Objets associés au mot-clé : 30
Articles associés
Denisia sp.
Genitalia ♀ - AC-13297 Observation de Lemoine Christian - Genolhac (30) - 12/07/2019

lire la suite de l'article : Denisia sp.
Cydalima perspectalis (Walker, 1859)
= Diaphania perspectalis (Walker, 1859) - Pyrale du Buis

autre nom : Cydalima perspectalis

La pyrale du buis est un lépidoptère de la famille des Crambidae, originaire d’Asie (Chine, Japon, Corée).

C’est un papillon nocturne, attiré par la lumière, que l’on peut voir tournoyer autour des lampadaires, mais que l’on ne voit voler de jour que s’il a été dérangé. La chenille de ce papillon ne semble consommer que des feuilles de buis (déjà observé en europe sur Buxus sempervirens (buis commun) ; Buxus sempervirens L. ’ Rotundifolia ’ (ou buis à feuille ronde qui est une variété horticole), et Buxus colchica Pojark (ou buis de Colchide ou du Caucase).

Il s’agit d’une espèce invasive, qui figure depuis 2008 sur la liste d’alerte de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP, 2007). Son introduction accidentelle en France a été repérée en 2008, mais le nombre d’individu laisse penser qu’elle date de 2005 au moins. Depuis, cette espèce est régulièrement signalé en Alsace, et plus récemment en Île-de-France et en Poitou-Charentes. On le trouve également en Suisse et sur la Côte d’Azur. (WIKIPEDIA)


Si vous trouvez le papillon ou la chenille de cette espèce, vous pouvez contacter les membres de la Société Alsacienne d’Entomologie (une enquête sur son expansion est en cours) : http://sites.estvideo.net/sae/pyral...



lire la suite de l'article : Cydalima perspectalis (Walker, 1859)
Recherche par départements
Cliquez dans la colonne de droite, dans la rubrique "Mots clés" "Départements", sur le numéro de département dont vous voulez voir le nom des espèces saisies sur le site.

lire la suite de l'article : Recherche par départements
Pterostoma palpina (Clerck, 1759)
Museau

Adulte : Palpes labiaux très développés, porrigés et couverts de longs poils hirsutes, simulant un museau. Ailes beige clair à brun jaunâtre, ornées de dessins plus foncés, mais diffus, notamment le long du bord interne, qui présente en outre une expension dentée, triangulaire et longuement frangée. Chenille : Atteint 40 mm. Tête aplatie et thorax légèrement atténué. Vert bleuâtre clair, avec la face dorsale presque blanchâtre et parcourue de fines lignes blanches ; une ligne latérale s’étendant de la tête jusqu’aux pattes anales, blanc jaunâtre, ourlée de foncé du côté supérieur et marquée de rose sur le premier segment. Plantes hôtes : Peuplier tremble, Saule marsault, Osier commun, et d’autres peupliers et saules ; selon la littérature également sur d’autres feuillus. Habitat : Milieux arborés et arbustifs les plus divers, notamment allées forestières, alignements d’arbres, gravières, parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout. Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de mœurs nocturnes, se dissimule durant le jour sur les troncs ou les rameaux, les ailes disposées en toit très pentu. Les saillies formées par ses longs palpes et par la dent frangée du bord dorsal de ses ailes antérieures rendent sa silhouette méconnaissable. Cette dent caractéristique de nombreuses espèces de Notodontes, est à l’origine du nom de la famille (du grec nôtos, « dos », et ódoús, ódóntos, « dent »). Les deux sexes viennent à la lumière, les femelles souvent dès le crépuscule, les mâles en général seulement après minuit. Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte. La jeune chenille entame les feuilles de manière très caractéristique, en excavant l’extrémité de part et d’autre de la nervure médiane, qu’elle épargne, et sur laquelle elle se tient entre les prises de nourriture. Plus âgée, elle se tient de préférence sur le pétiole ou sur un rameau. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Très largement répandue en Europe, remonte jusqu’au cercle polaire et s’étend vers l’Est jusqu’à la Chine. En France, elle est présente partout. Elle fréquente une grande diversité de milieux plus ou moins boisés, parfois anthropisés, chauds ou humides. Les larves se développent sur divers feuillus comme les Salix, Populus, Alnus, Quercus, Tilia. Chrysalide en terre dans un cocon assez lâche. Période de vol : VI-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Pterostoma palpina (Clerck, 1759)
Peribatodes rhomboidaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Boarmie rhomboïdale
Présente de nombreuses formes, dont certaines totalement noires. En France, elle est largement répandue dans tous les types d’habitats. En plaine comme en montagne, dans les bois clairs, les friches, même en ville. Les chenilles sont polyphages et se nourrissent sur diverses espèces telles que Épicea, Céraiste, Clématite, Ronces, Églantier, Cytise, Genêts, Hélianthème, Myrtillier, Sorbier, Gaillets, Chèvrefeuille... La chenille hiverne. Période de vol : Avril à Septembre. Espèce développant plusieurs générations. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Peribatodes rhomboidaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Saturnia pavonia (Linnaeus, 1758)
Petit paon de nuit
Eurasiatique. Espèce à vaste distribution géographique recouvrant la majeure partie de l’Europe. Répandue partout en France. Elle fréquente principalement les landes collinéennes, les coteaux ensoleillés, les orées forestières jusqu’à 2000 m d’altitude dans les Alpes. Les chenilles sont polyphages sur Calluna, Erica, Crataegus, Rubus, Prunus, Fraxinus, Salix, Betula, etc. Attirés par les phéromones, les mâles volent rapidement le jour à la recherche des femelles qui restent dissimulées dans la végétation et ne volent que la nuit. Dimorphisme sexuel important. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Robineau Roland)

lire la suite de l'article : Saturnia pavonia (Linnaeus, 1758)
Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Aurore, Piéride du cresson

39-48 mm. Mâle : pointe apex noire ; aile antérieure, marque orangé étendu sur le tiers, 1 seule tache noire. Femelle : Apex gris dépourvu de taches, aile antérieure dépourvu de marque orange, tache centrale plus étendue, en forme de croissant, aile postérieure parfois teintée de jaune. Vol d’avril à juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

