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Actinotia hyperici (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle du millepertuis
Ouest-paléarctique. Répandue dans toute l’Europe. On la rencontre un peu partout en France, mais elle semble peu fréquente dans le Nord du pays. À tendance thermophile, elle occupe les milieux ouverts prairiaux et les clairières. La chenille se développe sur divers Millepertuis (Hypericum). Période de vol : III-IV ; VII-XI. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

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Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Souci
45-54 mm. Plusieurs générations, Vol puissant et rapide, d’avril en septembre, remarquable migrateur (population du nord de l’Europe). Habitat : terrain dégagés, notamment champs de luzerne et de trèfle. Mâle : ailes jaune orangé vif, larges marges noires traversées de nervures jaunes. Femelle : ailes antérieures idem mâle mais avec marge plus large et enfermant des taches jaunes de taille variable, ailes postérieures sombre avec taches orange. Dessous jaune suffusé de vert sur la marge de l’aile antérieure et sur l’ensemble de l’aile postérieure. Forme Helice : Femelle dessus vert blanchâtre suffusé de gris sur aile postérieure. Dessous aile antérieure marques postdiscales plus grandes que chez le mâle. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

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Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Argus bleu nacré, Bleu nacré

Cette espèce héliophile qui peuple les friches calcaires est très délicate. Le dessus des ailes du mâle, d’un bleu ciel vif, s’aperçoit souvent quand le papillon se tient au soleil. Le recto de la femelle est plus terne, essentiellement brun foncé, et l’aile postérieure présente un alignement d’ocelles orange, blanc et noir. Comme chez nombre de Lycènes, la chenille est soignée par les fourmis, qui raffolent du liquide sucré qu’elle régurgite. La variabilité de cette espèce est notoire, notamment par l’extension de la marge foncée. Associé aux friches calcaires et autres escarpements fleuris où sa plante-hôte est localisée. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

Observés butinant les fleurs d’une grosse touffe de sariette, en compagnie d’azurés de la luzerne et d’azurés bleu céleste. ( Michel Rouché)



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Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Demi-Deuil
Adulte : Blanc et noir en damier. Revers avec les même motifs mais beaucoup moins contrastés, et une rangée postdiscale de petits ocelles. Femelle plus grande, avec revers teinté d’ocre jaune. Plante – hôte : comme les chenilles de tous les Satyrines se nourrit exclusivement de graminées ; Palène, Brome dressé, Pâturin des prés. Chenille : Atteint 28 mm. Verte ou brun jaune à brun grisâtre, avec la tête brun clair, une ligne dorsale sombre et une bande latérale claire, soulignée de foncé. Extrémité abdominale bifide, avec chacune des pointes ornée d’une strie rougeâtre sur le dessus. Habitat : Prairies, clairières, talus, bords des routes… abondantes presque partout mais en régression au nord de la Seine. Biologie : Le mâle du Demi-deuil, contrairement à ceux de nombreux autres Rhopalocères, ne guette pas le passage des femelles depuis un perchoir, mais recherche activement en vol celles qui viennent d’émerger parmi les Graminées. Les œufs sont simplement abandonnés en vol par la femelle. La chenille éclos dès la fin de l’été et cherche aussitôt un abri pour l’hivernage, sans avoir pris la moindre nourriture. Elle accomplit son cycle au printemps, puis se nymphose à proximité du sol. La chrysalide, blanchâtre ou jaune, repose à l’abri d’un réseau soyeux lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Myrtil
C’est probablement l’un des papillons les plus abondants dans les lieux herbus de nos régions. On voit surtout la face inférieure des ailes. L’aile antérieure est orange et chamoisée avec un ocelle distinct, l’aile postérieure brunâtre avec une bande plus claire ornée de points noirs. Contrairement à ses congénères, le myrtil dévoile parfois le recto de ses ailes sur le terrain. Elles sont brun intense avec une tache orangée contenant un ocelle sur l’aile antérieure (l’orange est plus étendu chez la femelle). Se rencontre dans divers habitats herbus, talus des routes, prés, allées des bois, régions vallonnées, jusqu’à 1500 m au moins. Vol : Juin à Octobre. (Nature en poche - Larousse)

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Brenthis daphne (Denis & Schiffermüller, 1775)
Nacré de la ronce
40-50 mm. 1 génération Adulte : ailes arrondies, fauve orangé vif, avec la bande marginale noire incomplète, nettement fractionnée aux postérieures. Revers de l’aile postérieure à motifs plutôt fondus,avec une bande postdiscale comparable à celle de Brenthis ino ; dans la bande médiane jaune verdâtre, la tache disco-cellulaire de l’espace 4 est toujours suffusée de violet ; aire marginale elle aussi presque entièrement suffusée de violet. Habitat : Orées forestières chaudes et ensoleillées, clairs-bois mésophiles. Espèce méditerranéenne naguère restreinte en France au Midi et à l’Alsace ; a fortement progressé vers le Nord atteignant la région parisienne en 1997. Biologie : l’adulte butine sur les Ronces et les Chardons. Les œufs sont déposés isolément, en juillet, sur les feuilles de la plante hôte. La chenille qui hiverne manifestement formée dans l’œuf, se tient à découvert sur les feuilles des Ronces. La chrysalide, suspendue, porte 2 rangées dorsales d’épines flanquées de taches brillantes à vif éclat bleu métallique. La Chenille atteint 28 mm de longueur. Ressemble beaucoup à celle de Brenthis ino ; en diffère par les stries longitudinales sombres, contrastant davantage sur le fond blanc, et par ses épines jaunes, à pointe non distinctement éclaircie. Plantes hôtes : Ronces (Rubus fruticosus) et Framboisier (Rubus idaeus) (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)// 42-52 mm. Se différencie de Brenthis hecate par les taches moins distinctes sur le dessous de l’aile postérieure et par la rangée irrégulière de taches postdiscales sur le dessus de l’aile antérieure. Vole dans les vallées jusqu’à 1200 m en juin juillet. Commun à l’Est de son aire de répartition. PN : Ronces, Violette. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

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Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue

La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).



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Didymaeformia didyma (Esper, 1778)
Mélitée orangée
Atteint 28 mm de longueur. Blanche, avec de fines lignes sombres et des épines blanches ; deux rangées dorsales de taches orangées supportant chacune une épine concolore à pointe blanche. Guide nature "Quel est donc ce papillons ?" Nathan

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Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Flambé
50-70 mm. 2 générations. Ailes jaune pâle, barrées de bandes transversales noires qui se prolongent d’une paire sur l’autre. Ailes postérieures longuement caudées, avec lunules marginales bleues et un ocelle anal bleu, cerné de noir et surmonté d’un arc orangé. Habitat : milieux ouverts et secs.(Guide nature Nathan, Quel est donc ce papillon ?)

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Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand paon de nuit

L’imago est visible de avril à mai. C’est le plus grand papillon d’Europe. Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)

Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Delachaux et Niestlé)



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Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame

L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).


