétion s’atténue, et la chenille mature finit par tomber au sol, où elle tisse parmi la litière un cocon brunâtre et assez résistant, dans lequel elle hiverne, elle ne s’y nymphose qu’au printemps. Répartition : espèce largement répandue, assez commune partout. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Aporia crataegi (Linnaeus, 1758)
Gazé, Piéride de l’Aubépine
50-65 mm. Ailes entièrement blanches avec des nervures noires. Habitat : milieux ouverts piquetés d’arbres et d’arbustes, à la périphérie des zone marécageuses, orées forestières,vergers sur prairies à litière, pelouses sèches en vois d’embroussaillement. Espèce orophile, jadis commune partout, ayant connu une très sévère régression au cours des4 dernières décennies. En France a quasi disparu de toutes les régions de plaine ; demeure abondante en montagne. Biologie : Les œufs, jaune vif, sont déposés en groupe de soixante à cent vingt unités sur les feuilles de la plante hôte. Plantes hôtes : Rosacées ligneuses : Aubépine, Prunellier, Poirier, Amélanchier, Pommier, Sorbier des oiseleurs, Prunier, occasionnellement Bourdaine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Orophile : Qualifie une espèce croissant dans les montagnes.
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Arctia caja (Linnaeus, 1758)
Ecaille-martre, Hérissonne
Longueur maximale : 60 mm. Corps brun noir, avec des touffes de soies serrées, issues de petites verrues en relief. La plupart des soies sont longues, noires et pourvues d’une zone apicale d’un blanc grisâtre ; toutefois, le thorax et la région ventrale de l’abdomen possèdent des soies rousses, relativement plus courtes. Stigmates blancs. Tête d’un noir luisant. (guide des chenilles d’Europe)
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Brachionycha sphinx (Hufnagel, 1766)
Noctuelle sphinx, Noctuelle de Cassini
En France, on la rencontre un peu partout. Elle est discrète et semble peu observée autour des sources lumineuses classiquement utilisées par les entomologistes (lampes mixtes et à vapeur de mercure), alors qu’on la rencontre fréquemment près des éclairages urbains. Son vol tardif, généralement en deuxième partie de nuit, explique sans doute cette discrétion. Elle affectionne les zones forestières généralement fraîches. La chenille vit sur Chênes, Tilleul, Saule, Peuplier, Aubépine, Chèvrefeuille... Période de vol : Octobre-Novembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Biston betularia (Linnaeus, 1758)
Phalène du bouleau, Phalène poivrée
Adulte : Ailes particulièrement longues et étroites, blanchâtres, les antérieures pourvues le long du bord costal de courtes bandes transversales noires, et mouchetées de nombreuses taches et points noirs. Mâle pourvu d’antennes bipectinées. L’espèce produit assez fréquemment une morphe uniformément noire (f. carbonaria Jordan). Chenille : Atteint 60 mm. Verte, brun verdâtre ou brun foncé, avec un petit tubercule latéral sur chaque flanc du huitième segment. Tête brun clair, cordiforme vue de face. Plantes hôtes : Sur de nombreuses essences feuillus, entre autres sur le Chêne pédonculé (Quercus robur), Le bouleau verruqueux (Betula pendula), L’aulne glutineux (Alnus glutinosa), le Saule marsault (Salix caprea), et le Prunellier (Prunus spinosa). Habitat : Avant tout dans les forêts claires, les bétulaies, et sur les marges des tourbières. Espèce assez commune dans la plupart des régions. Biologie : L’adulte, exclusivement nocturne, vole au cours d’une unique génération annuelle. Les sujets blancs jouissent d’un parfait camouflage, posés sur le tronc des bouleaux. Ceux de la forme noire, en revanche, ne peuvent se dissimuler que sur des écorces sombres. Du fait que la forme carbonaria fut originellement découverte dans les régions industrielles de Grande Bretagne, se développa la théorie du « mélanisme industriel », selon laquelle les individus noirs, apparus par mutation, supplantaient dans les régions noircies par les fumées, leurs congénères blancs, décimés par des prédateurs faute de pouvoir se camoufler. Cette théorie a connu récemment une certaine disgrâce, dans la mesure où de tels individus mélaniques peuvent apparaître chez de nombreuses espèces dans les régions non polluées, voire devenir extrêmement communs, sans que l’on puisse invoquer à ce propos la moindre hypothèse plausible. La chenille se comporte de jour comme l’espèce précédente. La chrysalide repose dans une loge souterraine ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Gros géomètre très caractéristique. On observe assez souvent des formes sombres ou noires qui ne sont plus aujourd’hui la spécialité des zones urbanisées (f. carbonaria). Occupe toute l’Europe. Elle est très fréquente en France, dans les zones boisées de plaine comme d’altitude. Elle apprécie les endroits frais et ombragés. Les chenilles vivent au dépens de divers feuillus, (Salix, Carpinus, Betula, Alnus, Fagus, Sorbus, Prunus Acer, Cornus…). La chrysalide hiverne. Période de vol : IV-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Biston strataria (Hufnagel, 1767)
Biston marbré, Marbrée
La Marbrée. Espèce variable (NT). Espèce répartie à travers toute l’Europe, puis en Asie jusqu’en Extrême-Orient. France : présente partout, mais un peu moins commune au sud. Affectionne les bois clairs, les prairies humides, les grands parcs et jardins. Chrysalide hivernante. Espèce univoltine en III-IV. Chenille sur diverses essences de feuillus : Populus, Salix, Quercus, Ribes, Acer, Lonicera. (Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert).
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Cacoecimorpha pronubana (Hübner, 1799)
Tordeuse de l’oeillet
La Tordeuse de l’œillet. Envergure du mâle : 15-17 mm, de la femelle : 18-24 mm. Europe atlantique et méditerranéenne. Bien répandue en France surtout dans l’Ouest, le Midi et en Corse. Espèce bivoltine en V-IX. Chenille très polyphage qui peut-être nuisible dans les jardins, vergers, potagers. Extrait du Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert.
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Camptogramma bilineata (Linnaeus, 1758)
La Brocatelle d’or. Répandue à travers toute l’Europe jusqu’en Asie centrale. Espèce présente partout en France. Fréquente les jardins, les allées ombragées, les lisières forestières, les forêts de feuillus. Espèce univoltine en V-VII avec une seconde génération partielle dans le sud en (IX-X). La chenille hiverne. Chenille sur Rumex, Plantago, Galium, Ononis. (Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert)
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Colotois pennaria (Linnaeus, 1761)
Himère-plume, la phalène emplumée
Adulte : Ailes fauve ochracé, les antérieures avec deux lignes transversales sombres convergeant légèrement vers le bord interne, un point discoïdal sombre et un petit ocelle apical noir pupillé de blanc. Antennes du mâle longuement et finement bipectinées. Chenille : atteint 50 mm. Gris sombre, souvent nuancée de lilacé, avec une paire de tubercules coniques sur le douzième segment. Plantes hôtes : Sur de nombreux végétaux ligneux, entre autre sur le chêne pédonculé (Quercus robur), Le charme commun (Carpinus betulus), le saule marsault (Salix caprea), et le prunellier (Prunus spinosa) Habitat : Forêts et brousses arbustives ; assez commun presque partout. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération, de phénologie très tardive. L’œuf hiverne. La chenille se nymphose sur la plante hôte entre quelques feuilles réunies par de la soie. (Guides Nature, Nathan, Heiko Bellmann Quel est donc ce papillon ?) Répandue du Maroc au Turkménistan en passant par l’Europe puis à travers l’Asie jusqu’au Japon. En France, elle est répandue partout. Dans les bois de feuillus, les friches, même en ville. Les chenilles vivent sur divers Peuplier, Saule, Aubépine, Erable, Chêne, Prunier, Bouleau, Troène, Frêne (Populus, Salix, Crataegus, Acer, Quercus, Prunus, Betula, Ligustrum, Fraxinus…). Hiverne au stade de l’œuf, la ponte forme un ensemble compact, collé, comme chez les Bombyx. Période de vol : X-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Crocallis elinguaria (Linnaeus, 1758)
Phalène de la mancienne, Crocalle aglosse
Présente une bande médiane avec un point cellulaire bien marqué. Elle est répandue depuis le Maroc jusqu’au Kazakhstan en passant à travers l’Europe. Elle est présente partout en France. Ses habitats sont variés notamment les bois clairs, les jardins jusque vers 1600 m d’altitude. La chenille, qui ressemble parfaitement à une brindille, vit sur de nombreux arbres et arbustes tels que Salix, Betula, Fagus, Rubus, Rosa, Syringa, etc. Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : VII-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Diachrysia chrysitis (Linnaeus, 1758)
Vert-doré
Longueur maximale : 35 mm. Corps légèrement aminci vers l’avant. Tégument d’un vert clair plus ou moins bleuté. Région dorsale avec une série de chevrons blanchâtres. Une paire de lignes latérales blanchâtres, dorsalement bordées de vert foncé. Uniquement trois paires de fausses pattes (sur les segments abdominaux 5, 6 et 10). Stigmates blanchâtres, finement cerclés de brun. Tête d’un vert jaunâtre. (guide des chenilles d’Europe)
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Dicycla oo (Linnaeus, 1758)
Double zéro
Ponto-méditerranéenne. Présente dans toute l’Europe, mais semble plus fréquente dans la moitié Sud. En France, on la rencontre un peu partout, même si elle est plus commune dans les régions méridionales. Espèce thermophile caractéristique des chênaies, elle occupe aussi bien les forêts claires à chênes verts que les ripisylves et les forêts mixtes, généralement à basse altitude. La chenille se nourrit sur divers chênes. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Drepana falcataria (Linnaeus, 1758)
Faucille
Longueur maximale : 25 mm. Corps relativement trapu avec la région anale effilée et pourvue d’une pointe conique. Flancs et région ventrale vert clair ou vert bleuté ; région dorsale brun ocre ou brun purpurin, notamment sur l’abdomen. Une paire de scoli latéro-dorsaux sur le séso- et le métathorax, ainsi que sur le deuxième segment abdominal. Tête non sphérique, brune avec des dessins clairs. (guide des chenilles d’Europe)
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Ectropis crepuscularia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Boarmie crépusculaire
La séparation entre E. crepuscularia et E. bistortata est discutée par certains auteurs qui en font parfois deux taxons distincts. Répandue dans toute l’Europe. Présente dans la majeure partie de la où elle est commune en plaine et jusque vers 1600m d’altitude. La chenille, très polyphage, se développe sur diverses essences de feuillus et sur Ronces, Rosiers, Carottes, Artémises, Berberis… (Rubus, Rosa, Daucus, Artemisia, Berberis…). La chrysalide hiverne. Période de vol III-V ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Eilema lurideola (Zincken, 1817)
Lithosie plombée
Le papillon se pose avec ses longues ailes antérieures étroites à plat sur l’abdomen. En vol, il apparaît bien plus grand, grâce à ses larges ailes postérieures jaunâtres. Il vole à la tombée de la nuit et butine sur les fleurs de cirse, de chardon ou de clématite. La chenille se nourrit de lichen. Se rencontre dans les haies, les jardins, les bois clairs où des troncs portent le lichen nourricier. Période de vol : Juillet-Août (Larousse nature en poche)
En France, elle est largement répandue sur tout le territoire. Elle vole dans les forêts de feuillus ou mixtes jusqu’à 2000 m d’altitude. L’activité des imagos est diurne et nocturne. La chenille vit aux dépens de lichens divers. Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Ematurga atomaria (Linnaeus, 1758)
Phalène picotée
Adulte : Mâle jaune ochracé réhaussé de larges bandes transversales brunes, avec les antennes bipectinées. Femelle Blanc-jaunâtre avec les bandes brun-noir et les antennes filiformes. Ailes finement striolées de sombre dans les deux sexes Chenille : atteint 30 mm. Verte ou brun-grisâtre, souvent avec des motifs dorsaux clairs et une bande latérale caténaire sombre Plantes hôtes : Bruyère commune (Calluna vulgaris),Centaurée jacée (Centaurea jacea), Genêt des teinturiers (Genista tinctoria), Piment royal (ou Cirier, Myrica gale), et diverses autres plantes herbacées et arbustives. Habitat : Landes pelouses maigres, marécages et tourbières, prairies sylvatiques. Espèce largement répandue et commune presque partout. Biologie : L’espèce donne une ou deux générations selon les régions. L’adulte de mœurs diurnes, est très actif par temps ensoleillé. La chrysalide repose dans une logette souterraine, elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
En France, elle est commune partout, en plaine comme en montagne. Vole dans la journée dans tous les milieux ouverts et secs. Elle atteint de hautes altitudes. Les chenilles consomment de nombreuses plantes basses telles que Genêt, Lotier, Coronille... Hiverne au stade de la chrysalide. Période de vol : Avril-Mai et Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761)
Ecaille chinée, Callimorphe
Partout en France, dans les bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins, zones urbanisées. Activité diurne. Forme lutescens au Nord-ouest de la France. Vol de Juillet à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)
Adulte : Ailes antérieures crème traversées de bandes obliques noires, chatoyant en bleu-vert. Ailes postérieures rouge écarlate, très rarement jaunes ou orangées, avec trois ou quatre taches noires. Chenille : Atteint 50 mm. Gris noirâtre, avec une ligne dorsale jaunâtre, une rangée latérale de taches blanches et des verrues sétigères brun rouge surmontées d’aigrettes de courtes soies claires. Plantes hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, notamment sur le framboisier (Rubus idaeus), la Sauge de prés (Salvia pratensis), le Séneçon des Sarrasins (Senecio nemorensis fuchsii), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), la Petite pimprenelle (Sanguisobra minor) et la Vipérine commune (Echium vulgare) Habitat : Orées forestières mésophiles, pelouses sèches modérément embuissonnées, mégaphorbiées. Espèce thermophile, très abondante dans le Midi, moins banale dans la partie septentrionale de la France, mais encore assez commune presque partout. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs à la fois diurnes et nocturnes, butine activement en plein soleil sur l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) et les Panicauts (Eryngium spp.), et vient à la nuit à la lumière. Les œufs sont déposés à la face inférieure de la plante hôte Dans son jeune âge la chenille se nourrit préférentiellement de plantes basses, après hivernage, elle vit davantage aux dépens des végétaux ligneux, notamment du framboisier. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. A travers toute l’Europe, jusqu’en Asie Mineure. En France, répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Elle fréquente tous les types de milieux : bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins jusque dans les zones urbanisées. Les chenilles se nourrissent notamment sur Urtica dioica, mais aussi sur diverses plantes herbacées. Les imagos ont une activité diurne. La forme lutescens est connue du Nord Ouest de la France Vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 40-60 mm. Avec ses ailes antérieures zébrées de blanc sur fond bleuâtre ou verdâtre et ses postérieures rouges à points noirs, cette écaille est caractéristique. Femelle. Envergure : 45-60 mm. Semblable. Variation. L’aile postérieure peut être orangée : f. saturnina Oberthür, 1892, ou jaune f. lutescens Staudinger, 1861. La ssp. rhodosensis (Daniel, 1953) (décrite de Rhodes où elle pullule dans la « Vallée des papillons ») a un lustre plus accentué. La ssp. fulgida (Oberthür, 1896), de Grèce et d’Iran, a des ailes antérieures au lustre plus verdâtre et des postérieures aux taches noires plus étendues. Euplagia splendidior (Tams, 1922), de Turquie et d’Arménie, a des bandes transversales plus épaisses sur un fond au lustre plus accentué. Espèce proche : Aucune en Europe. Biologie. Chenille sur Eupatoire, Origan, et de nombreux arbres arbustes et plantes basses. Lieux humides et boisés, berges, talus, parcs et jardins. Se débusque aisément durant la journée. Jusqu’à 2000 m en montagne. Période d’apparition. Juillet à mi-septembre. Distribution. De L’Europe à l’Iran. En Europe, du sud de l’Angleterre (Devon, Channel, Islands) où – comme localement près du Mont Saint Michel – la forme lutescens Staudinger, prédomine, à la Sicile, la Corse et la Grèce. En France, presque partout. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Euplexia lucipara (Linnaeus, 1758)
Brillante
Longueur Maximale : 35 mm. Corps vert foncé ou brun pourpré. Région dorsale avec une série de dessins sombres en forme de "V". Huitième segment abdominale orné de deux tâches dorsales de couleur blanche. De chaque côté du corps, une ligne longitudinale blanche, située sous les stigmates. Région ventrale vert jaunâtre ou brun verdâtre. Tête brun clair ou brun verdâtre, avec des dessins noirs. (guide des chenilles d’Europe)
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Eupsilia transversa (Hufnagel, 1766)
Noctuelle satellite
Longueur maximale : 40 mm. Corps d’un brun noir velouté. Région ventrale plus claire, brun grisâtre. Région dorsale longitudinalement marquée de trois fines lignes grisâtes, plutôt mal indiquées. Prothorax parfois orné de deux traits orangés. Sur chaque flanc, au niveau des stigmates, une ligne longitudinale blanchâtre, discontinue, qui forme par endroits des taches blanches assez étendues : deux ou trois vers l’avant, une à l’arrière. Tête brun rougeâtre, mais largement marquée de noir. (guide des chenilles d’Europe)
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Euthrix potatoria (Linnaeus, 1758)
Buveuse
Longueur maximale : 75 mm. Corps gris bleuté dorsalement, noir latéralement. Abondante pilosité d’un roux clair. Sur le dos, une double série longitudinale de petites touffes de soies noires. Mésothorax et huitième segment abdominal dorsalement pourvus d’une grande touffe médiane de poils noirs. Flancs avec une large bande de dessins rouge orangé au-dessus des stigmates et, sous ces derniers, une série de touffes blanches entrecoupées de dessins rougeâtres. Tête noire, marquée de roux. (guide des chenilles d’Europe)
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Gonepteryx rhamni (Linnaeus, 1758)
Citron
La chenille se tient invariablement sur la nervure médiane de la feuille qu’elle consomme, où sa livrée la camoufle efficacement. Il est assez facile de la trouver en repérant les feuilles de Bourdaine dont les bords ont été rongées. La chrysalide succincte ressemble à une petite feuille ; elle est généralement fixée horizontalement sous un rameau. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).
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Gymnoscelis rufifasciata (Haworth, 1809)
Fausse eupithécie ou Eupithécie des jardins
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 08/03/2016 - chrysalide le 14/03/2016 et imago le 25/03/2016 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 15/04/2014 - Imago obtenu le 08/05/2014 Observations Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 13/12/2013 et 01/01/2014 (imago obtenu le 17/02/2014) Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 05/12/2013 - imago obtenu le 21/01/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 24/11/2013 (chrysalide obtenue le 11/12/2013) Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - (...)
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Hadena bicruris (Hufnagel, 1766)
Observation (élevage) de Villatte Raymond - Thouron (87) - 10/07/2012 Observation de Teulier Emilien - Cayrac (82) - 16/06/2012 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 23/06/2010 Observation de Fonseca Bernard - Bourget du Lac (73) - 31/07/2009 Observation de Benoiton Jean-Louis - Saint-Valerien (89) - 01/07/2009 Observation de Brigitte Seys - Brandon (71) - 06/09/2009
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Sphinx pinastri (Linnaeus, 1758)
Sphinx du pin
Eurasiatique. De la Grande-Bretagne au nord-ouest de la Sibérie et du Caucase. Répandue dans toute la France continentale. La chenille se développe sur les conifères, particulièrement sur Pinus sylvestris et autres espèces de Pinus, Picea. Le Papillon s’observe dès le crépuscule dans les régions de bois et de forêts de conifères, jusqu’à 2000 m dans les Alpes. La couleur de fond peut varier fortement de blanchâtre à noire. Espèce univoltine ou bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Robineau Roland).
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Hypena proboscidalis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle à museau
Partout, en France. Longueur maximale : 25 mm. Troisième segment abdominal sans fausses pattes, de sorte qu’il n’y a que quatre paires de fausses pattes (assez grêles). Corps vert jaunâtre à vert foncé, avec des bandes transversales, intersegmentaires, de couleur jaunâtre. Région dorsale habituellement pourvue de deux lignes longitudinales, d’un blanc verdâtre. Flancs longitudinalement rayés d’une bande blanche, située au niveau des stigmates. Des points vert clair, légèrement en relief. Tête verte, mouchetée de noir (le guide des chenilles d’Europe)
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Hypomecis punctinalis (Scopoli, 1763)
Boarmie apparentée, Boarmie pointillée
Assez proche de Hypomecis roboraria, mais plus petite, sur le revers des antérieures, l’angle de l’apex ne présente pas d’ombre sombre. Elle est répandue à travers toute l’Europe, puis en Asie. Fréquente et abondante en France, en plaine comme en montagne. Le papillon s’observe dans les allées forestières et les jardins. La chenille, très polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes tels que Larix decidua, Tilia, Salix, Carpinus, Alnus, Berberis, Rubus, Acer, Vaccinium… La chrysalide hiverne. Période de vol : V ; VI-VII ; VIII-IX. Espèce trivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Laothoe populi (Linnaeus, 1758)
Sphinx du peuplier
Observation de Brigitte Seys - Pierre Pamole (63) - 04/09/2012 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 16/09/2011 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 21/10/2010 Observation Mme Aarts Carla - Castelfranc (46) - 05/08/2010 Observation de Ribaud Franck - dépt 84 - 15/07/2009 Observation : Montbrun (48) - 30/08/2006 Observation de Vogel Gérard - Thonne-le-Thil (55) - 02/08/2006 Observation de M.Marin - Ressons le Long (02) - 23/07/2006 Observation de Mr Deymie Yves - (81) - 12/07/2005 Observations de Mr Guyonnet Antoine - Niort (79) - (...)
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Ladoga camilla (Linnaeus, 1764)
Petit Sylvain
Description. Longueur maximale : 27 mm. Corps vert, avec des scoli dorsaux brunâtres, de différentes dimensions. Sur ces excroissances, des épines à apex brun noir. Flancs de l’abdomen avec une ligne longitudinale blanchâtre, située au contact des stigmates ; immédiatement au-dessous de celle-ci, une large bande d’un brun purpurin. Capsule céphalique brune, épineuse.
Cycle biologique. Une génération par an. Les oeufs sont pondus isolément, sur la face supérieure des feuilles de la plante-hôte (juin-juillet). Ils éclosent au bout d’une semaine, approximativement. Après la seconde mue, les chenilles entrent en hibernation (elles s’abritent dans un fragment de feuille, enroulé et tapissé de soie). Elles recommencent à se nourrir au printemps et la nymphose a lieu en juin. Vertes et brunes, les chrysalides ont une forme particulière qui les fait ressembler à des feuilles recroquevillées. Durée du stade nymphal : une quinzaine de jours.
Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)
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Macaria alternata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Philobie alternée
Proche de M. notata mais plus grise, elle s’en différencie par une échancrure sous apicale plus profonde et plus noire, par quatre taches noires discale au lieu de cinq, et par les lignes transversales plus apparentes. Largement répandue en Europe, de l’Espagne au cercle polaire. Elle est présente dans toute la France, aussi bien en plaine qu’en montagne. Elle fréquente les forêts mixtes ou les sapinières au couvert végétal important, les bords de cours d’eau, les pelouses sèches, les éboulis, les jardins...Plus répandue en moyenne montagne, elle vole facilement en journée lorsqu’elle est dérangée. La chenille vit sur diverses essences : (Salix, Alnus, Quercus, Prunus spinosa, Frangula). La chrysalide hiverne. Période de vol : V-VI ; VIII en plaine, VII en montagne. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Mamestra brassicae (Linnaeus, 1758)
la Noctuelle du chou, Brassicaire
Partout en France. Longueur maximale : 45 mm. Coloration très variable : vert pâle, vert grisâtre, brun clair ou brun noirâtre. Région dorsale avec deux rangées longitudinales de traits noirs. Sur le huitième segment abdominal, ceux-ci se rejoignent pour former un dessin anguleux. De chaque côté du corps, au dessous des stigmates, une large bande longitudinale de couleur orangée, jaune ocre ou vert clair. Tête verdâtre, brun orangé ou brun foncé et ornée de dessins clairs. Les jeunes chenilles sont vertes avec les limites intersegmentaires soulignées de jaune. (guide des chenilles d’Europe)
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Melanchra persicariae (Linnaeus, 1761)
Noctuelle de la persicaire, Polygonière
Espèce largement répandue en Europe. En France : presque partout.
Longueur maximale : 40 mm. Corps vert ou brun pourpré. Huitième segment abdominal avec une forte gibbosité dorsale. Une ligne médio-dorsale, blanche, traversant une série de dessins foncés en forme de "V". Ces derniers plus épais sur les segments abdominaux 1, 2 et 8. Une paire de rangées latéro-ventrales de stries obliques noirâtres ou vert foncé. Tête brun jaunâtre ou brun verdâtre. (guide des chenille d’Europe)
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Neozephyrus quercus (Linnaeus, 1758)
Thécla du chêne
28-33mm. Aile postérieure pourvue d’une queue courte et fine. Ailes du mâle bleu (violet) sombre avec une large bordure marginale noire, celles de la femelle brun noir avec deux taches bleues (violettes) aux antérieures. Revers gris perle, traversé par une ligne brisée blanche figurant approximativement un W, et orné d’une tache orange à la naissance de la queue. Habitat : Chênaies claires, prairies sylvaniques abritant des chênes isolés. Biologie : Cette espèce discrète ne se montre que très rarement, évoluant en permanence à la cime des chênes, sur la canopée, où elle se nourrit principalement du miellat des pucerons. Occasionnellement, elle descend au sol se désaltérer au bord des flaques d’eau. Les œufs, gris blanchâtre, agrémentés de fins processus squamiforme, sont déposés sur les bourgeons floraux de la plante hôte, en situation ensoleillée, en général près de l’extrémité des rameaux. Avant le débourrement de l’arbre, au premier printemps, l’inspection des bourgeons floraux, distinctement plus massifs que les bourgeons foliaires, permet la découverte assez facile de ces œufs, qui virent au bleu foncé juste avant l’éclosion de la chenille. La chenille néonate vit en mineuse dans un bourgeon. Après le débourrement, elle se nourrit exclusivement des fleurs, puis à épuisement de celles-ci de feuillage. La nymphose s’effectue dans la litière, sous la mousse ou dans une souche vermoulue. La chrysalide, brune et obtuse, repose librement sur le substrat. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Notodonta ziczac (Linnaeus, 1758)
Bois veiné
Observation de Brigitte Seys - Col de la Loge (42) - 02/09/2012 Observation de Brigitte Seys - Lavoine (03) - 30/08/2012 Observation de Villatte Raymond - Limoges (87) - 02/08/2012 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 15/09/2011 Observations de Benoiton Jean-Louis - Saint-Valérien (89) - 17/06/2009 Observation de Mr Ballongue Paul - Orleans (45) - 07/06/2009 Observation de Mr Lesbordes Gérard - Camps (19) - 17/06/2006 Observation de Amibaba (...)
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Orgyia recens (Hübner, 1819)
Observation de Brigitte Seys - Bertrange (58) - 01/09/2013 Rencontres Papillons Poitou-Charentes - Beauregard (36) - 17/04/2011 Observation de : Ploermel (56) - 27/08/2010 Observation de Leclere Mathieu - Bayonne (64) - 19/08/2010 Observation de Derennes Patrick - Saint-Gildas des Bois (44) - 09/10/2009 Observation de Enjelvin Nadine - Brouage (17) - 07/05/2009
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Orthosia cerasi (Fabricius, 1775)
Orthosie du Cerisier, Noctuelle constante, Téniocampe constante
Ailes antérieures brun canelle assez pâle, avec une ligne submarginale claire ; contours des tâches orbiculaire et réniforme très finement soulignés de clair. (quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Ailes antérieures brun canelle assez pâle, avec une ligne submarginale claire ; contours des tâches orbiculaire et réniforme très finement soulignés de clair. (quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
En France, elle est largement répandue. Il s’agit probablement de la plus fréquente des Orthosia. Ressemblant à O. gracilis, elle est plus petite, de forme générale plus arrondie, l’orbiculaire et la réniforme, très rapprochées, se touchent dans bien des cas. Moins hygrophile que ses congénères, elle se rencontre dans de nombreux milieux boisés, même en ville. la chenille, polyphage, se développe sur divers arbres (Quercus, Salix, Ulmus, Fagus) où il est facile de l’observer à la fin du printemps. Période de vol : Février à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Orthosia cruda (Denis & Schiffermüller, 1775)
Téniocampe ambiguë
En France, presque partout. Longueur maximale : 30 mm. Corps vert ou brun. Chez la forme verte : tégument finement tacheté de blanc ; limites intersegmentaires jaunâtres ; une ligne médio-dorsale blanche et deux larges bandes latérales blanchâtres, teintées de vert et de rose. Chez la forme brune : des points noirs bien nets ; trois lignes dorsales, blanches (celle du milieu plus large que les deux autres) ; une paire de bandes latérales, ocre et bordées de blanc. Les deux formes ont le huitième segment abdominal orné d’une strie transversale blanche. Tête verdatre ou blanc ocreux, avec de petites taches sombres (guide des chenille d’Europe)
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Orthosia incerta (Hufnagel, 1766)
Orthosie variable
Description. Longueur maximale : 40 mm. Corps vert bleuté, vert jaunâtre ou vert grisâtre foncé. Tégument couvert de nombreux points blancs. Une large ligne médio-dorsale de couleur blanche ; deux fines lignes latéro-dorsales, blanches elles aussi.Flancs montrant, au niveau des stigmates, une bande blanche ou blanc jaunâtre, dorsalement bordée de noir. Tête vert clair ou brun verdâtre.
Biotopes. Bois et vergers
Plantes nourricières. Chênes, Saules, Pommiers, Aubépine, ainsi que d’autres arbres et arbustes à feuilles caduques. Également sur Houblon.
Cycle biologique. Une génération par an. Les oeufs sont pondus en groupe sur la plante-hôte (mars-avril). Il éclosent au bout d’une dizaine de jours. Les chenilles s’alimentent la nuit. Pendant la journée, elles se cachent dans des feuilles réunies par de la soie. Fin du développement larvaire en juin-juillet. Cocons lâches, situés en terre. Émergence généralement en mars (quelques individus peuvent apparaître en hiver.
(Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)
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Orthosia miniosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Nathalie Vansieleghem - Marais d’Harchies (Belgique) - 17/05/2012 Observation de Clochard Roger - Piriac (44) - 24/04/2011 Observation de Gérard Vogel - Brouennes (55) - 12/05/2011 Observation de Villatte Raymond - St Pardoux (87) - 12/05/2011 Observation de Brigitte Seys et Raymond Villatte - Coussay les bois (86) - 25/04/2011 Observation de Billard Michel - Sain-Alban Leysse (73) - 02/06/2010 Observation de Schnoering Martine - Sarrebourg (57) - 02/06/2010 Observation de Billard Michel - Saint-Alban Leysse (73) - 27/05/2010 Observation de Billard Michel - (...)
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Orthosia munda (Denis & Schiffermüller, 1775)
Proprette, Noctuelle lavée
Longueur maximale : 40 mm. Région dorsale essentiellement brun noirâtre, avec une large bande médiane de couleur ocre (cette bande porte généralement une série de dessins sagittés sombres). Une fine ligne médio-dorsale blanchâtre, plus ou moins nette, et deux lignes semblables en position latéro dorsale. Une paire de larges bandes latérales, ocre et tachées de blanc sur les premiers segments abdominaux. Huitième segment abdominal dorsalement pourvu d’une bande transversale noirâtre. Région ventrale gris clair ou gris verdâtre. Capsule céphalique brun rougeâtre avec des points sombres. (guide des chenilles d’Europe)
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Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
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Pterophorus pentadactyla (Linnaeus, 1758)
Ptérophore blanc
Habitat : Dans les endroits herbeux ou broussailleux, dans les milieux humides et sur les terres incultes. En montagne, on ne le rencontre pas au-delà de 1000m.
Vol : De mai à septembre, en deux générations.
Chenille : Vert pâle avec des poils blancs. Se nourrit de divers Liserons. La nymphose s’effectue à nu, sous une feuille. Hiberne à l’état larvaire. La chenille vit depuis l’été jusqu’au mois de mai de l’année suivante.
Répartition : Toute l’Europe sauf l’Espagne.
Observation : L’adulte vole surtout au crépuscule et la nuit. Envergure de 28 à 35 mm.
(site : Papillonner.net)
Adulte : 26-35 mm d’envergure. Blanc de neige, avec les ailes longuement frangées et profondément laciniées, les ailes antérieures en deux lobes, les postérieures en trois.
Chenille : Atteint 12 mm. Vert clair avec une ligne dorsale blanche, ponctuée de jaune. Pilosité longue et blanche, surtout aux deux extrémités, mêlées de soie dorsales brun sombre.
Plantes hôtes : Liserons des champs (Convolvulus arvensis), ainsi que d’autres espèces de liserons. Certains auteurs mentionnent aussi les trèfles.
Habitat : Orées forestières, bords des chemins, bermes des champs et autres endroits abritant les plantes hôtes. Espèce commune presque partout, y compris dans les endroits habités.
Biologie : Au repos, l’adulte tient ses ailes écartées, perpendiculairement à l’axe du corps, les postérieures étant rétractées sous les antérieures. La femelle dépose ses œufs isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte. Les chenilles néonates commencent par ronger la face inférieure des feuilles, déterminant de petites taches brunâtres à l’avers de celles-ci ; plus tard, elles rongent l’intégralité des feuilles. Quelques chenilles observent une croissance rapide et se nymphosent pour donner en août des adultes de deuxième génération. Mais la plupart n’atteignent l’hiver qu’à mi-taille et ne se nymphosent qu’au printemps suivant. La chrysalide, gracile, vert pâle ou blanc verdâtre, porte une longue pilosité blanche ; elle est généralement fixée sur une feuille.