35-45 mm. Ailes antérieures pourvue d’une bordure apicale et d’une petite tache discoidale noire ; chez le mâle toute leur moitié externe est occupée par une tache orangée qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures persillé de vert dans les deux sexes. Habitat : prairies humides, orées forestières. Biologie : Œufs d’abord blancs puis rouges sont déposés sur les pédoncules floraux de la plante hôte. Une génération, hiverne à l’état nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Souci
45-54 mm. Plusieurs générations, Vol puissant et rapide, d’avril en septembre, remarquable migrateur (population du nord de l’Europe). Habitat : terrain dégagés, notamment champs de luzerne et de trèfle. Mâle : ailes jaune orangé vif, larges marges noires traversées de nervures jaunes. Femelle : ailes antérieures idem mâle mais avec marge plus large et enfermant des taches jaunes de taille variable, ailes postérieures sombre avec taches orange. Dessous jaune suffusé de vert sur la marge de l’aile antérieure et sur l’ensemble de l’aile postérieure. Forme Helice : Femelle dessus vert blanchâtre suffusé de gris sur aile postérieure. Dessous aile antérieure marques postdiscales plus grandes que chez le mâle. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

lire la suite de l'article : Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain
Adulte : 33-40 mm. Fauve orangée clair à fauve orangée jaunâtre, réticulé de noir, avec une série de points noirs dans la bande submarginale des ailes postérieures, également bien visible au revers, cernés d’un halo fauve orangée. Plante – hôte : Surtout le plantain lancéolé et d’autres plantains mais aussi la Véronique d’Autriche, l’épervière piloselle et la centaurée jade. Chenille : Atteint 25 mm. Noire avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge. Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, lieux incultes, orées forestières. En recul dans la moitié nord et dans l’ouest de la France. Biologie : L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les œufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toutes leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne 1 ou 2 générations annuelles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Cuivré commun, Bronzé
22-27 mm. Sexes semblables, ailes antérieures rouge cuivré à vif écarlate, bordées de brun et ponctuées de noir ; ailes postérieures brunes avec une bande marginale cuivrée, points post - discaux bleus. Revers antérieures semblables au dessus, postérieures gris beige terne, avec de petits points noirs, fine bande orangée. Papillon actif, le petit Cuivré a un comportement territorial. Le mâle chasse vigoureusement tous les concurrents qui s’aventurent sur son territoire, de peur qu’ils ne deviennent des prétendants encombrants auprès des femelles du voisinage. Habitat : milieux ouverts, lieux incultes ensoleillés. Biologie : l’adulte vole sur une très longue période de la mi-avril à la fin d’octobre, au cours de 4 générations se chevauchant plus ou moins. Les œufs, hémisphériques, bruns et alvéolés sur la surface, sont déposés un à un à la face inférieure des feuilles de la plante hôte, souvent la femelle en pond plusieurs sur un plant minuscule. La chenille a une forme de cloporte, les pattes étant invisibles du dessus (elle est dite « onisciforme ») ; elle est verte et finement poilue avec, en général, trois bandes roses – une sur le dos et deux sur les flancs – qui se rejoignent au niveau de la tête et de l’arrière. Elle hiverne généralement jeune, plus rarement âgée. La nymphose s’effectue à terre entre quelques feuilles de la plante hôte reliées par de la soie. La chrysalide, bombée, brun clair avec de petits points noirs, est généralement retenue par une ceinture de soie sous une feuille ou à la base de la tige de la plante hôte. Plantes hôtes : Rumex : Petite Oseille et Oseille des prés, parfois Patience sauvage (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann / en partie)

lire la suite de l'article : Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Azuré des Nerpruns
23-30 mm. Ailes bleu violet clair étroitement bordé de noir chez le mâle, plus largement marginé chez la femelle, surtout en seconde génération. Revers blanchâtre, finement ponctué de noir. Habitat : Orées forestières, clairières,prairies sylvaniques,landes et friches arbusives. Encore presque partout y compris au coeur des villes. Biologie : 2 générations. L’adulte se nourrit de nectar mais aussi du miellat des pucerons. Les oeufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons floraux ou à proximité. La chrysalide succincte, brun clair avec des taches sombres, est fixé sous une feuille ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Tircis

Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge. Chenille : Atteint 27 mm de longueur. Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair. Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois. Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.

Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Argus bleu nacré, Bleu nacré

Cette espèce héliophile qui peuple les friches calcaires est très délicate. Le dessus des ailes du mâle, d’un bleu ciel vif, s’aperçoit souvent quand le papillon se tient au soleil. Le recto de la femelle est plus terne, essentiellement brun foncé, et l’aile postérieure présente un alignement d’ocelles orange, blanc et noir. Comme chez nombre de Lycènes, la chenille est soignée par les fourmis, qui raffolent du liquide sucré qu’elle régurgite. La variabilité de cette espèce est notoire, notamment par l’extension de la marge foncée. Associé aux friches calcaires et autres escarpements fleuris où sa plante-hôte est localisée. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

Observés butinant les fleurs d’une grosse touffe de sariette, en compagnie d’azurés de la luzerne et d’azurés bleu céleste. ( Michel Rouché)



lire la suite de l'article : Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Demi-Deuil
Adulte : Blanc et noir en damier. Revers avec les même motifs mais beaucoup moins contrastés, et une rangée postdiscale de petits ocelles. Femelle plus grande, avec revers teinté d’ocre jaune. Plante – hôte : comme les chenilles de tous les Satyrines se nourrit exclusivement de graminées ; Palène, Brome dressé, Pâturin des prés. Chenille : Atteint 28 mm. Verte ou brun jaune à brun grisâtre, avec la tête brun clair, une ligne dorsale sombre et une bande latérale claire, soulignée de foncé. Extrémité abdominale bifide, avec chacune des pointes ornée d’une strie rougeâtre sur le dessus. Habitat : Prairies, clairières, talus, bords des routes… abondantes presque partout mais en régression au nord de la Seine. Biologie : Le mâle du Demi-deuil, contrairement à ceux de nombreux autres Rhopalocères, ne guette pas le passage des femelles depuis un perchoir, mais recherche activement en vol celles qui viennent d’émerger parmi les Graminées. Les œufs sont simplement abandonnés en vol par la femelle. La chenille éclos dès la fin de l’été et cherche aussitôt un abri pour l’hivernage, sans avoir pris la moindre nourriture. Elle accomplit son cycle au printemps, puis se nymphose à proximité du sol. La chrysalide, blanchâtre ou jaune, repose à l’abri d’un réseau soyeux lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Myrtil
C’est probablement l’un des papillons les plus abondants dans les lieux herbus de nos régions. On voit surtout la face inférieure des ailes. L’aile antérieure est orange et chamoisée avec un ocelle distinct, l’aile postérieure brunâtre avec une bande plus claire ornée de points noirs. Contrairement à ses congénères, le myrtil dévoile parfois le recto de ses ailes sur le terrain. Elles sont brun intense avec une tache orangée contenant un ocelle sur l’aile antérieure (l’orange est plus étendu chez la femelle). Se rencontre dans divers habitats herbus, talus des routes, prés, allées des bois, régions vallonnées, jusqu’à 1500 m au moins. Vol : Juin à Octobre. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue

La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).



lire la suite de l'article : Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Zygaena filipendulae (Linnaeus, 1758)
Zygène de la filipendule, Zygène de la spirée

Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

Vol diurne. Trois paires de taches rouges sur un fond irisé noir verdâtre ou vert bleuâtre. Les ailes postérieures sont du même rouge cramoisi. Toutes les espèces de zygènes ont une livrée aposématique qui prévient de leur toxicité (ils contiennent du cyanure). Exceptionnellement, le rouge des ailes est remplacé par du jaune. Peuple les prairies, les lisières, les friches, de la plaine à la montagne, où les fleurs abondent. (Nature en poche - Larousse)

PLANTES HÔTES. Essentiellement le Lotier corniculé, plus rarement le Lotier des marais, mais aussi les Spirées, et dans la région méditerranéenne, les Badasses.

HABITAT. À l’encontre de la plupart des autres Zygènes, la Zygène de la Filipendule fréquente une grande variété de milieux : pelouses sèches, milieux rudéraux, gravières, prairies de fauche, prairies humides, alpages jusqu’à 2500 m d’altitude. En fonction de ses faibles exigences écologiques, c’est presque partout l’espèce la plus commune du genre.

BIOLOGIE. La femelle dépose ses oeufs en petits amas sur les feuilles de divers végétaux, mais pas nécessairement sur celle des plantes hôtes. La nymphose a lieu, comme chez la plupart des autres espèces du genre Zygaena, dans un cocon fusiforme de consistance parcheminée. Celui de la Zygène de la filipendule porte des sillons longitudinaux, et présente en général deux couleurs bien tranchées : jaune ochracé dans sa moitié antérieure, blanchâtre dans sa moitié postérieure. Peu avant l’émergence, la chrysalide, d’un noir brillant, s’extrait elle-même partiellement du cocon, puis libère l’imago. Celui-ci se montre principalement de la fin de juillet à la mi-août, mais la période de vol s’étale en fait de mai jusqu’en septembre. Plutôt que le succession de deux générations, ce phénomène suggère l’existence de deux ou trois lignées génétiques plus ou moins isolées, caractérisées par leur phénologie différente.

(Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)



lire la suite de l'article : Zygaena filipendulae (Linnaeus, 1758)
Heodes tityrus (Poda, 1761)
Cuivré fuligineux, Cuivré myope

28-32 mm. 2-3 générations. Mâle : dessus gris brun foncé avec points noirs, taches orangées indistinctes près des marges ; dessous gris jaunâtre, petites taches noires, bande marginale orange. Femelle : dessus aile antérieure orange vif avec taches noires, aile postérieure brun foncé large marge orange avec série de points noirs à l’intérieur ; dessous idem mâle mais aile antérieure plus orangée.

D’aspect assez sombre, le cuivré fuligineux a des ailes brun et chamois orange. L’aile antérieure de la femelle est orange et ses ailes sont arrondies. Le mâle possède des ailes plus étroites : l’aile postérieure pointue, caractéristique de nombreux cuivrés, lui donne presque un profil de thécla. Se rencontre dans les prairies fleuries en plaine et dans les collines. Plantes hôtes : Oseilles, Patiences. Envergure 3 - 3,5 cm. Période de vol : Avril-Mai, puis Août-Septembre en deux générations. (Nature en poche - Larousse)



lire la suite de l'article : Heodes tityrus (Poda, 1761)
Didymaeformia didyma (Esper, 1778)
Mélitée orangée
Atteint 28 mm de longueur. Blanche, avec de fines lignes sombres et des épines blanches ; deux rangées dorsales de taches orangées supportant chacune une épine concolore à pointe blanche. Guide nature "Quel est donc ce papillons ?" Nathan

lire la suite de l'article : Didymaeformia didyma (Esper, 1778)
Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Bombyx du chêne, Bombyx du genêt, Minime à bandes jaunes
Atteint 80 mm de longueur. Dans son jeune âge, noire avec des taches dorsales rhomboïdes fauve jaunâtre ; mature, pourvue d’une ligne latérale blanche discontinue, de touffes dorsales denses de poils gris brunâtre, avec les espaces intersegmentaires noirs. GUIDES NATURE "Quel est donc ce papillon ?" NATHAN

lire la suite de l'article : Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Machaon, Grand Porte-Queue

Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.

Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.

Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.

Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.

Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.

Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.

• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.



lire la suite de l'article : Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Flambé
50-70 mm. 2 générations. Ailes jaune pâle, barrées de bandes transversales noires qui se prolongent d’une paire sur l’autre. Ailes postérieures longuement caudées, avec lunules marginales bleues et un ocelle anal bleu, cerné de noir et surmonté d’un arc orangé. Habitat : milieux ouverts et secs.(Guide nature Nathan, Quel est donc ce papillon ?)

lire la suite de l'article : Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Pyralis farinalis (Linnaeus, 1758)
Pyrale de la farine
Observation de Christophe Béthune - Aube (10) - 01/06/2012 Observation de Gérard Vogel - Stenay (55) - 14/08/2011 Observation de Villatte Raymond - Limoges (87) - 13/10/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 27/09/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 22/08/2010 Observation de M. Jamoulle Jean-Claude - Mougins (06) - 17/07/2010 Observation de Cheriaux Thevenin Emilie - Asnières sur Seine (92) - 14/10/2009 Observation de Ygnard Jean - Champigny (89) - 22/09/2009 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 04/09/2009 Observation de Brigitte (...)

lire la suite de l'article : Pyralis farinalis (Linnaeus, 1758)
Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand paon de nuit

L’imago est visible de avril à mai. C’est le plus grand papillon d’Europe. Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)

Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Delachaux et Niestlé)



lire la suite de l'article : Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Leptidea sinapis (Linnaeus, 1758)
Piéride du Lotier, Piéride de la moutarde
36-48 mm. 2-3 générations. Plus petite et plus fragile que les autres piérides. Vol près du sol dans les clairières et les abords des bois. 2ème génération plus blanche, taches apicales plus noires. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley) 30-40 mm. D’aspect fragile, avec l’abdomen gracile. Aile antérieure pourvue d’une tache apicale gris noirâtre chez le mâle, gris pâle ou imperceptible (voir absente) chez la femelle. Revers des ailes postérieures avec 2 bandes transversales grises, diffuses. Habitat : bois clairs, orées forestières, bords des chemins, prairies naturelles. Biologie : à la différence de celle du genre Pieris, les piérides du genre Lepyidea vivent exclusivement sur les Papilionacées. De ce fait, l’ancien nom de piéride de la moutarde couramment usité pour cette espèce, simple traduction de son nom scientifique, est totalement impropre, et son emploi devrait à tout prix être évité (le remplacement du nom scientifique, tout aussi inexact, n’est pas autorisé par les règles du Code de nomenclature). Chez cette espèce, la parade nuptiale est particulièrement caractéristique. Le mâle se place face à sa partenaire, dodeline de la tête, déroule sa trompe et la passe autour de la tête de la femelle. Si cette dernière est réceptive, elle oriente son abdomen en direction du mâle, qui procède à l’accouplement. Les femelles ne s’accouplent qu’une fois. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte. Avant la ponte, la femelle gratte l’épiderme foliaire de la plante avec ses griffes et teste la sève, manifestement pour s’assurer que le végétal convient au développement de sa descendance. L’espèce donne 2 ou 3 générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. PN : Papilionacées : Lotier corniculé, Coronille bigarrée, Jarosse, Gesse des prés. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Leptidea sinapis (Linnaeus, 1758)
Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Vulcain, Amiral
Adulte : Ailes noires, antérieures avec la base brun foncé, une bande oblique rouge feu et quelques taches apicales blanches, postérieures avec une bande marginale rouge feu. Revers des ailes postérieures foncé orné de marbrures chatoyantes complexes. Plante – hôte : surtout Ortie dioïque, mais aussi ortie brûlante et Pariétaires des murailles Chenille : Robe très variable, gris jaunâtre à noire, avec une rangée de taches latérales blanc jaunâtre particulièrement apparente sur les sujets foncés. Habitat : Orées forestières, vergers sur prairies à litière, jardins, parcs urbains. Espèce encore commune presque partout. Biologie : Le Vulcain compte parmi les Papillons migrateurs les plus étudiés. Les premiers individus migrants arrivent dès la fin avril, suivis de forts contingents en mai et juin. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte, en situation ombragée ou semi - ombragée. La chenille confectionne un abri bien reconnaissable en enroulant une feuille qu’elle maintient dans cette position au moyen de fils de soie, et dont elle ronge le pétiole, de sorte que la feuille pend librement. Cet abri sert plus tard à la nymphose. La chrysalide suspendue, brune ou grise, porte des taches dorsales à vif éclat métallique. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde souvent très prolifique. En automne, les adultes de cette dernière vague d’émergences regagnent souvent les contrées plus méridionales. Les sujets en migration observent alors un vol rectiligne en direction du sud, se succédant à quelques mètres de distance. L’adulte hiverne en effet dans les régions sous influence méditerranéenne ; aujourd’hui il a tendance à hiverner dans des contrées plus septentrionales, à la suite du réchauffement climatique. Les individus restés sur place s’attardent souvent jusqu’à la fin d’octobre dans les vergers sur les fruits avancés, dont ils absorbent avidement le jus fermenté ; ils succombent généralement aux premières fortes gelées. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame

L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).


Exceptionnelle migration de 2009 :

  • J’ai assisté à une migration très importante en mai 2009 dans le sens Sud Nord au Bourget du Lac (en gros un ou deux papillons toutes les deux ou trois minutes). Concernant la migration inverse que j’ai observé en août 2009. Le 17 août 2009, j’étais en randonnée au dessus du col des Montets, qui permet de rejoindre le Valais depuis Chamonix ; plus exactement, j’étais au sommet de l’Aiguillette des Posettes (altitude 2201 m) pour redescendre vers le col des Montets par un sentier qui longe une crête orientée en gros du nord au sud, appelée les Frettes. Au sommet, puis pendant la descente le long de cette crête, nous avons observé un grand nombre de Belles dames qui venaient de quitter la Suisse et descendaient vers le sud en passant par la vallée de Chamonix. Leur trajet était parallèle au nôtre et nous étions doublés régulièrement par ces papillons tantôt isolés, tantôt en petit groupes de 2 à 5. C’était impressionnant. Bernard FONSECA



lire la suite de l'article : Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Rhodometra sacraria (Linnaeus, 1767)
Phalène sacrée, Aspilate sacrée, Vestale
Espèce variable qui se pose les ailes en toit. Cette cosmopolite, migratrice habite la partie atlanto-méditerranéenne de l’Europe et de la France. Elle fréquente les friches, le maquis ainsi que le littoral. Souvent actf le jour, l’imago vient également à la lumière. La chenille, polyphage et au développement très rapide, se nourrit sur divers Asteraceae, Rosaceae, Chenopodiaceae… Hiverne à différents stades. Période de vol III-XI. Espèce plurivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Rhodometra sacraria (Linnaeus, 1767)
Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
Argus vert, Thécla de la Ronce
Malgré la couleur vive de son verso, il est très difficile de repérer ce papillon très actif. Au repos, il évoque le vert du feuillage, et en vol sa couleur se fonde dans celle de l’environnement. Il dévoile rarement son recto brun uniforme. Le revers des quatre ailes présente une ligne blanche discontinue (plus nette à l’aile postérieure). Peuple divers biotopes broussailleux, landes, lisières, haies, friches. Habitués à un terroir, les mâles se posent à des lieux favoris. Vol : Mars à Juillet dans le sud, Avril à Juin plus au nord. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Alucita hexadactyla (Linnaeus, 1758)
Ornéode du Chèvrefeuille
Chaque aile est formée de six "plumes". Au repos, le papillon resserre étroitement ses ailes et forme ainsi un triangle ; il évoque alors une phalène ordinaire, tant qu’elles ne sont pas écartées pour dévoiler les plumes. Les adultes hivernent mais peuvent voler durant les nuits clémentes hivernales. Se rencontre dans les jardins et les bois, pourvu que ses chèvrefeuilles nourriciers y croissent. Envergure : 1,4 à 1,6 cm. Période de vol : se rencontre toute l’année à l’état adulte. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Alucita hexadactyla (Linnaeus, 1758)
Euchloe crameri (Butler, 1869)
Piéride des Biscutelles, Marbré de Cramer
40-48 mm. Ailes antérieures avec marque noire juste avant la côte, plus grande chez la femelle. Dessous des ailes antérieures vert de l’apex variable, taches noires pupillées de blanc. Ailes postérieures mouchetées de vert et blanc, légèrement jaune chez la femelle. Habiat : pentes herbeuses jusqu’à 1 400 m. Nombreuses sous-espèces avec de petites variations de motifs. Vol de mars à juin. 2 générations. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