Exceptionnelle migration de 2009 :

  • J’ai assisté à une migration très importante en mai 2009 dans le sens Sud Nord au Bourget du Lac (en gros un ou deux papillons toutes les deux ou trois minutes). Concernant la migration inverse que j’ai observé en août 2009. Le 17 août 2009, j’étais en randonnée au dessus du col des Montets, qui permet de rejoindre le Valais depuis Chamonix ; plus exactement, j’étais au sommet de l’Aiguillette des Posettes (altitude 2201 m) pour redescendre vers le col des Montets par un sentier qui longe une crête orientée en gros du nord au sud, appelée les Frettes. Au sommet, puis pendant la descente le long de cette crête, nous avons observé un grand nombre de Belles dames qui venaient de quitter la Suisse et descendaient vers le sud en passant par la vallée de Chamonix. Leur trajet était parallèle au nôtre et nous étions doublés régulièrement par ces papillons tantôt isolés, tantôt en petit groupes de 2 à 5. C’était impressionnant. Bernard FONSECA



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Argynnis paphia (Linnaeus, 1758)
Tabac d’Espagne
Adulte : Mâle fauve orangé vif, orné de points et de stries noires, dont quatre épaisses stries androconiales sur les nervures postérieures de l’aile antérieure. Femelle fauve terne, plus rarement gris verdâtre sombre (forme valesina Esper) dépourvue de stries. Revers des ailes postérieures vert à reflet métallique dans les deux sexes, traversé de bandes blanc nacré s’amincissant d’avant en arrière. Chenille : Atteint 38 mm de longueur. Brun foncé, avec deux bandes dorsales jaune adjacentes et des épines fauves ; en outre, une paire d’épines thoraciques noires, dépassant la tête à la manière d’antennes. Plantes hôtes : sur divers espèces de Violettes, selon les région, par exemple sur la Violette hérissée (Viola hirta) Habitat : orées et laies forestières, clairières mésophiles richement fleuries, prairies sylvatiques. Espèce encore assez répandue et abondante, reste la plus commune de toutes les Argynnes. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Lors de la parade nuptiale, le mâle plonge en vol sous la femelle, stimulant celle-ci en répandant le parfum de ses androconies. Si la femelle est réceptive, elle se pose rapidement, oriente son abdomen en direction du mâle, venu se poser à ses côtés, et distille à son tour au moyen de ses glandes abdominales des hormones aphrodisiaques propre à stimuler son partenaire, qui procède alors à l’accouplement. Les oeufs sont déposés non pas sur les plantes nourricières, mais à proximité de celles-ci, sur le fût des arbres avoisinants, notamment des pins et des épicéas. A cet effet la femelle décrit en vol une spirale autour du tronc choisi, y déposant un œuf tous les mètres environ. Les chenilles éclosent à la fin de l’automne, et sans prendre la moindre nourriture, s’enferment dans un abri soyeux pour hiverner. En mars, elles gagnent les violettes, sur lesquelles elles se nourrissent la nuit, se dissimulant sous les feuilles durant la journée. La nymphose s’effectue sur un rameau à peu de distance du sol. La chrysalide suspendue, brune, présente des rangées de protubérances dorsales acuminées et des taches brillantes à reflet bleu métallique. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Satyrus ferula (Fabricius, 1793)
Grande coronide
Observation de Vogel Gérard - Châteauroux-les-Alpes (05) - 23/06/2014 Observation de Laprat Michel - Saint-Véran (05) - 11/08/2010 Observation de Billard Michel - Saint-Alban Leysse (73) - 26/08/2007 Observation de Mr Le Mao Patrick - Adret de la Thuile/Montagny (73) - 11/07/2006 Observation de Mr Mulot Patrick - Castellane (04) - 09/07/2006 Observation de Mr Champollion Dominique - Chabottes (05) - 07/07/2006 Observation de Boyet Evelyne - Lanslebourg (73) - 29/07/2005 Observation de Mr Le Mao Patrick - Plan des Mains/Champagny-en-Vanoise (73) - 15/07/2005 Observation de Mr Le Mao (...)

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Parnassius apollo (Linnaeus, 1758)
Observation de Nathalie Vansieleghem - Vercors (26) - 03/06/2011 Observation de Laxenaire Roger - Digne les bains (04) - 25/09/2010 Observation de Laxenaire Roger - Digne les bains (04) - 21/08/2010 Observation de Villetorte Alain - Arith (73) Lac Mariet - 25/07/2010 Observations de M.Villetorte Alain - Vassieux-en-Vercors (26) - 31/07/2009 (Variation nevadensis) Observation de Coscoy Miguel - La Magne (73) - 29/07/2009 Observation de Merlen Dominique - réseve de Tuéda (73) - 14/07/2009 Observation de Vogel Gérard - Champagny-en-Vanoise (73) 07/07/2009 Observation de Chassaing (...)

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Zygaena carniolica (Scopoli, 1763)
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

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Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Sphinx tête de mort
Olivier, Lilas, Catalpa, Datura, Pommes de terre, Jasmin, Buddleia, Aubergine, Frêne
Observation de Filomenko Madeleine - Ahuy (21) - 21/07/2016 Observation de Sérieys Claude - Gémenos (13) - 19/07/2016 Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 13/08/2015 Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 30/07/2015 Observation de Tashan Michel - Gap (05) - 09/08/2013 Observation de Georges Gwénaël - Yvré l’Evèque (72) - 31/07/2013 Observation de Madame Golé Mireille - Lavercantière (46)- 18/07/2013 sur Pomme de terre Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 15/11/2012 (...)

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Acronicta euphorbiae (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Diethelm Brigitte - Valais (Suisse) - 20/09/2010 Observation de Rodriguez Hélène - Isovol (Espagne) - 17/06/2010 Observation de Kaldi Catherine - Puimichel (04) - 02/10/2009 Observation de Fournier Laurent - Causse de Sauveterre (48) - 14/09/2009 Observation de Gauthier Annick - Pralognan-la-Vanoise (73) - 11/08/2009 Observation de Voltz Nicole - Grand Bornand Massif des Aravis vers 1800m (74) - 10/07/2009 Observation de Deschandol Franck - Carcassonne (11) - 25/06/2009 Observation de Kaldi Catherine - Puimichel (04) - 06/2009 Observation de Mr Michelot Lucas - 1800 (...)

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Apopestes spectrum (Esper, 1787)
Observation de Calmet Hélène - Montoulieu (34) - 29/05/2011 Observation de Mr Bernard Jean-Pierre - Montagne du Lubéron (04) - 07/1979

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Choreutis nemorana (Hübner, 1799)
Figuier
Observation de Sipp Renée - Noyers sur Jabron (04) - 09/08/2013 Observations de Mr Fabre Thierry - Messery (74) - 24/06/2008

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Heterogynis penella (Hübner, 1819)
Observation de Mr Buquet Christophe - Alpes (04) - 11/06/2004 Observation de Vogel Gérard - St-Nazaire-le-Désert (26) - 20/05/2014 Observation de Mr Pierre Sévin - Puget-Rostang (04) - 09/05/2004
http://perso.wanadoo.fr/photobotani...