Espèces ressemblantes : Sur les liserons vit aussi la chenille du Ptérophore du liseron (Emmelina monodactyla, souvent en mélange avec celle du ptérophore blanc. Elle se distingue de sa congénère par la présence d’une large bande dorsale sombre et par sa pilosité beaucoup plus courte. La teinte de l’adulte oscille du gris rougeâtre, par le beige jaunâtre, au brun grisâtre ; les ailes antérieures portent quelques taches sombres. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Pterostoma palpina (Clerck, 1759)
Museau
Adulte : Palpes labiaux très développés, porrigés et couverts de longs poils hirsutes, simulant un museau. Ailes beige clair à brun jaunâtre, ornées de dessins plus foncés, mais diffus, notamment le long du bord interne, qui présente en outre une expension dentée, triangulaire et longuement frangée. Chenille : Atteint 40 mm. Tête aplatie et thorax légèrement atténué. Vert bleuâtre clair, avec la face dorsale presque blanchâtre et parcourue de fines lignes blanches ; une ligne latérale s’étendant de la tête jusqu’aux pattes anales, blanc jaunâtre, ourlée de foncé du côté supérieur et marquée de rose sur le premier segment. Plantes hôtes : Peuplier tremble, Saule marsault, Osier commun, et d’autres peupliers et saules ; selon la littérature également sur d’autres feuillus. Habitat : Milieux arborés et arbustifs les plus divers, notamment allées forestières, alignements d’arbres, gravières, parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout. Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de mœurs nocturnes, se dissimule durant le jour sur les troncs ou les rameaux, les ailes disposées en toit très pentu. Les saillies formées par ses longs palpes et par la dent frangée du bord dorsal de ses ailes antérieures rendent sa silhouette méconnaissable. Cette dent caractéristique de nombreuses espèces de Notodontes, est à l’origine du nom de la famille (du grec nôtos, « dos », et ódoús, ódóntos, « dent »). Les deux sexes viennent à la lumière, les femelles souvent dès le crépuscule, les mâles en général seulement après minuit. Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte. La jeune chenille entame les feuilles de manière très caractéristique, en excavant l’extrémité de part et d’autre de la nervure médiane, qu’elle épargne, et sur laquelle elle se tient entre les prises de nourriture. Plus âgée, elle se tient de préférence sur le pétiole ou sur un rameau. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Très largement répandue en Europe, remonte jusqu’au cercle polaire et s’étend vers l’Est jusqu’à la Chine. En France, elle est présente partout. Elle fréquente une grande diversité de milieux plus ou moins boisés, parfois anthropisés, chauds ou humides. Les larves se développent sur divers feuillus comme les Salix, Populus, Alnus, Quercus, Tilia. Chrysalide en terre dans un cocon assez lâche. Période de vol : VI-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Ptilodon capucina (Linnaeus, 1758)
Crête de coq
Longueur maximale : 35 mm. Corps vert clair, avec la région dorsale d’un vert bleuté. Le tégument est parfois teinté d’ocre clair ou de rose pourpré. Une paire de bandes latérales blanc jaunâtre, situées au niveau des stigmates. Au contact de chacun de ces derniers, une petite tâche rouge en position postérieure. Sur la partie dorsale du huitième segment abdominal, une paire de protubérances à apex rouge. Pattes rouges. Fausses pattes marquées de rouge. Tête vert clair ou ocre. (guide des chenilles d’Europe)
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Satyrium ilicis (Esper, 1779)
Thecla de l’Yeuse
32-36 mm. 1 génération. Dessus brun sombre, petite tache orange à l’angle de l’aile postérieure. Femelle : tache orange de taille variable (parfois absente) sur les ailes antérieures. Dessous brun, plus clair chez la femelle, avec lunules rouges orangées bordées de noir sur l’aile postérieure. Commun localement sur les collines boisées de petits chênes. Vole en juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
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Shargacucullia scrophulariae (Denis & Schiffermüller, 1775)
Sur buddléia
Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 07/07/2012 Observation de Guillemin Daniel - Montegut (40) - 03/07/2012 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 07/06/2010 Observation de Mr Villatte Raymond - Limoges (87) - 09/07/2009 Observation de Mr Benoiton Jean-Louis - Saint-Valérien (89) 30/06/2009 Observation de Mr Teulier Emilien - Albias (82) - 27/06/2009 Observation de M. Raymond Villatte - Verneuil (87) - 18/07/2008 Observation de Vogel Gérard - Mouzay (55) - 10/07/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Pointe du Nick Saint-Lunaire (35) - 22/06/2008 (...)
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Spilosoma luteum (Hufnagel, 1766)
Ecaille-lièvre
Presque partout, en France comme dans le reste de l’Europe. Longueur maximale : 45 mm. Tégument brun grisâtre, plus foncé dorsalement ou dorso-latéralement. Des touffes de soies brunes ou brun rougeâtre, issues de verrues brun clair ou brun orangé. Une ligne médio-dorsale claire, souvent mal indiquée. De chaque côté du corps, une bande longitudinale blanchâtre. Tête rousse ou d’un brun jaunâtre clair (Guide des chenilles d’Europe)
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Tortrix viridana (Linnaeus, 1758)
Tordeuse verte du chêne
Ce papillon est l’un des membres de la famille des tordeuses, dont les chenilles ont l’habitude de vivre dans les feuilles de leur plante-hôte, qu’elles enroulent en tube. L’aile antérieure est toute verte et la postérieure grise, ce qui permet d’identifier très facilement cette espèce. Elle abonde dans les chênaies où la chenille défolie parfois entièrement les arbres. Se nourrit des feuilles de chênes et abonde dans toutes les chênaies. Période de vol : Juin à Août. (Nature en poche - Larousse)
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Trichiura crataegi (Linnaeus, 1758)
Bombyx de l’Aubépine
Aubépines, pruniers, poiriers, ormes, peupliers, chênes, bouleaux, aulnes, saules, cotoneaster
Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 22/05/2013 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 15/05/2011 Observation de Villatte Raymond - Isle (87) - 27/04/2011 Observation de Brigitte Seys - Mauvières (36) - 27/04/2011 Observation de Legay Bernard - Auxerre (89) - 02/06/2010 Observation de Aubert Christophe - Perche (61) - 19/06/2006
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Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame
L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Adactylotis contaminaria (Hübner, 1813)
Boarmie souillée
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à juillet puis en août en deux générations. Chenille sur betula, quercus. Elle est visible en octobre.
- Deux-Sèvres : 1 ex. Bois d’Arpentéreaux : 29/05/1904 ; 2 ex. Bois d’Olbresuse : 14/05/1911 (Gelin) ; 15 ex. Forêt de Chizé : 06/05/1911 (Gelin et Lucas) ; 1 ex. Bois de la Foye-Monjault : 09/05/1911 (Lucas).
- Charente : Jarnac (Delam.).
Etat des connaissances en 1922 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1922 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
- Deux-Sèvres : Forêt de Chizé, fin avril, mai (Lucas et d’Olbreuse).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Boarmie souillée. Europe : restreinte à quelques pays : péninsule Ibérique, Suisse, Italie, France. Espèce en nette régression qui occupait autrefois beaucoup plus de départements français. Affectionne les bosquets, taillis, petits bois et forêts de chênes, ça et là dans les endroits chauds. Espèce bivoltine en IV-V puis en IX-X. Chenille sur Quercus en V-VI puis en X-XI.
I. Bois d’Arpentéreaux 1 ex. 29/05/1904 (HG) - Forêt de Chizé 15 ex. 06/05/1911 (G&L), fin avril, mai (Lucas et d’Olbreuse) - Bois de la Foye-Monjault 1 ex. 09/05/1911 (DL) - Bois d’Olbreuse 14/05/1911 (HG).
II. La Mothe Saint-Héray 04/06/1973 (NT), 30/04/1982 (NT), 19/05/1982 (NT), 20/05/2001 (AG) - Marigny 27/07/1995 (CL) - Saint-Maurice la Fougereuse 16/06/1994 (CL) - Sansais 27/05/1992 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
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Asteroscopus sphinx (Hufnagel, 1766)
Noctuelle Sphinx
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de octobre à novembre. Chenille sur quercus, crataegus, populus, prunus spinosa. Elle est visible en juin.
Deux-Sèvres : Commun à Niort du 9 octobre au 7 décembre (Gelin).
Charente-Maritime : Saintes le 05/11/1908 (Gelin).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Noctuelle Sphinx. Eurasiatique. Toute l’Europe et toute la France mais rarement en nombre. Elle occupe les forêts d’essences feuillues mélangées, bocages clairs et feuillus, prairies humides et jardins. Classée dans le genre Asteroscopus par certains auteurs. Vol en fin de nuit (NT). Espèce univoltine en X-XI. Chenille sur Quercus, Tilia, Salix, Populus, Crataegus, Lonicera, Prunus, dont P. domestica, P. avium, P. cerasus en V-VI.
I. Commun à Niort du 9 octobre au 7 décembre (HG).
II. Availles-Thouarsais 30/11/1998 (CL) - Beaussais 11/2007 (Wilding Neil) - Etusson 19/07/1990 (CL) - La Crèche 21/11/1981 (NT), 05/11/1989 (NT) - Marnes 07/10/2005 (CL) - Mauzé-Thouarsais 30/10/2006 (CL) - Missé 02/08/2005 (CL) - Niort 11/11/2007 (AG) - Villiers en Bois 06/12/1997 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
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Cochylis epilinana (Duponchel, 1842)
Etat des connaissances en Juin 2016 - Troisième complément au Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure 13-15 mm. Espèce largement répandue dans toute l’Europe jusquen Asie Mineure, et le Moyen-Orient, absente des Îles Britanniques. France méridionale, signalée en Corse. Période de vol V-VIII. Chenille sur Linum, Solidago, Cephalaria, Asphodelus.
V. Thénezay, 25-IV-2014 (CL, détermination A. Cama AC-6672).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
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Cosmia affinis (Linnaeus, 1767)
Cosmie bais
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Cosmie bais. Eurasiatique. Largement répandue un peu partout. En France, surtout partie Nord, plus localisée au Sud. Affectionne les foêts, les lisières et ripisylves des régions de plaine. Espèce univoltine en VI-IX. Chenille sur Ulmus, Quercus, en V.
I. Répandu partout mais plus ou moins abondant (G&L 1912).
II. Availles-Thouarsais 20/06/2006 (CL) - Beaussais 06/2001 (Wilding Neil) - Belleville 21/08/2010 (AG) - Cersay 07/07/1998 (CL) - Chizé 12/07/1971 (NT) - Fressines 03/07/2009 (AG) - Le Vanneau-Irleau 06/07/1971 (NT), 11/07/1975 (NT) - Magné 24/07/1969 (NT), 11/07/1971 (NT) - Mauzé-Thouarsais 23/06/2006 (CL) - Niort 22/06/1948 (MG), 04/07/1957 (MG), 08/07/1982 (NT) - Sansais 09/07/1971 (NT) - Villiers en Bois 14/07/1971 (NT), 14/06/2009 (AG), 22/06/2009 (AG), 05/07/2009 (AG), 11/09/2009 (AG), 01/07/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
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Ectropis crepuscularia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Boarmie crépusculaire, Bi-ondulée
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mars à mai puis de juin à juillet en deux générations. Chenille sur fagus, betulus, salix, populus, quercus, etc. Elle est visible en septembre.
Deux-Sèvres : 1 exemplaire en Forêt de Chizé ; 30/03/1910 (Gelin) ; 1 exemplaire marais d’Amuré : 29/05/1911 (Lacroix).
Etat des connaissances en 1922 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1922 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Deux-Sèvres : Amuré, 04/07/1913 (Gelin).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Boarmie crépusculaire. Espèce très voisine de E. bistortata, certains auteurs les mettent en synonymie. Europe : largement répandue. En France, souvent très commune jusqu’à 1600 m d’altitude. En zone boisée de feuillus. Espèce bivoltine en III-V puis en VII-VIII. Chrysalide hivernante. Chenille sur Rosa, Rubus, Daucus, Artemisia, Berberis…
I. - Marais d’Amuré 1 ex. 29/05/1911 (Lacroix), Amuré 04/07/1913 (HG) - Forêt de Chizé 1 ex. 30/03/1910 (HG).
II. Amuré 02/08/1996 (AG) - Beaussais 04/2007 (Wilding Neil) - Boussais 27/07/1998 (CL), 04/04/2008 (CL) - Chizé 11/06/1981 (NT) - La Chapelle-Bâton 27/05/1995 (CL) - La Crèche 01/03/1972 (NT), 06/04/1973 (NT) - La Mothe Saint-Héray 02/05/1970 (NT), 17/03/1972 (NT), 22/03/1973 (NT), 27/03/1974 (NT), 11/07/1975 (NT), 16/07/1982 (NT), 01/07/1983 (NT), 27/06/1990 (CL), 27/05/1992 (CL) - Magné 26/05/1970 (NT) - Marigny 27/07/1994 (CL) - Massais 22/07/2008 (CL) - Niort 02/05/1956 (MG), 05/07/1970 (NT), 02/04/1997 (AG), 13/06/1999 (AG) - Saint-Maurice la Fougereuse 27/07/1996 (CL), 20/04/1998 (CL), 12/03/2000 (CL), 13/09/2000 (CL), 21/08/2001 (CL) - Sansais 03/05/1970 (NT) - Secondigny 12/05/1998 (CL), 04/06/2000 (CL), 20/07/2007 (CL), 04/06/2008 (CL), 10/09/2008 (CL), 13/03/2009 (Aubineau Morgane) - Taizé 28/03/1998 (CL) - Villiers en Bois 01/05/1970 (NT), 06/07/1970 (NT), 18/07/1970 (NT), 12/05/1971 (NT), 17/03/1972 (NT), 19/04/1975 (NT), 22/06/2009 (AG), 01/07/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
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Acasis viretata (Hübner, 1799)
Observation de Villatte Raymond - Vaulry (87) - 11/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 17/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Loos en Gohelle (62) - 25/05/2012 Observation de Stas Roger - Herstal (Belgique) - 23/04/2011 Observation de Brigitte Seys - St Hilaire sur Benaize (36) - 22/04/2011 Observation de Mr Francoz Philippe - Le Montcel (73) - 12/05/2009 Observation de Stas Roger - Herstal (Belgique) - 07/05/2009
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Actinotia polyodon (Clerck, 1759)
Camomillière, Noctuelle clairvoyante
Eurasiatique. Largement répandue de l’Espagne à la Russie. En France, elle se rencontre un peu partout, mais souvent localisée. Elle semble absente du Sud méditerranéen. Elle occupe divers milieux ouverts, des clairières mésophiles aux pelouses plus sèches. la chenille consommme divers
Hypericum. Période de vol : Mai-Juin ; Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Aetheria bicolorata (Hufnagel, 1766)
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 16/06/2013 Observation de Crismer Claude - Le Barroux (84) - 16/09/2011 Observation de Villatte Raymond - Condat sur Vienne (87) - 14/06/2011 Observation de Meistermann Jean-Marc - Roquevidal (81) - 29/06/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 07/06/2010 Observation de Le Mao Patrick - Kergaradec Brest (29) - 31/08/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 22/08/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 01/08/2009 Observation de Henk Smit - Millau (12) - 19/05/2009 Observation de J.F. - Montluçon (03) - (...)
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Aethes tesserana (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 20/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 14/06/2014 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 17/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Loos en gohelle (62) - 25/05/2012 Observation de Vogel Gérard - Dun-s-Meuse (55) - 17/05/2012 Observation de Stas Roger - Aywaille (Belgique) - 04/06/2010 Observation de Francoz Philippe - St Jean d’Arvey (73) - 24/05/2010 Capturé à Sury (08) le 18 juillet 2004. Env. 13mm.
Observation et commentaires de Mr Dauphin (...)
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Agapeta hamana (Linnaeus, 1758)
Crampon, Euxanthie du Chardon
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 10/07/2013 Observation de M. Smit Henk - Gien (45) - 14/08/2011 Observation de Villatte Raymond - Pleaux (15) - 13/07/2011 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 14/08/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 08/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 11/06/2010 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 13/08/2009 Observation de Teulier Emilien - Saint-Antonin Noble Val (82) - 05/08/2009 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 29/07/2009 Observation de Mme Blanc Josselyne - (...)
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Aglia tau (Linnaeus, 1758)
Hachette
Eurasiatique. Toute l’Europe, excepté en Grande-Bretagne, Corse et Sicile. Presque partout en France, sauf en région littorale méditerranéenne. Fréquente les forêts de feuillus, principalement les hêtraies jusqu’à 1300 m d’altitude. La chenille se développe sur
Corylus avellana, Betula, Carpinus, Tilia, Quercus et surtout
Fagus sylvaticus. Les males ont une activité partiellement diurne et parcourent les sentiers forestiers dès la fin de matinée d’un vol rapide alors que les femelles sont actives à partir du crépuscule. Dimorphisme sexuel prononcé. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Agrochola helvola (Linnaeus, 1758)
Dorée, Xanthie rufine
Eurasiatique. Répandue dans toute l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, on la rencontre un peu partout. Thermophile, elle fréquente tous les milieux ouverts : prairies, pelouses sèches en coteaux, landes toujours bien exposées. La chenille vit sur de nombreux arbres et arbustes, la fin du cycle larvaire s’effectuant souvent sur des plantes bases basses. Période de vol IX-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Agrochola lota (Clerck, 1759)
Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 04/10/2013 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 09/10/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 11/10/2009 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 11/10/2009 observation de Francoz Philippe - St Georges des Hurtières (73) - 07/10/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 21/11/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - La Rougeolais Saint-Pierre-de-Plesguen (35) - 10/11/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - (...)
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Agrochola lychnidis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cannelée, Noctuelle de la lychnide
Méditerranéo-asiatique. Largement répandue en Europe centrale et méridionale. En France, un peu partout, bien que plus répandue dans la moitié Sud. Présentant de nombreuses variations chromatiques, elle se rencontre dans tous les milieux assez chauds, y compris urbanisés.
La chenille, polyphage, se nourrit aussi bien de plantes basses que d’essences ligneuses.
Période de vol : IX-VI. Espèce univoltine, l’adulte hiverne et vole de nouveau au printemps. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Agrochola macilenta (Hübner, 1809)
Xanthie noisette
Méditerranéo-asiatique. Présente dans toute l’Europe tempérée. En France, elle est partout sauf en Corse. À tendance thermophile, elle fréquente les milieux forestiers peu denses, y compris en zone urbanisée.
La chenille est nettement polyphage.
Période de vol : IX-XI. Espèce univoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Agrotis ipsilon (Hufnagel, 1766)
Noctuelle baignée
Cosmopolite. Présente un peu partout en Europe, sauf dans l’extrême Nord. En France, cette migratrice est largement répandue, se rencontrant dans tous types de milieux ouverts : jardins, cultures, prairies mésophiles... La chenille, polyphage, se nourrit de diverses plantes herbacées. Période de vol : Mars à Novembre. Espèce plurivoltine. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)
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Agrotis segetum (Denis & Schiffermüller, 1775)
Moissonneuse, Noctuelle des moissons
Eurasiatique. En Europe, elle est largement répandue, ainsi qu’en France. C’est une des espèces les plus communes du genre
Agrotis. Elle peut être confondue avec
A. trux, mais les antennes du mâle sont fortement pectinées chez
A. segetum, les ailes antérieures sont moins larges, plus élancées et les ailes postérieures sont nacrées. Les femelles sont généralement très sombres, sans dessins apparents. Peu exigeante écologiquement, elle vole dans tous les milieux, de la plaine à 2700 m d’altitude. La chenille se nourrit de diverses plantes herbacées. Période de vol : Mars à Novembre. Espèce univoltine.
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Zygaena fausta (Linnaeus, 1767)
Zygène de la bruyère
Coronilla (vaginalis, coronata, minima)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Calvisson (30) - 22/06/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 23/09/2014 Observation de Francoz Philippe - Seythenex (74) - 11/08/2011 Observation Bahuaud François - Poyols (26) - 01/09/2010 - sur Echinops ritro Observation de M. Vogel Gérard - Dompcevrin (55) - 21/08/2010 Observation de Biard Patrick - Lozère (48) - 20/08/2010 (papillon de droite) Observation de Brigitte Seys - St Martin d’Auxy (71) - 31/08/2009 Observation de M. Teulier Emilien - Saint-Antonin Noble Val (82) - (...)
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Alcis repandata (Linnaeus, 1758)
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 14/07/2013 Observation de Villatte Raymond - Pleaux (15) - 13/07/2011 Observation de Villatte Raymond - Vaulry (87) - 03/07/2011 Observation de Gérard Vogel - Belg Roux - 11/06/2011 (photo Philippe Toussaint) Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 07/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 04/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 02/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 23/06/2010 observation de Francoz Philippe - Gruffy (74) - 11/08/2009 Observation de Meistermann Jean-Marc - (...)
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Alsophila aescularia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Phalène du marronnier, Alsophile printanière
Répandue dans toute l’Europe jusqu’à l’Iran. Présente dans toute la France. Elle fréquente les prairies, forêts claires, éboulis, vergers, parcs et jardins. Abondante, on la rencontre facilement jusque dans les villes. Très commune en montagne. La chenille, polyphage, se nourrit sur les Prunier, Rosier, Pommier, Charme, Tilleul, Chêne, Erable, Aubépine, Bouleaux...(Prunus, Rosa, Malus, Carpinus, Tilia, Quercus, Acer, Crataegus, Betula,…) La femelle est aptère. La chrysalide hiverne dans un cocon. Période de vol : II-IV. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Anticlea derivata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Violette, Cidarie dérivée
Espèce paléarctique à large répartition en Europe, de l’Espagne à la Scandinavie, et au-delà jusqu’en Asie centrale. Présente presque partout en France, elle est plus répandue en montagne. L’imago vole dans les éboulis, les bords des chemins et des champs, dans les vieux jardins, les allées forestières. La chenille se nourrit sur divers Rosiers (Rosa). La chrysalide hiverne. Période de vol : IV-V. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Antitype chi (Linnaeus, 1758)
Chi, Glouterone
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe, excepté le sud-ouest de la péninsule Ibérique et l’extrême Nord. En France, elle est largement répandue. Discrète, elle affectionne les milieux ouverts légèrement humides et les prairies non pâturées jusqu’à 2000 m d’altitude. La chenille se nourrit de nombreuses plantes basses, dont
Melampyrum, Lactuca, Rumex. Période de vol : Août à Novembre. espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Apamea epomidion (Haworth, 1809)
Noctuelle hépatique
Eurasiatique. Répandue dans toute l’Europe tempérée, du sud de la Suède à la partie septentrionale de la péninsule ibérique. En France, elle est localisée, répartie irrégulièrement du Pas-de-Calais aux régions méditerranéennes, y compris en Corse. Elle semble néanmoins absente de Bretagne, du Jura, du sud du Massif Central et de l’extrême Sud-Est. Elle occupe les milieux boisés, frais et humides. La chenille vit sur les racines de Graminées, principalement
Brachypodium sylvaticum, et de
Rumex. Période de vol : Mai à Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Apamea lithoxylaea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Doucette, Noctuelle lithoxylée
Adulte : Ailes crème claire, avec une ombre médiane diffuse et des stries marginales hastées, qui sont brun sombre.
Chenille : Atteint 28 mm. Rougeâtre ou brunâtre clair, avec le bouclier prothoracique noir et de nombreuses verrues sétigères noires
Plantes hôtes : Parmi les racines du pâturin des prés (Poa pratensis) et de diverses autres graminées.
Habitat : Dans les milieux secs ou modérément humides dominés par les graminées, notamment sur les pelouses sèches, les prairies gérées de manière extensive et parfois dans les jardin. Espèce largement répandue mais pas très commune.
Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération annuelle. La chenille, radicicole, également nocturne, mène une existence souterraine qui la rend extrêmement discrète. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Répandue en Europe. En France, on la rencontre un peu partout, y compris en Corse.Ecologiquement peu exigeante, elle occupe divers milieux ouverts, jusqu’en zone urbaine. La chenille se développe sur les racines de diverses graminées. Période de vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
autre nom : Abromias lithoxylaea
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Apamea sordens (Hufnagel, 1766)
Noctuelle basilaire
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 16/06/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 12/06/2013 Observation de Villatte Raymond - Thouron (87) - 27/05/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 30/04/2011 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - 28/05/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 09/05/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 30/05/2009 Observation de Henk Smit - Millau (12) - 20/05/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - (...)
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Apatura iris (Linnaeus, 1758)
Grand mars changeant
Grand et spectaculaire, ce papillon est l’un des plus appréciés chez les amateurs européens. Non seulement il est magnifiquement paré, mais c’est aussi l’un des papillons les plus insaisissables de nos régions, de sorte qu’en apercevoir un relève de l’exploit. Ce papillon passe le plus clair de son temps à voler au sommet des chênes matures. Le décor des ailes est à peu près identique chez les deux sexes, mais le recto du mâle offre un somptueux reflet pourpre, vu sous un certain angle. Se rencontre dans les forêts de chênes matures, qui servent aux mâles pour marquer leurs territoires. On peut avoir la chance d’observer ce grand papillon quand il descend au sol pomper les suintements des charognes ou des excréments frais ! Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)
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Aplocera efformata (Guenée, 1857)
Petite rayure
Ressemble à A. plagiata, mais s’en distingue par des dessins moins contrastés, la taille un peu plus faible, la ligne antémédiane faisant une pointe vers le haut et le point discal peu marqué ou absent. En Bretagne vole la sous-espèce britonata. Présente du Maroc à l’Asie Mineure et largement répartie en Europe. En France, elle est connue d’un peu partout. Elle affectionne les friches sèches. L’imago vole de jour et vient à la lumière. La chenille vit sur Hypericum perforatum ; elle hiverne. Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Phigalia pilosaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Phalène velue, Phalène de l’aulne
Largement répandue en Europe comme en France. Dans les zones boisées, parcs, jardins, zones urbaines. La coloration du mâle est assez variable (jusqu’à la forme
monacharia). Une grande forme existe dans les Alpes (
ssp. prostae). La femelle, aptère, s’observe sur le tronc des arbres. Les chenilles vivent sur divers feuillus tels que Peuplier, Saule, Charme, Chêne, Poirier, Pommier, Sorbier... La chrysalide hiverne. Période de vol : Février à Avril. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Aporophyla haasi (Staudinger, 1892)
Xyline fausse-brassicaire
autre nom : Trigonophora haasi
Atlanto-méditerranéenne. En Europe, seulement connue de la péninsule Ibérique et de la France, des Pyrénées orientales aux départements de la Loire et du Puy-de-Dôme (Monts du Forez). Montagnarde, elle vole parmi les landes à genêts purgatif, entre 700m et 1800 m d’altitude, sur les versants secs et chauds.
La chenille se développe sur les Fabacées.
Période de vol : IX-X. Espèce univoltine.
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Archiearis parthenias (Linnaeus, 1761)
L’Intruse
Observation de Vogel Gérard - Mouzon (08) - 13/03/2014 Observation de Gérard Vogel - Laneuville-s-Meuse (55) - 19/03/2012 Observation de Villatte Raymond - Thouron (87) - 14/03/2012 Observation de Francoz Philippe - Les Mollettes (73) - 03/03/2012 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 12/03/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 05/04/2010 Observation de Seys Brigitte - Forêt d’Olhain (62) - 06/04/2009 Observation de Mr Buquet Christophe - Seine Maritime (76) - (...)
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Archips podana (Scopoli, 1763)
Tordeuse de l’osier
Observation de Riffé Jacques - Saint-Maurice des Noues (85) - 14/09/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 02/09/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 20/06/2009 Observation de Mattelart Olivier - Louvain la neuve (Belgique) - 16/06/2009
Observation de Francoz Philippe - St Georges des Hurtières (73) - 25/06/2008 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 07/06/2008 Observation de M. Bruno Lavoué - St Georges d’Oléron (17) - 29/04/2008 Envergure 20 mm Observation de Dauphin Claude - Camp militaire de Mourmelon (51) - (...)
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Arctornis l-nigrum (Müller, 1764)
L noir, V noir
Eurasiatique. Présente à travers toute l’Europe jusqu’au Japon. Répandue presque partout en France. Hôte des lisières et clairières dans les bois de feuillus ou mixtes jusqu’à 1 500 m d’altitude, elle est bien reconnaissable avec son L noir sur les ailes antérieures. La femelle vient à la lumière. Les chenilles se nourrissent sur
Tilia, Salix, Populus, Betula, Quercus, Fagus sylvatica, Ulmus... Période de vol : Juin-Juillet. Espèce habituellement univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Argyrotaenia ljungiana (Thunberg, 1797)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Marsillargues (34) - 27/03/2014 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 26/03/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 08/04/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 04/04/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 24/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 23/05/2010 Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 16/05/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 14/07/2009 et St-Valéry-sur-Somme (80) - 05/05/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 06/08/2008 femelle (...)
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Asthena albulata (Hufnagel, 1767)
Phalène candide, Acidalie candide
Petite, aux ailes antérieures blanches traversées de discrètes lignes jaune d’or plus ou moins rapprochées. Largement répandue à travers l’Europe, puis en Russie, Asie Mineure, Iran, jusqu’à la mer Caspienne. En France elle est commune dans les bois de feuillus. Le papillon vole le jour dans les allées forestières et vient à la lumière. La chenille se nourrit sur divers feuillus :
Carpinus, Betula, Quercus, Corylus, Cornus. La chrysalide hiverne. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Atethmia centrago (Haworth, 1809)
Xanthie topaze, Xérampéline d’Hübner
Ponto-méditerranéenne. Présente dans une grande moitié du Sud de l’Europe, elle remonte jusqu’aux Pays-Bas et dans le nord de l’Angleterre. En France, on la rencontre un peu partout. Liée aux frênes, elle fréquente les milieux boisés aux abords des cours d’eau et des milieux humides, également en milieux urbains.
La chenille se développe principalement sur Fraxinus, mais aussi sur Acer, Ulmus.
Période de vol : VIII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Atolmis rubricollis (Linnaeus, 1758)
Observation de Tineke Aarts - Catus (46) - 18/06/2015 Observation de Brigitte Seys - Flines les mortagne (59) - 30/06/2012 Observation de Francoz Philippe - Seythenex (74) - 23/06/2012 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 03/06/2011 Observation de Villatte Raymond - Grandmont (87) - 01/07/2010 Observation de Vogel Gérard - Doulcon (55) - 12/06/2010 Observation de Sonsini Lucette - Romilly sur Seine (10) - 08/06/2010 Observation de Mr Stas Roger - Herstal (Belgique) - 24/05/2009 Observation de Mr Francoz Philippe - Saint-Georges d’Hurtières (73) - (...)
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Axylia putris (Linnaeus, 1761)
Noctuelle putride
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. En France, elle est largement répandue. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre dans divers milieux ouverts, pénétrant jusqu’à l’intérieur des villes. La chenille, polyphage, vit sur diverses plantes herbacées :
Rumex, Plantago, Atriplex, ... Période de vol : Avril à Septembre. Espèce univoltine, à génération étalée. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Bena bicolorana (Fuessly, 1775)
Halias du chêne
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 30/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 08/06/2013 Observation de Crismer Claude - Le Barroux (84) - 14/09/2011 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 21/08/2011 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - 25/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 13/06/2009 Observation de A. Jacquetton - Ampuis (69) - 23/06/2006
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Biston strataria (Hufnagel, 1767)
Biston marbré, Marbrée
La Marbrée. Espèce variable (NT). Espèce répartie à travers toute l’Europe, puis en Asie jusqu’en Extrême-Orient. France : présente partout, mais un peu moins commune au sud. Affectionne les bois clairs, les prairies humides, les grands parcs et jardins. Chrysalide hivernante. Espèce univoltine en III-IV. Chenille sur diverses essences de feuillus : Populus, Salix, Quercus, Ribes, Acer, Lonicera. (Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert).
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Blastobasis phycidella (Zeller, 1839)
La Blastobase fausse-phycide
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 30/07/2015 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 28/08/2013 - sous réserves Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 10/08/2013 - sous réserves Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 25/06/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 24/06/2008 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 21/05/2007 (id carbonecity)
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Cabera pusaria (Linnaeus, 1758)
Cabère virginale, Délicate
Voisine de
Cabera exanthemata, mais avec les ailes blanc satiné traversées de stries grises. Presque toute l’Europe, jusqu’en Asie centrale. En France, elle est fréquente. Dans les forêts, les prairies humides, jusqu’à 1600 m d’altitude. L’imago est actif le jour et vient à la lumière. La chenille vit sur les
Betula, Salix, Alnus. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril-Mai, Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Patte étendue, Pudibonde
Paléarctique. A travers toute l’Europe, à l’exception de l’extrême Nord, jusqu’au Moyen-Orient. Partout en France. Les papillons occupent de nombreux types de milieux tels que les bois, les vergers ainsi que les parcs en ville, jusqu’à plus de 1000 m d’altitude. Les chenilles sont très polyphages et se développent sur divers arbres dont les fruitiers : Chênes, Saules, Erables, Hêtres, Noisetiers, Tilleul, Sorbiers, Poiriers, pommiers… (Quercus, Salix, Acer, Fagus sylvatica, Corylus avellana, Tilia, Sorbus, Pyrus, Malus…). Forme concolor aux antérieures uniformément grises, fréquente chez le mâle. Dimorphisme sexuel important. Au repos, les imagos étendent leurs pattes antérieures, très velues, devant eux. Période de vol : V-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Calophasia lunula (Hufnagel, 1766)
Linariette, Calophasie d’Hufnagel
Holarctique. Largement répandue en Europe, sauf dans l’extrême Nord, une grande partie de le Grande-Bretagne et le sud de la péninsule Ibérique. En France, un peu partout. C’est un hôte des milieux ouverts à semi-ouverts, qui fréquente les prairies, les pelouses sèches et les lisières forestières. La chenille se nourrit essentiellement sur Linaires, Mufliers (Linaria, Antirrhinum). Dans la moitié sud de la France, les larves des espèces du genre Calophasia peuvent se rencontrer dans un même biotope au même moment, il est alors difficile de les différencier. Période de vol V-VI ; VII-VIII ; (IX). Espèce bivoltine à trivoltine, selon la localité et le climat. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Caradrina morpheus (Hufnagel, 1766)
Noctuelle des haies
Eurasiatique. Largement répandue en France, elle se rencontre un peu partout. Peu exigeante écologiquement, elle occupe divers milieux, plutôt humides à basse altitude et xériques en moyenne montagne.
La chenille, polyphage, consomme diverses plantes herbacées, telles que Rumex, Convolvulus, Polygonum, Lamium...
Période de vol : V-VIII. Espèce univoltine, probablement bivoltine dans le Sud. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Catocala nupta (Linnaeus, 1767)
Mariée, Lichenée du saule
Eurasiatique. Occupe toute l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, elle est largement répandue, même si les observations méridionales sont moins fréquentes. Elle ressemblent à C. elocata, dont elle se différencie par la ligne médiane des postérieures qui forme un coude en son milieu. Il n’est pas rare de l’observer dans la journée, sur les murs des maisons au début de l’automne. Elle occupe divers milieux forestiers, tels que les forêts mixtes, les parcs urbains et les ripisylves méditerranéennes.
La chenille vit sur saule (salix) et peuplier (populus).
Période de vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cepphis advenaria (Hübner, 1790)
Epione étrangère
Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 07/06/2013 Observation de Brigitte Seys - Chasnay (58) - 24/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 21/05/2011 Observation de Vogel Gérard - Doulcon (55) - 12/06/2010 Observation de Vogel Gérard - Dun sur Meuse (55) - 23/05/2010 Observation de Mulot Patrick - Sauviat (63) - 11/06/2009 Observation de Villatte Raymond - Limoges (87) - 21/05/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 30/05/2008 Observation Brigitte Seys - Phalempin (59) - (...)
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Charanyca trigrammica (Hufnagel, 1766)
Évidente, Noctuelle trilignée
Méditerranéo-asiatique. Largement répandue en Europe. En France, elle se rencontre un peu partout, y compris en Corse. À tendance hygrophile, elle fréquente les prairies mésophiles à humides, les marais et les ripisylves. À moyenne altitude, elle occupe des zones ouvertes plus sèches.
La chenille hiverne et consomme des plantes basses.
Période de vol : V-VIII. Espèce univoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Chloroclysta siterata (Hufnagel, 1767)
Cidarie à bandes vertes, Phalène à bandes vertes
Adulte : 25-30 mm Ailes antérieures vert sombre à brun olivâtre, traversées par une bande médiane foncée s’élargissant vers le bord costal, et marquées à la côte d’une tache subapicale blanche.
Chenille : Atteint 27 mm. Grêle, vert clair, munie de deux pointes effilées à l’extrémité abdominale, souvent pourvue de stries dorsales rouges étirées, ou avec la face ventrale rouge.
Plantes hôtes : Sur diverses essences feuillues, notamment sur le Peuplier tremble, le Saule marsault, le Chêne pédonculé, le Sycomore, le Tilleul d’hiver et la Bourdaine.