lire la suite de l'article : Euchloe crameri (Butler, 1869)
Aspitates ochrearia (Rossi, 1794)
Aspilate ochracée
La coloration de cette espèce peut varier du jaune à l’orangé. Espèce d’Europe méridionale répandue jusqu’en Asie. En France, elle est surtout méridionale et atlantique, mais s’observe aussi par place jusqu’en région parisienne où elle est en forte régression. Elle affectionne particulièrement les coteaux xérothermiques mais se rencontre aussi sur le littoral. Le papillon vole de jour. La chenille, polyphage, se nourrit de (Scabiosa, Thymus, Lavandula, Daucus carota…). La chenille hiverne. Période de vol : V ; VIII ; (IX). Espèce bivoltine, parfois trivoltine dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau autre nom : Semiaspilates ochrearia

lire la suite de l'article : Aspitates ochrearia (Rossi, 1794)
Didymaeformia didyma (Esper, 1778)
Mélitée orangée

Cette belle espèce est fort variable, avec un dimorphisme sexuel et saisonnier, et des variations géographiques. Toutefois, la plupart des mâles sont bien caractérisés par leur recto orange vif, comme celui d’un Robert le diable frais éclos, orné par ailleurs de taches bien différentes. Cependant, l’étendue des points noirs et l’intensité du fond varient au sein du domaine du papillon et, à un degré moindre, selon la génération. Le recto de la femelle est globalement plus gris, au point que parfois certaines formes évoquent une espèce différente. Se rencontre dans des biotopes herbus fleuris, prairies de plaine, bord des talus, et jusqu’à 2000 m en montagne. Vol : Mai à Août, en plusieurs générations. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Mâle : Fauve orangée vif à fauve rougeâtre, avec des rangées transversales de taches quadrangulaires noires. Femelle : très variable, avec les ailes antérieures souvent envahies de crème ou suffusées de gris verdâtre ; même motifs que chez le mâle. Revers des ailes postérieures crème dans les deux sexes, avec deux bandes transversales fauve orangé vif, ainsi que des rangées de lunules de traits et de points noirs. Plante – hôte : Molène farineuse, Linaire, Plantain lancéolé, Epiaire droite, Véronique d’Autriche, et diverses autres plantes herbacées Chenille : Atteint 28 mm. Blanche avec de fines lignes sombres et des épines blanches ; deux rangées dorsales de taches orangées supportant chacune une épine concolore à pointe blanche. Habitat : Milieux ouverts, chauds et secs. Abondante dans le sud de la France, mais en forte régression dans la moitié nord où elle a disparu de maintes régions… Biologie : L’espèce donne 1 à 3 générations. Les œufs sont généralement déposés par petits groupes à la face inférieure des feuilles de la plante nourricière. Les chenilles vivent isolément dès la naissance, longues de 10 mm avant l’hivernage, elles s’abritent volontiers dans les capsules fructifères vides de diverses plantes herbacées, par exemple dans celles des primevères. La nymphose se déroule en juin sur une tige sèche. La chrysalide, succincte, est ornée des mêmes motifs bariolés que la chenille. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Didymaeformia didyma (Esper, 1778)
Cinclidia phoebe (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand damier, Mélitée des centaurées
Les jolies ailes de cette espèce sont ornées d’une mosaïque de dessins orange, jaunes et noirs, dont l’intensité et l’étendue sont fort variables. Chez beaucoup de spécimens, le dessin du recto évoque vaguement celui du damier de la succise, tandis que le verso est proche de celui de la mélitée du plantain. La forme des ailes est plus anguleuse que chez les espèces apparentées. Se rencontre dans les prairies fleuries et les vallons, de la plaine à 1500 m environ. Période de vol : Avril à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Cinclidia phoebe (Denis & Schiffermüller, 1775)
Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Sphinx tête de mort
Olivier, Lilas, Catalpa, Datura, Pommes de terre, Jasmin, Buddleia, Aubergine, Frêne
Observation de Filomenko Madeleine - Ahuy (21) - 21/07/2016 Observation de Sérieys Claude - Gémenos (13) - 19/07/2016 Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 13/08/2015 Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 30/07/2015 Observation de Tashan Michel - Gap (05) - 09/08/2013 Observation de Georges Gwénaël - Yvré l’Evèque (72) - 31/07/2013 Observation de Madame Golé Mireille - Lavercantière (46)- 18/07/2013 sur Pomme de terre Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 15/11/2012 (...)

lire la suite de l'article : Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Acontia lucida (Hufnagel, 1766)
Le Collier blanc
En France, elle a été autrefois mentionnée au delà de Paris, mais a disparu d’une grande partie du Nord où elle est observée ponctuellement certaines années chaudes.Bien répandue dans la moitié Sud du pays. Peu exigeante écoloigiquement, on la rencontre jusqu’en zone urbaine. Polyphage.

lire la suite de l'article : Acontia lucida (Hufnagel, 1766)
Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx du liseron, Sphinx à cornes de boeuf

Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.

Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.

Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.

Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.

Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.

Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.

Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.

Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.

Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.

Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Cacyreus marshalli (Butler, 1898)
Brun du Pélargonium, Lycène du géranium, porte queue de Marshall

C’est un papillon de petite taille (maximum 2.6 cm) Le dessous des ailes comporte des dessins gris brunâtre, entremêlés de blanc. Parti des Baléares en 1989, ce papillon a progressé rapidement en ESPAGNE et envahi la FRANCE. Il est monophage et ne se nourrit que de géranium. Il se multiplie sans cesse du printemps jusqu’à l’hiver, contrairement à ses congénères. Cycle de 33 jours ! Jusqu’à 6 générations par an. Lors de journées ensoleillées, il vole autour des géraniums et s’y pose de temps en temps, il dépose ses oeufs sur les boutons floraux. Lors de l’éclosion, la minuscule chenille d’un vert tendre pénètre de suite à l’intérieur du bouton de fleur qu’elle dévore, et passe ensuite au bouton voisin. Elle rentre dans la hampe florale et chemine en dévorant l’intérieur, ne laissant que du vide. Elle peut aussi s’attaquer aux tiges qui finissent par casser, mais ne mange que très rarement les feuilles. A partir d’une certaine taille, apparaissent trois lignes roses longitudinales qui lui permettent de la confondre plus facilement avec les fleurs. Pendant l’hiver elle redevient entièrement verte.

Les oeufs, les chrysalides et les chenilles sont très résistantes, les froids hivernaux ne les inquiètent pas. (www.bonplant.fr/pages/cacyreus.htm)



lire la suite de l'article : Cacyreus marshalli (Butler, 1898)
Charaxes jasius (Linnaeus, 1767)
Jason, Pacha à deux queues
Suivi d’une ponte sur arbousier depuis le 02/08/2007 jusqu’à l’éclosion le 28/05/2008. La chenille a supporté en extérieur une température de - 8° C et la neige en novembre ; elle a été abritée sous serre en janvier 2008 jusqu’à éclosion. Apport de feuilles fraîches tous les 5 jours.

lire la suite de l'article : Charaxes jasius (Linnaeus, 1767)
Cymbalophora pudica (Esper, 1784)
Ecaille tesselée, Ecaille pudique
Polyphage sur plantes basses
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 28/05/2022 - chenille parasitée par un diptère, morte le 31/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 23/07/2020 - Chrysalide obtenue en élevage à partir d’une chenille capturée le 03/02/2020 - Imago obtenu le 20/08/2020 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 10/04/2017 - imago obtenu le 28/09/2017 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 28/09/2012 - ponte Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 09/10/2012 - Œufs en élevage (...)

lire la suite de l'article : Cymbalophora pudica (Esper, 1784)
Hippotion celerio (Linnaeus, 1758)
Observation : Isle sur sorgue (84) - 18/10/2009 Observation de Molzino Odile - Saint-Rémy de Provence (13) - 09/10/2009 Observation de Guiraud Christophe - Nîmes (30) - 27/09/2009 Observation de Elby Philippe - Saint-Révérien (58) - 07/07/2009 Observation de Yvorra Pascale - Toulon (83) - 21/10/2007 Observation de Riaux Estaque - Marseille (13) - 20/10/2007 Observation de Joubert Jean-Louis - Grasse (06) - 23/09/2007

lire la suite de l'article : Hippotion celerio (Linnaeus, 1758)
Hyles nicaea (Prunner, 1798)
Observation de Rey Joël - Rogues (30) - 28/08/2013 Observation de Ferhat Herhat - Djurdjura (Algérie) - 23/07/2009

lire la suite de l'article : Hyles nicaea (Prunner, 1798)
Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Flambé
Espèce répandue principalement en Europe moyenne et méridionale. En France, presque partout ; souvent rare dans la moitié septentrionale. Description. Longueur maximale : 40 mm. Corps particulièrement trapu, plus mince à l’arrière et près de la tête. Tégument vert, avec une ligne médio-dorsale jaunâtre. Flancs ornés de stries obliques, jaunâtres, sur lesquelles se trouvent des points en relief, de couleur rouge ou jaune. Tête verte, plus ou moins rétractile. Biotopes. Bois clairs, haies, vergers. Cycle biologique. Une ou deux générations par an, selon les régions. Les œufs, sont pondus isolément sous les feuilles de la plante-hôte. On peut trouver les chenilles de mai à septembre et le développement larvaire dure un ou deux mois. En été les chrysalides sont vertes et l’émergence s’effectue un mois après la nymphose. En revanche, les chrysalides formées en automne sont brunes ; elles ne donnent des imagos que l’année suivante, au printemps. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Lycia hirtaria (Clerck, 1759)
Phalène hérissée
La seule du genre Lycia dont la femelle ne soit pas microptère. Espèce a l’habitus variable avec de nombreuses formes locales, dont la ssp diniensis, grande forme grise du Sud. Espèce répandue à travers toute l’Europe, puis à travers la Sibérie jusqu’au Japon. En France, commune partout. De la plaine à la moyenne montagne, dans les bois, les parcs, les friches, les bords de cours d’eau. Vient à la lumière, mais la femelle normalement est moins observée. Les chenilles se développent sur diverses essences telles que Populus, Salix caprea, Betula, Alnus, Quercus, Rosa, Tilia, Lonicera, Fraxinus…). Hiverne au stade de la chrysalide. Période de vol : III-IV(VI). Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Lycia hirtaria (Clerck, 1759)
Marumba quercus (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation : Poulx (30) - 21/08/2010 Observation de Maignot Dominique - Saint-Vallier (26) - 19/08/2010 Observation de Lachenal Andre - Olargues (34) - 24/08/2007

lire la suite de l'article : Marumba quercus (Denis & Schiffermüller, 1775)
Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Robert le diable
Longueur maximale : 35 mm. Corps noir, largement strié de brun orangé, avec la majeure partie de l’abdomen dorsalement recouverte d’une grande plage blanche. Sur cette dernière, les scoli sont blancs, alors qu’ailleurs, ils sont brun orangé clair. Tête noire, avec deux protubérances dorsales. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Scopula nigropunctata (Hufnagel, 1767)
Acidalie -étrille
Dans toute l’Europe, excepté les régions les plus septentrionales. Longueur maximale 30 mm. Corps grêle, tégument ridé transversalement, petites taches dorsales noires... Une seule génération par an. Éclosion en juillet-août, les chenilles hibernent et reprennent leur croissance en Mai. Les cocons se trouvent au pied de la plante hôte. ( d’après le Gguide des chenilles d’Europe de Carter et Hargraeves, page 82)

lire la suite de l'article : Scopula nigropunctata (Hufnagel, 1767)
Xylena exsoleta (Linnaeus, 1758)
Bois sec
L’imago est visible de septembre à mai. Répandu mais partout rare.