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Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Flambé
Espèce répandue principalement en Europe moyenne et méridionale. En France, presque partout ; souvent rare dans la moitié septentrionale. Description. Longueur maximale : 40 mm. Corps particulièrement trapu, plus mince à l’arrière et près de la tête. Tégument vert, avec une ligne médio-dorsale jaunâtre. Flancs ornés de stries obliques, jaunâtres, sur lesquelles se trouvent des points en relief, de couleur rouge ou jaune. Tête verte, plus ou moins rétractile. Biotopes. Bois clairs, haies, vergers. Cycle biologique. Une ou deux générations par an, selon les régions. Les œufs, sont pondus isolément sous les feuilles de la plante-hôte. On peut trouver les chenilles de mai à septembre et le développement larvaire dure un ou deux mois. En été les chrysalides sont vertes et l’émergence s’effectue un mois après la nymphose. En revanche, les chrysalides formées en automne sont brunes ; elles ne donnent des imagos que l’année suivante, au printemps. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)

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Lemonia dumi (Linnaeus, 1761)
Observation de Kaldi Catherine - Puimichel (04) - 15/05/2010 Observation de Billard Michel - St Alban Leysse (73) 500m - 03/05/2010

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Peridea anceps (Goeze, 1781)
Timide
Eurasiatique. Présente un peu partout en Europe jusqu’en Afrique du Nord et en Turquie. Largement répandue en France, à l’exception des régions au climat trop rude. Son habitat est constitué par les bois, les forêts bien exposées, ainsi que les garrigues où sont bien représentés divers quercus dont les chenilles mangent les feuilles. Métamorphose dans la litière. Période de vol : IV-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Xylena exsoleta (Linnaeus, 1758)
Bois sec
L’imago est visible de septembre à mai. Répandu mais partout rare.

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Yponomeuta evonymella (Linnaeus, 1758)
Observation de Le Mao Patrick - L’Ecot Bonneval-sur-Arc (73) - 02/07/2010 Observation de Kaldi Catherine - Puimichel (04) - 27/05/2010 Observation de Le Mao Patrick - Friburge/Champagny-en-Vanoise (73) - 28/06/2009

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Adscita geryon (Hübner, 1813)

Chez les Procridini, le corps et les ailes sont d’un vert doré métallique et les ailes postérieures grises. Adscita statices est l’espèce la plus commune de cette tribu.

Attention, les photos ci-dessous sont proposées en temps que geryon mais l’examen des génitalias serait nécessaire pour confirmer ces identifications.



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Anthocharis euphenoides (Staudinger, 1869)
Aurore de Provence
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 05/04/2014 Observation de Cotta Serge - Robiac (30) - 24/03/2011 Observation de Champollion Dominique - Estoublon (04) - 28/04/2010 Observation de Mr Bouvier Yves - Restanques (83) - 12/05/2009 Observation de Mr Salès Christian - Garrigue (34)

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Anticlea badiata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cidarie baie
Paléarctique, son habitus est assez variable. Elle est largement répandue en Europe, de l’Espagne à la Scandinavie puis jusqu’en Asie centrale. Presque partout en France. Elle est souvent abondante en montagne, elle affectionne les éboulis, les bords des chemins, les vieux jardins, les lisères forestières. La chenille se nourrit sur divers Rosiers et Aubépines (Rosa, Crataegus). La chrysalide hiverne. Période de vol III-V. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Biston strataria (Hufnagel, 1767)
Biston marbré, Marbrée
La Marbrée. Espèce variable (NT). Espèce répartie à travers toute l’Europe, puis en Asie jusqu’en Extrême-Orient. France : présente partout, mais un peu moins commune au sud. Affectionne les bois clairs, les prairies humides, les grands parcs et jardins. Chrysalide hivernante. Espèce univoltine en III-IV. Chenille sur diverses essences de feuillus : Populus, Salix, Quercus, Ribes, Acer, Lonicera. (Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert).

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Catocala fulminea (Scopoli, 1763)
Lichénée jaune
Prunellier, Aubépine, Chêne, Peuplier, Tremble
Observation de Biard Patrick - Pleaux (15) - 13/07/2011 Observation de Villatte Raymond - Condat sur Vienne (87) - 14/06/2011 Observation de Kaldirimdjian Catherine - Puimichel (04) - 30/07/2010 observation de Francoz Philippe - Les Mollettes (73) - 11/07/2011

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Chemerina caliginearia (Rambur, 1833)
Mâle
Observation de Kaldirimdjian Catherine - Puimichel (04) - 14/01/2010

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Chesias legatella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Chésias des genêts

Bien caractérisée par ses ailes antérieures étroites traversées par une bande blanche partant de la base et joignant l’apex. Largement répartie en Europe, de l’Espagne à la Scandinavie, jusqu’à la Baltique et aux Balkans. En France, elle vit presque partout en plaine et sur les coteaux de moyenne montagne. Elle fréquente les landes à genêts et les forêts claires.

La chenille se développe en mai-juin sur les genêts : (genista),(sarothamnus scoparius).

Hiverne au stade de l’oeuf.

Période de vol : IX-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Chesias rufata (Fabricius, 1775)
Observation de Buquet Christophe - Four (04) 30/05/2004 Observation de Guyonnet Antoine - Regusse (83) - 24/04/2004

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Coenonympha dorus (Esper, 1782)
Fadet des garrigues
Au repos, le fadet ne dévoile jamais le dessus de ses ailes. Toutefois, son verso est suffisamment caractéristique pour une bonne identification : l’aile antérieure brun orange possède un unique ocelle, tandis que la postérieure présente une raie claire sinueuse et des ocelles nets vers la marge. Le recto du mâle est brun orange terne, avec des ocelles sur chaque aile. Préfère les escarpements ensoleillés à végétation rase en région méditerrannéenne, jusqu’à 2000m. Période de vol : Juin-juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Diloba caeruleocephala (Linnaeus, 1758)
Double oméga, Tête bleue
Ouest-paléarctique. Connue à travers toute l’Europe. En France, elle est répandue un peu partout, mais semble plus localisée sur le pourtour méditerranéen. C’est une des espèces les plus tardives. Elle occupe les lisières forestières, les coteaux à pelouses et friches arbustives. La chenille est polyphage, consommant divers arbres et arbustes. Période de vol : Septembre à Décembre.