Habitat : Forêts de feuillus sèches ou humides. Espèce commune presque partout.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte émerge à la fin de l’été et reparaît après hivernage dès la fin de février, époque à partir de laquelle interviennent les premiers accouplements. La chenille se tient à découvert sur la plante hôte ; elle se nymphose au sol. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Répandue à travers l’Europe, de la péninsule Ibérique au Caucase, puis jusqu’en Asie Mineure. Presque partout en France, plus commune en moyenne montagne, mais présente jusqu’au littoral méditerranéen. Elle fréquente jardins, vergers, forêts mixtes, friches. La chenille, polyphage, se nourrit sur Chêne, Sorbier, Rosier, Prunier, Sycomore, Saule, Peuplier tremble (Quercus, Sorbus, Rosa, Prunus, Acer pseudoplatanus, Salix caprea, Populus tremula). Période de vol : (III-V) VIII-IX. Espèce univoltine, qui réapparaît au premier printemps, après hivernage. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Chloroclysta truncata (Hufnagel, 1767)
Cidarie roussâtre
Très variable, notamment avec ses formes
rufescens (fond de l’aile antérieure brunâtre) ou
centumnotata (fond de l’aile antérieure blanchâtre). C’est une holarctique, présente de l’Amérique du Nord au Japon, largement répandue à travers toute l’Europe. En France, elle est plus commune en moyenne montagne. Elle fréquente jardins abrités, bords de chemins, haies, sous-bois de forêts claires, lieux humides. L’imago est parfois actif le jour et vient généralement à la lumière. La chenille, polyphage, se nourrit de diverses essences :
Urtica, Rubus, Alchemilla, Prunus, Primula, Vaccinium, Pulmonaria, Salix, Alnus, Plantago, Lonicera, Symphoricarpus albus. La jeune chenille hiverne. Période de vol : Mai-Juin et Août-Septembre. Espèce bivoltine, sauf en montagne où on l’observe seulement en Juillet. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Chloroclystis v-ata (Haworth, 1809)
Eupithécie couronnée
De couleur verte, présentant une courte bande postmédiane et une amorce de bande antémédiane à la côte. Répandue à travers toute l’Europe, ainsi qu’en Asie jusqu’au Japon. En France, largement distribuée.La chenille, polyphage, se développe surde nombreuses plantes basses dont elle mange les fleurs : Clématites, Aubépine, Nerpruns, Filipendule, Lilas, Chèvrefeuille, Valériane... Hiverne en chrysalide. Période de vol : Avril à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Cleorodes lichenaria (Hufnagel, 1767)
Boarmie des lichens
Cette espèce est largement répartie en Europe, puis en Russie et dans le Caucase. Elle est surtout présente en France septentrionale et centrale, mais existe aussi dans les Alpes du Sud. En Corse, représentée par la sous-espèce
leukocyrnea. Thermophile, elle affectionne les forêts de feuillusde plaine et de moyenne montagne jusqu’à 1000 m d’altitude. Les individus de seconde génération sont plus petits et plus colorés. Ce papillon est en régression dans de nombreuses régions et semble éteint en Île-de-France depuis 1960. La chenille vit sur les lichens (dont elle est mimétique) de
Quercus, notamment
Q. ilex, Ulmus, Populus. Hiverne eu stade de chenille. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Clepsis consimilana (Hübner, 1817)
Tordeuse unifasciée
Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 07/06/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 06/05/2013 Observations Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 02, 09 et 16/10/2012 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 27/09/2012 Observation de Laprat Michel - Epinay sur Orge (91) - 07/06/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 11/07/2010 - mâle Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 08/07/2010 - Femelle Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 30/06/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (...)
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Clostera curtula (Linnaeus, 1758)
Hausse-Queue blanche, Courtaud
Environ 26-35 mm
Adulte : Ailes bistre clair à brun rougeâtre pâle, les antérieures avec de fines lignes transversales blanche et une grande tache apicale brun rougeâtre foncé.Face dorsale du thorax avec une tache brun chatain en forme de selle ; extrémité de l’abdomen pourvue d’un faisceau de poils aplati, brun sombre,souvent bifide chez le mâle.
Chenille : Atteint 35 mm de longueur.
Assez ramassée, d’aspect huileux, de teinte très variable, jaune pâle, verdâtre ou gris ardoise foncé, ornée de motifs jaunes et de fines taches noires, couverte d’une fine pilosité blanche et pourvu de courtes tubercules dorsaux noirs sur les quatrième et onzième segments.
Plantes hôtes. Avant tout sur le peuplier tremble (Populus tremula), le Saule marsault (salix caprea), l’Osier commun (Salix viminalis) et divers autres saules et peupliers, sur d’autres feuillus.
Habitat. dans divers milieux broussailleux, notamment le long des orées forestières, dans les campagnes riches en haies, dans les prairies marécageuses et aux abords des collections d’eau. Espèce encore largement répandue et commun presque partout.
Biologie. L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de moeurs nocturnes, observe une posture de repos caractéristique, pattes antérieures tendues vers l’avant, faisceau de poils de l’apex et de l’abdomen dressé verticalement, formant saillie entre les ailes. Associé à sa livrée disruptive, cette posture rend l’animal méconnaissable lorsqu’il est posé sur un rameau. Les oeufs sont déposés par petits groupes sur une feuille ou sur les rameaux de la plante-hôte.
La chenille, essentiellement nocturne, se dissimule dirant le jour dans un abri formé de feuilles accolées à plat au moyen de soie. La nymphose s’effectue dans un abri similaire. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Mâle. Envergure 30 mm. La grande tache apicale brun rougeâtre sur fond gris est caractéristique, de même que le pinceau brun-roux de l’apex de l’abdomen.
femelle. Envergure 36 mm. semblable au mâle.
Variation. Les sujets de la seconde génération sont souvent plus clair.
Espèces proches. Clostera anachoreta a la tache apicale brun lilas accompagnée d’un point de la même couleur.
Clostera powelli sans tache apicale.
Biologie. Plantes-hôtes divers arbres, dont peupliers, saules, tilleuls, ormes et érables. Régions boisées jusqu’à 1600m d’altitude.
Période d’apparition : Avril-mai puis juillet-août, en deux générations.
Distribution. De l’Europe à la Sibérie, des îles Britaniques et de la Fennoscandie à l’Espagne et à la Mer Noire. Présent en Corse.
Statut. répandu sans abonder.(NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Clostera pigra (Hufnagel, 1766)
Hausse-Queue brune, Recluse
Paléarctique. Répartition similaire à celle de de C. curtula, s’étendant de l’Europe à la Chine. En france, elle est largement présentemais un peu plus localisée que C. curtula. Sa chenille vivant sur Salix et Populus on la rencontre généralement dans les localités boisées à proximité des cours d’eau ou de lieux humides. Au repose les papillons de ce genre ont une posture caractéristique avec l’extrémité de l’abdomen redressée.
Période de vol : IV-VI ; VII- VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Colocasia coryli (Linnaeus, 1758)
Noctuelle du coudrier
Eurasiatique. Présente à travers toute l’Europe. En France, on la rencontre également un peu partout. Peu exigeante écologiquement, elle affectionne divers milieux arbustifs et forestiers. Dans la région méditerranéenne, elle semble se cantonner aux milieux plus frais de moyenne montagne et dans les ripisylves de plaine. La chenille, polyphage, se nourrit sur diverses essences : Quercus, Salix, Alnus, Betula, Corylus, Acer…. Période de vol : III-VI ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 27-35 mm d’envergure. Ailes antérieures avec la moitié basale brun sombre, sur laquelle se détache l’orbiculaire, cerclée de clair et pupillée de sombre, et la moitié distale gris brunâtre pâle.
Chenille : Atteint 35 mm. Brunâtre pâle, blanchâtre ou rougeâtre, avec une bande dorsale noire, deux faisceaux de poils roussâtres ou noirs formant éventail de part et d’autre de la tête, ainsi qu’un pinceau dorsal de poils plus courts, de mêmes couleurs, sur chacun des segments 4, 5 et 11.
Plantes hôtes : Sur divers feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), Coudrier noisetier (Corylus avellena), Hêtre commun (Fagus sylvatica), et Chêne pédonculé (Quercus robur).
Habitat : Forêts de feuillus, Espèce assez commune presque partout.
Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles, la seconde souvent partielle, et hiverne à l’état nymphal. Dans son jeune âge, la chenille vit entre des feuilles assemblées par de la soie ; plus âgée, elle se tient à découvert, sous les feuilles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Conistra erythrocephala (Denis & Schiffermüller, 1775)
Hyacinthe, Noctuelle érythrocéphale, Orrhodie érythrocéphale
Méditerranéo-asiatique. Occupe une grande partie de l’Europe, excepté les pays nordiques et la moitié sud de la péninsule Ibérique. En France, un peu partout, mais plud répandue dans la Sud. Les adultes apparaissent sous deux formes tranchées, claire et foncée. Elle est étroitement liée aux forêts de feuillus. la chenille vit aux dépens de nombreuses plantes dont
Faxinus, Fagus sylvatica, Prunus, Salix, Ulmus, Taraxacum... Période de vol : Octobre à Mai. Espèce univoltine, l’adulte hiverne et vole de nouveau au printemps. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Coscinia cribraria (Linnaeus, 1758)
Crible, Ecaille criblée
Adulte : Ailes antérieures blanches, ornées de points noirs disposés en rangées transversales ; de densité variable, la ponctuation peut manquer presque complètement. Ailes postérieures blanches avec une ombre costale grise d’extension variable, occupant parfois toute la surface alaire.
Chenille : Atteint 25 mm de longueur. Brunâtre clair, avec la surface dorsale noire, parcourue par une ligne longitudinale blanche, et le corps entièrement couvert d’aigrettes de poils noirs et blancs entremêlés.
Plantes hôtes : Sur les graminées, notamment la fétuque des brebis (Festuca agg. Ovina), mais aussi sur diverses plantes herbacées, entre autres sur la Bruyère commune (Calluna vulgaris), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale).
Habitat : Dans les milieux ouverts, sablonneux ou rocailleux, chauds et secs. Espèce généralement localisée et peu abondante, en forte régression dans maintes régions.
Biologie : Selon les régions, l’espèce donne une ou deux générations annuelles et présente un habitus variable, moins densément ponctué dans le Sud que dans le Nord. L’adulte, de moeurs nocturnes, n’enroule pas ses ailes au repos ; il se laisse facilement débusqué durant le jour. La ponte est déposée en manchon sur le chaume d’une graminée. La chenille hiverne, mais reste active par température hivernale douce ; elle semble préférer le feuillage flétri. La nymphose s’effectue parmi la végétation ou sous une pierre, à l’abri d’un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Toute l’Europe sauf le Nord. Partout en France, jusqu’à 2000 m d’altitude. Elle se rencontre dans tous les milieux thermophiles, pelouses, bords de rivière sablonneux… La chenille, assez polyphage, se nourrit sur les Genista, Erica, Plantago et de nombreuses autres plantes basses. Vol : V-VII (VIII). Espèce univoltine, avec une seconde génération partielle. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 25-42 mm. Aile antérieure très variable, ce qui a donné lieu à la description de « nombreuses sous-espèce » traitées ici comme simple formes. La forme nominative de Suède est blanche, avec trois lignes noirâtres transversales assez diffuses, à l’aile antérieure, avec une ombre terminale variablement développée. Aile postérieure blanchâtre, mais envahit de grisâtre. Thorax et abdomen blancs et marqués de noir2
Femelle. Envergure : 25-45 mm. Semblable au mâle, mais souvent plus marquée de foncé, surtout à l’aile postérieure.
Variation. La f. candida Lempke, 1937, du Nord de la France et des régions voisines a des dessins estompés mais visibles pour l’essentiel. La f. arenaria Cyrilli, 1787, des Alpes, est presque toute blanche à l’aile antérieure, de même que la f. chrysocephala Hübner, 1804, du sud de l’Espagne et d’Afrique du Nord, dont la tête est nettement plus jaune. La f. vernetensis Oberthür, 1911, est largement envahit de grisâtre (Pyrénées-Orientales), la f. rippertii Boisduval,1834, des Pyrénées centrales l’est davantage. La f. bivittataSouth, 1900, de Grande-Bretagne (Hampshire, Dorset) présente des ombres longitudinales qui envahissent largement l’aile antérieure. La f. inquinata Rambur, 1858, du Sud-Ouest de la France est blanche à l’aile antérieure (avec deux petits points), et jaunâtre à la postérieure. La f. qudrifasciata Reisser, 1933, du Maroc, présente deux larges bandes transversales brunâtres. Souvent traitée comme espèce distincte, la f. benderi Marten, 1957, d’Espagne, est envahit de gris à l’aile antérieure, la côte exceptée. De nombreuses autres formes, d’intérêt restreint, ont été décrites.
Espèce proche : Coscinia bifasciata (Rambur, 1832), de Corse et de Sardaigne uniquement (où C. cribaria n’est pas connu).
Biologie. Chenille sur éricacées, genêts etc. Landes à bruyères boisées, du littoral à la montagne (jusqu’à 2000 m dans les Alpes, près de 3000m dans le Haut-Atlas). Aisément débusqué de jour.
Période d’apparition. Mi-juin à début août au Nord, avril-fin juin puis juillet-novembre au Sud.
Distribution. De l’Europe à l’Asie orientale ; Afrique du Nord. En Europe, du sud de l’Angleterre très localisé)et du sud de la Fennoscandinavie à la Sicile. En France, presque partout dans les biotopes adéquats ; absent de Corse.
Statut. Assez commun, mais plutôt localisé. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Cosmia pyralina (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cosmie pyraline
Eurasiatique. Présente à travers toute l’Europe. En France elle se rencontre principalement dans la moitié Nord, et semble très localisée dans les zones plus fraîches à altitude modérée. En région méditerranéenne elle est absente du littoral et se réfugie en moyenne montagne. C’est un hôte des massifs forestiers et des ripisylves fraîches. La chenille se développe sur Peuplier, Bouleau, Chêne, Saule, Tilleul et Orme (Populus, Betula, Quercus, Salix, Tilia et Ulmus). Période de vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Cossus cossus (Linnaeus, 1758)
Gâte-bois, Cossus ronge-bois.
Adulte : Ailes gris pâle, marbrées de gris sombre et de brun cannelle et finement réticulées de noir.
Chenille : atteint 10 cm. Presque glabre, très luisante, brun jaune pâle, avec le dos brun rougeâtre sombre, la tête noire et le bouclier prothoracique marqué de noirâtre.
Plante – hôte : Dans le tissu ligneux de nombreux feuillus, en particulier sur le Saule marsault, l’Osier commun, le Bouleau verruqueux, l’Aulne glutineux , le Poirier commun et le Pommier cultivé (Salix viminalis, Betula pendula, Alnus glutinosa, Pyrus communi et, Malus domestica).
Habitat : Boisement de préférence modérément humide, notamment forêts alluviales et ourlets boisés rivulaires, mais également parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout.
Biologie : Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur l’écorce de la plante hôte, préférentiellement sur les arbres déjà occupés par d’autres chenilles de Cossus. La plupart du temps, il s’agit d’arbres dépérissant ou déjà morts sur pied. Les chenilles s’attaquent à l’écorce, au phloème, puis avec l’âge, pénètrent profondément dans l’aubier. Elles forent des galeries de section ovalaire, atteignant, à la maturité de la larve environ 2 cm de diamètre. Les chenilles matures exhalent une forte odeur d’acide pyroligneux (vinaigre de bois), qui se dégage également des arbres attaqués. Au terme de leur développement, qui dure de deux à quatre ans, les chenilles observent des comportements variés. Certaines quittent l’arbre nourricier avant l’automne, s’en éloignent pour aller creuser une loge souterraine dans laquelle elles hivernent, puis se nymphosent au printemps suivant. D’autres passent leur dernier hiver dans la galerie, n’entrant en errance de prénymphose qu’au printemps, s’enfouissant comme les précédentes pour le repos nymphal. D’autre, enfin, ne quittent jamais leur plante hôte, ménageant après l’hivernage une loge dans la partie terminale de leur galerie, sous l’orifice de sortie ; elles y tissent un cocon d’environ 6 cm de longueur, dans lequel sont incorporés des fragments ligneux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Toute l’Europe. Partout en France. Présente dans toutes les régions où les principales essences de feuillus et les arbres fruitiers existent, jusqu’à 1500m d’altitude en montagne. Chenilles xylophages se développant dans les troncs des Saules, Peupliers, Chênes, Ormes, Aulnes, Hêtres communs, Bouleau, Frênes, Tilleul, Erables, Charmes, Pommiers…Elles peuvent occasionner des dommages importants. Le cycle larvaire dure trois ans. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 60-75 mm. Ce papillon nocturne, très massif, aux ailes brun ferrugineux, marbré de blanchâtre et de réticulations noires (à l’aile antérieure) est caractéristique.
Femelle. Envergure 75-96 mm. Aile plus ample, moins chargée de blanchâtre, abdomen très volumineux.
Variation. Les sujets brun noir sont des subnigra Schultz, 1911, ceux qui tirent davantage sur le noir : f. nigra Dietze, 1919. Les exemplaires très clairs appartiennent à la f. albescens Kitt, 1925.
Espèces proches. Cossus terebra (Denis & Schiffermüller), à l’aile antérieure plus élancée et à la réticulation plus élaborée.
Biologie. Plantes-hôtes : divers feuillus, dont les arbres fruitiers : saules, peupliers, ormes, chênes, aulnes, hêtres, bouleaux, érables, frênes, tilleuls, noyers, pommiers, sorbiers, etc. Les chenilles se développent dans l’écorce, puis dans le bois, en deux à quatre années. Au printemps, certaines chenilles se rencontrent sur le sol à la recherche d’un nouveau tronc. Par leur action, les arbres parasités exhalent une odeur caractéristique d’acide pyroligneux. La nymphose a lieu dans la galerie larvaire ou dans le sol. Bois, vergers, jusqu’à 1500m en montagne. Vient peu à la lumière.
Période d’apparition. Fin mai- juillet.
Distribution. De l’Europe au Japon ; Afrique du Nord. Pratiquement toute l’Europe. En France, partout, mais se raréfie près des agglomérations.
Statut. Assez commun.
(NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Costaconvexa polygrammata (Borkhausen, 1794)
Phalène convexe
Répandue en Europe, depuis l’Espagne jusqu’au Caucase. Elle est en très forte régression et a disparu de nombreuses parties de l’Europe. En France, elle se rencontre dans presque tout le pays, mais reste très localisée et discrète. Autrefois très répandue, devenue beaucoup moins fréquente. L’imago se rencontre à altitude modérée, dans les friches, les prairies sablonneuses aux bords des rivières. La chenille se nourrit sur Gaillet des marais (Galium palustre). Période de vol : III-V ; IX-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Craniophora ligustri (Denis & Schiffermüller, 1775)
La Troènière, la Noctuelle du troène
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe et toute la France. D’une grande variation chromatique, certains adultes ont les ailes antérieures presque noires. C’est une espèce forestière, occupant aussi bien la forêt méditerranéenne à chênes verts et les ripisylves chaudes de plaine, que les forêts mixtes fraîches plus au nord. Également jusqu’en ville. La chenille consomme les feuilles de troène, frêne, aulne, lilas... Période de vol : Avril à Juin ; Juillet à septembre. Espèce bivoltine à basse altitude. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Cryphia algae (Fabricius, 1775)
Bryophile vert-mousse
Méditerranéo-asiatique. En Europe, un peu partout, excepté dans l’extrême Nord-Est. En France, elle est largement répandue. De coloration variable, elle est difficile à séparer, dans bien des cas, de C pallida, mais surtout de C. ochsi, dans le Sud de la France où elles cohabitent. Si cette dernière possède généralement un trait noir au niveau du tornus, la détermination certaine ne peut se faire sans l’examen des genitatia. Il suffit chez le mâle d’observer l’extrémité des valves, nettement différentes chez C. ochsi et C. algae, en brossant les poils pour laisser apparaître les parties sclérifiées. C. algae occupe les forêts et ripilsyves où poussent Quercus et populus. La chenille consomme les lichens présents sur les troncs de ces arbres. Période de vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cryphia domestica (Hufnagel, 1766)
Perle, Bryophile perlée
Méditerranéo-asiatique. Occupe une grande partie de l’Europe et toute la France. Discrète, elle passe facilement inaperçue et se tient souvent loin des sources lumineuses. Assez variable quant à l’intensité des couleurs. Bien que plus petite, elle ressemble à
C. muralis que l’on peut facilement séparer en examinant les ailes postérieures.
C. muralis, malgré les variations chromatiques importantes, possède une bordure marginale sombre (marron à noire), suivie d’une frange blanche, alors que l’aire marginale de
C. domestica est généralement composée en damier. Elle affectionne les pelouses rocailleuses, les coteaux ensoleillés et les forêts claires. La chenille consomme divers lichens poussant sur les arbres et la roche. Période de vol : Juillet à Septembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Cryphia muralis (Forster, 1771)
Rupestre, Bryophile du lichen
Atlanto-méditerranéenne. Présente dans une grande partie de l’Europe, excepté la Scandinavie. En France, elle est largement répandue. Elle semble, dans la zone méditerranéenne, plus fréquente que C.domestica, dont l’habitus est proche. Xérothermophile, elle affectionne les pelouses sèches et rocailleuses, les coteaux ensoleillés et les forêts claires. La chenille consomme divers lichens et algues (Protococcus) poussant sur les arbres et la roche. Période de vol : VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cucullia umbratica (Linnaeus, 1758)
Ombrageuse
Eurasiatique. Elle est connue à travers toute l’Europe. En France c’est une des plus répandue du genre, bien que les observations d’adultes soient peu fréquentes en dehors des zones urbanisées de plaine. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre aussi bien près des milieux dunaires qu’en prairies mésophiles et clairières forestières. La chenille vit au dépens de divers Astéracées, dont Sonchus, Taraxacum....
Période de vol : V-VII(IX). Espèce univoltine (seconde génération probablement partielle).
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cybosia mesomella (Linnaeus, 1758)
Lithosie à quatre points, Éborine
Eurasiatique. Du nord de l’Espagne à l’Asie Mineure en passant par le sud de la Scandinavie. En France, présente partout bien que localisée, non signalée de Corse. Elle fréquente les forêts claires ou leurs lisières, les landes boisées.Les deux taches sur les ailes antérieures sont quelquefois absentes.
La chenille se développe sur des lichens et des algues.
Période de vol : V-VIII. Espèce univoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cyclophora annularia (Fabricius, 1775)
Phalène mariée, Éphyre omicron
Répandue de l’ouest de l’Europe jusqu’en Iran, en France, elle est présente dans presque tout le pays, sauf la partie la plus à l’ouest et le Sud-Ouest. Elle fréquente les forêts de feuillus, les sous-bois sombres, voire humides. La chenille se nourrit sur
Acer campestre, A. platanoides, A. pseudoplatanus, peut-être sur les
Betula. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril à Juin ; Juillet à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Cyclophora linearia (Hübner, 1799)
Observation de West Hazel et Ron - Louvie-Juzon (64) - 30/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Arbouse (58) - 03/09/2013 Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 10/08/2013 Observation de Michel Bertrand - Cuise La Motte (60) - 13/05/2013 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 19/05 & 24/06/2010 Observation de Mattelart Olivier - Louvain la neuve Belgique - 07/06/2010 Observation : Commentry (03) - 29/04/2010 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 09/09/2009 Observation de Le Mao Patrick - La Rougeolais Saint-Pierre-de-Plesguen (35) - 18/08/2009 Observation de (...)
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Cyclophora porata (Linnaeus, 1767)
Phalène ocellée, Ephyre trouée
Les formes vernales et estivales sont légèrement différentes. Subméditérranéenne, son aire s’étend jusqu’à la Grande-Bretagne, le Danemark, de la Russie jusqu’à l’Iran. En France elle occupe presque tout le pays. Assez commune, elle fréquente les chênaies bien exposées, le maquis à Quercus ilex.
La chenille se nourrit sur divers quercus. La chrysalide hiverne.
Période de vol : IV-VI ; VII-IX. Espèce bivoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cyclophora punctaria (Linnaeus, 1758)
Phalène ponctuée, Ephyre ponctuée, Soutenue
Formes vernale et estivale sont différentes. Certains individus de cette dernière pouvant ressembler à
C. quercimontaria, avec la disparitin des taches caractéristiques du bord des antérieures. On pourra les distinguer par l’angle et la pointe médiane discrète du bord des postérieures. Répandue dans toute l’Europe jusqu’en Scandinavie et au Liban. En France, elle est présente presque partout, sauf dans l’extrême Sud, exception faite des Alpes-Maritimes. Elle fréquente les forêts mixtes, les chênaies. La chenille vit sur
Quercus robur. La chrysalide hiverne. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet à septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Cyclophora ruficiliaria (Herrich-Schäffer, 1855)
Ephyre Trois-Cerceaux, Trois-Cerceaux
Peut être aisément confondue avec des exemplaires de la première génération de
C. suppunnctaria. Elle s’en distingue par l’absence, aux postérieures, du fin cercle noir autour du point discal blanc, par les lignes médianes moins droites et souvent moins colorées de rouille. C’est une espèce du Sud-Ouest de l’Europe, répandue jusqu’en Ukraine. En France, présente dans l’ouest du pays, le Centre et le Sud-Est. Elle fréquente les chênaies, les lisières forestières, les vallons abrités. La chenille se développe sur les chênes. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril à Juin et Juillet à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Cydia fagiglandana (Zeller, 1841)
Carpocapse des glands
Les papillons de Cydia fagiglandana (= Laspeyresia grossana Haworth), d’environ 15 mm d’envergure, sont bruns. Leurs ailes antérieures, brun-noir, sont traversées de paires de fines zébrures grises. Un " miroir ", tache ovalaire d’un brun plus foncé est visible à leur angle postéro-interne. Les ailes postérieures sont uniformément brun clair. La chenille est de couleur rose.
La chenille pénètre dans le gland lorsqu’il est sur l’arbre et achève son développement en décembre ou janvier, puis elle quitte le gland tombé à terre pour se nymphoser dans la litière. Elle tisse un cocon de soie, dur, aggloméré de débris, dans lequel elle se tient immobile jusqu’à sa nymphose en mars-avril. Les premiers adultes émergent à la fin du printemps.
Les glands attaqués ont la chair creusée de galeries superficielles (2 à 3 mm de diamètre), remplies de soie mêlée de granules excrémentiels ; ils sont souvent déformés ou fendus. (INRA)
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Deltote bankiana (Fabricius, 1775)
Barré d’argent, Noctuelle argentule
Observation de Brigitte Seys - Flines les Mortagne (59) - 30/06/2012 Observation de Bluem Jean Luc - Reiningue (68) - 20/06/2012 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 25/06/2010 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 07/06/2010 Observation de Mme Boyet Evelyne - Marne (51) - 29/06/2008 observation de Francoz Philippe - Aiton (73) - 22/07/2010
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Diaphora mendica (Clerck, 1759)
Ecaille mendiante
Mâle : envergure 25-30mm.Aile postérieure gris brunâtre clair, avec quelques points noirs costaux et médians. Postérieure de même couleur, sans points. Abdomen gris brun.
Femelle : Envergure 27-35mm. Ailes hyalines. Antérieure blanchâtre avec quelques points noirs ; postérieure concolore, avec quelques points grisâtres.
Variation : Le mâle peut être café au lait clair : f. binaghii Turati 1910, voire jaune crème : f. rustica Hübner 1790. Chez la femelle les points peuvent être nombreux et allongés : f. multipuncta Meves 1914, ou même former des bandes rayonnantes : f. radiata Cockaybe 1949.
Espèce proche : aucune.
Biologie : Chenille polyphage sur plantes ligneuses et basses, notamment sureau, ronce, oseille, marguerite, ortie, pissenlit et plantain. Friches, prairies, lisières, parcs, jardins, etc.
Période d’apparition : Avril-juillet au nord, Avril à juin, puis juillet à août au sud.
Distribution : De l’Europe à l’Asie orientale. En Europe, presque partout. En France partout sauf en Corse.
Statut : commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Eurasiatique. Son s’étend de l’Espagne à l’Asie Mineure. D. mendica est répendue partout mais non signalée de Corse. On la trouve dans presque tous les milieux, les jardins et les zones urbanisées, jusqu’à 2000m d’altitude. Elle est attirée par les lumières en deuxième partie de la nuit. La chenille est polyphage sur de nombreuses plantes basses. Le dimorphisme sexuel est accusé.
Période de vol : III-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Diarsia rubi (Vieweg, 1790)
Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 04/10/2013 Observation de Villatte Raymond - Vaulry (87) - 22/06/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 06/06/2010 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 07/06/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Chapelle-sur-Erdre (44) - 02/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 01/06/2009 Observation de Le Mao Patrick - La Rougeolais Saint-Pierre-de-Plesguen (35) - 31/05/2009
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Diasemia reticularis (Linnaeus, 1761)
Observation de Brun Monique - Cauterets (65) - 20/06/2020 Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Brenne (36) - 01/09/2010 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 31/08/2010 Observation de Riffé Jacques - Saint-Maurice des Noues (85) - 03/06/2010 Observation de Villatte Raymond -Rancon (87) - 08/05/2010 Observation de Villatte Raymond - Limoges (87) - 29/05/2008 Observation de Mr Francoz Philippe - Albens (73) - 17/07/2004
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Discestra trifolii (Hufnagel, 1766)
Noctuelle du trèfle, Noctuelle de l’ansérine
Holarctique. Répandue à travers toute l’Europe et la France, bien que paraissant localisée. Proche de H. pugnax, elle s’en distingue aisément par les franges des ailes postérieures toujours blanches. Peu exigeante écologiquement, elle se rencontre dans divers milieux, y compris en zone urbaine, mais semble préférer les basses altitudes. La chenille, polyphage se nourrit sur diverses plantes herbacées. Période de vol : IV-VI ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Diurnea fagella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Assez abondante, cette espèce forestière infeste divers arbres et arbustes d’ornement (voir ci-dessous). Largement répandue en Europe, elle est également présente en Asie.
DESCRIPTION. Femelle adulte : ailes effilées de 9 à 10 mm de long ; ailes antérieures blanchâtres, plus ou moins nuancées de noir-brunâtre, et parsemées de touffes d’écailles noirâtres et chamois ; ailes postérieures grisâtres à noir-brunâtre ; palpes longs. Mâle adulte : un peu plus grand, de même couleur que la femelle. Chenille : 15 à l8 mm de long ; vert-jaunâtre clair et terne, avec des taches jaunâtres entre les segments. tête brun pâle : Plaque prothoracique de teinte générale jaunâtre, portant une paire de taches latérales brunes ; 3è paire de pattes thoraciques charnues, dépassant nettement de part et d’autre du corps. Chrysalide : 10 mm de long ; brune ; crémaster portant un groupe de soies longues et crochues.
BIOLOGIE. Les papillons apparaissent en mars et en avril. Bien qu’incapable de voler, les femelles sont très actives, et, dérangées, se déplacent très rapidement. Les œufs sont pondus sur divers hôtes. De juin à octobre, les chenilles se développent dans des fourreaux, soit tissés, soit, parfois, dans des feuilles enroulées. En fin de croissance, elles tissent sur le sol, parmi les débris végétaux, un cocon dans lequel elles passent l’hiver.
DÉGÂTS. Les dommages, rarement importants, se limitent généralement à la chute de quelques feuilles.
(Ravageurs des végétaux d’ornement : arbres, arbustes, fleurs Par David V. Alford,Marie-France Commeau,Rémi Coutin,Alain Fraval)
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Drepana falcataria (Linnaeus, 1758)
Faucille
Bouleaux, Aulne, ainsi que quelques autres espèces arborescentes.
Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 20/04/2014 Observation de Brigitte Seys - Brevonnes (10) - 02/09/2011 Observation de Villatte Raymond - Vaulry (87) - 03/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Huby St Leu (62) - 09/05/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 06/06/2010 Observation de Vogel Gérard - Velosnes (55) - 05/06/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 08/05/2010 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 17/08/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 13/07/2009 (...)
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Drymonia ruficornis (Hufnagel, 1766)
Demi-Lune noire
Eurasiatique. Sa distribution s’étend du Maroc au Sud de la Scandinavie et de l’Europe occidentale au Caucase. En France, elle semble plus localisée que
D. dodonaea du fait de sa préférence pour les régions boisées mieux exposées. Ses milieux de prédilection sont les chênaies chaudes. Diverses espèces de
Quercus constituent les plantes-hôtes des chenilles au début de l’été. Période de vol : Mars à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Dypterygia scabriuscula (Linnaeus, 1758)
Noctuelle hérissée
Eurasiatique. Présente à travers toute l’Europe. En France, cette noctuelle discrète se rencontre un peu partout, y compris en Corse, mais elle semble moins répandue dans la zone méditerranéenne. Lucifuge mais attirée par les sources lumineuses, elle reste éloignée dans les zones d’ombres, ce qui lui vaut d’être peu observée. Elle occupe les prairies mésophiles en contexte forestier. La chenille se nourrit des feuilles d’Oseille et de Renouée (Rumex, Polygonum). Période de vol : V-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Earias clorana (Linnaeus, 1761)
Halias du saule, Halie du saule
Eurasiatique. Répandue dans toute l’Europe, de la Scandinavie jusqu’au Caucase et à l’Oural et à la majeure partie du bassin méditerranéen. Les ailes antérieures de cette espèce sont uniformément vertes sauf à la côte. Fréquente les lieux humides, les ripisylves où se développent les saules dont les chenilles se nourrissent, principalement
Salix viminalis. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet-Août. Espèce bivoltine.
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Ectropis crepuscularia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Boarmie crépusculaire, Bi-ondulée
La séparation entre E. crepuscularia et E. bistortata est discutée par certains auteurs qui en font parfois deux taxons distincts. Répandue dans toute l’Europe. Présente dans la majeure partie de la où elle est commune en plaine et jusque vers 1600m d’altitude. La chenille, très polyphage, se développe sur diverses essences de feuillus et sur Ronces, Rosiers, Carottes, Artémises, Berberis… (Rubus, Rosa, Daucus, Artemisia, Berberis…). La chrysalide hiverne. Période de vol III-V ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Egira conspicillaris (Linnaeus, 1758)
Conspicillaire
Méditerranéo-asiatique. Occupe toute l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, on la rencontre un peu partout, mais elle est localisée dans le Nord. L’adulte, variable, peut être très clair (gris ou brun) ou presque entièrement noir (femelle). Thermophile, elle fréquente les prairies maigres et pelouses sèches dans un contexte global forestier, n’hésitant pas à se rapprocher des habitations. La chenille est polyphage. Période de vol : Mars à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Eilema griseola (Hübner, 1803)
Observation de Brigitte Seys - Chasnay (58) - 01/09/2013 Observation de Vogel Gérard - Malandry (08) - 31/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Brevonnes (10) - 03/09/2011 Observation de Brigitte Seys - Loos en Gohelle (62) - 29/07/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Ampuis (69) - 0/10/72011 Observation de Vogel Gérard - Mouzay (55) - 08/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 03/07/2010 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 24/08/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 12/07/2009 Observation de Villatte Raymond - St Pardoux (87) - (...)