lire la suite de l'article : Xylena exsoleta (Linnaeus, 1758)
Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)
Diane
Aristoloche
Observation de Mr Verjans Gilbert - La Bruguyère (30) - 14/04/1988
vt603053@versateladsl.be

lire la suite de l'article : Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)
Zerynthia rumina (Linnaeus, 1758)
Diane
Observation de Mr Sala André - Mas d’Allègre (30) - 12/06/2008 Observation de Mr Rouché Michel - Bagard (30) - 16/04/2006

lire la suite de l'article : Zerynthia rumina (Linnaeus, 1758)
Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 27/09/2015 Observations de Michel Rouché - Bagard (30) - 01/09/2013 Observation de Patrick Durso - Les Salles du Gardon (30) - 04/09/2010 Observation de Mr Francoz Philippe - Trévignin (73) - 27/10/2007 Observation : Chateauneuf-sur-Isére (26) - 09/08/2007 Observations d’un auteur anonyme - Riedisheim (68) - 18/10/2006 Observation de Véronique Giret - La Rochelle (17) - 06/2004
Genitalia ♂ - AG-315
Observation de Brossard Bruno - Bera Province de Navare - Espagne - (...)

lire la suite de l'article : Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Aedia leucomelas (Linnaeus, 1758)
Clair-obscur
Période de vol : Mai à Septembre. Espèce bivoltine.

lire la suite de l'article : Aedia leucomelas (Linnaeus, 1758)
Anthocharis euphenoides (Staudinger, 1869)
Aurore de Provence
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 05/04/2014 Observation de Cotta Serge - Robiac (30) - 24/03/2011 Observation de Champollion Dominique - Estoublon (04) - 28/04/2010 Observation de Mr Bouvier Yves - Restanques (83) - 12/05/2009 Observation de Mr Salès Christian - Garrigue (34)

lire la suite de l'article : Anthocharis euphenoides (Staudinger, 1869)
Ascotis selenaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Vogel Gérard - Agay (83) - 04/09/2013 Observation de M. Rouché Michel- Bagard (30) - 08/05/2009 Observation de Mr Mulot Patrick - Villevieille (30) - 22/04/2009

lire la suite de l'article : Ascotis selenaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Catocala conjuncta (Esper, 1787)
Conjointe
Méditerranéenne. Occupe le Sud de l’Europe, du Portugal à la Grèce. En France c’est une méridionale qui remonte sur le littoral atlantique jusqu’en Vendée, et localement dans le Centre. Parmi les catocales rouges, elle se distingue de C.promissa à la ligne médiane fine et régulière des postérieures. Elle est bien attirée par les sources lumineuses. Thermophile cette espèce forestière se rencontre principalement dans les chênaies claires Vol= VII-X. Guide des papillons nocturnes de France par Roland Robineau.

lire la suite de l'article : Catocala conjuncta (Esper, 1787)
Catocala elocata (Esper, 1787)
Déplacée

Eurasiatique. Occupe une grande partie de l’Europe, sauf les régions septentrionales. En France, elle est largement répandue, hormis l’extrême Nord. C’est la plus grande des Catocales rouges, qui se rencontre souvent, comme C. nupta, sur les murs des habitations. Elle affectionne divers milieux forestiers, y compris en zones urbaines. Dans le sud du pays, il semble qu’elle occupe prioritairement les ripisylves en plaine, pour s’étendre à d’autres complexes forestiers en moyenne montagne.

La chenille se développe sur divers Salix et Populus.

Période de vol : VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Catocala elocata (Esper, 1787)
Charaxes jasius (Linnaeus, 1767)
Pacha à deux queues, Jason, Nymphale de l’arbousier
En Zone de garrigues riche en arbousiers bien exposée. Sol rocailleux . Aime à observer depuis un "perchoir". Vol très rapide. Ne se laisse pas facilement approcher.

lire la suite de l'article : Charaxes jasius (Linnaeus, 1767)
Coenonympha dorus (Esper, 1782)
Fadet des garrigues
Au repos, le fadet ne dévoile jamais le dessus de ses ailes. Toutefois, son verso est suffisamment caractéristique pour une bonne identification : l’aile antérieure brun orange possède un unique ocelle, tandis que la postérieure présente une raie claire sinueuse et des ocelles nets vers la marge. Le recto du mâle est brun orange terne, avec des ocelles sur chaque aile. Préfère les escarpements ensoleillés à végétation rase en région méditerrannéenne, jusqu’à 2000m. Période de vol : Juin-juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Coenonympha dorus (Esper, 1782)
Cryphia muralis (Forster, 1771)
Rupestre, Bryophile du lichen
Atlanto-méditerranéenne. Présente dans une grande partie de l’Europe, excepté la Scandinavie. En France, elle est largement répandue. Elle semble, dans la zone méditerranéenne, plus fréquente que C.domestica, dont l’habitus est proche. Xérothermophile, elle affectionne les pelouses sèches et rocailleuses, les coteaux ensoleillés et les forêts claires. La chenille consomme divers lichens et algues (Protococcus) poussant sur les arbres et la roche. Période de vol : VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Cryphia muralis (Forster, 1771)
Cymbalophora pudica (Esper, 1784)
Ecaille tesselée, Ecaille pudique

Présente en Europe de l’Espagne aux Balkans en passant par le sud de la France et le nord de l’Italie. En France, largement répandue dans le Sud et en Corse. Elle affectionne les garrigues et les bois clairs bien exposés. La chenille se développe sur de nombreuses plantes basses. Les mâles « cymbalisent » en volant. Vol : VIII-IX. Espèce univoltine. Etroitement apparentée aux écailles marbrées et chinées. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 35-42 mm. Aile antérieure blanc rosâtre, avec un dessin tesselé à base de taches noires anguleuses. Postérieure blanc à rosâtre avec des taches marginales d’étendue variable. Femelle. Envergure : 37-42 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme des taches et la couleur du fond varient. Les ailes peuvent être nuancées de jaunâtre : f. flaveola Schultz, 1906, ou grises : f. fumosa Oberthür, 1911. Les formes très roses sont nommées rosina Zerny, 1927. Taches confluentes : f. cohaerens Schultz, 1905. Espèce proche : Cymbalophora rivularis (Menestries), plus petit, à femelle microptère, et ailes à fond blanc. Biologie. Chenille sur graminées et plantes basses. Période d’apparition. Mai à juin, puis août à septembre. Distribution. De la péninsule Ibérique à la Grèce ; Afrique Nord. En France, tout le Midi, façade atlantique, remonte jusqu’au Rhône ; présent en Corse. Statut. Assez localisé. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Cymbalophora pudica (Esper, 1784)
Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Grand sphinx de la vigne
L’imago se nourrit en vol et il est souvent attiré par les chèvrefeuilles au crépuscule. Il est visible de mai à juin puis de juillet à septembre.