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Ethmia pusiella (Linnaeus, 1758)
Observation de Kaldirimdjian Catherine - Puimichel (04) - 08/10/2010 Observation de Laprat Michel - Saint-Véran (05) - 08/08/2010 observation de Francoz Philippe - Brison St Innocent (73) - 17/08/2007

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Glaucopsyche melanops (Boisduval, 1828)
Azuré de la Badasse
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 17/04/2022 Observation de Bahuaud François - Vila Real, Portugal - 22/05/2013 - sur Thymus sp. Observation : Gréoux les Bains (04) - 02/04/2007

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Hypercallia citrinalis (Scopoli, 1763)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 13/06/2022 Observation de Renouard Claude - Saint-Martin de Vésubie (04) - 24/06/2011 Observation de Francoz Philippe - Villarodin-Bourget (73) - 13/07/2010

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Idaea sericeata (Hübner, 1813)
Observation de Montenot Jean-Pierre - Ruoms (07) - 25/05/2007 Observation de Kaldirimdjian Catherine - Puimichel (04) - 22/07/2010

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Libythea celtis (Laicharting, 1782)
Echancré, libythée du micocoulier
Les motifs varient très peu malgré l’aire étendue de ce papillon en Europe. Vole autour de sa plante hôte dans les bois clairsemés jusqu’à 500m, bien qu’en fin d’été quelques individus vagabonds s’aventurent plus haut. L’adulte hiberne de longs mois de sept à mars, puis dépose les oeufs de la génération suivante. Facilement identifiable à la forme de l’aile et au palpe prolongé. Environ 34-44 mm ; vole d’avril à mai, juin à sept ; gén 1 ; PN micocoulier (Celtis australis) ; Rp Espagne, Portugal, France S ; Italie, Sicile, Autriche, Roumanie, Yougo, Bulgarie, Hongrie, Grèce, Corse, Sardaigne. (Tous les papillons de France et d’Europe p. Whalley, R. lewington)

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Palaeochrysophanus hippothoe (Linnaeus, 1761)
Observation de Nathalie Vansieleghem - Autrans (38) - 19/06/2014 Observation de Montenot Jean-Pierre - Champoleon (05) - 26/06/2013 Observation de Laxenaire Roger - Digne les bains (04) - 21/08/2010 Observation de Laprat Michel - Saint-Véran (05) - 10/08/2010 Observation de Vogel Gérard - Pralognan-la-Vanoise (73) - 08/07/2009 Observation de Merlen Dominique - Nivolet (73) - 16/06/2009 Observation de Mr Mulot Patrick - Mont-Dore (63) - 09/08/2008 Observation de Mr Francoz Philippe - Le Montcel (73) - 21/07/2008 Observation de M. Brams Jean-Marie - Vallée du Vénéon (38) - 25/06/2006 (...)

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Lygephila craccae (Denis & Schiffermüller, 1775)
Ophiuse des pois à crapauds

Eurasiatique. A travers l’Europe du sud et moyenne. En France, elle est largement répandue, mais semble plus localisé dans l’extrême nord du pays. A tendance thermophile, on la rencontre dans divers milieux herbeux d’où elle peut s’envoler le jour. La chenille consomme diverses fabacées.

Période de vol : V-X. Semble pouvoir hiverner les années favorables dans l’extrême sud du pays. Espèce plurivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Robineau)



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Meganola strigula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Nole des chênes, Nole striolée
Répandue dans toute l’Europe moyenne, du sud de la Scandinavie jusqu’aux Pyrénées et, à l’est, jusqu’ai Caucase, aux Balkans et à l’Asie Mineure. Présente partout en France, Corse comprise. Fréquente les forêts claires, les chênaies. La chenille, polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes, principalement les Chêne, Hêtre, Tilleul, Prunier (Quercus, Fagus, Tilia, Prunus)dont elle consomme les feuilles et les Lichens poussant sur les écorces. Période de vol : IV-VI ; VII-VIII dans les régions méridionales. Espèce univoltine ou bivoltine selon la latitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Minois dryas (Scopoli, 1763)
Grand nègre des bois
Ce grand papillon caractéristique a des gros ocelles centrés de bleu sur les deux faces de l’aile antérieure (plus visibles chez la femelle, dont les ailes sont brunes). Chez les mâles, les ocelles sont peu visibles car le recto est très foncé. Associé aux prairies sèches et autres lieux avec quelques arbres disséminé, à moins de 1000 m. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

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Epiblema cynosbatella (Linnaeus, 1758)

autre nom : Notocelia cynosbatella

Reconnaissable à son museau orangé.



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Notodonta ziczac (Linnaeus, 1758)
Bois-veiné
Paléarctique. Espèce à large distribution géographique, de l’Europe à l’Asie centrale. Répandue partout en France où elle atteint plus de 2000 m d’altitude. Présente dans une grande variété de milieux plus ou moins boisés et humides. Ses chenilles se nourrissent de Salix, Populus mais aussi de Quercus et Betula. Cocon assez léger dans la litière. Période de vol : Avril à Août. Espèce univoltine ou bivoltine suivant l’altitude. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Omphaloscelis lunosa (Haworth, 1809)
Omphaloscélis à lunule, Xanthie lunulée
Atlanto-méditerranéenne. Elle occupe l’Europe occidentale, de la péninsule Ibérique au Danemark. En France, elle est présente un peu partout, quoique plus localisée dans la moitié Nord. De coloration extrêmement variable, cette espèce fréquente tous types de milieux ouverts. La chenille vit sur diverses graminées et plantes basses. Période de vol : Septembre-Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Panemeria tenebrata (Scopoli, 1763)
Noctuelle pyrale, Noctuelle héliaque
Ponto-méditerranéenne. Présente un peu partout en Europe. En France, elle est largement répandue, mais semble plus localisée sur le pourtour méditerranéen. Le statut de la ssp. jocosa, représentée dans le sud-est de la France et en Corse, n’est pas clair, certains auteurs la considérant comme une bonne espèce. Diurne, P. tenebrata passe facilement inaperçue, butinant aux heures les plus chaudes de la journée. On la rencontre dans les prairies mésophiles à mésohygrophiles fleuries de basse altitude et les milieux ouverts plus chauds et secs de moyenne altitude. La chenille vit aux dépens de Cerastium, Stellaria et Lythrum. Période de vol : Avril à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Petrophora convergata (Villers, 1789)
Pétrophore convergente
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 11/10/2022 Observation de Kaldirimdjian Catherine - Puimichel (04) - 08/10/2010

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Plebejus argyrognomon (Bergsträsser, 1779)
Azuré des coronilles
Ce papillon joliment coloré est proche du moyen argus, duquel il est difficile de le distinguer sur le terrain. En fait, l’azuré des coronilles est plus clair à la marge du verso, la bande orange submarginale étant un peu plus prononcée et bordée de lunules noires arrondies (plutôt que pointues). Le recto du mâle est bleu-violet, celui de la femelle brun. Affectionne les lieux herbus et fleuris, de la plaine à 1500 m d’altitude. Envergure : 3 - 3,2 cm. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Poecilocampa alpina (Frey & Wullschlegel, 1874)
Observation de Catherine Kaldirimdjian - Puimichel (04) - 30/10/2011 Observation de Francoz Philippe - Modane (73) - 02/11/2011 Observation de Francoz Philippe - Valloire (73) - 24/10/2009