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Eilema sororcula (Hufnagel, 1766)
= Wittia sororcula (Hufnagel, 1766) - Manteau jaune
Eurasiatique. Toute l’Europe, sauf le sud de l’Espagne jusqu’en Asie. En France, elle est présente presque partout, signalée de Corse. Elle fréquente les bois et forêts thermophiles de feuillus ou mixtes en plaine. La chenille vit aux dépens des lichens des arbres, feuillus ou résineux. Période de vol : Avril à Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Emmelina monodactyla (Linnaeus, 1758)
Ptérophore commun
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 30/01/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 21/11/2012 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 22/10/2012 Observation de M. Teulier Emilien - Albias (82) - 29072012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 05/12/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 29/10/2011 Observation de Laprat Michel - Epinay sur Orge (91) - 16/09/2011 Observation de Brigitte Seys - Etaing (62) - 30/07/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 25/03/2011 (...)
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Ennomos alniaria (Linnaeus, 1758)
Ennomos du tilleul
Se différencie des autres
Ennomos par sa tête et son thorax jaune canari. Elle est largement répandue dans toute l’Europe jusqu’aux Balkans et très répandue en France. Elles fréquente les zones forestières, les bords des cours d’eau, les zones humides. Parfois commune dans ses habitats d’élection. Les chenille se nourrissent sur
Alnus, Ulmus, Tilia, Quercus, Corylus. Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : Juillet à Septembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Ennomos erosaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Brigitte Seys - Chasnay (58) - 02/09/2013 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 27/08/2012 Observation de Villatte Raymond - Thouron (87) - 04/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Brenne (36) - 28/08/2010 Observation de Brigitte Seys - St Martin d’auxy (71) - 07/09/2009 Observation de Mr Godet Laurent - Tréméreuc (22) - 19/09/2008 (individus plus colorés que ceux observés en juillet) Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 01/07/2008 Observation de Mr Levesque Robert - Hanc (...)
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Ennomos fuscantaria (Haworth, 1809)
Ennomos du frêne
Proche d’
Ennomos erosaria, mais avec l’aire subterminale plus foncée et une encoche accentuée au bord externe des ailes antérieures. Elle est largement répartie en Europe, depuis l’Afrique du Nord jusqu’en Fennoscandie, puis en Sibérie. En France, elle est présente un peu partout. Apprécie les zones forestières, les parcs et jardins. Les chenilles se nourrissent de
Fraximus, Betula, Ligustrum. Hiverne au stade de l’oeuf. Autrefois commune, cette espèce est en nette régression. Période de vol : Août-Septembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Epiblema foenella (Linnaeus, 1758)
Tordeuse du foin
Envergure 17-26 mm.
L’une des Epiblema la plus reconnaissable par sa marque angulaire blanchâtre sur fond brun, bien que la forme et la couleur soient variables.
Les larves se nourrissent des racines et la tige d’armoise (Artemesia vulgaris).
Les adultes volent en fin d’après-midi et viennent à la lumière. (Site : UK Moths : 1183)
L’envergure atteint 18 à 24 mm. La couleur de fond est brun foncé avec une bande blanche anguleuse caractéristique. Les pattes sont zébrées brun et blanc.
La larve est active de juillet à octobre, puis hiberne jusqu’au printemps. La pupation a lieu dans les racines. Elle se nourrit sur les racines et la partie basse de la tige. Espèce monophage : Artemisia vulgaris (l’Armoise commune).
Une génération. La période de vol couvre les mois de juin à août.
Habitats : pelouses, bords des chemins, friches. Le papillon vient à la lumière, vole déjà au crépuscule. Espèce sédentaire. (Site : Odezia atrata)
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Esperia sulphurella (Fabricius, 1775)
Dasycère soufrée
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 19/04/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 18 et 19/03/2019 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 07/03/2019 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Nalliers (86) - 23/04/2011 Observation de Le Mao Patrick - Saint-Briac-sur-Mer (35) - 13/05/2010 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) - 08/05/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - (...)
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Ethmia quadrillella (Goeze, 1783)
Le Petit Deuil
Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 07/06/2013 Observation de Brigitte Seys - Mauvieres (36) - 28/04/2011 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Nalliers (86) - 23/04/2011 Observation de Henk Smit - Gouttieres (63) - 22/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Peronne en mélantois (59) - 28/04/2009 Observation de Brigitte Seys - Peronne en mélantois (59) - 05/05/2008 observation de Francoz Philippe - Doucy en Bauges (73) - 09/06/2007
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Charissa mucidaria (Hübner, [1799])
Phalène moisie
À l’habitus variable, ressemblant à
C. variegata, fond gris jaunâtre. Le mâle a les antennes bien pectinées, ce qui le différencie de
C. variegata. Présente en Europe méridionale et centrale depuis l’Afrique du Nord. En France, elle est assez largement répandue, surtout dans la moitié sud. Elle affectionne éboulis, fiches steppiques, vallons encaissés et falaises. La chenille se nourrit sur
Polygonum aviculare, Sedum... La chenille hiverne. Période de vol : Juin-Juillet dans le Nord, Mars à Mai et Juillet à Octobre dans le Sud. Espèce univoltine ou bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Eugnorisma depuncta (Linnaeus, 1761)
Noctuelle pointée, Noctuelle piquée
Eurasiatique. En Europe, présente du Portugal à la Russie, excepté l’Irlande et l’extrême Nord. En France, elle est absente de l’Ouest et du tiers Nord. Egalement absente de Corse. Elle se rencontre principalement dans les régions montagneuses et devient plus localisée à basse altitude. À tendance hygrophile, elle affectionne les prairies mésophiles à mésohygrophiles, dans un contexte frais et boisé. La chenille, polyphage, hiverne, consommant diverses plantes herbacées : Lamier, Oseille, Primevère, Gaillet… (Lamium, Rumex, Primula, Galium…). Période de vol : VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Eulithis prunata (Linnaeus, 1758)
Cidarie du prunier
De répartition circum-paléarctique, d’Europe septentrionale et centrale depuis l’Espagne jusqu’en Sibérie et au Japon. Elle est présente dans toute la France. Elle affectionne les forêts humides, les jardins ombragés, les friches et vieux vergers. Assez commune, bien qu’on l’observe surtout par individus isolés. La chenille vit sur les
Ribes. Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : Juin à Septembre. Espèce univoltine. Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Eulithis pyraliata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cidarie pyrale, Phalène du caille-lait jaune
Au repos, cette espèce a tendance à rabattre ses ailes postérieures sous les antérieures à la manière des pyrales. Elle est présente dans toute l’Europe, de l’Espagne à l’Europe centrale, et du cercle polaire au sud de l’Italie, puis à travers l’Asie centrale jusqu’à l’Amour. En France, elle est répandue partout. On la rencontre dans de nombreux habitats, notamment les mégaphorbiaies, les lisières des bois. Commune surtout en moyenne montagne. L’imago est actif le jour, mais vient également à la lumière. La chenille se développe sur divers
Galium (gaillets). Hiverne au stade de l’œuf. Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Eupithecia dodoneata (Guenée, 1857)
Eupithécie sagittée
Variable, elle est proche d’Eupithecia abbreviata, mais plus petite, avec un point discal souvent rond. Présente dans toute l’Europe moyenne et méditerranéenne. En France, deux populations se partagent le territoire : celle du Sud, qui est plus petite, aux dessins plus contrastés, adaptée à la chênaie méditerranéenne (ssp austrina, Herbulot) et plus au nord, une population adaptée à la chênaie tempérée. La ssp austrina est plus commune. Elle vole en compagnie de E. abbreviata, avec laquelle elle partage les mêmes habitats, mais de manière bien moins abondante. Préfère les endroits chauds, les bords des forêts abritées, le maquis. Chenille sur chênes (Quercus).
Période de vol : V-VI dans le Nord, IV-VI ; (IX). Espèce univoltine dans le nord ou bivoltine dans le Sud, avec parfois une troisième génération dans l’extrême Sud.
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Eupithecia irriguata (Hübner, 1813)
Eupithécie arrosée
Présente en Europe occidentale, centrale et septentrionale, des pays scandinaves au sud de l’Espagne. Partout en France, mais plus répandue dans le Sud. Caractéristique des hautes futaies de chênaies, des taillis ou plantations. Localisée dans les endroits chauds. Également en altitude. Chenille sur divers
Quercus. Période de vol : Avril-Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Eupithecia nanata (Hübner, 1813)
Eupithécie naine
Répartie en Europe occidentale, moyenne et septentrionale, jusqu’à l’Oural. Toute la France, sauf la Corse. L’espèce affectionne les landes, les laies forestières et les jardins fleuris jusqu’à plus de 2000 m d’altitude dans les Alpes et les Pyrénées. La chenille se développe sur les fleurs de Calluna vulgaris, Erica. Périiode de vol : Juin-Juillet dans le Nord, Avril à Juin ; Juillet-Août dans le Sud. Espèce univoltine dans le Nord et bivoltine dans le Sud. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Eupithecia scopariata (Rambur, 1833)
Eupithécie des balais
Couleur rousse souvent présente chez cette espèce, peu de lignes apparentes, présence de taches claires. Elle est répandue en Europe du Sud-Ouest. Décrite de Corse, elle se rencontre sous deux formes en France : la sous-espèce nominale, répandue dans toute la région méditerranéenne, et la sous-espèce de la côte atlantique (
ssp. graslinaria), plus grande, présente jusqu’en Sologne et qui est nettement plus localisée. Dans le midi, c’est une espèce du maquis et de la garrigue, bien implantée dans les collines. En Sologne, elle affectionne les milieux marécageux et chauds, les futaies claires et les dunes sur la côte atlantique. Préfère les sites au sol sablonneux. Vient en petit nombre à la lumière. Chenille dans le midi sur
Cytisus scoparius, Erica arborea, E. scoparia et dans le Centre et l’Ouest sur
Calluna vulgaris. Période de vol : Mai ; Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Euplexia lucipara (Linnaeus, 1758)
Brillante
Longueur Maximale : 35 mm. Corps vert foncé ou brun pourpré. Région dorsale avec une série de dessins sombres en forme de "V". Huitième segment abdominale orné de deux tâches dorsales de couleur blanche. De chaque côté du corps, une ligne longitudinale blanche, située sous les stigmates. Région ventrale vert jaunâtre ou brun verdâtre. Tête brun clair ou brun verdâtre, avec des dessins noirs. (guide des chenilles d’Europe)
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Euproctis similis (Fuessly, 1775)
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 11/08/2012 Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Brenne (36) - 09/09/2010 Observation de Le Mao Patrick - La Rougeolais Saint-Pierre-de-Plesguen (35) - 21/07/2009 Observation de Hellemans Simon - Réserve de Sclaignaux (Belgique) - 16/07/2009 Observation de Ygnard Jean - Crozon (29) - 27/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 24/06/2009 Observation de Mme Boyet Evelyne - Tourbière de Mathon (50) - 07/07/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 01/07/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - (...)
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Euthrix potatoria (Linnaeus, 1758)
Buveuse
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 21/07/2013 Observation de Vogel Gérard - Laneuville-s-M (55) - 07/08/2011 Observation de Brigitte Seys - Etaing (62) - 31/07/2011 Observation de Biard Patrick - Pleaux (15) - 14/07/2011 Observation de Meny Claude - Bicqueley (54) - 14/07/2009 Observation de Villatte Raymond - Chateauponsac (87) - 05/07/2009 Observation de Hellemans Simon - Forêt de Soignes Bruxelles (Belgique) - 28/06/2009 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 03/08/2008 Observation de Francoz Philippe - Chindrieux (73) - 24/07/2008 Observation de Le Mao (...)
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Evergestis extimalis (Scopoli, 1763)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 28/08/2013 Observation de Roger Clochard - Piriac (44) - 18/06/2012 Observation de Le Mao Patrick - Dune au SE de la Garde Guérin Saint-Briac (35) - 13/09/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 24/08/2010 Observation de Le Mao Patrick - Dune au SE de la Garde Guérin Saint-Briac (35) - 25/09/2009 Observation de Brigitte Seys - Peronne en Mélantois (59) - 26/08/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Port-Blanc Dinard (35) - 21/08/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Port-Blanc Dinard (35) - 04/08/2008 (...)
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Evergestis forficalis (Linnaeus, 1758)
Pyrale des choux
Espèce bivoltine. Période de vol : Mai/juin et Août/septembre. Taille : 25 à 28 mm
Plantes- hôtes : crucifères : Choux (Brassica), Ravenelle (Raphanus raphanistrum) et autres crucifères. La chenille se nourrit du cœur ou des jeunes feuilles de crucifères.
Les larves de la génération d’automne hibernent dans leurs cocons. La nymphose a lieu dans un cocon sous la surface du sol.
L’imago est actif au crépuscule et vient à la lumière.
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Furcula bifida (Brahm, 1787)
Petite Queue-Fourchue
Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 10/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 16/06/2013 Observation de Brigitte Seys - Douadic (36) - 02/05/2012 Observation de Brigitte Seys - Epersy (73) - 23/04/2010 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 29/05/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 10/05/2009
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Geometra papilionaria (Linnaeus, 1758)
Observation de Mauboussin Christian - Mont de Lans (38) - 07/08/2013 Observation de Vogel Gérard - Toul (54) - 18/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 01/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Flines les Mortagnes (59) - 30/06/2012 observation de Francoz Philippe - Cusy (74) - 29/06/2012 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 27/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 03/07/2010 Observation de Mr Benoiton Jean-Louis - Saint-Valérien (89) - 25/06/2009 Observation de Mr Villatte Raymond - Limoges (87) - 24/06/2009 observation de Francoz (...)
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Gluphisia crenata (Esper, 1785)
Crénelée
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 18/05/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 17/07/2012 Observation de Raymond Villatte - Thouron (87) - 21/08/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 04/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/07/2010 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 17/08/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 07/07/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 02/06/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 31/05/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - (...)
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Habrosyne pyritoides (Hufnagel, 1766)
La Râtissée, Agate
Eurasiatique. Occupe toute l’Europe septentrionale, centrale et occidentale jusqu’au nord de l’Espagne. Répandue partout en France. Fréquente les espaces ouverts bordés de haies, les steppes herbues où la chenille se développe sur toutes les espèces de ronces.
Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Hadena bicruris (Hufnagel, 1766)
Observation de Tineke Aarts - Catus - 30/06/2015 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 16/06/2013 Observation de Teulier Emilien - Cayrac (82) - 15/07/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 29/05/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 04/06/2010 Observation de Le Mao Patrick - La Chapelle-sur-Erdre (44) - 12/05/2009 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 30/05/2008
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Hadena compta (Denis & Schiffermüller, 1775)
Arrangée, Noctuelle de l’oeillet
Paléarctique. Toute l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, elle est largement répandue. Elle ressemble d’une part à
H. confusa, que l’on peut séparer en examinant l’espace médian blanc des antérieures (continu chez
H. compta et discontinu chez
H. confusa), mais aussi et surtout à
H. adriana, moins contrastée, dans le sud-est du pays. Discrète, elle occupe tous types de milieux, coteaux chauds et secs, pelouses et friches, jusqu’en montagne, y compris les zones urbaines. La chenille consomme les fleurs et graines de diverses Caryophyllacées, même ornementales. Période de vol : Avril à Août. Espèce univoltine ? (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Hadena luteago (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle limoneuse, Noctuelle des silènes
Autre nom : Conisania luteago
Ponto-méditerranéenne. Occupe l’Europe de la France à la Russie. Absente de l’extrême Nord et du nord de l’Europe centrale. En France, elle est largement répandue mais semble absente de l’extême Nord-Est. Sa répartition reste à préciser, car elle semble cohabiter dans le quart Sud-Est du pays avec C. andalusica, espèce affine et difficilement séparable sans l’examen des genitalia. Plutôt thermophile, elle fréquente les milieux ouverts herbeux et les ripisylves claires et chaudes.
La chenille consomme les capsules de diverses Caryophyllacées.
Période de vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Hadena rivularis (Fabricius, 1775)
Sinuée, Noctuelle du Cucubale
Eurasiatique.0 Occupe l’Europe moyenne, de la moitié nord de la péninsule Ibérique à la Russie. L’espèce est absente du bassin égéen. En France, elle se rencontre un peu partout, excepté sur le pourtour méditerranéen où elle se cantonne aux contreforts plus frais, jusqu’à 2000 m d’altitude, y compris en Corse. Elle peut être confondue avec
H. bicruris, mais chez
S. rivularis la réniforme et l’orbiculaire fusionnent et la postmédiane courbée est toujours visible, alors qu’elle est absente chez
H. bicruris. Elle occupe essentiellement les parairies mésophiles et les talus fleuris, là où poussent les silènes. La chenille, qui se développe aux premiers stades à l’intérieur des capsules de
Silene et
Lychnis, en sort lorsqu’elle devient trop grande. Période de vol : Mai à Août. Espèce univoltine.
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Harpyia milhauseri (Fabricius, 1775)
Dragon
autre nom : Hoplitis milhauseri
Eurasiatique. Espèce thermophile largement répandue, de l’Europe occidentale et centrale à l’Asie Mineure. En France, elle est présente presque partout, jusqu’à 1500 m d’altitude. L’imago fréquente les bois de feuillus, notamment les chênaies bien exposées.
La chenille vit sur Quercus, Fagus, Betula, Ulmus, Populus. Cocons très durs, à base de particules d’écorces, dans les anfractuosités des troncs d’arbres nourriciers.
Période de vol IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Hedya nubiferana (Haworth, 1811)
Tordeuse variée, Tordeuse grise des bourgeons, Tordeuse verte des bourgeons
Envergure : 15-21 mm. Répandue
dans toute l’Europe. Partout en France à
l’exception de la Corse.
Période de vol : VI-VIII.
Chenille sur Crataegus, Prunus spinosa,
Armeniaca, Mespilus, Ribes, Myrica, Salix, Rosa,
Quercus, Alnus, Amelanchier, Sorbus, Betula,
Fraxinus. Peut occasionner des dégâts aux
arbres fruitiers.
I. Répandu et commun partout
(Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres)
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Hedya pruniana (Hübner, 1799)
Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Beauregard (36) - 24/04/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 30/06/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 07/06/2010 - Id. Carbonecity Observation de Brigitte Seys - Don (59) - 31/05/2010 Observation de Trotignon Paul - Saint-Denis du Payré (85) - 07/05/2009 Envergure 20 mm
Observation de Dauphin Claude - Belval Bois des Dames (08) - 18/05/1999
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Heliothis peltigera (Denis & Schiffermüller, 1775)
Peltigère
Paléotropicale. Présente dans toute la France, ainsi que toute l’Europe. L’espèce pouvant pulluler certaines années favorables, la majorité des observations du Nord du pays est issue d’apports migratoires. Elle ressemble à H nubigera, mais s’en distingue par la ligne submarginale complète, alors qu’elle paraît interrompue vers le tiers antérieur chez cette dernière, formant un angle rentrant. Elle est également proche de H. armigera, mais H peltigera possède un point noir au niveau du tornus, et la tache sombre de l’orbiculaire se prolonge jusqu’à la costa. À tendance xérophile, on la rencontre dans divers milieux ouverts fleuris où elle peut butiner, de jour comme de nuit. La chenille, polyphage, consomme des plantes herbacées. Période de vol : IV-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Hemistola chrysoprasaria (Esper, 1795)
Phalène printanière
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 20/07/2013 Observation de Mme Blanc Josselyne - Ampuis (69) - 01/07/2011 Observation de Henk Smit - Coulanges (89) - 11/08/2010 Observation de Vogel Gérard - Torgny (Belgique) - 05/06/2010 Observation de Mulot Patrick - Sauviat (63) - 13/06/2009 Observation de Chaverot Patrice - Tarare (69) - 12/06/2009 Observation de Patrick Mulot - Draveil (91) - 31/08/2008 Observation de Francoz Philippe - Ecole en Bauges (73) - 07/07/2007 Observation de Lerouge Alain - Perpignan (66) - (...)
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Hoplodrina ambigua (Denis & Schiffermüller, 1775)
Ambiguë
Méditerranéo-asiatique. Présente dans toute la France, et dans toute l’Europe. Il s’agit probablement de l’espèce la plus fréquente du genre
Hoplodrina.Les ailes postérieures très claires chez le mâle aident à la détermination. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre dans des milieux très variés, y compris en zone urbaine. La chenille, comme celles des autres
Hoplodrina et
Platyperigea, hiverne et consomme diverses plantes basses, préférant les feuilles en décomposition, sous lesquelles elle se tapit durant la journée. Période de vol : Avril à Juin ; Juillet à Novembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Hoplodrina octogenaria (Goeze, 1781)
Noctuelle de la morgeline
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. En France, elle est largement répandue. Elle semble occuper des milieux très variés, des marais et forêts de plaine aux pelouses sèches et rocailleuses de montagne, jusqu’à près de 1800 m d’altitude. Également en zone urbaine. En plaine méditerranéenne où elle est localisée, elle semble affectionner principalement les ripisylves. La chenille, polyphage, hiverne et vit sur différentes plantes basses. Période de vol : Juillet-Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Horisme vitalbata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Horisme rayé
Clématite sauvage
Observation de Vogel Gérard - Pennes-le-Sec (26) - 18-05-2014 Observation de Mme Blanc Josselyne - Les Vans (07) - 05/09/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Villetelle (34) - 11/06/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 31/05/2013 Observation de M. Crismer Claude - Le Barroux (84) - 15/09/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 21/08/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Tupin et Semmons (69) - 01/05/2011 Observation de Brigitte Seys - Avion (62) - 07/07/2010 Observation de Riffé Jacques - Saint Maurice des Noues (85) (...)
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Hydraecia micacea (Esper, 1789)
Noctuelle de la pomme de terre
Observation de Brigitte Seys - Chasnay (58) - 29/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 29/08/2012 Observation de Villatte Raymond - Condat sur Vienne (87) - 26/07/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 24/07/2011 Observation de Francoz Philippe - Les Mollettes (73) - 11/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 19/09/2010 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 07/08/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 03/08/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 20/09/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - (...)
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Hydriomena furcata (Thunberg, 1784)
Observation de Francoz Philippe - Sallanches (74) - 28/07/2011 Observation de Francoz Philippe - École en Bauges (73) - 14/07/2011 Observation de Villatte Raymond - Vaulry (87) - 02/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 27/06/2011 et 13/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 13/06/2011 Observation de Noël Hélène - Jura (Suisse) - 19/08/2010 Observation de Vogel Gérard - Iré le Sec (55) - 15/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 03/07/2010 Observation de Le Mao Patrick - La Rougeolais Saint-Pierre-de-Plesguen (35) - 28/07/2009 (...)
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Hyles livornica (Esper, 1779)
Sphinx livournien
Observation de Teuliez Emilien - Albias (82) - 14/08/2009 Observation de Villatte Raymond - Couzeix (87) - 08/08/2009 Observation de Guenel Marc - Saint-Laurent du Var (06) - 27/07/2009 Observation de la Famille Mahabo - Puyricard (13) - 11/07/2009 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 30/05/2009 Observation de Francoz Philippe - Jarsy (73) - 22/05/2009 Observation de Mme Lysiane Chaverot - Tarare (69) - 20/05/2009 Observation d’un auteur inconnu - Perpignan (66) - 09/10/2006 Observation de Mr Visseron André - Poursac (16) - 28/08/2006 Observation de Françoise - Six fours (...)
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Idaea aversata (Linnaeus, 1758)
Impolie, Acidalie détournée
Cette phalène se présente sous deux formes, l’une à bande transversale foncée et l’autre sans, les deux étant aussi communes. On dérange facilement le papillon durant la journée mais sa période normale de vol est la nuit, durant laquelle il est attiré par la lumière. Se rencontre dans les jardins, les friches et les jachères où abondent les plantes basses. Période de vol : Juin à Septembre. (papillons, Larousse, Nature en poche)
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Idaea biselata (Hufnagel, 1767)
Truie
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 13/07/2013 Observation de Francoz Philippe - Cusy (74) - 29/06/2012 Observation de Villatte Raymond - Pleaux (15) - 09/07/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Ampuis (69) - 01/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 26/06/2011 Observation de Vogel Gérard - Vilosnes (55) - 09/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Loos en Gohelle (62) - 06/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/07/2010 Observation de Mattelart Olivier - Louvain la neuve Belgique - 25/06/2010 Observation de Le Mao Patrick - La (...)
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Idaea rufaria (Hübner, 1799)
Acidalie rousse
se distingue de I. ochrata par la présence des points discaux sur les quatre ailes. Elle est présente dans toute l’Europe jusqu’en Asie centrale. Elle est largement répandue en France quoique plutôt localisée. Elle s’observe de la plaine à la montagne sur les pelouses, les lieux ouverts et chauds, les terrains sablonneux, avec une préférence pour les sols calcaires. Le papillon a une activité diurne et nocturne et vient peu à la lumière. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (guide des papillons nocturnes de France)
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Idaea straminata (Borkhausen, 1794)
Acidalie sobre
Ne possède pas l’angle arrondi sur la ligne subterminale des antérieuresde
I. aversata. Répartie à travers toute l’Europe, elle atteint l’Extrême-Orient. Présente dans toute la France, à l’exception de l’Ouest breton. Elle affectionne différents biotopes ouverts : steppes au sol sablonneux, forêts claires, pinèdes, maquis. Se rencontre aussi en altitude. La chenille, polyphage, se développe sur les feuilles sèches de
Taraxacum officinale et de plusieurs autres plantes basses. Période de vol : Juin à Août dans le Nord, Mai à Juillet ; Août à Octobre dans le Sud. Espèce univoltine ou bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Idaea subsericeata (Haworth, 1809)
Acidalie blanchâtre
Bien répandue en Europe et en France. Assez commune, elle fréquente les friches, les bords de chemins, les clairières, d’où elle s’envole lorsqu’elle est dérangée pendant la journée. La chenille, polyphage, se développe sur diverses plantes :
Plantago, Anagallis arvensis, Stellaria, Polygonum, Rumex, Prunus, Lactuca. Période de vol : Mars à Octobre. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Incurvaria masculella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Envergure de 12 à 18 mm.
Espèce univoltine et sédentaire.
Le papillon vient très rarement à la lumière.
Description : La couleur de fond brun foncé avec un reflet métallique violacé et des taches blanches sur les ailes supérieures. Les mâles de ce papillon ont des antennes pectinées, une caractéristique inhabituelle parmi les « micros ».
Reproduction : Le papillon pond sur une feuille de nombreux œufs. La larve est active de mai à juin. Elle creuse une mine de forme arrondie. Avant la pupation, elle va découper un morceau de la feuille pour construire un fourreau. Elle se laisse tomber sur le sol, dans la litière où elle se nourrit de matière sèche, principalement sur l’Aubépine mais aussi sur chênes, châtaigniers, noisetiers, tilleuls, charmes, rosiers, airelles.... Les feuilles sont trouées de façon caractéristique. Elle hiverne à l’état de chrysalide.
Habitats : parcs, lisières forestières, vergers, aulnaies.
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Ipimorpha retusa (Linnaeus, 1761)
Cosmie rétuse
Eurasiatique. Présente dans une grande partie de l’Europe. Elle est largement répandue en France mais localisée, en particulier dans la région méditerranéenne où elle semble moins fréquente que
I. subtusa. Contrairement à cette dernière, les lignes antémédiane et postmédiane sont parallèles. Hygrophile, elle occupe les zones boisées mésophiles à humides, notamment les ripisylves. La chenille se développe sur
Populus et
Salix. Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Isturgia limbaria (Fabricius, 1775)
Phalène bordée, Phalène noble, Entourée
Localisée à l’Europe méridionale et centrale. Volant le jour dans les landes à genêts où il est parfois commun, le papillon se pose les ailes jointes comme les rhopalocères. Le fond des ailes est plus ou moins envahi de taches noires, le revers étant, lui aussi bien caractérisé. Dans le midi, le bord noir plus fin est particulier à la
ssp delimbaria. Les chenilles vivent sur divers genêts (Genista). La chrysalide hiverne. Une espèce affine, Isturgia roraria (Fabricius, 1777) distribuée en Europe centrale jusqu’en Transcaucasie, était présente en Alsace de manière localisée jusqu’à la fin du XIXe siécle. Période de vol : IV-VI (VIII). Espèce univoltine, avec parfois une seconde génération partielle. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Jodia croceago (Denis & Schiffermüller, 1775)
Orthosie safranée, Xanthie safranée
Méditerranéo-asiatique. Occupe une grande partie de l’Europe, mais absente des pays nordiques et du Nord de la Grande-Bretagne, ainsi que du sud de l’Espagne. En France, on la rencontre un peu partout, quoique plus localisée dans la moitié nord du pays. À tendance thermophile, elle affectionne les milieux arbustifs et boisés secs, mais peut localement se rencontrer en milieux humides. La chenille se développe sur divers arbres dont
Quercus, Fagus sylvatica, Acer. Période de vol : Septembre à Mai. Espèce univoltine, l’adulte hiverne et vole de nouveau au printemps. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Korscheltellus lupulinus (Linnaeus, 1758)
Louvette, Petite hépiale du houblon
C’est une espèce nocturne, la taille des adultes ne dépasse pas 30 mm, les larves sont des chenilles allongées qui sont très polyphages et ont un mode de vie souterrain. Elles se nourrissent des racines de nombreuses plantes et peuvent devenir des ravageurs génants dans les jardins en raison de leur préférence pour les collets racinaires des salades.
En Europe les adultes apparaissent en mai-juin. il n’y a qu’une génération par an. Ils dispersent des œufs, parfois en grande quantité, à la base des plantes. Après une incubation de neuf jours les petites chenilles s’enfoncent dans le sol et commencent leur période phytophage. Elles passent l’hiver dans le sol et continuent de s’alimenter jusqu’au printemps suivant. Elles rentrent en nymphose en avril-mai pour redonner des adultes reproducteurs.(Wikipedia)
Description
- Adulte : 25 à 30 mm d’envergure, brun clair uniforme. Ailes allongées, les ailes antérieures présentent une série de taches obliques claires.
- Larve : 30 à 40 mm, grosse tête pentagonale brun rouge ; corps long, sinueux, blanc, hérissé de longues soies. Très agile.
Biologie
- Extrêmement polyphage, la chenille s’attaque au Fraisier, à la Laitue, à la Chicorée, à la Luzerne, à la Pomme de terre, au Maïs, au Tabac, ainsi qu’à de nombreuses cultures florales. Dégâts : Les racines et les collets sont rongés, ce qui entraîne le dessèchement progressif de la plante.
- Adulte : il vole la nuit. La femelle pond à la base des plantes.
- Oeuf : le développement embryonnaire dure 9 jours environ.
- La jeune chenille s’enfonce en terre et ronge les racines et le collet des plantes. Très résistante au froid, elle poursuit son développement pendant l’hiver et se nymphose en avril-mai.
- Nymphe : durée de développement, 1 mois.
1 génération annuelle.
- Le papillon vole en mai-juin puis pond. Les chenilles se développent et s’alimentent jusqu’au printemps de l’année suivante.(INRA)
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Lacanobia thalassina (Hufnagel, 1766)
Double W, Noctuelle thalassine
Ponto-méditerranéenne. Elle possède une répartition européenne plus large que
L. w-latinum, bien qu’elle manque également dans une grande partie du bassin méditerranéen. En France, elle est localisée, mais largement répandue. Elle occupe divers milieux ouverts et les forêts claires, souvent en contexte frais et humide, et semble préférer la moyenne et la haute montagne dans le sud du pays. La chenille est polyphage, consommant aussi bien des plantes herbacées que les feuilles d’arbres. Période de vol : mai à Juillet. Espèce univoltine. Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Lacanobia w-latinum (Hufnagel, 1766)
Noctuelle du genêt
Eurasiatique. Occupe l’Europe moyenne (absente de l’extrême Nord, du sud de la péninsule Ibérique et du bassin égéen). en France, on la rencontre un peu partout. Elle ressemble à L. thalassina, bien que L. w-latinum possède une aire marginale grise et non brune. Thermophile à tendance calcicole, elle affectionne les pelouses arbustives, les prairies maigres et les landes sèches. La chenille, polyphage, se développe sur diverses Fabacées et plantes herbacées : Genêts (Genista, Sarothamnus) mais aussi sur des arbustes et arbrisseaux : Pruniers, Airelles, Bruyères (Prunus, Vaccinum, Calluna vulgaris). Période de vol : IV-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Laothoe populi (Linnaeus, 1758)
Sphinx du peuplier
Eurasiatique. Répartie de l’Irlande jusqu’à la Turquie et à l’Est de l’Oural. Répandue dans toute la France continentale. La chenille se développe principalement sur
Populus, Salix et
Betula, mais aussi sur
Fraximus, Malus, Alnus. Le papillon s’observe aux abords des forêts humides jusqu’à 2000 m. Période de vol : Mai à Septembre. Espèce univoltine, avec parfois une seconde génération partielle, suivant les régions. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Laspeyria flexula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Crochet
Eurasiatique. Occupe l’Europe moyenne, du nord de l’Espagne au sud de la Scandinavie. En France, elle est présente un peu partout, y compris en Corse. Elle occupe principalement les zones boisées fraîches et semble éviter les habitats xérothermiques où elle est occasionnelle. La chenille hiverne et se nourrit de lichens et d’algues (Protococcus) poussant sur les branches de Aubépine, Prunellier, Mélèze, (Crataegus, Prunus spinosa, Larix). Période de vol : V-VII ; VIII-X. Espèce bivoltine dans la moitié sud de la France. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau
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Lithophane leautieri (Boisduval, 1829)
Noctuelle du Cyprès
Atlanto-méditerranéenne. Son aire de répartition est restreinte à l’Ouest de l’Europe. En France, elle se rencontre un peu partout, sauf dans le Nord-Est, et semble plus répandue dans le Sud. À tendance xérothermophile, elle fréquente davantage les pelouses sèches à genévriers que les zones boisées claires.
La chenille vit aux dépens de genévriers (juniperus) et cyprès (cupressus).
Période de vol : IX-XI. Espèce univoltine.
C’est la seule du genre lithophane à ne pas passer l’hiver au stade adulte. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Lomaspilis marginata (Linnaeus, 1758)
Bordure entrecoupée, Marginée
Petite, commune et variable, plusieurs formes ont été décrites. Elle est présente dans toute l’Europe, partout en France, mais manque en Corse. Elle s’observe en plaine comme en montagne, surtout dans les zones fraîches, abritées ou humides. Vient à la lumière et se rencontre de jour, posée sur les feuilles, les ailes relevées. Les chenilles se nourrissent sur
Salix, populus, Corylus. La chrysalide hiverne parfois plusieurs années. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Lomographa temerata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Brigitte Seys - Bailleul (59) - 07/06/2014 Observation de Brigitte Seys - Wingles (62) - 06/07/2013 Observation de Villatte Raymond - Limoges (87) - 26/05/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 30/06/2010 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 24/06/2010 & 10/05/2010 Observation de Mr chaverot Patrice - Tarare (69) - 20/05/2009 Observation de Mr Francoz Philippe - Drumettaz-Clarafond (73) - 05/05/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Pointe de la Garde Guérin Saint-Briac (35) - (...)