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Polyphaenis sericata (Esper, 1787)
Noctuelle du camérisier
Méditerranéo-siatique. Présente en Europe, de la péninsule Ibérique au bassin de la mer Noire, à travers le sud de l’Europe centrale et le bassin méditerranéen. En France, elle est largement répandue, mais semble absente de l’extrême Nord-Est, et semble très localisée dans les zones plus fraîches à altitude modérée. Elle affectionne les milieux forestiers, les lisières et les clairières, ainsi que les ripisylves chaudes en région méditerranéenne. La chenille, polyphage, vit sur Camérisier, Troène et Cornouiller (Lonicera, Ligustrum vulgare et Cornus). Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

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Pyrgus cirsii (Rambur, [1839])
Observation de Laprat Michel - Digne (04) - 07/08/2010 (sous réserves)
Observation de Cazaux Henri - Laruns (64) - 24/05/2010

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Scopula submutata (Treitschke, 1828)
Acidalie embrouillée
Thym, Dorycnium...
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 02/08/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 13/06/2022 Observation de Mr Lanceau Yves - Forcalquier (04) - 28/06/2008

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Thymelicus acteon (Rottemburg, 1775)
Hespérie du chiendent
Ce petit papillon très actif des prairies se réchauffe au soleil, les ailes antérieures obliques par rapport aux ailes postérieures. Le fond des ailes est typiquement brun olivâtre, et le mâle possède une suffusion d’écailles jaunâtres et une bande androconiale sur l’aile antérieure, qui présente des taches jaunâtres diffuses au recto(plus nettes chez la femelle). Se rencontre dans les friches herbues et les prairies, du niveau de la mer à 1500 m. Période de vol : Mai à Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Xanthia ocellaris (Borkhausen, 1792)
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 22/09/2013 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 01/10/2011 Observation de Kaldimidjian Catherine - Puimichel (04) - 08/11/2010 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 09/10/2010 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 07/09/2009

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Xylocampa areola (Esper, 1789)
Noctuelle aréolée
Méditerranéo-asiatique. Elle est présente en Europe de l’Ouest et remonte au sud de la Scandinavie par une partie de l’Europe centrale., En France, elle est citée d’un peu partout. Elle affectionne les forêts claires, chaudes et humides, principalement à basse altitude. La chenille consomme du chèvrefeuille (lonicera). Période de vol : XI-V. Espèce univoltine, qui émerge au printemps dans le Nord et dès l’automne dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Pontia daplidice (Linnaeus, 1758)
Marbré de vert
Ce papillon actif au vol rapide est un migrateur bien connu qui s’étend parfois au nord de son aire. Le recto est blanc avec une marbrure grise sur les ailes postérieures. Les ailes antérieures ont des dessins foncés variables, plus prononcés chez la femelle. Au verso, l’aile postérieure est joliment marbrée de gris verdâtre, l’antérieure est blanche avec l’apex jaune. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris. Comme il tend à migrer, on peut le trouver presque partout. Période de vol : Mars à Novembre. Répandu et commun, surtout au Sud. (Nature en poche - Larousse)

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Arctia villica (Linnaeus, 1758)
= Epicallia villica (Linnaeus, 1758) - Ecaille villageoise, Ecaille fermière

Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.

Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



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Euproctis chrysorrhoea (Linnaeus, 1758)
Cul brun

Adulte : Ailes antérieures blanc satiné, avec parfois des petits points noirs bien nets près du tornus. Extrémité de l’abdomen fauve ferrugineux, garnie chez la femelle d’une bourre de poils.

Chenille : Atteint 45 mm. Brun grisâtre marbrée de plus clair, avec une rangée subdorsale de stries blanches sur chaque flanc, pourvue sur les segments 9 et 10 d’une verrue médio-dorsale infundibuliforme d’un rouge orangé éclatant.

Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), le Poirier commun (Pyrus communis), le Pommier cultivé (Malus domestica), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le Prunellier (Prunus spinosa) et le Chêne pédonculé (Quercus robur).

Habitat : Essentiellement le long des allées forestières, des alignements d’arbres et dans les vergers sur prairies à litière. Naguère très largement répandu et commun partout ; tend aujourd’hui à se raréfier.

Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Inquiété, il simule la mort en adoptant une posture cataleptique singulière : pattes étroitement appliquées contre le corps, aile refermées, il se laisse tomber sur le côté tout en arquant son abdomen vers le bas, mettant en évidence son épaisse bourre anale, dont les poils renferment une substance toxique. Les œufs sont déposés sous forme d’ooplaques allongées sur les rameaux de la plante hôte ; la femelle les recouvre d’un épais feutrage issu de sa bourre anale. Les chenilles mènent une existence grégaire, confectionnant à l’extrémité d’un rameau un nid communautaire de 5 à 10 cm de longueur, à l’abri duquel elles hivernent, longues d’environ 4 mm. Dès les premières douceurs printanières, elles se chauffent au soleil à la surface de celui-ci, rongeant à l’occasion les bourgeons. Après le débourrement de ces derniers, elles achèvent rapidement leur croissance, retournant invariablement dans leur nid après chaque prise de nourriture. La chenille est pourvue de poils urticants, qui peuvent provoquer sur l’épiderme humain de vives réactions inflammatoires, cependant moins lourdes de conséquences que celles occasionnées par les poils des chenilles processionnaires. Ses verrues dorsales infundibuliformes sont aussi le siège d’une sécrétion qu’elle répand avec sa tête sur tout son corps, et dont la fonction, peut-être répulsive, n’est pas connue avec certitude. La nymphose s’effectue, isolément ou par petits groupes, dans un cocon jaunâtre tissé sur un rameau de la plante hôte. L’espèce connaît occasionnellement des pullulations massives, au cours desquelles elles peuvent se montrer dommageable, en particulier dans les vergers Ces gradations du Cul-brun sont régulées naturellement par le cortège parasitaire, les prédateurs et les maladies. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Répandue dans toute l’Europe. Présente partout en France. Les imagos affectionnent tout particulièrement les haies buissonnantes, les friches ainsi que les vergers en terrain bocager, jusqu’à 1000 m d’altitude. Les œufs sont protégés par les poils urticants provenant de la touffe annale, velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences qu’elles peuvent totalement défolier. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France). (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Les oeufs sont protégés par des poils urticants provenant de la touffe anale velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences telles que chênes, prunelliers, églantiers, arbres fruitiers, qu’elles peuvent entièrement défolier. Imago de Juillet à Août. (Guide des papillons nocturnes de France)



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Hyles euphorbiae (Linnaeus, 1758)
Sphinx de l’euphorbe
Euphorbes
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 18/06/2022 - Chrysalide obtenue le 28/06/2022 et imago le 19/08/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Montpellier (34) - 07/11/2013 Observation de Michel Clere - Aveyron (12) - 12/07/2012 Observation de Bertrand Fabienne - Massif des Dentelles de Montmirail (84) - 27/09/2010 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 29/06/2010 Observation de Laetitia et Jérôme Varillon - Col de la Colombiére (74) - 19/08/2010 Observation de Vigny Sébastien - Sommet du Salève (74) - 12/09/2009 Observation de Manzini Mélina et (...)