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Luperina dumerilii (Duponchel, 1826)
Noctuelle de Duméril
Méditerranéo-asiatique. Répandue en Europe de l’Ouest et du Sud, au Nord dans les régions méridionales de la Grande-Bretagne. En France, elle est présente un peu partout, y compris en Corse, mais elle est beaucoup plus fréquente dans le Sud-Est. Thermophile à tendance calcicole, elle affectionne les prairies, les coteaux bien exposés, et s’aventure jusqu’en zone urbanisée. La chenille se développe sur les racines de graminées Période de vol VIII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Luperina rubella (Duponchel, 1835)
Lupérine rougeâtre
Méditerranéo-asiatique. Présente dans le sud de l’Europe, excepté la péninsule Ibérique. En France, on la rencontre dans le Sud-Est, des Alpes-Maritimes à l’Hérault, et elle remonte jusqu’en région lyonnaise. Absente de Corse. À tendance calcicole, elle affectionne les milieux ouverts bien exposés jusqu’en moyenne altitude, et il n’est pas rare de la rencontrer en zone urbaine, attirée par les éclairages publics. La chenille vit sur les racines de diverses graminées Période de vol VIII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Luperina testacea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Avare, Lupérine testacée
Méditerranéo-asiatique. Présente dans toute l’Europe tempérée, absente d’une grande partie de la Russie. En France, on la rencontre partout, excepté en Corse. De coloration variable, il existe de nombreuses formes chromatiques, allant du beige au gris foncé. Elle peut être confondue avec
L. nickerlii. Écologiquement peu exigeante, elle fréquente de nombreux milieux, y compris urbains. La chenille, qui hiverne, consomme les racines de diverses graminées. Période de vol : Août à Septembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Lycophotia porphyrea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Ondulée, Noctuelle pophyre
Atlanto-méditerranéenne. En Europe, de la moitié nord de la péninsule Ibérique à la Russie, à travers l’Europe moyenne et du Nord, avec tout de même un faible incursion dans le sud de l’Europe centrale où elle rejoint le nord de la Grèce. En France, on la rencontre un peu partout, excepté dans l’extrême Sud-Est. Elle affectionne les landes acidiphiles à bruyères et callunes, que ce soit en forêt sèche ou dans les tourbières froides. La chenille hiverne et vit sur
Calluna vulgaris et
Erica sp. Période de vol : Mai à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Macaria notata (Linnaeus, 1758)
Philobie tachetée
La Philobie tachetée. Largement répandue en Europe. Largement répandue en France à l’exception du pourtour méditerranéen. Fréquente les bois de feuillus humides.Espèce bivoltine en V-VI puis en VIII-IX. Chrysalide hivernante. Chenille sur Salix, Betula, Alnus, Quercus (Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert).
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Meganola albula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Nola blanche, Nole blanchâtre
Représentée dans toute l’Europe moyenne, de la péninsule Ibérique jusqu’aux Balkans mais absente des régions les plus septentrionales. Répartie partout en France, Corse incluse. Affectionne les prairies herbeuses, les haies, les lisières forestières. La chenille, polyphage, se développe sur Ronce, Myrtillier, Menthe, Fraisier, Potentille (Rubus, Mentha, Vaccinium, Fragaria, Potentilla). Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Melanchra persicariae (Linnaeus, 1761)
Noctuelle de la Persicaire
Observation de Villatte Raymond - Vaulry (87) - 02/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 26/06/2011 Observation de Henk Smit - Rosnay (36) - 31/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 18/07/2010 Observation de Francoz Philippe - École en Bauges (73) - 25/06/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 29/06/2009 Observation de Mulot Patrick - Sauviat (63) - 12/06/2009 observation de Francoz Philippe - Cusy (74) - (...)
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Miltochrista miniata (Forster, 1771)
Rosette
Eurasiatique. Dans toute l’Europe, sauf l’extrême Nord. En France, elle est présente presque partout, non signalée de Corse. Elle fréquente les bois et forêts aussi bien fraîches que sèches.La chenille se nourrit de lichens des arbres, notamment ceux du genre
Parmelia. Il existe une forme claireappelée
virginea Dussouchay, ou
crogea Bignault, et une forme noire nommée
berhameli Barbut & Duquef. Période de vol : Mai à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Mimas tiliae (Linnaeus, 1758)
Sphinx du tilleul
Eurasiatique. Répandue en Europe jusqu’en Sibérie et en Asie Mineure, du nord de la Turquie au nord de l’Iran. Répandue dans toute la France continentale. La chenille se développe principalement sur des arbres comme :
Tilia, Ulmus, plus rarement sur
Alnus, Betula, Quercus et Prunus. Le papillon s’observe jusqu’à environ 1200 m. La coloration des ailes antérieures varie fortement, présentant des formes verdâtres ou brunes. Période de vol : Avril à Juin ; Août-Septembre. Espèce univoltine, avec parfois une seconde génération observée en plaine.
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Moma alpium (Osbeck, 1778)
Observation de Brigitte Seys - Flines les Mortagnes (59) - 30/06/2012 Observation de Le Mao Patrick - Chapelle-sur-Erdre (44) - 27/04/2010 Observation de Le Mao Patrick - Chapelle-sur-Erdre (44) - 02/06/2009 Observation de Francoz Philippe - Saint-Georges d’Hurtières (73) - 23/05/2009 Observation de Mr Mulot Patrick - Sauviat (63) - 20/05/2007
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Monopis monachella (Hübner, 1796)
Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 28/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Brevonnes (10) - 31/08/2011 Observation de Blanc Josselyne - Tupin et Semmons, île de la chèvre (69) - 02/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Brenne (36) - 02/09/2010 Observation de Francoz Philippe - Marigny Saint Marcel (74) - 31/07/2010 Observation de Francoz Philippe - Yenne (73) - 31/05/2010 Observation de Brigitte Seys - St Martin d’Auxy (71) - (...)
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Aletia ferrago (Fabricius, 1787)
Argentée, Noctuelle lythargyrée
Méditerranéenne. Presque toute l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, elle est largement répandue mais plus fréquente dans la moitié Sud où elle peut être abondante localement. Peu exigeante écologiquement, elle se rencontre dans tous types de milieux ouverts, jusqu’en montagne. La chenille, polyphage, hiverne aux premiers stades et consomme de nombreuses graminées et plantes basses. Période de vol : Juin à Octobre. Espèce univoltine ? (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Aletia impura (Hübner, 1808)
Leucanie souillée
Eurasiatique. Répartition européenne similaire à
Mythimna pallens. En France, elle est largement répandue, excepté dans l’extrême Sud-Ouest où elle est localisée. Elle est reconnaissable aux ailes postérieures enfumées, chez le mâle comme chez la femelle. Hygrophile, elle affectionne lmes prairies marécageuses, les bords d’étangs, les clairières humides. La chenille se développe sur diverses graminées (dont
Phragmites) et
Carex. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Aletia vitellina (Hübner, 1808)
Leucanie vitelline
Méditerranéo-asiatique. En Europe, des Pyrénées à la Russie, excepté dans l’extrême sud et l’extrême nord de l’Europe. En France, on la rencontre un peu partout, localement très commune dans la moitié Sud. Des apports de migrateurs viennent régulièrement renforcer les populations locales, qui ne résistent aux hivers que dans les secteurs les plus chauds du pays. Ailleurs, les individus migrants printaniers donnent seulement une génération estivale. Elle se rencontre dans tous les types de milieux, de la plaine à la montagne et jusque dans les villes. La chenille consomme de nombreuses graminées. Période de vol : IV-VI ; VII-X. Espèce bivoltine dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Nemophora metallica (Poda, 1761)
Adèle métallique
Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Beaumont (43) - 03/07/2011 Observation de Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Brenne, Fonterland (36) - 19/06/2010 Observation de Vogel Gerard - Olizy-sur-Chiers (55) - 20/07/2009 Observation de Le Mao Patrick - Champagny-en-Vanoise (73) - 06/07/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Gitamelon/Saint-Martin-de-Belleville (73) - 21/07/2008 Observation de Brigitte Seys - Bazoches (58) - 20/07/2008 Observation de Brigitte Seys - Lorraine(88) - 09/07/2007 Observation Mr Albert Perrin - Vosges (88) à 500m d’altitude - (...)
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Noctua fimbriata (Schreber, 1759)
Frangée
Probablement Eurasiatique. En Europe, elle est présente dans la moitié nord de la péninsule Ibérique à la Russie et absente de l’extrême nord. En France, on la rencontre un peu partout. Elle est très proche de Noctua tirrenica, à tel point qu’elles n’ont été séparées que récemment. Polymorphe, comme cette dernière, Noctua fimbriata est généralement plus sombre. Elle se rencontre dans différents milieux ouverts jusqu’en moyenne montagne, mais aussi dans les forêts claires et chaudes.
La chenille, polyphage, se développe sur diverses plantes basses, mais aussi sur quelques arbres et arbustes.
Période de vol : VI-X. Espèce univoltine.
Différences : Noctua fimbriata est généralement plus sombre. Chez Noctua tirrenica, les zones costale, terminale et dorsale du revers des ailes antérieures, ainsi que la côte du revers des postérieures et le revers de l’abdomen sont clairs voire blancs chez certains individus. Ce n’est jamais le cas chez Noctua fimbriata, même chez les individus frottés. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Noctua pronuba (Linnaeus, 1758)
Hibou, Noctuelle fiancée
Adulte : Ailes antérieures de couleur et d’ornementation très variables, brun rougeâtre, brun grisâtre ou brun jaunâtre, à dessins obsolètes ou fortement contrastés, mais avec l’orbiculaire et la réniforme en général bien indiquées. Ailles postérieures jaune orangé, ourlées d’une bande antémarginale noire.
Chenille : Atteint 50 mm. Verte ou brun clair, avec une étroite ligne dorsale claire et deux rangées subdorsales de stries longitudinales noires, extérieurement lisérées de clair, sur la moitié postérieure du corps.
Plantes hôtes : Sur de nombreux végétaux herbacés et ligneux, entre autres sur le Saule marsault, la Ronce frutescente, l’Ortie dioïque, le Gaillet blanc et le Pissenlit dent-de-lion (Salix caprea, Rubus fruticosus, Urtica dioica, Galium album, Taraxacum officinale).
Habitat : Milieux boisés et ouverts. Espèce migratrice commune partout
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une seule et longue génération, observant durant l’été une phase d’estivation prolongée. La chenille hiverne et se nymphose dans une loge souterraine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe et toute la France. La plus commune du genre. Elle est très variable de coloration, allant du jaune clair au brun rougeâtre, mais ne peut être confondue avec aucune autre espèce. Euryèce, elle occupe tous types de milieux, y compris les zones urbanisées. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses, comme (Primula, Taraxacum, Viola canina…). Période de vol : IV-XI. Espèce univoltine qui effectue une diapause estivale. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Nola cicatricalis (Treitschke, 1835)
Cicatrice
Répartie en Europe moyenne, méridionale et orientale, du nord-est de la péninsule Ibérique jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est localisé dans la moitié Sud-Est, des Pyrénées Orientales au Massif Central, aux Alpes et au Jura, jusqu’en Alsace ; présente également en Corse et en forêt de Fontainebleau. Très proche de N. confusalis avec laquelle elle peut être confondue, mais cette dernière est pourvue d’une tache sombre quadrangulaire au milieu de la côte des ailes antérieures qui permettra le plus souvent d’éviter la confusion. Elle fréquente les bois clairs, les chênaies et leurs abords ; les chenilles se nourrissent de lichens se développant sur les écorces des chênes et des hêtres. Période de vol : III-V ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Nola confusalis (Herrich-Schäffer, 1847)
Nole confuse, Nole crêtée, Nole-Aigrette
Répandue dans toute l’Europe jusqu’à l’Oural et la Turquie, absente du nord-ouest de la Scandinavie et très localisée dans la péninsule ibérique. Partout en France, sauf en Corse. Fréquente les bois ombreux, les vallées fraîches et humides jusqu’à 1 500 m d’altitude. Les chenilles se développent sur diverses plantes basses
(Vaccinium, Mentha, Rhamnus), mais aussi sur les lichens des arbres
(Fagus, Quercus, Carpinus). Période de vol : Avril à Juin. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Nola cucullatella (Linnaeus, 1758)
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 20/07/2013 Observation de Villatte Raymond - Limoges (87) - 06/06/2012 Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Brenne (36) - 02/09/2010 Observation de Riffé Jacques - Saint-Maurice Des Noues (85) - 27/06/2010 Observation de Brigitte Seys - Ennetierre en Weppes (59) - 06/06/2010 Observation de Francoz Philippe - Bourg St Maurice (73) - 18/06/2009
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Epiblema uddmanniana (Linnaeus, 1758)
Tordeuse de Solander
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 10/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 21/05/2011 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Brenne, Fonterland (36) - 18/06/2010 Observation de Riffé Jacques - Saint-Maurice des Noues (85) - 05/06/2010 Observation de Mr Chaverot Patrice - Tarare (69) - 11/07/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 14/06/2009 Observation de Francoz Philippe - Chindrieux (73) - 20/05/2009 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 24/06/2008 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - (...)
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Notodonta dromedarius (Linnaeus, 1758)
Le Chameau
Observation de Brigitte Seys - Douadic (36) - 27/04/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 08/05/2012 Observation de Villatte Raymond - Thouron (87) - 04/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 22/05/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 24/07/2010 Observation de Brigitte Seys - St Martin d’Auxy (71) - 31/08/2009 Observation de Francoz Philippe - Chindrieux (73) - 20/05/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - La Chapelle-sur-Erdre (44) - 12/05/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - (...)
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Notodonta ziczac (Linnaeus, 1758)
Bois-veiné
Paléarctique. Espèce à large distribution géographique, de l’Europe à l’Asie centrale. Répandue partout en France où elle atteint plus de 2000 m d’altitude. Présente dans une grande variété de milieux plus ou moins boisés et humides. Ses chenilles se nourrissent de
Salix, Populus mais aussi de
Quercus et
Betula. Cocon assez léger dans la litière. Période de vol : Avril à Août. Espèce univoltine ou bivoltine suivant l’altitude. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Odontopera bidentata (Clerck, 1759)
Ennomos dentelée
Longueur Maximale : 48 mm. Coloration variable, allant du brun grisâtre clair au brun pourpré ou au vert grisâtre. Zone dorsale du corps longitudinalement marquée d’une série de losanges sombres et de deux rangées de points noirs. Huitième segment abdominale avec une gibbosité dorsale faiblement indiquée et bordée de noir. Tête légèrement échancrée, brun clair ou verte avec des tâches brun noir. (guide des chenilles d’Europe)
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Oligia latruncula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Trompeuse, Filou
Eurasiatique. Dans toute l’Europe. En France, elle est présente un peu partout. De détermination délicate avec O. versicolor et O. strigilis, les connaissances actuelles sur cette noctuelle méritent d’être affinées. Elle affectionne les milieux ouverts, de préférence humides dans la régon méditerranéenne, y compris en zone urbaine. La chenille se développe sur diverses graminées, dont Calamagrostis et Dactylis. Période de vol : Mai à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Attention : Oligia strigilis ou latruncula (différence possible seument avec l’étude des génitalias).
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Oligia strigilis (Linnaeus, 1758)
Ciselée, Noctuelle du dactyle
Eurasiatique. Répandue dans la totalité de l’Europe. En France, presque partout, excepté en Corse. Très proche de O. versicolor et de O. latruncula : leur séparation est délicate de sorte qu’il est difficile d’établir leur carte de répartition précise. À tendance hygrophile, elle fréquente les milieux herbacés et semble occuper principalement la moyenne montagne dans le Sud-Est de la France. La chenille consomme diverses graminées dont Chiendent, Dactyle, Pâturin (Elymus, Dactylis et Poa). Période de vol : IV-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Attention : Oligia strigilis, versicolor ou latruncula (différence possible seument avec l’étude des génitalias).
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Omphaloscelis lunosa (Haworth, 1809)
Omphaloscélis à lunule, Xanthie lunulée
Atlanto-méditerranéenne. Elle occupe l’Europe occidentale, de la péninsule Ibérique au Danemark. En France, elle est présente un peu partout, quoique plus localisée dans la moitié Nord. De coloration extrêmement variable, cette espèce fréquente tous types de milieux ouverts. La chenille vit sur diverses graminées et plantes basses. Période de vol : Septembre-Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Orthopygia glaucinalis (Linnaeus, 1758)
la Pyrale glauque
Observation de Tineke Aarts - Catus (46) - 01/07/2015 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 24/09/2013 Obsevation de Vogel Gérard - Rouvroi (Belg.) - 25/07/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 16/07/2011 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 23/05/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 01/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 26/06/2009 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - (...)
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Orthosia cruda (Denis & Schiffermüller, 1775)
Téniocampe ambiguë, Orthosie farineuse
Méditerranéo-asiatique. En Europe, elle est largement répandue. En France, elle est présente un peu partout et peut être localement abondante. C’est la plus petite espèce du genre Orthosia. Hygrophile, elle occupe les milieux forestiers, jusqu’en ville. On peut la rencontrer jusqu’en moyenne montagne où elle recherche également des stations bien exposées. La chenille, polyphage, vit principalement sur Chêne (Quercus) mais aussi sur Bouleau, érable, Saule et Aubépine (Betula, Acer, Salix, Crataegus). Période de vol : II-V. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Orthosia gothica (Linnaeus, 1758)
Gothique
Eurasiatique. Occupe toute l’Europe et la France, où elle est souvent commune. Hygrophile, elle se rencontre dans les milieux forestiers, les clairières et les prairies avoisinantes, s’observant jusqu’en haute montagne dans les pelouses. Comme de nombreuses espèces printanières, elle visite au crépuscule et en soirée les chatons des saules (notamment ceux du saule Marsault). La chenille, polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes, mais aussi sur des plantes herbacées. Période de vol : Février à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Orthosia gracilis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Orthosie gracile, Téniocampe grêle
Eurasiatique. Répandue en France et en Europe. On peut la rencontrer un peu partout, mais, généralement peu commune, elle s’observe par individus isolés. Il s’agit de l’une des
Orthosia les plus tardives. Pour la distinction avec
O. cerasi voir cette dernière. Moins forestière que les précédentes mais hygrophiles, elle apprécie généralement des milieux assez chauds, elle affectionne les prairiesmésophiles à mésohygrophiles, les clairières et les abords des ripisylves. La chenille, polyphage, vit sur divers arbres et arbustes (
Salix, Rosa, Prunus, Quercus...), mais surtout sur des plantes herbacées :
Geranium, Artemisia, Achillea, Epilobium, Trifolium... Période de vol : Mars à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Orthosia incerta (Hufnagel, 1766)
Orthosie variable, Inconstante, Fragile
Eurasiatique. Répandue à travers toute l’Europe. En France, elle se rencontre un peu partout. C’est une espèce polymorphe, ce qui lu a valu son nom. Hygrophile, elle affectionne les ripisylves et les prairies mésophiles à méso-hygrophiles, la plupart du temps en contexte forestier. La chenille, polyphage, se développe sur de nombreux arbres et arbustes, et il n’est pas rare de l’observer à la fin du printemps. Période de vol : Février à Mai. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Orthosia munda (Denis & Schiffermüller, 1775)
Proprette, Orthosie picotée
Eurasiatique. Dans toute l’Europe et un peu partout en France, sauf sur le pourtour méditerranéen où elle semble se retirer sur les contreforts plus frais. L’aberration
immaculata, qui peut se rencontrer un peu partout, ne possède pas les taches noires caractéristiques des antérieures, ce qui peut prêter à confusion avec certaines
Orthosia. Elle fréquente les milieux forestiers frais et les prairies avoisinantes, jusqu’en zone urbaine. La chenille, polyphage, vit sur divers arbres et arbustes. Période de vol : Mars à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Pachycnemia hippocastanaria (Hübner, 1799)
Callunaire, Pachycnémie des callunes
Géomètre à ailes étroites, grises et striées. Assez commun par place et répandue dans toute l’Europe centrale et méridionale, jusqu’en Asie Mineure. Affectionne surtout les milieux chauds, riches en bruyère et callune. Se pose le jour, les ailes enroulées autour du corps, mais vient également à la lumière. Les chenilles se nourrissent sur diverses
Erica et
Calluna. La chrysalide hiverne. Période de vol : Février à Avril ; Septembre-Octobre. Espèce bivoltine ou trivoltine, suivant les régions et les sites.
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Paidia rica (Freyer, 1858)
Souris, Lithosie gris souris
Restreinte à l’Europe, de l’Espagne jusqu’à l’Autriche. En France dans le centre et le Sud, non signalée de Corse. Le papillon est étroitement associé aux milieux rocheux et secondairement aux vieux murs. La chenille se nourrit des lichens des arbres et des pierres. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Male : envergure 25-30mm. Aile antérieure gris souris à gris brunâtre clair, avec deux lignes de points bruns transversales et un petit point discal. Aile postérieure blanchâtre à gris clair.
Femelle : envergure 28-30mm. Semblable au mâle.
Espèces proches :
P. cinerascens de couleur gris brunâtre assez foncée et aux dessins assez estompés.
P. griseola d’Afrique du Nord, également plus foncé, mais aux dessins bien marqués (la tache discale manque souvent)
(NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Panemeria tenebrata (Scopoli, 1763)
Noctuelle pyrale, Noctuelle héliaque
Ponto-méditerranéenne. Présente un peu partout en Europe. En France, elle est largement répandue, mais semble plus localisée sur le pourtour méditerranéen. Le statut de la
ssp. jocosa, représentée dans le sud-est de la France et en Corse, n’est pas clair, certains auteurs la considérant comme une bonne espèce. Diurne,
P. tenebrata passe facilement inaperçue, butinant aux heures les plus chaudes de la journée. On la rencontre dans les prairies mésophiles à mésohygrophiles fleuries de basse altitude et les milieux ouverts plus chauds et secs de moyenne altitude. La chenille vit aux dépens de
Cerastium, Stellaria et
Lythrum. Période de vol : Avril à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Panolis flammea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Ardente, Noctuelle du pin, Pityphage
Eurasiatique. Répandue en Europe et en France. Strictement inféodée aux résineux (pins), elle ne semble pas avoir d’autres exigences écologiques que la présence de ces arbres. Elle se rencontre donc dans divers milieux, des pinèdes sèches méditerranéenne aux forêts plus froides du Nord. La chenille se remarque en début d’été sur les pins (Pinus). Période de vol : II-V. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Eugnorisma glareosa (Esper, 1788)
Noctuelle à I double
Atlanto-méditerranéenne. En Europe, de la péninsule Ibérique au nord de la Scandinavie, en passant par les îles Britanniques, la Pologne, l’Allemagne et le nord de l’Italie. En France, elle se rencontre un peu partout, excepté en Corse. À tendance hygrophile, elle occupe en plaine les milieux prairiaux en contexte boisé, les prés sablonneux littoraux (Atlantique) et les prairies plus sèches de moyenne montagne, l’altitude compensant cette dépendance à l’humidité. La chenille hiverne aux premiers stades et consomme de nombreuses plantes herbacées : Bruyère, Gaillet, Oseille, Plantain … (Calluna, Galium, Rumex, Plantago, …). Période de vol : VIII-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Parapoynx stratiotata (Linnaeus, 1758)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 10/09/2016 Observation de Brigitte Seys - Brevonnes (10) - 29/08/2011 Observation de Mme Josselyne Blanc - île de la chèvre 69 - 01/05/2011 Observation de Brigitte Seys - Brenne (36) - 30/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 24/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/07/2010 Observation de Francoz Philippe - Chindrieux (73) - 06/07/2010 Observation de Benoit Serouge - Don (59) - (...)
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Parascotia fuliginaria (Linnaeus, 1761)
Inégale
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 27/07/2012 Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 27/06/2011 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 14/09/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 08/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 02/08/2009 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - 22/07/2009 Observation de Le Mao Patrick - La Rougeolais Saint-Pierre-de-Plesguen (35) - 19/07/2009
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Pelosia muscerda (Hufnagel, 1766)
Lithosie muscerde, Lithosie crotte-de-souris
Eurasiatique. Toute l’Europe, excepté le sud de l’Espagne et le nord de la Scandinavie, jusqu’en Asie. En France, elle est présente presque partout, mais reste très localisée ; signalée de Corse. Elle fréquente les milieux humides forestiers et prairiaux. La chenille vit sur les lichens des arbres, notamment ceux des
Salix et
Alnus. Période de vol : Juin à Août. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Perizoma alchemillata (Linnaeus, 1758)
Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 05/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 20/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 26/08/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (59) - 20/08/2011 Observation de Villatte Raymond - Pleaux (15) - 12/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 01/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/07/2010 Observation de Francoz Philippe - Gruffy (74) - 11/08/2009 Observation de Francoz Philippe - Entremont le Vieux (73) - 13/07/2009 Observation de Buquet Christophe - Rouen (76) - (...)
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Perizoma flavofasciata (Thunberg, 1792)
Périzome décolorée, Phalène décolorée
Très peu variable, malgré une vaste aire de répartition allant de la Scandinavie à l’Afrique du Nord, et à l’est jusqu’au Kazakhstan. En France, presque partout mais localisée dans les milieux bien exposés. Elle fréquente les landes et les zones forestières peu denses, les bords de cours d’eau en plaine. Se rencontre surtout le jour.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
La chenille vit dans les fleurs et les capsules de Lychnis, Silène, Dianthus barbatus. La chrysalide hiverne dans le sol.
Période de vol : V-VI. Espèce univoltine.
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Petrophora chlorosata (Scopoli, 1763)
Phalène de l’aquiline, Pétrophore de la fougère
Bien reconnaissable à ses lignes parallèles. Espèce répandue à travers l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout. Se rencontre dans les sous-bois et les lisières forestières où pousse la fougère-aigle (
Pteris aquilina) dont la chenille mange les parties jeunes. Vient à la lumière mais se rencontre surtout de jour. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Phalera bucephala (Linnaeus, 1758)
Bucéphale, Lunule, Porte-écu jaune
Paléarctique. Répandue partout en Europe et en France jusqu’en Asie orientale, en dessous de 2000m d’altitude. Elle fréquente de biotopes variés : forêts de feuillus, parcs, friches... où la chenille se nourrit sur les feuillus, Quercus notamment, mais aussi Salix, Populus, Alnus, Betula, Fagus, Ulmus et Tilia. Elle vit en société durant ses premiers stades. La chrysalide repose en terre dans une simple cavité. Les imagos volent généralement assez tard dans la nuit.
Période de vol : V-VI dans le nord ; V-VI, VII-VIII dans le sud. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Pheosia gnoma (Fabricius, 1776)
Bombyx dyctéoïde, Faïence
Eurasiatique. Assez largement répandue en Europe, du Nord de l’Espagne au Cap Nord, s’étendant jusqu’en Chine. Apprécie les biotopes frais et humides, des régions forestières de plaine aux massifs montagneux en évitant les régions sèches et le climat méditerranéen. Sa chenille se nourrit de
Betula, Salix, Populus, Alnus, Quercus ; la métamorphose a lieu en terre. Période de vol : Avril à Juin ; Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Pheosia tremula (Clerck, 1759)
Porcelaine
Eurasiatique. D’apparence et de répartition proches de celles de
P. gnoma. S’en distingue notamment par sa plus grande taille, sa tache blanche triangulaire (des ailes antérieures) plus allongée et ses ailes postérieures plus blanches. Moins strictement confinée, elle peut également fréquenter des régions plus chaudes comme les abords de cours d’eau dans les garrigues du sud de la France. Les chenilles se développent sur divers
Populus, Salix, Betula Période de vol : Avril à Juin ; Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Philereme vetulata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Petite Phalène du Nerprun , Vieillotte
Fond brun-gris sur toutes les ailes, traversé par des lignes un peu plus foncées, point discal sur les antérieures ; l’abdomen du mâle paraît très long avec un pinceau de poils jaunâtres. La femelle est plus grande que le mâle. Habite toute l’Europe jusqu’au Caucase, puis la Sibérie jusqu’au Japon. Présente presque partout en France. On la rencontre en plaine ou sur les coteaux chauds en moyenne montagne (ne dépasse guère 800 m d’altitude). Elle fréquente les friches, plutôt en plaine et dans les vallées encaissées. La chenille se développe en mai sur
Crataegus, Rhamnus, Frangula alnus dans les feuilles roulées. Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : Mai à Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Phragmatobia fuliginosa (Linnaeus, 1758)
Ecaille cramoisie, Ecaille fuligineuse
ADULTE. Ailes antérieures brun-rouge à brun cannelle foncé, portant en général un point sombre disco-cellulaire. Ailes postérieures rouge carminé clair avec une bande marginale noire d’extension très variable. PLANTES-HÔTES. Sur de nombreuses plantes arbustives ou herbacée, entre autres sur la Ronce frutescente
(Rubus fruticosus), le Prunellier
(Prunus spinosa), la Reine-des-prés
(Filipendula ulmaria), le Plantain lancéolé
(Plantago lanceolata), le Séneçon jacobée
(Senecio jacobaea) et le Pissenlit dent-de-lion
(Taraxacum officinale). HABITAT. Avant tout dans les milieux ouverts et modérément humides, par exemple sur les prairies à litière limitrophes des tourbières, le long des orées forestières et dans les jardins. BIOLOGIE. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde plus fournie que la première. L’adulte, de moeurs nocturnes, vole très occasionnellement de jour. La ponte est déposée à la face inférieure des feuilles de la plante-hôte en vastes ooplaques pouvant compter jusqu’à cinq cents oeufs. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
Période de vol : Avril à Septembre, en deux générations.
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Phtheochroa rugosana (Hübner, 1799)
Bryone dioïque
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 21/05/2020 - femelle et genitalia Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 29/06/2012 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 18/05/2011 Observation de Brigitte Seys - St Hilaire sur Benaize (36) - 20/04/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 01/07/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 04/06/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - (...)
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Phymatopus hecta (Linnaeus, 1758)
Patte en masse
Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 28/05/2011 Observation de Bluem Jean-Luc - Burnhaupt (68) - 14/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 06/06/2009 male
Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 07/06/2008 femelle
Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 24/05/2008 Observation de Vogel Gerard - Laneuville-sur-Meuse (55) - 28/05/2007
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Phytometra viridaria (Clerck, 1759)
Noctuelle couleur de bronze
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, elle est présente un peu partout. On peut aussi bien la rencontrer dans la journée, butinant les fleurs à la manière de certaines pyrales, que la nuit, attirée par les sources lumineuses. Elle affectionne principalement les landes et clairières sèches, où la chenille consomme divers
Polygala. Période de vol : Mai à Septembre. Espèce univoltine ou bivoltine suivant la latitude. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Platyperigea kadenii (Freyer, 1836)
Caradrine rouillée
Ponto-méditerranéenne. Présente du nord de la péninsule Ibérique à la Russie, hormis le nord-ouest de l’Europe et la partie septentrionale de l’Europe centrale. En France, cette migratrice se rencontre principalement au sud d’une ligne joignant l’estuaire de la Loire à l’Isère. Semble absente de l’extrême Sud-Ouest. Depuis quelques années, elle tend à remonter vers le Nord, des observations étant régulièrement effectuées dans la région parisienne. Des confusions sont possibles avec
P. proxima, espèce méditerranéenne, mais on sépare facilement
P. kadenii en examinant la bordure marginale des postérieures, qui possède une série de tirets noirs, absents chez
P. proxima. Elle semble occuper divers milieux ouverts, avec une nette préférence pour les zones à substrat sablonneux (littorales). La chenille, polyphage, hiverne et consomme diverses plantes basses. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet à Octobre. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Plemyria rubiginata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cidarie bicolore, Mignonne
Occupe toute l’Europe depuis la péninsule Ibérique jusqu’à la Russie, la Turquie puis, à travers l’Asie Centrale, la Sibérie jusqu’au Japon. Presque partout en France, mais peu commune. Discrète, elle fréquente les jardins, les vergers, les bords des vieux chemins, les bords des ruisseaux, à altitude modérée. L’imago vole au crépuscule et vient également à la lumière. Les chenilles se développent sur les
Malus, Prunus, Salix caprea, Alnus. Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : Mai ; Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Polia nebulosa (Hufnagel, 1766)
Brodée, Noctuelle nébuleuse
Eurasiatique. Même répartition que
P. bombycina. En FRance, elle est largement répandue. Il semble que ce soit la plus fréquente des
Polia, présente encore en plaine, mais aussi en montagne et jusqu’au pourtour méditerranéen où elle reste tout de même très localisée. Proche de
P. bombycina et
P. hepatica, c’est la plus pâle, possédant une réniforme très grande et souvent claire. Elle affectionne les forêts mixtes ouvertes et fraîches mais aussi plus localement les friches arbustives plus sèches en coteaux. La chenille, polyphage, se développe aussi bien sur des plantes herbacées que des arbres. Période de vol : Mai à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Polyploca ridens (Fabricius, 1787)
Chênes
Observation de Gérard Vogel - Martincourt-s-Meuse (55) - 27/03/2012 Observation de Villatte Raymond - Vaulry (87) - 25/03/2012 Observation de Brigitte Seys - St Hilaire sur Benaize (36) - 21/04/2011 Observation de Le Mao Patrick - La Chapelle-sur-Erdre (44) - 27/04/2010 Observation de Porteneuve Jean-Jacques - "Pet du Loup" Echalas (69) - 20/04/2010 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 20/04/2009 Observation de Mr Francoz Philippe - Aiguebelle (73) - (...)
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Proserpinus proserpina (Pallas, 1772)
Sphinx de l’épilobe, Sphinx de l’oenothère
Plutôt méditerranéen. Répartie du sud de l’Europe jusqu’en Iran. Présent dans toute la France continentale. La chenille se développe principalement sur Epilobium. Le papillon visite parfois les fleurs en journée mais le plus souvent à la tombée de la nuit. Période de vol : IV - VI. Espèce univoltine. Espèce protégée par arrêté publié au Journal officiel du 24 septembre 1993. (Guide des papillons nocturnes de France - Editions Delachaux et Niestlé).
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Protodeltote pygarga (Hufnagel, 1766)
Albule
Observation de West Hazel et Ron - Louvie-Juzon (64) - 30/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 08/06/2013 Observation de Villatte Raymond - Pleaux (15) - 13/07/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Ampuis (69) - 01/07/2011 Observation de Bluem Jean Luc - Burnhaupt-Ht (68) - 05/06/2011 Observation de Villatte Raymond - Thouron (87) - 03/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 21/05/2011 Observation de Mattelart Olivier - Louvain la neuve (Belgique) - 09/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Marchiennes (59) - 02/07/2010 Observation de Le Mao (...)
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Proxenus hospes (Freyer, [1831])
Hydrille domestique
Méditerranéo-asiatique. Elle occupe la moitié sud de l’Europe, de l’Espagne à la Grèce en passant par la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche et la Bulgarie. . En France, plutôt méridionale, on la rencontre des côtes atlantiques (jusqu’au littoral vendéen) aux Alpes-Maritimes, en passant par la Corrèze, les Pyrénées, la région lyonnaise, le sud du Massif Central et les Alpes. Egalement en Corse. Elle semble affectionner les zones ouvertes chaudes, préférentiellement de faible altitude. La chenille consomme diverses plantes basses Période de vol III-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Pseudeustrotia candidula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Eustrotie claire
autre nom : Deltote candidula
Eurasiatique. En Europe, de la France à la Russie. Semble absente d’une grande partie du bassin méditerranéen. En France, elle est surtout présente dans le Nord et le Nord-Est, mais se rencontre également de manière localisé dans les Pyrénées, le Tarn, le nord de l’Auvergne, la Loire et dans les Alpes jusqu’au sud-est de l’Isère. à tendance hygrophile, elle affectionne les prairies mésophiles à humides, les lisières et clairières forestières à faible altitude.
La chenille se développe sur diverses graminées, Rumex et Polygonum.
Période de vol : V-VII ; VIII-IX. Espèce bivoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Pseudoips prasinanus (Linnaeus, 1758)
Halias du Hêtre, Halie du Hêtre
Adulte : 3-3,5 cm d’envergure. Ailes antérieures d’un beau vert éclatant, orné de deux ou trois bandes transversales, souvent diffuses, avec la côte rose orangée, de même que les pattes. Ailes postérieures jaunâtres chez le mâle, blanches chez la femelle.
Chenille : Atteint 3,5 cm de longueur. Glabre, vert pâle, avec de nombreux points et deux fines lignes latérales jaunâtres, une bande transversale prothoracique jaune et une courte strie rouge sur le dernier segment. Fausses pattes dotées d’une surface « plantaire » particulièrement développée.
Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, en particulier sur le hêtre commun (Fagus sylvatica), le bouleau verruqueux (Betula pendula), le chêne pédonculé (Quercus robur) et le Châtaigner (Castagna sativa)
Habitat : Dans les forêts de feuillus, avant tout les hêtraies, les chênaies. Espèce largement répandue et assez commune presque partout.
Biologie : Classées à l’origine parmi les tordeuses (Tortricidae), ensuite placées au sein des Noctuelles (Noctuidae), Les Halias (Chloephorinae) ont été récemment transférées parmi les Nolides (Nolidae), elles-même naguère considérées comme une sous-famille, soit des Noctuidae, soit des Arctiidae. L’espèce donne une ou deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état larvaire. L’adulte, d’activité crépusculaire et nocturne, se dissimule durant le jour à la face inférieure d’une feuille. L’œuf, fortement aplati, orné de côtelures radiaires, est déposé isolément à la face supérieure des feuilles de la plante hôte. La chenille, de mœurs nocturnes, se nymphose dans un cocon brunâtre, assez résistant, naviculaire, généralement tissé contre une feuille. La chrysalide est teintée de rougeâtre sur la face dorsale.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Répandue de la Scandinavie au Japon et au bassin méditerranéen. Elle est partout en France, mais inconnu en Corse. Les exemplaires de seconde génération de cette espèce sont plus contrastés, plus vivement colorés de jaune, surtout chez le mâle. Elle affectionne les forêts mixtes, les chênaies où elle vole jusqu’à plus de 1000 m d’altitude. La chenille se développe sur divers essences de feuillus : Hêtre, Chênes, Charme, Bouleau, Aulne, Coudrier (Fagus, Quercus, Carpinus, Betula, Alnus, Corylus). Période de vol : V-VII, VIII. Espèce biivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Pterophorus pentadactyla (Linnaeus, 1758)
Ptérophore blanc
Habitat : Dans les endroits herbeux ou broussailleux, dans les milieux humides et sur les terres incultes. En montagne, on ne le rencontre pas au-delà de 1000m.
Vol : De mai à septembre, en deux générations.
Chenille : Vert pâle avec des poils blancs. Se nourrit de divers Liserons. La nymphose s’effectue à nu, sous une feuille. Hiberne à l’état larvaire. La chenille vit depuis l’été jusqu’au mois de mai de l’année suivante.
Répartition : Toute l’Europe sauf l’Espagne.
Observation : L’adulte vole surtout au crépuscule et la nuit. Envergure de 28 à 35 mm.
(site : Papillonner.net)
Adulte : 26-35 mm d’envergure. Blanc de neige, avec les ailes longuement frangées et profondément laciniées, les ailes antérieures en deux lobes, les postérieures en trois.
Chenille : Atteint 12 mm. Vert clair avec une ligne dorsale blanche, ponctuée de jaune. Pilosité longue et blanche, surtout aux deux extrémités, mêlées de soie dorsales brun sombre.
Plantes hôtes : Liserons des champs (Convolvulus arvensis), ainsi que d’autres espèces de liserons. Certains auteurs mentionnent aussi les trèfles.
Habitat : Orées forestières, bords des chemins, bermes des champs et autres endroits abritant les plantes hôtes. Espèce commune presque partout, y compris dans les endroits habités.
Biologie : Au repos, l’adulte tient ses ailes écartées, perpendiculairement à l’axe du corps, les postérieures étant rétractées sous les antérieures. La femelle dépose ses œufs isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte. Les chenilles néonates commencent par ronger la face inférieure des feuilles, déterminant de petites taches brunâtres à l’avers de celles-ci ; plus tard, elles rongent l’intégralité des feuilles. Quelques chenilles observent une croissance rapide et se nymphosent pour donner en août des adultes de deuxième génération. Mais la plupart n’atteignent l’hiver qu’à mi-taille et ne se nymphosent qu’au printemps suivant. La chrysalide, gracile, vert pâle ou blanc verdâtre, porte une longue pilosité blanche ; elle est généralement fixée sur une feuille.
Espèces ressemblantes : Sur les liserons vit aussi la chenille du Ptérophore du liseron (Emmelina monodactyla, souvent en mélange avec celle du ptérophore blanc. Elle se distingue de sa congénère par la présence d’une large bande dorsale sombre et par sa pilosité beaucoup plus courte. La teinte de l’adulte oscille du gris rougeâtre, par le beige jaunâtre, au brun grisâtre ; les ailes antérieures portent quelques taches sombres. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Ptilodon capucina (Linnaeus, 1758)
Observation de Brigitte Seys - Vred (59) - 08/06/2013 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 04/06/2011 Observation de Brigitte Seys - St Hilaire sur Benaize (36) - 20/04/2011 Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Brenne (36) - 27/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Thumerie (59) - 22/05/2009 Observation de Le Mao Patrick - Pomméniac Bain-de-Bretagne (35) - 12/05/2009 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - 24/04/2009 Observation de Mulot Patrick - Sauviat (63) - 24/08/2008 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - (...)
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Pyropteron chrysidiformis (Esper, 1782)
Sesie de l’oseille
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 19/06/2019 Observation de M. Michel Rouché - Bagard (30) - 06/07/2013 Observation de Claudine Despland - Cuseilles (74) - 27/06/2012 Observation de Mme Blanc Josselyne - Ampuis (69) - 01/07/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 06/06/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Vanosc (07) - 03/06/2011 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) - 14/05/2011 Observation de Lamothe Alain - Gradignan (33) - 24/09/2010 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 13/06/2010 Observation de Brigitte Seys - (...)
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Pyrrhia umbra (Hufnagel, 1766)
Chrysographe, Noctuelle marginée.
Holarctique. Répandue en Europe. En France, on la rencontre un peu partout, mais souvent localisée. Elle occupe une grande diversité de milieux ouverts, y compris en zone urbaine et jusqu’en moyenne montagne.
La chenille , polyphage, consomme diverses plantes herbacées, telles que Géranium (Geranium), Bugrane (Ononis)...
Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Sabra harpagula (Esper, 1786)
Harpon
Chêne, Hêtre, Bouleau, Tilleul
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 17/05/2014 Observation de West Hazel et Ron - Louvie-Juzon (64) - 29/08/2013 Observation de Villatte Raymond - Thouron (87) - 27/05/2012 Observation de Joussain jean-michel - périgueux (24) - 13/08/2011 Observation de Brigitte Seys - Brevonnes (10) - 30/08/2011 Observation de Brigitte Seys - St Martin d’Auxy (71) - 31/08/2009 Observation de Mr Godet Laurent - Tréméreuc (22) - 24/07/2008 Observation de Mr Guyonnet Antoine - Forêt de l’Hermitain (79) - (...)
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Scopula floslactata (Haworth, 1809)
Phalène laiteuse
Eurasiatique répandue à travers l’Europe septentrionale et centrale jusqu’au Japon. En France, son territoire est clairsemé : le Nord, l’Est, Les Pyrénées, évitant les territoires chauds, et quelques autres stations localisées dans les Alpes du Nord. C’est une habitante des landes à Myrtilles, forêts de pins, forêts claires, fréquente dans ses staions. L’imago s’envole facilement de jour du feuillage des arbustes où il se cache. Actif en fin de journée, vient peu à la lumière.La chenile, polyphage, vit sur
Vaccinium myrtillus, Lonicera xylosteum, Alnus glutinosa, Galium, Taraxacum, Populus, Salix... Période de vol : Juin-Juillet. Espèce univoltine.
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Scopula immutata (Linnaeus, 1758)
Phalène des pâturages, Acidalie invariable
Une espèce eurasiatique répandue en Europe, sauf dans les régions méditerranéennes et dont l’aire s’étend jusqu’au Caucase. En France, présente du Nord-Est au Sud-Ouest, ainsi que dans quelques stations de Savoie et d’Isère. Elle est liée au substrat calcaire et fréquente les sous-bois frais, les prés humides, les bords de cours d’eau, les fossés où poussent les
Carex. Un géomètre peu fréquent, mais bien répandu, qui s’envole facilement le jour lorsqu’il est dérangé. Vient également à la lumière. La chenille, polyphage, se nourrit sur
Primula eliator, Leontodon, Lamium, Viola canina, Valeriana officinalis, Filipendula... Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Scopula nigropunctata (Hufnagel, 1767)
Acidalie étrille
Paléarctique, largement répandue en Europe et dont l’aire couvre l’Asie jusqu’en Extrême-Orient. En France, elle est répandue presque partout. Elle recherche les endroits frais en plaine, sous-bois des forêts mixtes, clairières herbacées, zones humides, jardins abrités... mais se rencontre fréquemment dans l’étage collinéen et montagnard où elle est assez commune. Le régime polyphage de sa chenille lui permet une bonne implantation dans ses biotopes. Observée sur
Clematis, Lonicera, Rubus, Linaria, Viola, Vaccinium, Alnus, Plantago, Origanum, Vicia, Stachys, Corylus, Acer... La chenille hiverne. Période de vol : (Mai-Juin) Juillet ; (Juillet-Août). Espèce univoltine, mais parfois bivoltine dans le Sud. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Scotopteryx chenopodiata (Linnaeus, 1758)
Phalène de l’ansérine, Chénopodie
Largement répandue en Europe et en France. Assez commune, elle fréquente de nombreux biotopes, notamment les prairies fleuries où elle vole le jour, butinant. Elle se rencontre de la plaine à la montagne. Vient à la lumière. La chenille assez polyphage se nourrit de plusieurs espèces de
Vicia, mais aussi sut trèfle et luzerne, dont elle ne mange que le parenchyme. Période de vol : Juillet-Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Scotopteryx luridata (Hufnagel, 1767)
Ortholite plombée
En général, les ailes antérieures de cette espèce ne laissent pas apparaître la ligne subterminale en zigzag, le poinçon de l’extrémité est tout droit, le point discal discret et rond, enfin les deux lignes, médiane et postmédiane, sont plus rectilignes. Le papillon fréquente les pelouses sèches, les landes rocailleuses. Il vole le jour et vient à la lumière. La chenille se développe sur :
Sarothamnus scoparius, Genista sagittalis et certainement sur d’autres plantes. Période de vol : Mai à Juillet ou Mai-Juin ; Août-Septembre. Espèce univoltine ou bivoltine suivant les stations. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Selenia dentaria (Fabricius, 1775)
Ennomos illunaire
Les spécimens printaniers sont petits et colorés. La génération estivale est moins contrastée. La femelle est plus pâle. Occupe toute l’Europe, puis l’Asie jusqu’au Kamtchatka. en France, elle est présente partout, même en montagne. Elle fréquente des habitas variés : parcs, jardins, zones humides, allées forestières. Les chenilles se développent sur divers arbres tels que Chênes, Bouleaux, Prunelliers, Saules, Erable champêtre, Rosiers (Quercus, Betula, Prunus, Salix caprea, Acer campestre, Rosa ). La chrysalide hiverne. Période de vol : IV-V ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Smerinthus ocellata (Linnaeus, 1758)
Sphinx demi-paon
Observation de Villatte Raymond - Vaulry (87) - 22/06/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 30/06/2011 Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Fonterland (36) - 21/04/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 02/07/2010 Observation de Le Mao Patrick - La Rougeolais Saint-Pierre-de-Plesguen (35) - 25/05/2010 Observation de Gesnel Eve - Corneilles en Parisi (95) - 22/05/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 22/05/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 29/06/2009 Observation de Mr Godet Laurent - Tréméreuc (22) - 04/07/2008 (...)
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Sphinx ligustri (Linnaeus, 1758)
Shinx du troène
Eurasiatique. Répartie de l’Angleterre jusqu’à l’Oural, au nord de la Turquie. Répandue dans toute la France continentale et la Corse. La chenille se développe principalement sur
Ligustrum, mais aussi sur
Syringa, Fraximus, Viburnum. Le papillon s’observe jusqu’à 2000 m environ, aux abords des forêts claires. Période de vol : Mai à Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Spilosoma luteum (Hufnagel, 1766)
Écaille-lièvre
Eurasiatique. Répandue dans presque toute l’Europe, excepté l’extrême Nord, son aire s’étend à l’Est jusqu’au Japon. En France, elle est présente partout, Corse incluse, jusqu’à 2000 m d’altitude. Comme
Spilosoma lubricipeda, on trouve
S. luteum dans tous les milieux, en ville ou dans les milieux rudéraux. La chenille est polyphage. Période de vol : Mai à Septembre. Espèce univoltine ou bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Stauropus fagi (Linnaeus, 1758)
Staurope du hêtre, Écureuil
Eurasiatique. Sa répartition s’étend du Japon à l’Europe. Presque partout en France jusqu’à 1500 m d’altitude. Sa présence est liée aux peuplements de feuillus les plus divers. Période de vol : Avril à Juillet ; (Août-Septembre). Espèce univoltine avec une seconde génération partielle. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Tethea ocularis (Linnaeus, 1767)
Octogésime
Eurasiatique. Occupe toute l’Europe et toute la France, jusqu’à 1500 m d’altitude. Fréquente les bois frais, les bords de rivière où croissent les peupliers et les trembles (
Populus alba, P. nigra, P. tremula) dont les chenille sse nourrissent. Période de vol : Mai à Septembre.Espèce univoltine ou bivoltine, selon la latitude. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Thalera fimbrialis (Scopoli, 1763)
Observation de M. Teulier Emilien - Fabas (82) - 17/07/2012 Observation de Blanc Josselyne - Ampuis (69) - 01/07/2011 Observation de Vogel Gérard - Inor (55) - 14/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 25/07/2010 Observation de Francoz Philippe - Saint Jean d’Arvey (73) - 16/07/2009 Observation de Seys Brigitte - Carvin (62) - 04/07/2008 Observation de Seys Brigitte - Phalempin (59) - 07/06/2008 Observation de Blanc Josselyne - Savas (07) - (...)
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Tholera decimalis (Poda, 1761)
Nasse, Noctuelle de l’ivraie
Ponto-méditerranéenne. Largement répandue en Europe ainsi qu’en France. Elle semble plus fréquente que T. cespitis, du bord de la mer à la moyenne montagne, les deux espèces cohabitent souvent. A tendance thermophile, T decimalis se rencontre dans divers milieux ouverts. La chenille, polyphage, hiverne et vit enfouie dans la litière, se nourrissant des racines de diverses graminées. Période de vol : VIII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Thumatha senex (Hübner, 1808)
Nudarie vieille
Eurasiatique. Elle occupe une aire de répartition allant de l’Europe occidentale à l’Asie. En France, elle est surtout présente dans le Centre et le Sud, non signalée de Corse. L’espèce fréquente les milieux humides, marécageux. La chenille vit isolément sur des mousses et des lichens. Période de vol : Mai à Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Trachea atriplicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de l’arroche, Volant doré
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. Un peu partout en France à altitude modérée, bien qu’elle soit plus sporadique sur le pourtour méditerranéen. Elle occupe divers milieux, ouverts ou non (ripisylves chaudes par exemple plus au Sud), y compris en milieu urbain. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes, dont
Atriplex, Polygonum, Rumex, Convolvulus... Période de vol : Mai-Juin ; Juillet à Octobre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Valeria jaspidea (Villers, 1789)
Valérie jaspée
Atlanto-méditerranéenne. Localisée au sud-ouest de l’Europe, de la péninsule Ibérique à l’ex-Yougoslavie, remontant au sud de l’Allemagne et de l’Autriche ainsi qu’en Suisse. En France, elle semble absente du Nord-Ouest et de l’extrême Nord. Thermophile, elle se rencontre dans les milieux boisés et arbustifs, les friches et les ripisylves.
La chenille vit sur Prunellier (Prunus spinosa).
Période de vol : II-V. Espèce univoltine.
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Xanthia icteritia (Hufnagel, 1766)
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 02/10/2013 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 26/09/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 23/09/2011 Observation de Brigitte Seys - Thumerie (59) - 13/09/2011 Observation de Le Mao Patrick - Notre-Dame-des-Champs (29) - 12/10/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 23/09/2010 Observation de Brigitte Seys - Santes (59) - 19/09/2010 Observation de Brigitte Seys - dépt 43 - 11/09/2010 Observation de Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 25/09/2009 Observation de Francoz Philippe - Drumettaz-Clarafond (73) - (...)
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Xanthia togata (Esper, 1788)
Mantelée, Xanthie ochracée
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe jusqu’au nord de la Russie, absente dans l’extrême Sud. Elle est largement répandue en France. Hôte des milieux humides (excepté dans le sud du pays en chênaie pubescente), elle se rencontre au bord des rivières et des étangs, dans les marais et les tourbières. Il n’est pas rare de la voir butiner en plein jour sur les fleurs. La chenille se développe sur
Salix, Populus, Fraxinus, ainsi que sur de nombreuses autres plantes basses. Période de vol : Août à Novembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Xanthorhoe ferrugata (Clerck, 1759)
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 12/04/2014 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 21/07/2013 Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 18/05/2013 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 07/09/2012 Observation de Villatte Raymond Thouron (87) - 27/05/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 30/04/2011 Observation de Brigitte Seys - Brevonnes (10) - 04/09/2011 Observation de Le Mao Patrick - Saint-Martin-des-Champs (29) - 07/10/2009 Observation de Brigitte Seys - St Martin d’Auxy (71) - 03/09/2009 Observation de Teulier Emilien - Albias (...)
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Xestia agathina (Duponchel, 1827)
Noctuelle agathine
Atlanto-méditerranéenne. Répartie en Europe, de la péninsule Ibérique au Danemark, en passant par les îles Britaniques. En France, elle est présente un peu partout, quoique localisée dans le Nord. Absente de Corse. Xérophile, elle affectionne les callunaies sèches, souvent présente en forêts claires de résineux, ainsi que les landes à bruyères.
La chenille, qui hiverne, se nourrit surtout sur la bruyère commune (Calluna vulgaris), mais aussi sur la Bruyère quaternée (Erica tetralix).
Période de vol : VIII-X. Espèce univoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Xestia baja (Denis & Schiffermüller, 1775)
Belladone, Noctuelle baie
Eurasiatique. Occupe presque toute l’Europe, à l’exception de la bordure méditerranéenne et d’une grande partie du sud de la péninsule Ibérique. En France, elle est discrète, mais largement répandue en dehors de l’extrême Sud où le climat méditerranéen ne semble pas lui convenir. Présente en Corse dans les secteurs frais. La tache costale noire près de l’apex permet de la distinguer des espèces proches, notamment de
X. rhomboidea. À tendance hygrophile, elle affectionne les milieux forestiers ouverts plutôt frais, entrecoupés de prairies mésophiles à mésohygrophiles et souvent à proximité de l’eau. La chenille, polyophage, hiverne et se nourrit de nombreuses plantes basses et divers arbustes. Période de vol : Juillet à Septembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Xestia castanea (Esper, 1798)
Noctuelle négligée
Probablement atlanto-méditerranéenne. Sa distribution européenne est assez semblable à celle de X. rhomboidea, (grande partie de l’Europe, des Pyrénées à la Russie, en évitant le Nord-Est et le bassin méditerranéen), avec toutefois une incursion importante en Espagne et jusqu’au Portugal. En France, elle est présente un peu partout, bien que plus localisée dans le Nord et surtout le Nord-Est. Thermophile, elle fréquent les boisements clairs de plaine et les pentes ensoleillées de moyenne montagne occupées par les résineux, ainsi que les landes à bruyères. La chenille, polyphage, hiverne et vit sur : Bruyère, Genêts (Calluna, Genista et Scoparia). Période de vol : VIII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Xestia rhomboidea (Esper, 1790)
Noctuelle rhomboïde
Eurasiatique. Elle occupe une grande partie de l’Europe, des Pyrénées à la Russie, en évitant le Nord-Est et le bassin méditerranéen. En France, elle est absente de Bretagne, de l’extrémité Sud-Ouest, du littoral méditerranéen et de Corse. Elle occupe des milieux assez similaires à
X. baja, quoique moins dépendante de l’humidité. Sur les contreforts du pourtour méditerranéen, on peut la rencontrer à moyenne altitude dans des boisements clairs xériques. La chenille, polyphage, hiverne et se nourrit sur diverses plantes herbacées. Période de vol : (Juillet) Août-Septembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Xestia xanthographa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Trimaculée, Xanthographe
Méditerranéo-asiatique. Toute l’Europe, exception faite des régions les plus septentrionales. En France, elle est présente partout et généralement commune. assez variable de coloration ; les femelles sont plus sombres, paraissant quelquefois presque noires. D’une grande plasticité écologique mais à tendance hygrophile, elle peuple les milieux les plus divers, se rencontrant jusqu’en ville. La chenille hiverne ; polyphage elle vit sur diverses plantes herbacées, dont
Rumex, Plantago, Viola, Stellaria, Galium... Période de vol : Août à Octobre. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Xylocampa areola (Esper, 1789)
Noctuelle aréolée
Méditerranéo-asiatique. Elle est présente en Europe de l’Ouest et remonte au sud de la Scandinavie par une partie de l’Europe centrale., En France, elle est citée d’un peu partout. Elle affectionne les forêts claires, chaudes et humides, principalement à basse altitude. La chenille consomme du chèvrefeuille (lonicera). Période de vol : XI-V. Espèce univoltine, qui émerge au printemps dans le Nord et dès l’automne dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Ypsolopha ustella (Clerck, 1759)
Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 09/05/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 02/04/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 23/03/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 10/03/2011 (identifié par Carbonecity) Observation de Francoz Philippe - Brison St Innocent (73) - 08/01/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 28/11/2009 observation de Francoz Philippe - Sillingy (74) - (...)
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Zeiraphera isertana (Fabricius, 1794)
Observation de Josselyne Blanc - Ampuis (le Recru) (69) - 01/07/2011 (avec réserves car très clair) Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 18/06/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 27/06/2010 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Brenne (36) - 19/06/2010 Observation de Josselyne Blanc - Savas (07) - 25/06/2009 (identifié par Carbonecity) Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 06/06/2009
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Zeuzera pyrina (Linnaeus, 1761)
Coquette, Zeuzère du poirier, Zeuzère du marronnier
Paléarctique. Partout en Europe sauf dans sa partie la plus septentrionale. Partout en France. Affectionne les forêts de feuillus, les parcs, les plantations jusqu’à 1000m d’altitude.
La chenille, xylophage, se développe en deux ans, dans les troncs et branches de presque toutes les essences indigènes ou introduites.
Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle : envergure : 35-55 mm. La livrée, ponctuée de noir sur blanc, est caractéristique, de même que les gros points noirs sur le thorax blanc. Aile postérieure blanche, un peu marbrée de noir.
Femelle : envergure 45-65 mm. Semblable au mâle, mais abdomen à apex pointu.
Biologie. Plantes-hôtes : La chenille se développe dans les troncs et branches de divers feuillus, dont frênes, chênes, marronniers, saules, bouleaux, érables, hêtres, pommiers et poiriers, en deux ou trois années, la nymphose ayant lieux dans la galerie larvaire. Forêts, parcs, vergers, jardins et autres lieux boisés jusqu’à 1200m en montagne.
Période d’apparition : Juillet Août, parfois en octobre dans le sud. Statut : commun.(NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Longueur maximale : 50 mm. Corps blanc jaunâtre, ponctué de petites tâches brun noir. Ecusson anal et plaque pronotale brun noir, cette dernière munie de dents vers l’arrière. Tête assez petite, brillante, noire ou brun sombre. (Guide des chenilles d’Europe)
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Agrotis trux (Hübner, 1824)
Noctuelle farouche
Méditerranéo-asiatique. Présente en Europe de l’Ouest et du Sud, de l’Irlande à l’Ukraine, traversant l’ouest de l’Europe centrale et tout le bassin méditerranéen. En France, cette espèce se rencontre un peu partout, excepté au nord de la région parisienne. Thermophile, elle se rencontre dans les milieux ouverts, du littoral jusqu’à plus de 21500m d’altitude. Elle possède une tache noire qui se détache sur la côte, près de l’apex. La chenille, polyphage, se nourrit sur diverses plantes herbacées. Période de vol : VII-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Agrotis crassa (Hübner, 1803)
La noctuelle trapue, Noctuelle épaisse
Autre nom :
Agrotis bigramma
Méditerranéo-asiatique. Présente dans une grande partie de l’Europe du Sud et centrale, sa limite septentrionale atteint le sud des Pays-Bas. Absente des îles britanniques. En France, elle est largement répandue. C’est une des plus grandes espèces du genre
Agrotis. Peu exigeante écologiquement, elle se rencontre dans tous les milieux ouverts herbacés et arbustifs, de la plaine à la moyenne montagne. La chenille, polyphage, s’alimente de racines de graminées et diverses autres plantes basses. Elle est considérée comme nuisible dans certains vignobles. Période de vol : Août à Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Lithophane ornitopus (Hufnagel, 1766)
Xyline du chêne, Nébuleuse
Eurasiatique. Présente dans presque toute l’Europe, excepté le sud de la péninsule Ibérique et les pays nordiques. En France, on la rencontre un peu partout. Elle est étroitement liée aux forêts de feuillus. La chenille se nourrit de Quercus, Ulmus, Prunus, Populus, Salix. Période de vol : Septembre à Avril. Espèce univoltine, l’adulte hiverne et vole de nouveau au printemps. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé).
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Cryopega aerugaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Hibernie messagère
Prunus, Chêne, Aubépine, Chèvrefeuille, Ronces, Épine-vinette
Observation de Brigitte Seys et Josselyne Blanc - Etang de Massé (36) - 28/04/2014 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 21/05/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 24/05/2010 - chenille en élevage Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 03/06/2010 - Chrysalide en élevage (imago obtenu le 29/11/2010) Observation de M. Billard Michel Saint-Alban Leysse - (73) - (...)
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Amphipyra tragopoginis (Clerck, 1759)
Triponctuée, Noctuelle des salsifis
Holarctique. Occupe toute l’Europe. En France, elle est largement répandue, mais passe facilement inaperçue. Elle ressemble à
A. tetra, mais cette dernière ne possède pas, sur le sailes antérieures, les trois points noirs caractéristiques de
A. tragopoginis. Elle semble peu exigeante, occupant aussi bien les milieux dunaires que les pelouses subalpines chaudes et rocailleuses ou encore les vallées fraîches et humides de moyenne montagne. La chenille, polyphage, vit sur diverses plantes basses. Période de vol : Juillet à Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Angerona prunaria (Linnaeus, 1758)
Phalène du prunier
Partout en France. Espèce univoltine. Longueur maximale 50 mm. Coloration variable, allant du brun jaunâtre clair au brun grisâtre ou au roux. Premier segment abdominal avec une paire de petites protubérances dorsales. Cinquième segment abdominal dorsalement muni d’une paire de longues protubérances coniques. Ponte en Juillet ; éclosion en août, hibernation en septembre -octobre ; fin de croissance en mai-juin de l’année suivante. Nymphose entre deux feuilles réunies par un fil de soie. ( D’après le Guide des chenilles d’Europe de D.J. Carter et B. Hargreaves)
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Cerura vinula (Linnaeus, 1758)
Grande Queue fourchue
Eurasiatique. Du nord de la zone méditerranéenne jusqu’en Chine en passant par l’Europe tempérée. Partout en France jusqu’à 2500 m d’altitude. Affectionne les milieux plutôt humides où sa chenille se nourrit de divers
Salix, Populus, mais également sur
Betula et
Fraxinus.Les chenilles des espèces du gebnre
Cerura, à queue bifide, sont très semblables à celles du genre
Furcula. Elles confectionnent un cocon très dur à base de particules de bois, presque indétectable sur les troncs et branches d’arbres. Période de vol : Avril à Août. Espèce univoltine.(Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Dicallomera fascelina (Linnaeus, 1758)
Observation de Brigitte Seys et Raymond Villatte - La Boudiniere (36) - 23/04/2014 Observation de Villatte Raymond - Grandmont (87) - 06/05/2011 Observation de M. Vogel Gérard - Arnaville (54) - 24/05/2010 Observation de Robert Henri - Queyras 1600 m (05) - 19/07/2007 Observation de Delenatte Blandine - Parc National des Ecrins - Ancelle (05) - 25/05/2007 Observation de Vogel Gérard - Ailly-sur-Meuse (55) - 17/06/2006
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Noctua fimbriata (Schreber, 1759)
Noctuelle frangée
Probablement Eurasiatique. En Europe, elle est présente dans la moitié nord de la péninsule Ibérique à la Russie et absente de l’extrême nord. En France, on la rencontre un peu partout. Elle est très proche de Noctua tirrenica, à tel point qu’elles n’ont été séparées que récemment. Polymorphe, comme cette dernière, Noctua fimbriata est généralement plus sombre. Elle se rencontre dans différents milieux ouverts jusqu’en moyenne montagne, mais aussi dans les forêts claires et chaudes.
La chenille, polyphage, se développe sur diverses plantes basses, mais aussi sur quelques arbres et arbustes.
Période de vol : VI-X. Espèce univoltine
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Rhyparia purpurata (Linnaeus, 1758)
Observation de Brigitte Seys et Daniel Ingremeau - Ciron (36) - 30/04/2014 Observation Gérard Vogel - Mouzay (55) - 29/04/2011 Observation de Laprat Michel - Etang des landes (23) - 23/05/2010 Observation de Pessotto Liliane - Saint-Antonin (82) - 11/05/2010 Observation de Crismer Claude - Montbrun-les-Bains (26) - 02/06/2009 Observation de Rodriguez Hélène - Lapanouse-de-Cernon (12) - 17/05/2009 Observation de Eme Emmanuel - Marais de Saône (25) - 11/05/2009 Observation de Thierry Arbault - Altitude de 160 mètres Meuse (55) - (...)
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Spiris striata (Linnaeus, 1758)
Ecaille striée
Dimorphisme sexuel accentué : le mâle a les ailes postérieures orangées et bordées de noir, celles de la femelle sont plus jaunes et moins bordées de noir. Fréquente les landes à bruyères, les friches et les prairies. Son vol est diurne. L’imago est visible de mai à juillet.
Adulte : Ailes antérieures blanches, ornées de points noirs disposés en rangées transversales ; de densité variable, la ponctuation peut manquer presque complètement. Ailes postérieures blanches avec une ombre costale grise d’extension variable, occupant parfois toute la surface alaire. Chenille : Atteint 25 mm de longueur. Brunâtre clair, avec la surface dorsale noire, parcourue par une ligne longitudinale blanche, et le corps entièrement couvert d’aigrettes de poils noirs et blancs entremêlés. Plantes hôtes : Sur les graminées, notamment la fétuque des brebis (Festuca agg. Ovina), mais aussi sur diverses plantes herbacées, entre autres sur la Bruyère commune (Calluna vulgaris), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Dans les milieux ouverts, sablonneux ou rocailleux, chauds et secs. Espèce généralement localisée et peu abondante, en forte régression dans maintes régions. Biologie : Selon les régions, l’espèce donne une ou deux générations annuelles et présente un habitus variable, moins densément ponctué dans le Sud que dans le Nord. L’adulte, de moeurs nocturnes, n’enroule pas ses ailes au repos ; il se laisse facilement débusqué durant le jour. La ponte est déposée en manchon sur le chaume d’une graminée. La chenille hiverne, mais reste active par température hivernale douce ; elle semble préférer le feuillage flétri. La nymphose s’effectue parmi la végétation ou sous une pierre, à l’abri d’un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Presque toute l’Europe. Partout en France, Corse incluse. Très thermophile, elle habite les landes et pelouses, sèches et chaudes, les sols écorchés. La chenille se développe sur des plantes basses comme Calluna vulgaris Lotus corniculatus, Artemisia vulgaris…. Mélanisme fréquent, plus ou moins marqué. Dimorphisme sexuel prononcé. Mâles ont une activité diurne. Vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 25-37 mm. Aile antérieure à fond jaunâtre, fortement marquée de noirâtre sur les nervures, point discal noir. Postérieure jaune orangé, bordée de noirâtre à la marge et à la côte, tache discale rejoignant la bordure à la côte. Abdomen jaune orangé et noir. Femelle. Envergure : 25-45 mm. Aile antérieure jaune très pâle, avec juste deux petits points noirs discaux. Postérieure jaune, médiocrement bordée de noirâtre, (davantage à la côte), point discal en lunule. Variation. Chez les deux sexes, aile postérieure noir intense (la frange reste jaunâtre) :f. melanoptera Brahm, 1791. Mâle : la bordure de l’aile postérieure envahit une grande partie de l’aile postérieure chez la f. intermedia Spuler, 1906. Ailes antérieures aux rayures foncées estompées : f. pallida Butler, 1877. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur diverses plantes basses, dont Artemisia campestris, A. vulgaris, Plantain, Calluna vulgaris, Hieracium, Salvia pratensis. Exclusivement dans les biotopes chauds et ensoleillés où le papillon se pose sur les chaumes et passe très facilement inaperçu. Période d’apparition. Juin-août puis août-septembre dans le Sud). Distribution. De l’Europe à la région de l’Amour. En Europe, de la péninsule Ibérique et du Danemark aux Balkans. En France, répandu, mais se raréfie en remontant vers le Nord (présent au camp de Sissonne (Aisne)) ; présent en Corse. Statut. Assez localisé, fragile au nord de son aire. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Lampropteryx suffumata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cidarie enfumée
Espèce paléarctique, elle occupe l’Europe, de l’Espagne à la Scandinavie et à l’Asie jusqu’au Kamtchatka. En France, présente sur les massifs montagneux et ponctuellement dans certaines stations froides de basse altitude. Absente du midi. Peu fréquent, le papillon vole en lisières forestières, sur les prairies humides. Il a une activité crépusculaire et vient par individu isolé à la lumière. Les chenilles vivent sur divers
Gallium. La chrysalide hiverne. Période de vol : Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Abraxas grossulariata (Linnaeus, 1758)
Zérène du groseillier, Phalène aqueuse, Phalène mouchetée
Pal&arctique. Largement répandue en Europe, puis en Asie jusqu’au Japon. En France, elle est commune dans de nombreux habitats. On peut la rencontrer dans les vieux jardins, les allées forestières, parfois durant la journée, voletant dans les clairières. Les chenilles se développent sur divers
Ribes, Prunus, Crataegus, Evonymus europaeus, Salix, Persica vulgaris... Hiverne au stade de jeune chenille. Période de vol : Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Triaena psi (Linnaeus, 1758)
Psi
longueur maximale : 38 mm. Une protubérance dorsale, subconique, sur le premier segment abdominal et une autre, plus courte, sur le huitième. Corps gris bleuté, avec une large bande médio-dorsale de couleur jaune clair. Sur chaque flanc, une large bande blanche surmontée d’une rangée de taches rouges. Stigmates noirs. Tête d’un noir luisant. (guide des chenilles d’Europe - D.J. Carter, B. Hargreaves)
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Viminia rumicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de la Patience, Cendrée noirâtre
On la rencontre un peu partout en France. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre dans divers milieux, principalement mésophiles, y compris jusqu’en zone urbaine. La chenille, polyphage, se nourrit de diverses plantes basses. Période de vol : Mars à Juin, puis Juillet à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Amphipyra pyramidea (Linnaeus, 1758)
Pyramide, Noctuelle du noyer
Elle occupe toute la France. Elle est proche de l’habitus de Amphipyra berbera (la Berbère), ce qui est à l’origine de nombreuses confusions et d’erreurs de détermination (à l’état adulte). Elles possèdent également des moeurs similaires. On la rencontre dans divers milieux forestiers, y compris en zone urbaine. La chenille, polyphage, se développe sur diverses essences dont le chêne, le peuplier, le saule, le charme... Période de vol : Juillet à Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
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Arctia villica (Linnaeus, 1758)
= Epicallia villica (Linnaeus, 1758) - Ecaille villageoise, Ecaille fermière
Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.
Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Gamma, Lambda
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)
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Calophasia lunula (Hufnagel, 1766)
Holarctique. Largement répandue en Europe, sauf dans l’extrême Nord, une grande partie de le Grande-Bretagne et le sud de la péninsule Ibérique. En France, un peu partout. C’est un hôte des milieux ouverts à semi-ouverts, qui fréquente les prairies, les pelouses sèches et les lisières forestières. La chenille se nourrit essentiellement sur Linaires, Mufliers (Linaria, Antirrhinum). Dans la moitié sud de la France, les larves des espèces du genre Calophasia peuvent se rencontrer dans un même biotope au même moment, il est alors difficile de les différencier. Période de vol V-VI ; VII-VIII ; (IX). Espèce bivoltine à trivoltine, selon la localité et le climat. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cilix glaucata (Scopoli, 1763)
Petite épine
Longueur maximale 12 mm. Thorax légèrement renflé, avec une paire de petites protubérances sur les segments 2 et 3. Région anale effilée, pointue à l’apex. Corps brun rougeâtre, avec un fin réseau de traits brun sombre ou noirâtres. Partie dorsale de l’abdomen largement crème ou ocre, avec une ligne médio-dorsale brun sombre. Tête brun clair, mouchetée de noirâtre. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)
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Cosmia trapezina (Linnaeus, 1758)
Trapèze
Répandue dans toute la France. Elle peut localement pulluler certaines années, notamment dans le Nord du pays. En zone méditerranéenne, elle reste assez localisée. Elle affectionne les milieux forestiers, de la ripisylve aux grands massifs et même les parcs urbains. La chenille, polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes. Période de vol : Juin à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Cossus cossus (Linnaeus, 1758)
Cossus gâte-bois
Adulte : Ailes gris pâle, marbrées de gris sombre et de brun cannelle et finement réticulées de noir.
Chenille : atteint 10 cm. Presque glabre, très luisante, brun jaune pâle, avec le dos brun rougeâtre sombre, la tête noire et le bouclier prothoracique marqué de noirâtre.
Plante – hôte : Dans le tissu ligneux de nombreux feuillus, en particulier sur le Saule marsault, l’Osier commun, le Bouleau verruqueux, l’Aulne glutineux , le Poirier commun et le Pommier cultivé (Salix viminalis, Betula pendula, Alnus glutinosa, Pyrus communi et, Malus domestica).
Habitat : Boisement de préférence modérément humide, notamment forêts alluviales et ourlets boisés rivulaires, mais également parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout.
Biologie : Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur l’écorce de la plante hôte, préférentiellement sur les arbres déjà occupés par d’autres chenilles de Cossus. La plupart du temps, il s’agit d’arbres dépérissant ou déjà morts sur pied. Les chenilles s’attaquent à l’écorce, au phloème, puis avec l’âge, pénètrent profondément dans l’aubier. Elles forent des galeries de section ovalaire, atteignant, à la maturité de la larve environ 2 cm de diamètre. Les chenilles matures exhalent une forte odeur d’acide pyroligneux (vinaigre de bois), qui se dégage également des arbres attaqués. Au terme de leur développement, qui dure de deux à quatre ans, les chenilles observent des comportements variés. Certaines quittent l’arbre nourricier avant l’automne, s’en éloignent pour aller creuser une loge souterraine dans laquelle elles hivernent, puis se nymphosent au printemps suivant. D’autres passent leur dernier hiver dans la galerie, n’entrant en errance de prénymphose qu’au printemps, s’enfouissant comme les précédentes pour le repos nymphal. D’autre, enfin, ne quittent jamais leur plante hôte, ménageant après l’hivernage une loge dans la partie terminale de leur galerie, sous l’orifice de sortie ; elles y tissent un cocon d’environ 6 cm de longueur, dans lequel sont incorporés des fragments ligneux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Toute l’Europe. Partout en France. Présente dans toutes les régions où les principales essences de feuillus et les arbres fruitiers existent, jusqu’à 1500m d’altitude en montagne. Chenilles xylophages se développant dans les troncs des Saules, Peupliers, Chênes, Ormes, Aulnes, Hêtres communs, Bouleau, Frênes, Tilleul, Erables, Charmes, Pommiers…Elles peuvent occasionner des dommages importants. Le cycle larvaire dure trois ans. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 60-75 mm. Ce papillon nocturne, très massif, aux ailes brun ferrugineux, marbré de blanchâtre et de réticulations noires (à l’aile antérieure) est caractéristique. Femelle. Envergure 75-96 mm. Aile plus ample, moins chargée de blanchâtre, abdomen très volumineux. Variation. Les sujets brun noir sont des subnigra Schultz, 1911, ceux qui tirent davantage sur le noir : f. nigra Dietze, 1919. Les exemplaires très clairs appartiennent à la f. albescens Kitt, 1925. Espèces proches. Cossus terebra (Denis & Schiffermüller), à l’aile antérieure plus élancée et à la réticulation plus élaborée. Biologie. Plantes-hôtes : divers feuillus, dont les arbres fruitiers : saules, peupliers, ormes, chênes, aulnes, hêtres, bouleaux, érables, frênes, tilleuls, noyers, pommiers, sorbiers, etc. Les chenilles se développent dans l’écorce, puis dans le bois, en deux à quatre années. Au printemps, certaines chenilles se rencontrent sur le sol à la recherche d’un nouveau tronc. Par leur action, les arbres parasités exhalent une odeur caractéristique d’acide pyroligneux. La nymphose a lieu dans la galerie larvaire ou dans le sol. Bois, vergers, jusqu’à 1500m en montagne. Vient peu à la lumière. Période d’apparition. Fin mai- juillet. Distribution. De l’Europe au Japon ; Afrique du Nord. Pratiquement toute l’Europe. En France, partout, mais se raréfie près des agglomérations. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Cydia pomonella (Linnaeus, 1758)
Carpocapse des pommes
On trouve la chenille dans les pommes et autres fruits et ses dégâts dans les vergers peuvent être importants. Dans les vergers "industriels", on éradique ce papillon avec force pesticides ou grâce à des phéromones de synthèse qui leurrent les mâles et neutralisent ainsi la reproduction. (Nature en poche - Larousse)
09/08/2008 - Source : http://www.univers-nature.com
Le principal ravageur des pommes et des poires est la larve d’un petit papillon nocturne, le carpocapse (Cydia pomonella L.). Celle-ci pénètre à l’intérieur du fruit à partir du printemps pour s’y nourrir et s’y développer, puis, avant de passer au stade ultérieur de son développement, elle le quitte. Entre-temps le fruit a été creusé de galeries, le rendant impropre à sa commercialisation.
A côté des insecticides traditionnels, plusieurs techniques de lutte biologique cohabitent et pourraient recevoir prochainement le renfort d’un nouveau procédé qui s’utilise en pulvérisation. Mis au point par des chercheurs de l’université d’Erlangen-Nuremberg, le traitement vise à inoculer un virus, considéré inoffensif pour les autres animaux, aux larves du carpocapse pour lesquelles il est mortel.
Pour ce faire, les scientifiques ont ’emballé’ le virus dans une ’capsule’ qui a un double rôle : le premier étant de le protéger des rayons UV qui le détruiraient, le second de le rendre appétissant aux larves de carpocapses grâce à des substances.
Aujourd’hui, selon les chercheurs, le produit présenterait une efficacité comparable aux pesticides, sans leurs inconvénients.
Alors que la phase commerciale devrait rapidement intervenir, espérons toutefois que la dissémination en grande quantité du dit virus ne verra pas apparaître des effets non-prévus, comme on l’a vu, par exemple, en recourant à des lâchers massifs de coccinelles asiatiques, lesquelles sont en train de supplanter les espèces indigènes .
Pascal Farcy
Chenille. Atteint 15 mm de longueur. Rougeâtre pâle avec la tête brune et le bouclier prothoracique brun sombre.
Plantes-hôtes. La chenille se développe avant tout dans les fruits du Pommier cultivé (Malus domestica) et du Poirier commun (Pyrus communis), occasionnellement dans ceux d’autres arbres fruitiers, ainsi que dans ceux du châtaignier (Castanea sativa).
Habitat. Jardins, vergers et plantations d’arbres fruitiers ; châtaigneraies. Espèce commune partout.
Biologie. L’adulte, de livrée discète, est actif dès le crépuscule : il est attiré par les sources lumineuses. L’espèce donne deux générations. La larve (le "ver des pommes" bien connu de tous) se nourrit des graines et de la pulpe du fruit. À maturité, elle creuse une galerie pour quitter celui-ci, puis se nymphose ou gagne un abri pour hiverner. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
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Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Grand Sphinx de la Vigne
Longueur maximale : 80mm. Corps robuste, fortement rétréci à proximité de la tête. Tégument ocre clair, parfois vert, avec de nombreux dessins et taches d’un brun noirâtre (moins nets vert l’avant). Segments abdominaux 1 et 2 ornés chacun d’une paire de grandes taches réniformes, lilas clair et bordées de blanc et de noir. Scolus postéro-abdominal relativement petit. Tête d’un brun grisâtre foncé. Les jeunes chenilles sont vertes. (guide des Chenilles de l’Europe)
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Erannis defoliaria (Clerck, 1759)
Hibernie défeuillante
Cette espèce très variable a une couleur qui va du chamois clair à bandes brunes au brun foncé uniforme. Brun clair avec des points noirs sur l’abdomen, la femelle est dépourvue d’ailes ; on la trouve parfois sur les troncs en soirée. Les adultes éclosent en fin d’automne et volent durant les nuits clémentes jusqu’à la fin de l’année. Peuple les bois de feuillus, les haies et les vergers où la chenille peut occasionner des dégâts. Période de vol : Septembre à Décembre. (Nature en poche - Larousse)
Longueur maximale : 32 mm. Corps roux ou brun jaunâtres avec, de chaque côté, une ligne longitudinale noirâtre placée au-dessus des stigmates. Sous cette ligne, les flancs sont jaunes ou ocre avec parfois des zones rousses autour des stigmates. Tête échancrée, de couleur brun rougeâtre. (guide des chenilles d’Europe)
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Euproctis chrysorrhoea (Linnaeus, 1758)
Cul brun
Adulte : Ailes antérieures blanc satiné, avec parfois des petits points noirs bien nets près du tornus. Extrémité de l’abdomen fauve ferrugineux, garnie chez la femelle d’une bourre de poils.
Chenille : Atteint 45 mm. Brun grisâtre marbrée de plus clair, avec une rangée subdorsale de stries blanches sur chaque flanc, pourvue sur les segments 9 et 10 d’une verrue médio-dorsale infundibuliforme d’un rouge orangé éclatant.
Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), le Poirier commun (Pyrus communis), le Pommier cultivé (Malus domestica), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le Prunellier (Prunus spinosa) et le Chêne pédonculé (Quercus robur).
Habitat : Essentiellement le long des allées forestières, des alignements d’arbres et dans les vergers sur prairies à litière. Naguère très largement répandu et commun partout ; tend aujourd’hui à se raréfier.
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Inquiété, il simule la mort en adoptant une posture cataleptique singulière : pattes étroitement appliquées contre le corps, aile refermées, il se laisse tomber sur le côté tout en arquant son abdomen vers le bas, mettant en évidence son épaisse bourre anale, dont les poils renferment une substance toxique. Les œufs sont déposés sous forme d’ooplaques allongées sur les rameaux de la plante hôte ; la femelle les recouvre d’un épais feutrage issu de sa bourre anale. Les chenilles mènent une existence grégaire, confectionnant à l’extrémité d’un rameau un nid communautaire de 5 à 10 cm de longueur, à l’abri duquel elles hivernent, longues d’environ 4 mm. Dès les premières douceurs printanières, elles se chauffent au soleil à la surface de celui-ci, rongeant à l’occasion les bourgeons. Après le débourrement de ces derniers, elles achèvent rapidement leur croissance, retournant invariablement dans leur nid après chaque prise de nourriture. La chenille est pourvue de poils urticants, qui peuvent provoquer sur l’épiderme humain de vives réactions inflammatoires, cependant moins lourdes de conséquences que celles occasionnées par les poils des chenilles processionnaires. Ses verrues dorsales infundibuliformes sont aussi le siège d’une sécrétion qu’elle répand avec sa tête sur tout son corps, et dont la fonction, peut-être répulsive, n’est pas connue avec certitude. La nymphose s’effectue, isolément ou par petits groupes, dans un cocon jaunâtre tissé sur un rameau de la plante hôte. L’espèce connaît occasionnellement des pullulations massives, au cours desquelles elles peuvent se montrer dommageable, en particulier dans les vergers Ces gradations du Cul-brun sont régulées naturellement par le cortège parasitaire, les prédateurs et les maladies. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répandue dans toute l’Europe. Présente partout en France. Les imagos affectionnent tout particulièrement les haies buissonnantes, les friches ainsi que les vergers en terrain bocager, jusqu’à 1000 m d’altitude. Les œufs sont protégés par les poils urticants provenant de la touffe annale, velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences qu’elles peuvent totalement défolier. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France). (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Les oeufs sont protégés par des poils urticants provenant de la touffe anale velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences telles que chênes, prunelliers, églantiers, arbres fruitiers, qu’elles peuvent entièrement défolier. Imago de Juillet à Août. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Euproctis similis (Fuessly, 1775)
Cul doré
Description. Longueur maximale 40 mm. Corps noir avec des soies noires et grises issues de petites verrues. Une double ligne médio-dorsale, d’un rouge orangé vif. Deux rangées latéro-dorsales de taches blanches, formées de touffes de poils ras. Flancs marqués, sous les stigmates, d’une ligne longitudinale d’un rouge terne. Tête noire, avec un dessin blanchâtre, en forme de "V".
Biotopes. Haies, bois et broussailles.
Cycle biologique. Généralement, un génération par an. Les pontes se trouvent sous les feuilles (juillet) ; chacune d’elles comprend de nombreux oeufs, recouverts par des poils abdominaux de l’imago femelle. La vie larvaire s’étend d’Août à mai, avec une période d’hibernation (pendant celle-ci, les chenilles restent cachées dans de petites poches de soie). La nymphose a lieu dans le feuillage de la plante-hôte. De couleur brune, les cocons incorporent des soies larvaires. Émergence en juillet.
(Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)
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Lacanobia oleracea (Linnaeus, 1758)
Potagère, Noctuelle des potagers
En France, elle est largement répandue. Elle fréquente de préférence les zones de ripisylves dans le Sud, sur sols siliceux et dans une ambiance humide. Ailleurs, on la rencontre un peu partout, jusque dans les zones cultivées et urbanisées. La chenille est polyphage, mais elle semble préférer l’arroche et le chénopode. Période de vol : Avril à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Macdunnoughia confusa (Stephens, 1850)
Goutte d’argent
Paléarctique. Cette migratrice est présente dans une grande partie de l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, on la rencontre un peu partout, mais elle semble peu fréquente dans l’extrême Sud-Est. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Elle fréquente tous types de milieux, y compris les zones urbaines. La chenille vit sur diverses plantes herbacées Période de vol : IV-XI. Espèce bivoltine dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain
CHENILLE. Atteint 25 mm de longueur. Noire, avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge.
HABITAT. Avant tout dans les milieux ouverts particulièrement chauds et secs, en particulier sur les pelouses calcaricoles, les prairies maigres ensoleillées, les lieux incultes et les orées forestières. Jadis l’une des Mélitées les plus banales, de nos jours en forte régression dans une grande partie de l’Europe non montagneuse. En France, en recul significatif dans la moitié nord et dans l’ouest du pays.
BIOLOGIE. L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les oeufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toute leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne une ou deux générations annuelles.
(Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
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Mimas tiliae (Linnaeus, 1758)
Sphinx du tilleul
Le sphinx du tilleul peut se rencontrer en milieu urbanisé, surtout là où des tilleuls ont été plantés. Peuple les jardins, les haies, les avenues bordées d’arbres, les parcs et les bois de feuillus. Vol : Mai-Juin. (Nature en poche - Larousse)
Longueur maximale : 60 mm. Corps vert, finement moucheté de blanc jaunâtre et orné, de chaque côté, de sept stries obliques essentiellement jaunes. Stigmates cerclés de rouge. Scolus du huitième segment abdominal dorsalement marqué de bleu et ventralement teinté de jaune et de rouge purpurin. Ecusson anal jaune et brun pourpré, avec des aspérités bien nettes. Capsule céphalique triangulaire, verte avec des raies blanches. Avant de se nymphoser, la chenille change de couleur et devient brun pourpré. (guide des chenilles d’Europe)
CHENILLE. Atteint 60 mm de longueur. Vert lumineux, avec sept stries obliques jaunes, souvent maculées de rouge, sur les flancs ; corne bleue ou verdâtre, avec la face inférieure maculée de jaune et de rouge.
La chenille se nourrit surtout la nuit. Au terme de son développement, elle prend une couleur rose violâtre, sur laquelle tranche sa corne, d’un bleu lumineux, puis descend au sol. Lors de l’errance de prénymphose, on l’observe souvent à terre, recherchant l’abri adéquat pour la métamorphose. La nymphose s’effectue à faible profondeur dans une loge souterraine dont les parois sont tapissées d’un léger réseau soyeux. Occasionnellement, elle peut avoir lieu dans les fissures de l’écorce. La chrysalide hiverne, mais libère parfois l’imago dès l’été ; dans ce cas, l’espèce donne une seconde génération. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
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Noctua comes (Hübner, 1813)
Hulotte, Suivante
En France, elle est commune un peu partout. Peu exigeante écologiquement, elle se rencontre fréquemment en ville, dans les jardins et les parcs, mais aussi dans les ripisylves et prairies mésophiles de plaine et, plus en altitude, dans les stations ouvertes ou arbustives plus sèches. La chenille, polyphage, consomme de nombreuses plantes basses, notamment dans les jardins cultivés ! Période de vol : Mai à Septembre. Espèce univoltine, qui effectue une diapause estivale en plaine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Noctua pronuba (Linnaeus, 1758)
Hibou
Longueur maximale : 50 mm. Coloration très variable : vert vif, ocre ou brune (avec diverses nuances). Deux rangées latéro-dorsales de traits brun foncé, bordées chacune - extérieurement - d’une ligne blanchâtre, crème ou verdâtre. De chaque côté du corps, au niveau des stigmates, une rangée de dessins sombres. Tête brun clair, avec des zones brun foncé. (guide des chenilles d’Europe)
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Odontopera bidentata (Clerck, 1759)
Ennomos dentelée
Longueur Maximale : 48 mm. Coloration variable, allant du brun grisâtre clair au brun pourpré ou au vert grisâtre. Zone dorsale du corps longitudinalement marquée d’une série de losanges sombres et de deux rangées de points noirs. Huitième segment abdominale avec une gibbosité dorsale faiblement indiquée et bordée de noir. Tête légèrement échancrée, brun clair ou verte avec des tâches brun noir. (guide des chenilles d’Europe)
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Operophtera brumata (Linnaeus, 1758)
Phalène brumeuse
Proche de O. fagata (la Cheimatobie du hêtre), mais mâle plus petit et plus foncé, la femelle possède des ailes rudimentaires plus petites que celles de O. fagata ; elle peut parfois être abondante sur les branches. Elle se rencontre souvent communément dans les bois de feuillus, les bocages et même les milieux urbanisés. La chenille se développe en Mai-Juin sur de très nombreux arbres et arbustes. Hiverne au stade de l’œuf. Période de vol : Novembre à Février. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Chenille. Atteint 20 mm de longueur. Vert jaunâtre pâle avec des bandes longitudinales blanchâtres.
Plantes hôtes. Sur de nombreux arbres et arbustes feuillus (une cinquantaine de plantes hôtes attestées), entre autres sur le Coudrier noisetier (Corylus avellana), le Pommier cultivé (Malus domestica), le Prunellier (Prunus spinosa), le Tilleul d’hiver (Tilia cordata) et le Saule marsault (Salix caprea).
Habitat. Forêts et milieux ouverts. Espèce très commune partout.
Biologie. L’espèce ne donne qu’une génération annuelle ; lors de pullulations massives, elle peut être dommageable aux cultures fruitières. L’adulte, de mœurs nocturnes, n’émerge d’ordinaire qu’après les premières gelées. L’œuf hiverne. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
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Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758)
Etoilée
Longueur maximale : 35 mm. Corps gris foncé, avec des verrues rougeâtres portant de longues soies blanc grisâtre. Sur chacun des quatre premiers segments abdominaux, une brosse dorsale constituée de poils bruns, jaunes ou ocre clair. Prothorax pourvu d’une paire de longs pinceaux noirs, dirigés vers l’avant ; En outre, deux petits pinceaux latéraux noirs, sur le deuxième segment abdominal. Flancs montrant, au niveau des stigmates, une ligne longitudinale blanche, discontinue. Tête d’un noir luisant. Les soies de cette chenille sont urticantes. (le guide des chenilles d’Europe)
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Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Machaon, Grand porte-queue
Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.
Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.
Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.
Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.
Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse.
Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.
Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.
• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude.
• Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m.
• Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus
• Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.
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Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758)
Craintive, Méticuleuse
Occupe toute la France. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre aussi bien en milieu forestier que dans des zones plus ouvertes, jusqu’en milieu urbain. Bien que la chenille s’observe très facilement, l’adulte se rencontre finalement assez peu aux sources lumineuses. La chenille, polyphage, vit sur de nombreuses plantes herbacées. Période de vol : Mars à Novembre. Espèce plurivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand Paon de Nuit
Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord.
Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)
Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Smerinthus ocellata (Linnaeus, 1758)
Sphinx demi-paon
Peuple les bois clairs, les vergers, les jardins et les berges, où poussent les saules. La chenille possède une corne bleue. Elle consomme les feuilles de sa plante hôte, de juin à septempbre, avant d’hiverner à l’état de nymphe. Vol : Mai à Juillet. (Nature en poche - Larousse)
Longueur maximale : 80mm. Corps vert bleuté ou vert jaunâtre, finement piqueté de blanc. De chaque côté, sept stries latérales blanchâtres ou d’un jaune verdâtre clair. Stigmates blancs, cerclés de rouge sombre. Scolus du huitième segment abdominal bleu grisâtre. Tête triangulaire, verte avec deux stries jaunes. Il existe une forme ornée de points latéraux rougeâtres. (guide des chenilles d’Europe)
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Thyatira batis (Linnaeus, 1758)
Batis
Longueur maximale : 35 mm. Thorax renflé avec, sur le dernier segment, une proéminence dorsale dirigée vers l’avant. Incisions intersegmentaires bien visibles en vue dorsale. Corps brun purpurin ou brun rougeâtre clair, avec une rangée de triangles dorsaux plus pâles. Une protubérance dorsale sur chacun des segments abdominaux 2 à 6, ainsi que sur le segment 8. Tête brun clair avec des dessins plus sombres (guide des chenilles d’Europe)
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Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Vulcain
Adulte : Ailes noires, antérieures avec la base brun foncé, une bande oblique rouge feu et quelques taches apicales blanches, postérieures avec une bande marginale rouge feu. Revers des ailes postérieures foncé orné de marbrures chatoyantes complexes. Plante – hôte : surtout Ortie dioïque, mais aussi ortie brûlante et Pariétaires des murailles Chenille : Robe très variable, gris jaunâtre à noire, avec une rangée de taches latérales blanc jaunâtre particulièrement apparente sur les sujets foncés. Habitat : Orées forestières, vergers sur prairies à litière, jardins, parcs urbains. Espèce encore commune presque partout. Biologie : Le Vulcain compte parmi les Papillons migrateurs les plus étudiés. Les premiers individus migrants arrivent dès la fin avril, suivis de forts contingents en mai et juin. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte, en situation ombragée ou semi - ombragée. La chenille confectionne un abri bien reconnaissable en enroulant une feuille qu’elle maintient dans cette position au moyen de fils de soie, et dont elle ronge le pétiole, de sorte que la feuille pend librement. Cet abri sert plus tard à la nymphose. La chrysalide suspendue, brune ou grise, porte des taches dorsales à vif éclat métallique. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde souvent très prolifique. En automne, les adultes de cette dernière vague d’émergences regagnent souvent les contrées plus méridionales. Les sujets en migration observent alors un vol rectiligne en direction du sud, se succédant à quelques mètres de distance. L’adulte hiverne en effet dans les régions sous influence méditerranéenne ; aujourd’hui il a tendance à hiverner dans des contrées plus septentrionales, à la suite du réchauffement climatique. Les individus restés sur place s’attardent souvent jusqu’à la fin d’octobre dans les vergers sur les fruits avancés, dont ils absorbent avidement le jus fermenté ; ils succombent généralement aux premières fortes gelées. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Xestia c-nigrum (Linnaeus, 1758)
C noir
Cosmopolite. En France, elle est largement répandue et souvent commune. L’espèce étant migratrice, les populations locales voient chaque année leurs effectifs alimentés par de nouveaux arrivants, venus du Sud. Peu exigeante écologiquement, elle se rencontre dans divers milieux, y compris dans les zones urbanisées, où elle peut occasionner des dégâts aux cultures. La chenille, polyphage, consomme de nombreuses plantes herbacées. Période de vol : Avril à Juin et Août à Novembre. Espèce bivoltine, la première génération ayant des effectifs plus faibles. Elle peut être trivoltine sur le pourtour méditerranéen. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Abrostola triplasia (Linnaeus, 1758)
Plusie à lunettes, Noctuelle de l’ortie
Eurasiatique. Occupe une grande partie de l’Europe. En France, on la rencontre un peu partout, mais souvent en faibles effectifs. Peu exigeante écologiquement, on l’observe là où poussent ses plantes nourricières nitrophiles, jusqu’à proximité des habitations. Elle semble éviter les climats méditerranéens, et se rencontre dans cette zone, surtout en moyenne altitude. Proche de A. agnorista. La chenille vit sur diverses Orties (Urtica). Période de vol : IV-VII ; VIII-IX. Espèce biivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Acleris variegana (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 01/06/2022 - Obtenu par élevage Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 31/10/2013 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 29/10/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 28/09/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 14/08/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 11/07/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 27/06/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 20/06/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 04/06/2011 Observation de Mme Blanc (...)
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Acontia lucida (Hufnagel, 1766)
Collier blanc, Noctuelle maculée
En France, elle a été autrefois mentionnée au-delà de Paris, mais a disparu d’une grande partie du Nord où elle est observée ponctuellement les années chaudes. Ailleurs, elle est bien répandue, notamment dans la moitié Sud du pays. L’adulte butine pendant la journée et vient également aux sources lumineuses. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre jusqu’en zone urbaine. Période de vol : Mai à Octobre. Espèce plurivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Viminia rumicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de la Patience, Cendrée noirâtre
Adulte : 30 à 35 mm d’envergure. Comparables à V. euphorbiae, à Subacronicta megacephala et à Arctomyscis (=Acronicta) aceris, mais de teint plus sombre, avec une petite tache blanche en forme de virgule ou de demi-lune à proximité du tornus des ailes antérieures.
Chenille : Atteint 38 mm. Brun-rouge ou brun-gris avec des touffes de poils bruns ou gris, une rangée dorsale de points rouges, deux rangées subdorsales de taches blanches et une ligne substigmatale blanc-jaunâtre, maculée de rouge.
Plantes hôtes : Sur divers végétaux herbacés ou ligneux, entre autres le Saule marsault ( Salix caprea), la Patience sauvage (Rumex obtusifolius), la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), l’Euphorbe petit-cyptès (Euphorbia cyparissas), la Bruère commune (Calluna vulgaris), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata), la Centaurée jacée (Centaurea jacea), et le Pissenlit dent de lion (Taraxacum officinale).
Habitat : Dans les milieux les plus divers, de préférence ouverts. Espèce très commune partout.
Biologie : L’espèce donne deux voire trois générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. La chenille, qui vit à découvert, se nymphose au sol ou parmi la végétation dans un cocon de consistance parcheminée. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Répandue dans toute l’Europe, on la rencontre un peu partout en France. On la sépare de V. auricoma (la Chevelure dorée) et de V. menyanthidis (la Noctuelle du ményanthe) assez facilement, grâce à la présence d’une virgule blanche à proximité du tornus. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre dans divers milieux, principalement mésophiles, y compris jusqu’en zone urbaine. La chenille, polyphage, se nourrit de diverses plantes basses. Période de vol : Mars à Juin, puis Juillet à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Hecatera dysodea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle dysodée
En France, elle se trouve un peu partout, bien qu’elle soit moins fréquente dans la moitié Nord. Thermophile, elle se rencontre dans divers milieux, y compris les terrains vagues à proximité des habitations, là où poussent diverses Astéracées spontanées. La chenille en consomme les fleurs et les graines, principalement celles de laitue, épervière et laiteron, se tenant dans la journée le long des tiges hautes. Période de vol : Avril à Septembre. Espèce plurivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Agapeta zoegana (Linnaeus, 1767)
Foreuse des racines, Euxanthie de la Scabieuse
racines des chardons
Observation de Toussaint Michel - Benet (85) - 12/08/2018 Observation de Brigitte Seys - Brenne (36) - 10/09/2010 observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 09/08/2010 observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 29/07/2010 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 17/08/2009 Observation de Villatte Raymond - Grandmont (87) - 26/07/2009 observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 07/08/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 01/07/2008 Observation de Ygnard Jean - Champigny (89) - 22/08/2007 Observation de Mme Blanc Josselyne (...)
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Aglossa pinguinalis (Linnaeus, 1758)
Teigne de la graisse
Observation de Vogel Gérard - Martincourt/Meuse (55) -26/07/2014 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 11/07/2013 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 01/07/2013 Observation de Patrick Le Mao - Saint-Briac (35) - 07/07/2012 Observation de Kaldimidjian Catherine - Puimichel (04) - 06/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 15/05/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 24 et 25/06/2010 Observation de Le Mao Patrick - Les Perrières Champagny-en-Vanoise (73) - 25/06/2009 Observation de Francoz Philippe - Ecole en Bauges (73) - (...)
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Agriopis leucophaearia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Hibernie grisâtre
Chêne
Observation de Blanc Josselyne - Savas (07) - 25/02/2012 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 05/03/2011 Observation de Kaldimidlian Catherine - Puimichel (04) - 15/02/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 12/02/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 15/01/2011 observation de Francoz Philippe - Brison St Innocent (73) - 08/01/2011 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) - 06/03/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 20/02/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 07/02/2009 Observation de Mr Stas Roger - (...)
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Larerannis marginaria (Fabricius, 1777)
Hibernie hâtive
Mâle assez proche de celui de Larerannis aurantaria mais d’un ton plus ocre-roux sur la bande marginale, les points ressortant en clair. La femelle est microptère, avec les ailes postérieures plus longues que les antérieures. De nombreuses variations dans la coloration peuvent être observées. Espèce répandue dans toute l’Europe jusqu’à l’Oural et au Caucase. En France, elle est présente partout dans les zones boisées, jusqu’en montagne. Les chenilles vivent sur les Saules, Hêtres, Pommiers, Rosiers, Bouleau, Chênes, Pruniers… (Salix, Fagus, Malus, Rosa, Betula, Quercus, Prunus…). Hiverne en chrysalide. Période de vol III-IV. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Agriphila geniculea (Haworth, 1811)
Crambus anguleux
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 20/09/2016 Observation de M. Teulier Emilien - Albias (82) - 31/08/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 02/10/2012 Observation de Crismer Claude - Vic le Comte (63) - 25/08/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 01/10/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 04 et 21/09/2010 Observation de Riffé Jacques - Saint-Maurice des Noues (85) - 18/09/2010 Observation de Villatte Raymond - Limoges (87) - 11/09/2010 Observation de M. Laprat Michel - Epinay sur Orge (...)
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Agriphila inquinatella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Brigitte Seys - Brevonnes (10) - 29/08/2011 Observation de Brigitte Seys - St Martin d’Auxy (71) - 30/08/2009 Observation de Mr Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 18/08/2009 Observation de Mr Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 11/08/2009 Observation de Mr Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 31/07/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - La Hisse Saint-Samson-sur-Rance (22) - 28/09/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Crévelin Saint-Lunaire (35) - 20/09/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Pointe du Nick Saint-Lunaire (35) - 18/09/2008 (...)
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Agriphila straminella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Vogel Gérard - Agde (34) - 24/06/2012 Observation de Crismer Claude - Vic le Comte (63) - 29/08/2010 Observation de Durand Claire-Marie - Rambouillet (78) - 30/07/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 12/07/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 04/07/2009 Observation de Mr Le Mao Patrick - Abiville/Saint-Père-Marc-en-Poulet (35) - 22/08/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Etang de Bétineuc/Saint-André-des-Eaux (22) - 10/08/2008 Observation de Mme Fausten Segolene - Pfastatt (68) - 30/07/2008 Observation de M. Porteneuve (...)
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Agriphila tristella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Crambus des tiges
Observation de Francoz Philippe - Ste Marie du Mont (38) - 10/09/2012 Observation de Vogel Gérard - Luzy-St-Martin (55) - 13/08/2012 Observation de Durand Claire-Marie - Rambouillet (78) - 01/09/2010 Observation de Brigitte Seys - Brenne (36) - 26/08/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Le Nouveau Monde (43) - 19/08/2010 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) 14/08/2010 Observation de Mr Coscoy Miguel - La Magne (73) - 13/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 31/07/2010 Observation de Francoz Philippe - Ecole en Bauges (73) - 21/08/2009 (...)
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Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx du Liseron, Sphinx à cornes de boeuf
Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.
Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.
Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.
Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.
Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.
Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.
Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.
Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.
Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.
Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Agrotis exclamationis (Linnaeus, 1758)
Double-Tache, Point d’exclamation
Paléarctique. Partout en Europe, hormis l’extrême Nord et répandue dans toute la France, y compris en Corse. La seconde génération (partielle) donne des individus plus petits, plus clairs et peu contrastés, mais l’adulte possède un collier noir caractéristique derrière la tête qui permet toujours son identification. Peu exigeante, elle fréquente les milieux ouverts, souvent cultivés, où elle est parfois considérée comme ravageur des cultures. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes herbacées. Période de vol : Mai à Septembre. Espèce bivoltine, à seconde génération partielle dans le Sud. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Agrotis puta (Hübner, 1803)
Elagueuse, Noctuelle des renouées, Noctuelle Puta
Atlanto-méditerranéenne. Occupe le sud de l’Europe, de la péninsule Ibérique à la Turquie, en passant par l’ex-Yougoslavie, l’ouest de l’Allemagne et remonte jusqu’en Grande-Bretagne. En France, elle est présente partout, y compris en Corse. Elle ressemble à A. syricola et, bien que cette dernière soit de plus grande envergure, aux ailes antérieures plus longues et rectangulaires, la distinction est très difficile, nécessitant souvent l’examen des genitalia. Elle fréquente divers milieux ouverts : friches, cultures, prairies mésophiles, clairières, jusqu’en montagne. Se rencontre également en zone urbaine. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes basses.