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Lymantria dispar (Linnaeus, 1758)
Bombyx disparate, Disparate, Spongieuse
Partout en France, très commune, elle pullule certaines années. Hôte des bois et vergers à basse altitude. Les chenilles sont urticantes et se développent principalement sur divers chênes, mais aussi sur les arbres fruitiers, occasionnant quelquefois de sérieux dégâts. Imago en Juillet et Août. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand Paon de Nuit

Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)

Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)



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Smerinthus ocellata (Linnaeus, 1758)
Sphinx demi-paon
Peuple les bois clairs, les vergers, les jardins et les berges, où poussent les saules. La chenille possède une corne bleue. Elle consomme les feuilles de sa plante hôte, de juin à septempbre, avant d’hiverner à l’état de nymphe. Vol : Mai à Juillet. (Nature en poche - Larousse) Longueur maximale : 80mm. Corps vert bleuté ou vert jaunâtre, finement piqueté de blanc. De chaque côté, sept stries latérales blanchâtres ou d’un jaune verdâtre clair. Stigmates blancs, cerclés de rouge sombre. Scolus du huitième segment abdominal bleu grisâtre. Tête triangulaire, verte avec deux stries jaunes. Il existe une forme ornée de points latéraux rougeâtres. (guide des chenilles d’Europe)

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Adela australis (Heydenreich, 1851)
Adèle australe
Les papillons ont des antennes simples atteignant chez certaines 4 fois la longueur du corps, surtout chez les mâles, les femelles ont des antennes moins longues et plus grosses à leur base. L’activité du papillon est diurne voltigeant en essaims dans les allées de bois, se rencontre également à la lumière la nuit. L’imago est visible en IV-VI (Cahiers de l’OPIE Poitou-Charentes)

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Aglossa pinguinalis (Linnaeus, 1758)
Teigne de la graisse
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 05/06/2022 Observation de Vogel Gérard - Martincourt/Meuse (55) -26/07/2014 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 11/07/2013 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 01/07/2013 Observation de Patrick Le Mao - Saint-Briac (35) - 07/07/2012 Observation de Kaldimidjian Catherine - Puimichel (04) - 06/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 15/05/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 24 et 25/06/2010 Observation de Le Mao Patrick - Les Perrières Champagny-en-Vanoise (73) - (...)

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Agriopis leucophaearia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Hibernie grisâtre
Chêne
Observation de Blanc Josselyne - Savas (07) - 25/02/2012 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 05/03/2011 Observation de Kaldimidlian Catherine - Puimichel (04) - 15/02/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 12/02/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 15/01/2011 observation de Francoz Philippe - Brison St Innocent (73) - 08/01/2011 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) - 06/03/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 20/02/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 07/02/2009 Observation de Mr Stas Roger - (...)

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Agrotis puta (Hübner, 1803)
Elagueuse, Noctuelle des renouées, Noctuelle Puta

Atlanto-méditerranéenne. Occupe le sud de l’Europe, de la péninsule Ibérique à la Turquie, en passant par l’ex-Yougoslavie, l’ouest de l’Allemagne et remonte jusqu’en Grande-Bretagne. En France, elle est présente partout, y compris en Corse. Elle ressemble à A. syricola et, bien que cette dernière soit de plus grande envergure, aux ailes antérieures plus longues et rectangulaires, la distinction est très difficile, nécessitant souvent l’examen des genitalia. Elle fréquente divers milieux ouverts : friches, cultures, prairies mésophiles, clairières, jusqu’en montagne. Se rencontre également en zone urbaine. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes basses.

Période de vol : III-IV ; VIII-X. Espèce bivoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Allophyes oxyacanthae (Linnaeus, 1758)
Aubépinière
En France, elle se rencontre un peu partout. Le statut du genre Allophyes n’est pas clairement défini et les avis des spécialistes divergent à ce propos. Elle fréquente les milieux arbustifs et boisés. La chenille se développe principalement sur Crataegus(aubépine) et Prunus. Période de vol : Septembre à Novembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Aporia crataegi (Linnaeus, 1758)
Gazé, Piéride de l’Aubépine
50-65 mm. Ailes entièrement blanches avec des nervures noires. Habitat : milieux ouverts piquetés d’arbres et d’arbustes, à la périphérie des zone marécageuses, orées forestières,vergers sur prairies à litière, pelouses sèches en vois d’embroussaillement. Espèce orophile, jadis commune partout, ayant connu une très sévère régression au cours des4 dernières décennies. En France a quasi disparu de toutes les régions de plaine ; demeure abondante en montagne. Biologie : Les œufs, jaune vif, sont déposés en groupe de soixante à cent vingt unités sur les feuilles de la plante hôte. Plantes hôtes : Rosacées ligneuses : Aubépine, Prunellier, Poirier, Amélanchier, Pommier, Sorbier des oiseleurs, Prunier, occasionnellement Bourdaine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Orophile : Qualifie une espèce croissant dans les montagnes.

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Arethusana arethusa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Mercure, Petit agreste, Aréthuse
Dessus : Orange très variable, taches parfois réduites. Femelle plus grande et plus pâle avec larges bandes oranges et dessous aile postérieure tacheté de noir. Forme « dentata » bandes plus larges et orange plus intense, dessous plus marqué et coloré que la forme typique. 44-48 mm 1 génération vol : juillet et août

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Cnaemidophorus rhododactyla (Denis & Schiffermüller, 1775)
Ptérophore rhododactyle

holarctique (Wikipedia)

Longueur de l’aile antérieure : 9-13 mm Période de vol : Mai à septembre (site :papillons-fr.net, d’Alain Cosson)



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Cymatophorina diluta (Denis & Schiffermüller, 1775)
Diluée, Délayée, Cymatophore délayée

Mâle : envergure 30-33 mm. L’absence de tache discales, la bande transversale antémédiane brune et la strie noire basale sont caractéristiques. Femelle 30-35 mm. Semblable au mâle.

Variation. Chez la femelle F. hartwiegi Reisser 1927, le fond est plus clair et les bandes transversales brunes de l’aile antérieure ressortent davantage.

Espèces proches : Asphalia ruficollis, plus petit et aux ailes plus élancées.

Période d’apparition : Août à mi-octobre, en une génération.

Distribution. De l’Europe au Proche-Orient. En Europe de l’Angleterre à la Grèce. En France, surtout au nord, Corse.

Statut : assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



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Etiella zinckenella (Treitschke, 1832)
Pyrale du haricot vert
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 07/07/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 20/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 03/08/2013 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 11/08/2012 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 08/05/2011 Observation de Kaldirimdjian Catherine - Puimichel (04) - 22/07/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 08/05/2007 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 21/05/2007 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 23/05/2007 Observation de Mme (...)

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Gonepteryx cleopatra (Linnaeus, 1767)
Citron de Provence
Bien qu’il ressemble au Citron, le mâle du Citron de Provence s’en distingue à ses ailes jaune vif, dont l’antérieure est envahie d’orange. La femelle très claire est moins caractéristique et il faut l’observer de près au repos : une légère nuance orange au revers de l’aile antérieure fournit un indice pour l’identification. Se rencontre dans une variété d’habitats broussailleux, dont les garrigues, dans le sud de l’Europe. Période de vol : Mai à Août et Février à Avril après hivernage. (Nature en poche - Larousse)

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Hemaris fuciformis (Linnaeus, 1758)
Sphinx gazé, sphinx de chèvrefeuille
Adulte :Ailes presque entièrement dépourvues d’écailles, tranparentes,ornées d’une bande marginale brun-rouge. Corps ramassé, vert olivâtre, avec une ceinture abdominale brun-rouge et des touffes latérales de poils blancs et noirs sur les derniers segments. Habitat : Avant tout le long des orées forestières dans les bois clairs et les pré-bois sec, sur les pelouses maigres et les jachères pauvres, essentiellement sur le calcaire. Espèce en forte régression dans toute la moitié nord de la france.Guide Nature "Quel est donc ce papillon" Heiko Bellmann NATHAN

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Hesperia comma (Linnaeus, 1758)
Virgule, Comma
Graminées
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 26/09/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Cazevieille (34) - 23/08/2013 Observation Bahuaud François - Alpe-d’Huez (38) - 01/09/2011 Observation de Biard Patrick - Pleaux (15) - 12/07/2011 Observation de Laprat Michel - Digne (04) - 07/08/2010 Observation de Vogel Gérard - Dompcevrin (55) - 22/08/2009 Observation de M. Teulier Emilien - Saint-Antonin Noble Val (82) - 02/08/2009 Observation de Nathalie Vansieleghem - Vercors (26) - 31/08/2008 Observation de Mr Mulot Patrick - Gigondas (84) - 17/08/2008 (...)

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Hipparchia alcyone (Denis & Schiffermüller, 1775)
Petit sylvandre
Au premier coup d’œil, ce papillon ressemble beaucoup au sylvandre. Toutefois, sa taille, plus petite et sa présence à plus haute altitude le distinguent. L’ornementation contrastée peut être aperçue en vol, mais seul le verso peut être observé un certain temps : l’aile postérieure est marbrée de brun-gris, l’antérieure est brun fuligineux avec un apex gris. Affectionne les lieux rocheux et la moyenne montagne avec des arbres isolés, surtout entre 1000 et 2000 m. Vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Hipparchia fagi (Scopoli, 1763)
Sylvandre
En dépit de sa grande taille, le sylvandre peut être difficile à repérer au repos, le verso de ses ailes postérieures offrant un excellent camouflage sur son support. Le recto brun fuligineux présente une large bande claire qui traverse chaque aile. Chez le mâle, cette bande est diffuse et dotée d’un unique ocelle ; celle de la femelle est claire, avec deux ocelles. Vit dans les bois clairs et autres lieux ensoleillés arborés, surtout à faible altitude. Vol : Juillet-août. (Nature en poche - Larousse)

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Idaea rusticata (Denis & Schiffermüller, 1775)
= Idaea vulpinaria (Herrich-Schäffer, 1851) - Phalène rustique, Acidalie campagnarde

Autre nom : Idaea rusticata

une dans les lieux ouverts, friches et jardins bien exposés. Sa biologie est mal connue ; il semble que la chenille soit polyphage et se nourrisse aux dépens d’Arbres fruitiers, de Clématites, de Séneçon... Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)



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Azuritis reducta (Staudinger, 1901)
Sylvain azuré

Si cette espèce ressemble au petit sylvain, on peut l’en distinguer avec un peu d’attention. Le recto du sylvain azuré a un fond plus foncé avec de gros dessins blancs, et une tache blanche en forme de disque sur l’aile antérieure. Au verso, on note une rangée de points noirs submarginaux. Recherche les bois clairs et les taillis bordant les friches, d’ordinaire à faible altitude. Envergure : 5 cm. Vol : Mai à juillet. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 45-50 mm. Diffère du petit sylvain par la couleur fondamentale d’un noir plus profond et chatoyant en bleuâtre dans les deux sexes, ainsi que par la présence d’une tache discoïdale blanche aux ailes antérieures. Revers lie de vin et gris bleuté, ne portant qu’une rangée de points sombres dans l’aire post-discale. Plante–hôte : sur divers chèvrefeuilles et Camérisiers (dont Lonicera xylosteum) Chenille : 27 mm. Verte avec dessous et épines brunâtres, ligne longitudinale blanche Habitat : Orées forestières chaudes et ensoleillées, pelouses sèches en voie d’embroussaillement. Espèce abondante dans le sud de la France, en régression dans le tiers nord du pays.

Biologie : 1 seule génération au nord, 2 voire 3 dans le midi où l’adulte vole jusqu’en septembre.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Nymphalis polychloros (Linnaeus, 1758)
Grande tortue, Vanesse de l’Orme

Ce papillon actif vole rapidement. Si on peut le voir prendre le soleil au sol ou sur un tronc, il est souvent difficile à observer de près, car il préfère les frondaisons. Le recto des ailes orange est orné de taches noires quadrangulaires, et un examen attentif de l’aile postérieure révèle la présence de lunules bleues le long de la marge noire. Le verso marbré de brun fuligineux camoufle le papillon lorsqu’il se pose sur un tronc les ailes repliées. Toujours sur le revers, uns bande bleue peu nette longe la marge des ailes. La grande tortue pompe souvent le miellat et la sève des arbres. Affectionne les haies, les bois clairs et le bord des champs, jusqu’à 2000 m, surtout là où croissent des ormes. Vol : Juin à Août, puis après hivernage en Mars-Avril. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 50-55 mm. Même livrée que la petite tortue (3497), mais fond d’un fauve plus terne, absence de lunules bleues aux ailes antérieures et tache noire basilaire réduite aux ailes postérieures, envergure nettement supérieure.

Plante – hôte : Essentiellement sur le Saule marsault, mais aussi sur le Peuplier tremble, le pommier cultivé, le poirier commun et sur diverses autres essences feuillues.

Chenille : Atteint 45 mm. Gris sombre avec une bande dorsale, des bandes latérales et des épines roux ferrugineux.

Habitat : Dans les clairs bois et le long des orées forestières, sur les pelouses sèches en voie d’embroussaillement et dans les vergers. En déclin significatif dans le nord et ça et là dans d’autres régions.