Période de vol : III-IV ; VIII-X. Espèce bivoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Amphipyra berbera (Rungs, 1949)
Berbère, Noctuelle berbère
En France, elle est présente un peu partout. Longtemps confondue avec la Pyramide
(Amphipyra pyramidea), elle reste délicate à distinguer de cette dernière à l’état adulte, alors que les chenilles ont des différences bien visibles. Le papillon vient bien à la lumière et à la miellée. C’est un élément des milieux forestiers et arbustifs qui peut assez souvent cohabiter avec
Amphipyra pyramidea, à tel point que l’on peut rencontrer les larves des deux espèces sur un même arbre ! Période de vol : Juillet à Octobre. Espèce univoltine.
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Amphipyra pyramidea (Linnaeus, 1758)
Noctuelle du noyer, Pyramide
Adulte : 40-52 mm d’envergure. Ailes antérieures brunes, luisantes, avec le champ médian fuligineux, nettement délimité du côté distal par une rangée de taches blanc sale, davantage fondu du côté proximal ; tache orbiculaire annelée de blanchâtre.
Chenille : Atteint 42 mm. Vert bleuâtre, avec de nombreux points blancs, une ligne stigmatale blanche interrompue sur les segments 3 à 5, et une protubérance conique, massive, à pointe vert jaunâtre, sur les segments 8 à 10.
Plantes hôtes : Sur de nombreux arbres et arbustes, entre autres sur Saule marsault, Coudrier noisetier, Framboisier, Sycomore, et Frêne élevé (Salix caprea, Corylus avellana, Rubus idaeus, Acer pseudoplatanus, Fraxinus excelsior).
Habitat : Forêts, parcs et jardins. Espèce assez commune partout.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Les œufs sont déposés sur l’écorce ; ils hivernent. La chenille se tient à découvert sous les rameaux, mais dispose d’un camouflage efficace (ombre inversée). (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Occupe toute la France et toute l’Europe. Elle est proche de l’habitus de A. berbera, ce qui est à l’origine de nombreuses confusions et d’erreurs de détermination. Elles possèdent également des mœurs similaires. A. pyramidea vient bien à la lumière mais est fortement attirée par la miellée. On la rencontre dans divers milieux forestiers, y compris en zone urbaine. La chenille, poluphage, se développe sur diverses essences dont Quercus, Populus, Crataegus... Période de vol VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Angerona prunaria (Linnaeus, 1758)
Angéronie du prunier, Phalène du noisetier
Présente un dimorphisme sexuel accusé et plusieurs formes remarquables dans les deux sexes. Répandue dans toute l’Europe, puis en Asie centrale jusqu’au Japon. En France presque partout. Dans les bois clairs, friches, haies, jardins, zones humides… Elle vole activement en fin de journée et au crépuscule, vient également à la lumière. Les chenilles se développent sur divers arbres et arbustes tels que Salix, Quercus, Rubus, Prunus spinosa, Ligustrum, Lonicera… Hiverne au stade de chenille. Période de vol : V-VI . Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Apeira syringaria (Linnaeus, 1758)
Ennomos du lilas
Très caractéristique avec ses couleurs pastel mélangeant le rose, le jaune et le vert. Au repos, ses ailes antérieures sont plissées. La seconde génération est un peu plus petite et claire. Elle est présente partout en Europe, puis en Asie jusqu’au Japon. Partout en France. On la rencontre dans les bois clairs, les parcs et jardins mais souvent localisée. Sa chenille est un véritable « monstre » coloré avec deux « cornes » sur le milieu du dos. Elle vit sur divers (Lonicera, Syringa,Ligustrum et Fraxinus excelsior). Hiverne au stade de jeunes chenilles. Période de vol : IV-V ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Aphomia sociella (Linnaeus, 1758)
Pyrale du bourdon, Gallérie des bourdons
L’envergure atteint 28 à 42 mm, les mâles étant plus petits que les femelles et présentant un dimorphisme quant aux couleurs. Le mâle a une couleur de fond beige crème, avec les bords des ailes brun rougeâtre. La femelle a le fond gris brunâtre avec des diffusions brun verdâtre, les lignes transversales mieux marquées et un point discal rond noir et un second point plus petit entre le point discal et la première ligne. La chenille est active de juillet à octobre, hiverne dans un cocon et chrysalide au printemps. Espèce parasite des nids de Bourdons et de Guêpes, elle se nourrit d’abord des vieilles cellules, puis des nouveaux rayons. En cas d’infestation, les larves s’attaquent aussi aux réserves et au couvain. Les larves finissent par couvrir le nid de tunnels en fils de soie. Une génération. La période de vol couvre les mois de mai à août. Habitats : parcs, bois, lisières forestières. Le papillon vient à la lumière. Durant la journée, se cache dans la végétation dense. Espèce sédentaire.
(Site : Odezia atrata)
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Aplocera plagiata (Linnaeus, 1758)
Triple raie, Rayure à trois lignes
Ressemble à A. efformata, mais ne possède pas la pointe remontant vers le haut. De répartition circum-paléarctique, elle est largement répartie en France comme en Europe. Sur la côte Atlantique vole la sous espèce terlineata. Affectionne les landes et prairies mésophiles, elle est diurne, mais vient aussi à la lumière. La chenille vit sur Millepertuis (Hypericum perforatum). Elle hiverne. Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Apoda limacodes (Hufnagel, 1766)
Tortue
Adulte : 20-30 mm. Ailes antérieures courtes et larges, traversées par deux lignes sombres divergeant vers l’arrière. Femelle entièrement jaune ochracé ; mâle identique mais avec les ailes postérieures brunes et la bande médiane des ailes antérieures variable, ochracé à brun sombre.
Plante – hôte : nombreux feuillus, préférence chêne pédonculé, et autres chênes, Charme commun, Hêtre et Sycomore.
Chenille : atteint 15 mm.aplatie, aselliforme, verte avec des points jaunes et deux lignes longitudinales jaunes qui sont rehaussées de points rouges.
Habitat : Chênaies et forêts mixtes
Biologie : La chenille, pourvue de pattes vestigiales, se déplace comme les escargots, en glissant par mouvements ondulatoires sur un pied musculaire sécrétant un mucus adhésif. Grâce à ce mucus, elle adhère efficacement sur les feuilles glabres, mais nettement moins bien sur les surfaces duveteuses, qu’elle évite en général. En automne, la sécrétion s’atténue, et la chenille mature finit par tomber au sol, où elle tisse parmi la litière un cocon brunâtre et assez résistant, dans lequel elle hiverne, elle ne s’y nymphose qu’au printemps.
Répartition : espèce largement répandue, assez commune partout. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Archips xylosteana (Linnaeus, 1758)
Tordeuse du Xylostéon
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 15/08/2017 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 27/06/2011 Observation de Gérard Vogel - Brouennes (55) - 02/06/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 01/07/2010 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 24/06/2010 Observation de Francoz Philippe - Drumettaz-Clarafond (73) - 23/06/2010 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Brenne, Fonterland (36) - 18/06/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 12/06/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 05/07/2008 Observation de (...)
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Arctia villica (Linnaeus, 1758)
= Epicallia villica (Linnaeus, 1758) - Ecaille villageoise, Ecaille fermière
Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.
Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge
Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres.
Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata).
Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement.
Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex.
Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable.
Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné.
Espèce proche : Aucune.
Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée.
Période d’apparition. Juin-juillet.
Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse.
Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Collier de corail
22-27 mm. 2-3 générations.
Adulte : Ailes brun sombre satiné, généralement ornées d’une rangée marginale complète de taches rouge orangé. Revers beige clair avec des points noirs cernés de blanc et une bande marginale d’assez grandes taches orangées.
Habitat : Pelouses sèches, vignes abandonnées, orées forestières ensoleillées, sablières. Répandu presque partout et assez abondant.
Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les fleurs et les tiges de la plante hôte. La chenille ronge la face inférieure des feuilles dans son jeune âge, plus tard elle consomme les feuilles entières.
L’espèce hiverne à l’état larvaire.
Chenille : atteint 13 mm de longueur. Vert jaunâtre avec lignes latérale et dorsale rouges, cette dernière parfois absente.
Plantes hôtes : Préférentiellement sur l’Hélianthème vulgaire mais également sur le Géranium fluet et le Bec-de-grue commun.
(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Brachionycha sphinx (Hufnagel, 1766)
Noctuelle sphinx, Noctuelle de Cassini
En France, on la rencontre un peu partout. Elle est discrète et semble peu observée autour des sources lumineuses classiquement utilisées par les entomologistes (lampes mixtes et à vapeur de mercure), alors qu’on la rencontre fréquemment près des éclairages urbains. Son vol tardif, généralement en deuxième partie de nuit, explique sans doute cette discrétion. Elle affectionne les zones forestières généralement fraîches. La chenille vit sur Chênes, Tilleul, Saule, Peuplier, Aubépine, Chèvrefeuille... Période de vol : Octobre-Novembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Lambda, Plusie gamma, Gamma
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre.
Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté.
Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale).
Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout.
Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)
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Biston betularia (Linnaeus, 1758)
Phalène du bouleau, Phalène poivrée
Adulte : Ailes particulièrement longues et étroites, blanchâtres, les antérieures pourvues le long du bord costal de courtes bandes transversales noires, et mouchetées de nombreuses taches et points noirs. Mâle pourvu d’antennes bipectinées. L’espèce produit assez fréquemment une morphe uniformément noire (f. carbonaria Jordan).
Chenille : Atteint 60 mm. Verte, brun verdâtre ou brun foncé, avec un petit tubercule latéral sur chaque flanc du huitième segment. Tête brun clair, cordiforme vue de face.
Plantes hôtes : Sur de nombreuses essences feuillus, entre autres sur le Chêne pédonculé (Quercus robur), Le bouleau verruqueux (Betula pendula), L’aulne glutineux (Alnus glutinosa), le Saule marsault (Salix caprea), et le Prunellier (Prunus spinosa).
Habitat : Avant tout dans les forêts claires, les bétulaies, et sur les marges des tourbières. Espèce assez commune dans la plupart des régions.
Biologie : L’adulte, exclusivement nocturne, vole au cours d’une unique génération annuelle. Les sujets blancs jouissent d’un parfait camouflage, posés sur le tronc des bouleaux. Ceux de la forme noire, en revanche, ne peuvent se dissimuler que sur des écorces sombres. Du fait que la forme carbonaria fut originellement découverte dans les régions industrielles de Grande Bretagne, se développa la théorie du « mélanisme industriel », selon laquelle les individus noirs, apparus par mutation, supplantaient dans les régions noircies par les fumées, leurs congénères blancs, décimés par des prédateurs faute de pouvoir se camoufler. Cette théorie a connu récemment une certaine disgrâce, dans la mesure où de tels individus mélaniques peuvent apparaître chez de nombreuses espèces dans les régions non polluées, voire devenir extrêmement communs, sans que l’on puisse invoquer à ce propos la moindre hypothèse plausible. La chenille se comporte de jour comme l’espèce précédente. La chrysalide repose dans une loge souterraine ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Gros géomètre très caractéristique. On observe assez souvent des formes sombres ou noires qui ne sont plus aujourd’hui la spécialité des zones urbanisées (f. carbonaria). Occupe toute l’Europe. Elle est très fréquente en France, dans les zones boisées de plaine comme d’altitude. Elle apprécie les endroits frais et ombragés. Les chenilles vivent au dépens de divers feuillus, (Salix, Carpinus, Betula, Alnus, Fagus, Sorbus, Prunus Acer, Cornus…). La chrysalide hiverne. Période de vol : IV-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Brintesia circe (Fabricius, 1775)
Silène
Adulte : Noir, avec une bande discale blanche fractionnée vers l’apex des ailes antérieures. Revers de l’aile postérieure comparable à celui du Sylvandre mais avec une courte fascie post-basale blanchâtre s’étendant de la côte à la cellule.
Chenille atteint 35 mm. Gris brunâtre clair, avec une bande dorsale sombre nettement délimitée et des bandes latérales moins foncées. Capsule céphalique portant six bandes sombres très contrastées.
Plantes hôtes : Brome dressé, Fétuque des brebis et quelques autres graminées
Habitat : Pelouses sèches limitrophes de lisères forestières. Espèce méditerranéenne en extension vers le nord.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle ; elle visite les fleurs. Les oeufs sont dispersés en vol. La jeune chenille hiverne. La nymphose s’effectue dans une loge souterraine.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Cabera exanthemata (Scopoli, 1763)
Cabère pustulée
Proche de Cabera pusaria mais les lignes transversales sont plus rousses, lui donnant un aspect plus jaunâtre. Presque toute l’Europe. En France, elle est commune dans les forêts humides. La chenille se développe sur Bouleau, Saule, Aulne (Betula, Salix, Alnus). La chrysalide hiverne. Période de vol : IV-V ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cacoecimorpha pronubana (Hübner, 1799)
Tordeuse de l’œillet
La Tordeuse de l’œillet. Envergure du mâle : 15-17 mm, de la femelle : 18-24 mm. Europe atlantique et méditerranéenne. Bien répandue en France surtout dans l’Ouest, le Midi et en Corse. Espèce bivoltine en V-IX. Chenille très polyphage qui peut-être nuisible dans les jardins, vergers, potagers. Extrait du Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert.
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Campaea margaritata (Linnaeus, 1767)
Phaléne perlée, Celadon
Adulte : Ailes d’un vert bleuté très pâle, les antérieures avec deux lignes transversales blanches, bordées de vert olivâtre, subrectilignes et convergentes vers le bord interne, les postérieurs avec une seule ligne.
Chenille : Atteint 37 mm. Brun grisâtre, Brun rouge, gris violacé ou vert olivâtre, de section semi-circukaire, avec la face dorsale convexe et la face ventrale aplatie, pourvue sur les flancs d’une frange de poils blancs et d’une paire surnuméraire de fausses pattes sous le huitième segment.
Plantes hôtes : Sur de nombreuses essences feuillus, notamment sur le Hêtre commun (Fagus sylvatic), Charme commun (Carpinus betulus), Chêne pédonculé (Quercus robur), Bouleau verruqueux (Betula pendula), Saule marsault Salix caprea), ou le Prunellier Prunus spinosa).
Habitat : Forêts et brousses arbustives mésophiles. Espèce assez commune presque partout.
Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations. Grâce à ses franges latérales, la chenille se fond totalement sur son support. Elle hiverne et se nymphose au printemps dans un cocon souterrain.
(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Répandue à travers toute l’Europe jusqu’au Caucase. En France, elle est commune en plaine comme en montagne jusque vers 1500 m d’altitude. Elle affectionne les friches et les bois clairs. Les individus de la génération estivale sont plus petits. L’imago vient à la lumière mais s’observe aussi le jour. La chenille se nourrit sur de nombreux feuillus, elle hiverne. Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine, univoltine en altitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Camptogramma bilineata (Linnaeus, 1758)
Brocatelle d’or, Brocatelle dorée
La brocatelle dorée est assez variable. La forme typique est essentiellement jaune, mais des formes foncées existent, surtout dans le nord du domaine de l’espèce. Si son heure de vol naturelle commence au crépuscule, ce papillon est facilement débusqué pendant la journée, durant laquelle on peut le voir voler. Peuple toutes sortes d’habitats, bois, jardins, haies, friches. Période de vol : Juin à Août. LAROUSSE "Nature en poche" Papillons
Elle présente plusieurs variations chromatiques dont certaines sont remarquables et parfois localisées. Répandue à travers toute l’Europe, son territoire s’étend jusqu’en Asie centrale. En France, commune partout. Elle fréquente les jardins, les allées ombragées, les lisières forestières. L’imago est souvent actif dans la journée mais vient également à la lumière. La chenille est polyphage et mange diverses plantes basses telles que les (Rumex, Plantago, Galium). Hiverne au stade de chenille. Période de vol V-VII ; (IX-X) dans le sud. Espèce univoltine, avec une seconde génération partielle dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Carcina quercana (Fabricius, 1775)
L’Oecophore rosée, Le Phibalocère du hêtre
La chenille qui est principalement liée au Chêne, vit aussi sur le Hêtre et le Poirier. L’adulte habite l’Europe, l’Afrique du Nord, l’Asie Mineure et l’Amérique du Nord. Il vole en juillet et août.
(http://aaff.org/BUTTERFLIES/08/PZ3.htm)
(Site : UKMoths, 658) : Envergure 16-22 mm. Un papillon de nuit plutôt petit, mais aux couleurs vives, avec de longues antennes.Occupe toute la Grande-Bretagne. Vole en juillet et en août. Nocturne et vient à la lumière.
Plantes nourricières : divers arbres à feuilles caduques : chêne (Quercus) et hêtre (Fagus).
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Catoptria falsella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Crambus confus
Observation de Brigitte Seys - Chasnay (58) - 27/08/2013 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 04/07/2013 Observation de Villatte Raymond - Pleaux (15) - 09/07/2011 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Brenne (36) - 28/08/2010 Observation de Crismer Claude - Vic le Comte (63) - 25/08/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Le Nouveau Monde (43) - 19/08/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 31/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 25/07/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 12/07/2009 Observation Mme (...)
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Catoptria pinella (Linnaeus, 1758)
Crambus des pins
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 10/08/2014 Observation de Brigitte Seys - Wingles (62) - 06/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Loos en Gohelle (62) - 29/07/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Ampuis (69) – 01/07/2011 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 03 et 09/08/2010 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 29 et 31/07/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 27/07/2007 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 16/07/2007 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – (...)
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Chiasmia clathrata (Linnaeus, 1758)
Géomètre à barreaux, Réseau
Variable par la coloration du fond plus ou moins jaune et par l’intensité des lignes noires. Commune dans toute la France. L’imago vole de jour dans les prairies fleuries, les friches. Se tient posé les ailes ouvertes. Les chenilles consomment diverses plantes telles que Genêt à balais, Genêt sagitté, Trèfle, Vesce à épis, Caille-lait blanc. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril-Mai et Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Chrysoteuchia culmella (Linnaeus, 1758)
Crambus des jardins
Taille : 10-15 mm
Milieu : prés
Le crambus des jardins appartient à la famille des crambus qui comporte de très nombreuses espèces. Ces papillons de petite taille se caractérisent par des ailes avant étroites et les 2 premières nervures des ailes postérieures soudées sur une courte partie.
Le crambus des jardins se rencontre sur les tiges d’herbe, souvent posé la tête en bas, les ailes entourées autour du corps. Il est commun de mai à septembre dans tous les endroits riches en graminées.
Il se distingue par ses ailes relativement plus larges que les autres crambus et les dessins blancs qui évoquent un peu un côté d’arêtes de poisson.
La chenille vit dans un tuyau soyeux à la base des graminées.
(Site : verTdeTerre.com)
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Cidaria fulvata (Forster, 1771)
Cidarie fauve, Associée
Assez fréquente, elle est répandue à travers toute l’Europe, depuis la péninsule Ibérique jusqu’à la Russie, puis à travers l’Asie centrale jusqu’au Pamir. Elle est présente partout en France surtout à l’étage collinéen, plus localisée dans le Midi sauf en montagne. Elle affectionne les jardins, friches et bords des chemins. La chenille vit sur divers Rosa. Hiverne au stade de l’œuf. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cilix glaucata (Scopoli, 1763)
Petite épine
Au repos, antennes, corps et pattes sont cachés sous les ailes, le papillon ressemblant étonnamment à une fiente. Son camouflage est si efficace qu’il peut subsister près d’un piège lumineux bien après que les espèces plus voyantes ont été dévorées par les oiseaux. Peuple les haies, les jardins et autres taillis et bois clairs. Période de vol : Mai à Août en deux générations. (Nature en poche - Larousse)
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Clossiana dia (Linnaeus, 1767)
Petite violette
Adulte : fauve orangé pâle, avec les motifs noirs un peu plus épais que chez Clossiana euphrosyne et Clossiana selene. Revers des ailes postérieures brun violâtre sombre, avec quelques taches jaune clair, trois taches discales et un chapelet marginal nacrés ; apex anguleux.
Chenille 20 mm de long. Ressemble à celle de C. selene, mais sans épines thoraciques allongées
Plantes hôtes : Diverses Violettes, également mentionné sur la Ronce frutescente.
Habitat Préférentiellement sur les pelouses calcaricoles, mais aussi sur les pelouses maigres sableuses ou sablo-calcaires et sur les landes. En régression dans le tiers nord-ouest de la France.
Biologie : 1 à 3 générations. La chenille, d’activé diurne, hiverne à mi-taille.
Espèce potentiellement menacée / Protégée en Ile de France (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
32-34 mm. Dessus aile postérieure marge anguleuse pad arrondie comme les autres Clossiana. Dessous aile postérieure teinté de violet, taches discales et marginales argentées.
Espèce répandue, localement commune dans les bois clairs et régions vallonnées jusqu’à 1 200 m. Identifiable par la teinte bleu – violet et les taches postdiscales sombres sur le dessous de l’aile. La chenille hiverne, se nourrissant au printemps. Vole d’avril à octobre. 2-3 générations
Plantes nourricières Violette et ronce. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
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Cochylis hybridella (Hübner, [1813])
Cochylis des Crépides
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 03/09/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 14/07/2013 - Possible Cochylis posterana ici Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 12/06/2013 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Brenne (36) - 29/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 30/06/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 20/08/2009 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - (...)
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Colotois pennaria (Linnaeus, 1761)
Himère-plume, la phalène emplumée
Adulte : Ailes fauve ochracé, les antérieures avec deux lignes transversales sombres convergeant légèrement vers le bord interne, un point discoïdal sombre et un petit ocelle apical noir pupillé de blanc. Antennes du mâle longuement et finement bipectinées.
Chenille : atteint 50 mm. Gris sombre, souvent nuancée de lilacé, avec une paire de tubercules coniques sur le douzième segment.
Plantes hôtes : Sur de nombreux végétaux ligneux, entre autre sur le chêne pédonculé (Quercus robur), Le charme commun (Carpinus betulus), le saule marsault (Salix caprea), et le prunellier (Prunus spinosa)
Habitat : Forêts et brousses arbustives ; assez commun presque partout.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération, de phénologie très tardive. L’œuf hiverne. La chenille se nymphose sur la plante hôte entre quelques feuilles réunies par de la soie. (Guides Nature, Nathan, Heiko Bellmann Quel est donc ce papillon ?)
Répandue du Maroc au Turkménistan en passant par l’Europe puis à travers l’Asie jusqu’au Japon. En France, elle est répandue partout. Dans les bois de feuillus, les friches, même en ville. Les chenilles vivent sur divers Peuplier, Saule, Aubépine, Erable, Chêne, Prunier, Bouleau, Troène, Frêne (Populus, Salix, Crataegus, Acer, Quercus, Prunus, Betula, Ligustrum, Fraxinus…). Hiverne au stade de l’œuf, la ponte forme un ensemble compact, collé, comme chez les Bombyx. Période de vol : X-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Conistra vaccinii (Linnaeus, 1761)
Robuste, Conistre polie, Orrhodie de l’Airelle
Eurasiatique. Elle occupe l’Europe tempérée, mais est absente de la partie septentrionale et de la moitié sud de la péninsule Ibérique. En France, elle est largement répandue. On la rencontre toujours associée aux milieux forestiers mixtes, y compris dans les zones urbaines. Ses variations chromatiques sont très importantes et son identification n’est pas toujours aisée. La chenille est polyphage. Période de vol : X-IV. Espèce univoltine, l’adulte hiverne et vole de nouveau au printemps. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cosmia trapezina (Linnaeus, 1758)
Trapèze
Adulte : Ailes antérieures jaune grisâtre, brun grisâtre ou brun rouge, avec le champ médian concolore ou plus foncé, trapézoïdal, limité de part et d’autre par une ligne contrastée, claire, lisérée de foncé.
Chenille : Atteint 28 mm. Vert pâle ou vert foncé, avec trois lignes dorsales blanchâtres, une ligne latérale sombre souvent diffuse. Et de nombreuses verrues sétigères noires, qui sont cernées de clair.
Plantes hôtes : Sur de nombreux arbres et arbustes feuillus, entre autres sur le Charme commun, Coudrier noisetier, Sycomore, Chêne pédonculé, Prunellier, et Tilleul d’hiver ( Carpinus betulus, Corylus avellana, Acer pseudoplatanus, Quercus robur, Prunus spinosa, Tilia cordata).
Habitat : Surtout dans les massifs boisés et les brousses arbustives, mais aussi dans les parcs et les jardins. Espèce largement répandue et commune presque partout.
Biologie : L’adulte, d’activité nocturne, vole au cours d’une unique génération annuelle ; il vient bien à la lumière, de même qu’à la miellée. L’oeuf hiverne. La chenille, de mœurs tant diurnes que nocturnes, est la plus commune de toutes les chenilles « cannibales » de notre faune. Régulièrement phytophage, elle ne dédaigne pas, cependant, de dévorer d’autres chenilles, y compris celles de sa propre espèce. Ce comportement carnassier a occasionnellement été mentionné, en particulier en élevage, dans des conditions de confinement excessif, chez d’autres espèces dont les chenilles observent d’ordinaire un régime phytophage. La chenille du Trapèze, en revanche, même dans le milieu naturel et en l’absence de toute perturbation extérieure, se livre sur les autres chenilles à des attaques qui ont été l’objet d’observations récurrentes. Elle agresse ordinairement sa victime en la mordant sur la face dorsale du thorax, de sorte que celle-là se trouve dans l’impossibilité de se défendre avec ses propres mandibules. Elle dilacère ensuite rapidement l’intégralité de son corps pour en absorber tout son contenu. Le processus dure en général à peine plus d’une demi-heure, à l’issue de laquelle il ne reste plus de la proie que l’enveloppe externe, entièrement vidée. Dans la mesure où la chenille de la phalène brumeuse constitue son mets de prédilection, il est possible que les populations de ce ravageur soient en partie régulées grâce à l’intervention de la larve de C. trapezina. La nymphose se déroule entre quelques feuilles réunie par de la soie. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Répandue dans toute la France ainsi qu’en Europe. Elle peut localement pulluler certaines années, notamment dans le Nord du pays. En zone méditerranéenne, elle reste assez localisée. Elle affectionne les milieux forestiers, de la ripisylve aux grands massifs et même les parcs urbains. La chenille, polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes. Période de vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
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Cosmorhoe ocellata (Linnaeus, 1758)
Lynx, Phalène ocellée
Paléarctique, répandue dans toute l’Europe, puis à travers l’Asie jusqu’au Japon. Elle est présente partout en France. Commune, elle apprécie les jardins, les chemins et les bords des forêts. L’imago, parfois actif le jour, vient également à la lumière. La chenille vit sur divers Galium et hiverne dans un cocon tissé avec de la terre, dans lequel elle se nymphose au printemps. Période de vol : V-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Crocallis elinguaria (Linnaeus, 1758)
Phalène de la mancienne, Crocalle aglosse
Présente une bande médiane avec un point cellulaire bien marqué. Elle est répandue depuis le Maroc jusqu’au Kazakhstan en passant à travers l’Europe. Elle est présente partout en France. Ses habitats sont variés notamment les bois clairs, les jardins jusque vers 1600 m d’altitude. La chenille, qui ressemble parfaitement à une brindille, vit sur de nombreux arbres et arbustes tels que Salix, Betula, Fagus, Rubus, Rosa, Syringa, etc. Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : VII-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Cydia pomonella (Linnaeus, 1758)
Carpocapse des pommes, Pyrale des pommes
Les ailes brun-gris portent un "miroir" doré à l’apex. On trouve la chenille dans les pommes et autres fruits, et ses dégâts dans les vergers peuvent être importants. Dans les vergers « industriels », on éradique ce papillon avec force pesticides ou grâce à des phéromones de synthèse qui leurrent les mâles et neutralisent ainsi la reproduction. Se rencontre où croissent les pommiers, notamment dans les vergers et les jardins. Période de vol : Mai à Août, parfois en deux générations. (Nature en poche - Larousse)
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Cymatophorina diluta (Denis & Schiffermüller, 1775)
Diluée, Délayée, Cymatophore délayée
Mâle : envergure 30-33 mm.
L’absence de tache discales, la bande transversale antémédiane brune et la strie noire basale sont caractéristiques.
Femelle 30-35 mm. Semblable au mâle.
Variation. Chez la femelle F. hartwiegi Reisser 1927, le fond est plus clair et les bandes transversales brunes de l’aile antérieure ressortent davantage.
Espèces proches : Asphalia ruficollis, plus petit et aux ailes plus élancées.
Période d’apparition : Août à mi-octobre, en une génération.
Distribution. De l’Europe au Proche-Orient. En Europe de l’Angleterre à la Grèce. En France, surtout au nord, Corse.
Statut : assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Deilephila porcellus (Linnaeus, 1758)
Le petit Sphinx de la vigne, le petit-pourceau
Ailes antérieures jaune olivâtre, ornées le long des bords costal et externe de bandes rose vif aux contours internes nets et serratés. Ailes postérieures jaune verdâtre , bordées de rose vif. Face inférieure entièrement rose vif. Guide nature " Quel est donc ce papillon ?" Nathan
Eurasiatique. Répandue dans toute la France, Corse comprise.
La chenille se développe sur Epilobium et Galium. Les imagos sont actifs au crépuscule et butinent notamment les fleurs de vipérine, chèvrefeuille, lavande, aux abords des prairies et des forêts claires jusqu’à 2000m.
Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce uni ou bivoltine suivant l’altitude et la latitude.
(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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Dendrolimus pini (Linnaeus, 1758)
Bombyx du pin, Feuille morte du pin
Adulte : Coloration et graphisme particulièrement variable ; teinte fondamentale oscillant du gris cendré pâle, par le roux ferrugineux vif, au brun noir. Ailes antérieures pourvues de trois lignes transversales, irrégulières, sombres, et d’un point cellulaire blanc. Les champs définis par les lignes peuvent être concolores ou de teintes différentes.
Plante – hôte : exclusivement sur les conifères, en particulier pin sylvestre, et diverses autres espèces de pins, plus rarement sur l’épicéa commun et sur le sapin argenté.
Chenille : Atteint 70 mm. Gris brunâtre ou gris jaunâtre, avec des taches dorsales brun sombre cernées de clair, et des touffes latérales de poils gris clair. Inquiétée, elle peut dévaginer deux coussinets dorsaux de poils bleu métallique dissimulés au repos dans des replis cutanés du thorax.
Habitat : Pineraies. Comptait jadis parmi les plus redoutables ravageurs forestiers, de nos jours, ne se montre plus guère que par individus isolés.
Biologie : Espèce strictement nocturne dans les deux sexes. Les œufs sont généralement déposés sur les épines des pins par petits groupes d’au plus 30 unités. Les chenilles éclosent à la fin de l’été et sont actives jusqu’en novembre, mais leur croissance diffère sensiblement selon les individus. Pour l’hivernage, elles descendent dans la litière, où il est assez facile de les découvrir à la base du tronc, dissimulées sous les mousses ou l’épaisse couche d’aiguilles. Au sortir de l’hiver, elles remontent dans l’arbre, y achevant leur développement entre mars et juin. La nymphose a lieu dans un cocon allongé gris brun, tissé sur un rameau de l’arbre nourricier, entre les aiguilles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
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Diachrysia chrysitis (Linnaeus, 1758)
Vert-doré, Plusie vert-doré
Ailes antérieures brun ferrugineux, ornée de deux grandes plages vert doré à vif éclat métallique, souvent réunies par un isthme médian. (quel est donc ce papillon - Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe et un peu partout en France, plus localisée dans la zone méditerranéenne, notamment en montagne. Elle fait partie, avec D. nadeja et D. stenochrysis, d’un complexe d’espèces dont l’identification (même à l’aide des genitalia) n’est pas aisée, notamment avec cette dernière. On la distingue généralement de D. stenochrysis par la bande jaune longitudinale coupée dans l’espace médian (bien qu’il existe quelques individus dont celle-ci est faiblement ininterrompue), ainsi que par la ligne submarginale faiblement marquée. Elle affectionne divers milieux mésophiles à humides, et souvent anthropisés. La chenille, polyphage, vit principalement sur Ortie. Période de vol : Mai-Juillet et Août-Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
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Diacrisia sannio (Linnaeus, 1758)
Bordure ensanglantée, Ecaille roussette, Ecaille à bordure amarante
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle : avec les ailes antérieures jaune soufre, ourlées de rose vif et marquées d’une tache discoïdale de même couleur, et les ailes postérieures jaune paille, plus ou moins suffusées de gris. Femelle : nettement plus petite, avec les ailes antérieures fauve rougeâtre ochracé, veinées de sombre, et les ailes postérieures jaune orangé, maculées de noir.
Chenille : Atteint 40 mm. Brun sombre, avec une ligne dorsale orange, entrecoupée de blanc ; pilosité blancâtre, noire et brun roussâtre. Plantes hôtes : Sur diverses plantes herbacées et arbustives, notamment sur l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le Gaillet blanc (Galium album), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) et le Piment royal (Myrica gale).
Habitat : Avant tout sur les prairies humides et dans les prés-bois mésophiles, mais également sur les pelouses sèches et les pentes chaudes et ensoleillées. Espèce encore largement répandue, mais localisée et accusant une régression significative.
Biologie : selon les conditions climatiques locales, l’espèce donne une ou deux générations annuelles. L’adulte, essentiellement nocturne, se laisse facilement débusquer durant le jour, surtout le mâle ; très farouche, il se repose rapidement, plongeant au cœur de la végétation. La femelle, assez indolente, dépose ses œufs en ooplaques à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. la chenille, de mœurs nocturne, s’enfuit avec une grande vivacité lorsqu’elle est inquiétée. Longue d’environ 10 mm en automne, elle se retire pour hiverner à l’intérieure d’une tige creuse, par exemple dans celle d’une ombellifère. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon ténu, de teinte grise. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe, sauf le sud des régions méditerranéenne, jusqu’en Asie orientale. En France, elle est répandue presque partout,
y compris en Corse. On la rencontre en plaine, mais surtout en moyenne montagne jusqu’à 2000 m d’altitude dans tous les milieux herbeux. La chenille, polyphage, se nourrit sur diverses plantes basses. Le dimorphisme sexuel est accusé. Vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-42 mm. Aile antérieure jaune pâle ; tache discale, bord interne et frange pourprés. Aile postérieure blanchâtre, avec une marge et une tache discale grisâtres.
Femelle. Envergure : 28-40 mm. Aile antérieure orange pourpré, plus jaunâtre au milieu. Postérieure rose orangé, largement envahie de noir.
Variation. Aile postérieure davantage envahie de gris noirâtre : f. moerens Strand, 1903 (mâle). Aile postérieure sans marge grise : f. pallida Staudinger, 1892 (mâle).
Espèce proche : Aucune.
Biologie. Chenille polyphage sur plantes basses, dont les plantains, les gaillets, les oseilles. Prairies humides et autres lieux herbus, jusqu’à 2500 m en montagne.
Période d’apparition. Fin avril à juin, puis août à septembre.
Distribution. De L’Europe au Japon. En Europe, presque partout. En France, presque partout, excepté en Corse.
Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
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Dysgonia algira (Linnaeus, 1767)
Passagère
Méditerranéo-asiatique. Présente dans la moitié sud de l’Europe, et à l’Est jusqu’au nord du bassin de la mer Noire. En France, on la rencontre migratrice un peu partout, bien que localisée dans la partie Nord. Elle affectionne les milieux forestiers et les lisières, y compris en zone urbaine. La chenille est polyphage et se développe sur (Rubus, Salix, Genista,…). Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
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