Biologie : L’adulte visite assez rarement les fleurs, si ce n’est au printemps, celles des Saules ; en revanche, il est attiré par les écoulements de sève des arbres blessés. La ponte se présente comme celle du Morio (œufs déposés par groupe de 100 à 200 unités alignés en longs manchons sur les rameaux d’environ 5mm de diamètre de la plante nourricière) et les chenilles se comportent de la même manière (existence communautaire et dispersion après la dernière mue), mais quittent toujours les rameaux avant de les avoir entièrement défeuillés. Selon les régions l’espèce donne 1 ou 2 générations ; elle hiverne à l’état imagal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



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Pseudoterpna pruinata (Hufnagel, 1767)
Hémithée du genêt, Hémithée du cytise
Largement répandue à travers l’Europe jusqu’en Sibérie. Présente dans toute la france. Elle peuple de nombreux types de biotopes : steppes, friches ouvertes bien exposées, lisières de forêts claires, prairies, zones humides, ... L’imago est actif la journée, se rencontre souvent butinant les fleurs de chardons, de ronces, d’eupatoires. Les exemplaires de la génération estivale sont souvent petits et moins contrastés. Vient à la lumière. La chenille, observée sur Cytisus, Genista, Ulex, vit peut-être sur d’autres plantes. La chenille hiverne aux premiers stades. Période de vol : VI-VII, V-VI, ; VIII-IX. Espèce univoltine ou bivoltine suivant la latitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Scopula marginepunctata (Goeze, 1781)
Frange picotée, Acidalie changée, Phalène du bouillon blanc
Espèce à l’habitus variable ressemblant à S. submutata. Elle en diffère par la couleur de fond des ailes d’un gris plus uni, la faiblesse des marques sur la côte et la position du point discal des antérieures, hors de la bande médiane. Répandue dans toute l’Europe sauf l’extrême Nord, cette espèce Eurasiatique étend son aire jusqu’en Mongolie. Elle est présente partout en France. Se rencontre le plus souvent en moyenne montagne où elle est commune dans les sites xériques, les éboulis. Peut toutefois atteindre de hautes altitudes. La chenille, polyphage, se nourrit sur les Gypsophila, Thymus, Origanum, Teucrium, Stachys recta, Artemisia vulgaris, Achillea millefolium, Sedum … Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Synopsia sociaria (Hübner, [1799])
Boarmie compagne
Très variable par la taille et la couleur de ses ailes, plus ou moins embrunies. La ligne postmédiane des antérieures en zigzags assez irréguliers, celle des postérieures est coudée. Seconde génération de taille inférieure. Espèce dont la distribution s’étend de l’Europe méridionale et centrale jusqu’en Asie Mineure en passant par le sud de la Russie. Elle est localisée dans la moitié sud de la France. Le papillon affectionne les zones ouvertes : lisières, maquis, éboulis, coteaux chauds. Polyphage, la chenille se développe sur diverses plantes : Thymus, Genista purgans, G. scorpius, Quercus, Artemisia campestris, hippophae rhamnoides…. Période de vol : IV-V ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Thalpophila matura (Hufnagel, 1766)
Noctuelle cythérée
Méditerranéo-asiatique. Largement répandue en France et en Europe. Dans le Sud, T. vitalba s’en distingue par des lignes blanches longitudinales dans l’espace médian et par les postérieures plus pâles. À tendance thermophile, elle occupe les milieux prairiaux, les pelouses et les clairières sèches. La chenille hiverne et se développe sur les graminées. Période de vol VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

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Trichiura crataegi (Linnaeus, 1758)
Bombyx de l’Aubépine
Adulte : Mâle : envergure 25-35 mm. Aile antérieure gris clair, avec une bande médiane d’ordinaire plus foncée, délimitée par les lignes anté- et postmédiane noires et sinueuses, et qui s’étend vers la base au bord interne. Aile postérieure gris jaunâtre, ligne transversale brun clair. Femelle : envergure 28-36 mm Semblable au mâle mais dessins moins nets. Plante – hôte : Divers arbres et arbustes, dont aubépines, pruniers, poiriers, ormes, peupliers, chênes, bouleaux, aulnes, saules, cotoneaster. Haies régions boisées, parcs. Jusqu’à 2600m en montagne. Biologie : apparition d’août en octobre en une seule génération Répartition : Europe excepté sud de l’Espagne, Corse, Sardaigne et Grèce. Statut : Assez commun quoique discret. (NAP ed. Papillons de nuit d’Europe. Vol 1. Patrice Leraut)

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Triodia sylvina (Linnaeus, 1761)
Sylvine
Eurasiatique. Europe moyenne et méridionale. Partout sauf en Corse. Affectionne les prairies, les espaces cultivés, les jardins. L’activité est crépusculaire et nocturne dans les deux sexes, mais les femelles, beaucoup plus grosses que les mâles, volent peu, après avoir pondu. Les chenilles, endophytes, se développent en deux ans dans les racines de nombreuses plantes basses (Althaea, Rumex, Taraxacum, Daucus, Verbascum, fougères, etc.) Période de vol : Août et Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Selidosema taeniolaria (Hübner, [1813])
Boarmie à bandes, Boarmie des steppes
De coloration variable, plus ou moins foncée, la ligne subterminale généralement bien marquée. Bien que citée de Suisse, elle possède une répartition plutôt méridionale. Présente en France centrale et méridionale jusqu’en Ile de France. Localisé, le papillon affectionne les côteaux chauds. Vient à la lumière très tard, notamment le mâle. Les chenilles, très polyphages, se nourrissent sur Genista sagittalis, G. scoparius, Sarothamnus, Ulex, Erica, Prunus spinosa, Buxus, Cistus… Hiverne au stade de chenille. Période de vol : VIII-IX. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Collier de corail
22-27 mm. 2-3 générations. Adulte : Ailes brun sombre satiné, généralement ornées d’une rangée marginale complète de taches rouge orangé. Revers beige clair avec des points noirs cernés de blanc et une bande marginale d’assez grandes taches orangées. Habitat : Pelouses sèches, vignes abandonnées, orées forestières ensoleillées, sablières. Répandu presque partout et assez abondant. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les fleurs et les tiges de la plante hôte. La chenille ronge la face inférieure des feuilles dans son jeune âge, plus tard elle consomme les feuilles entières. L’espèce hiverne à l’état larvaire. Chenille : atteint 13 mm de longueur. Vert jaunâtre avec lignes latérale et dorsale rouges, cette dernière parfois absente. Plantes hôtes : Préférentiellement sur l’Hélianthème vulgaire mais également sur le Géranium fluet et le Bec-de-grue commun. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
Piéride de la rave
40-50 mm. Ressemble à la Piéride du chou, mais plus petit, avec bordure apicale des ailes antérieures moins étendue. Mâle pourvu d’un petit point discal noir, Revers jaunâtre dans les deux sexes. Habitat : Jardins et cultures maraîchères. De loin le Rhopalocère le plus commun. Biologie : 4 générations. Œufs verdâtre pâle, déposés isolément. Plantes hôtes : Crucifères : Chou potager, Colza, Moutarde des champs, Ravenelle, Alliaire officinale, en outre : Réséda jaune, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Vol : Avril à Octobre

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