lire la suite de l'article : Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Dypterygia scabriuscula (Linnaeus, 1758)
Noctuelle hérissée
Eurasiatique. Présente à travers toute l’Europe. En France, cette noctuelle discrète se rencontre un peu partout, y compris en Corse, mais elle semble moins répandue dans la zone méditerranéenne. Lucifuge mais attirée par les sources lumineuses, elle reste éloignée dans les zones d’ombres, ce qui lui vaut d’être peu observée. Elle occupe les prairies mésophiles en contexte forestier. La chenille se nourrit des feuilles d’Oseille et de Renouée (Rumex, Polygonum). Période de vol : V-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

lire la suite de l'article : Dypterygia scabriuscula (Linnaeus, 1758)
Egira conspicillaris (Linnaeus, 1758)
Conspicillaire
Méditerranéo-asiatique. Occupe toute l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, on la rencontre un peu partout, mais elle est localisée dans le Nord. L’adulte, variable, peut être très clair (gris ou brun) ou presque entièrement noir (femelle). Thermophile, elle fréquente les prairies maigres et pelouses sèches dans un contexte global forestier, n’hésitant pas à se rapprocher des habitations. La chenille est polyphage. Période de vol : Mars à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Egira conspicillaris (Linnaeus, 1758)
Everes argiades (Pallas, 1771)
Azuré du trèfle
Ce papillon actif au vol lent possède un court appendice caudal difficilement visible sur le terrain. Le mâle a des ailes bleu-violet au recto, la femelle étant essentiellement brune. Le verso des deux sexes est gris-bleu, avec un alignement de points noirs cernés d’orange avant la marge de l’aile postérieure. À la belle saison, il étend son domaine et migre parfois vers le nord. Affectionne les prairies, les lisières et autres lieux herbus fleuris, des plaines aux collines. Envergure : 2,5-3 cm. Période de vol : Avril à Septembre, en deux, voire trois générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Everes argiades (Pallas, 1771)
Hypena obsitalis (Hübner, 1813)
Observation de Jamoulle Jean-Claude - Marrakech - 14/11/2011 Observation de Rouché Michel - Bagard (30) 07/06/2011 Observation de Le Mao Patrick - La Garde Saint-Briac (35) - 17/10/2009 Observations de Le Mao Patrick - Garde Guérin Saint-Briac (35) - 07/02/2008 Observation de Coutureau Michel - L’Isle d’Espagnac (16) - 07/03/2006

lire la suite de l'article : Hypena obsitalis (Hübner, 1813)
Hypena rostralis (Linnaeus, 1758)
Toupet
"En France, elle est présente un peu partout. Souvent à proximité immédiate de l’Homme, il n’est pas rare de la voir dans les habitations, y compris durant l’hiver où elle se réfugie dans les recoins humides." Le guide des papillons nocturnes de France - Delachaux et Niestlé

lire la suite de l'article : Hypena rostralis (Linnaeus, 1758)
Idaea rubraria (Staudinger, 1901)
Acidalie ombrée

Idaea rubraria (Staudinger, 1901) = Idaea bilinearia (Fuchs, 1878)

Proche de I. degeneraria, elle est repérable par son aspect plus robuste, la netteté des dessins, le fond clair, la présence d’une zone centrale colorée aux antérieures, les points discaux bien marqués. Répandue dans le sud de l’Europe et, à la faveur des régions au climat doux, jusqu’en Europe centrale. En France, depuis l’Île-de-France jusqu’au Midi, le long de la côte atlantique et dans les Pyrénées. Peu commune, elle est localisée aux lieux steppiques, aux friches bien exposées. La chenille, non observée dans la nature a été élevée aux premiers stades avec des pétales de diverses plantes, puis des feuilles sèches de Liseron, Ronce… ( Convolvulus, Rubus…) Période de vol VII-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Idaea rubraria (Staudinger, 1901)
Itame vincularia (Hübner, 1813)
Observation de M. Rouché Michel - Bagard (30) - 05/06/2011 Observation de M. Mulot Florent - Villevieille (30) - 26/04/2009

lire la suite de l'article : Itame vincularia (Hübner, 1813)
Larentia clavaria (Haworth, 1809)
Larentie cloutée
Période de vol : Septembre dans le Nord. Octobre-Novembre dans le Sud. Espèce univoltine.

lire la suite de l'article : Larentia clavaria (Haworth, 1809)
Leptotes pirithous (Linnaeus, 1767)
Azuré de Lang
Cet azuré au vol puissant est un magnifique migrateur. On observe rarement son recto, à dominante bleu-violet chez le mâle et plus brun chez la femelle. Le verso est rayé chez les deux sexes, avec des ocelles colorés et une longue "queue". Affectionne les prairies ensoleillées. Comme il migre, on le rencontre presque partout au sein de son domaine. Envergure : 2,5 cm. Période de vol : Mars à Novembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Leptotes pirithous (Linnaeus, 1767)
Libythea celtis (Laicharting, 1782)
Echancré, libythée du micocoulier
Les motifs varient très peu malgré l’aire étendue de ce papillon en Europe. Vole autour de sa plante hôte dans les bois clairsemés jusqu’à 500m, bien qu’en fin d’été quelques individus vagabonds s’aventurent plus haut. L’adulte hiberne de longs mois de sept à mars, puis dépose les oeufs de la génération suivante. Facilement identifiable à la forme de l’aile et au palpe prolongé. Environ 34-44 mm ; vole d’avril à mai, juin à sept ; gén 1 ; PN micocoulier (Celtis australis) ; Rp Espagne, Portugal, France S ; Italie, Sicile, Autriche, Roumanie, Yougo, Bulgarie, Hongrie, Grèce, Corse, Sardaigne. (Tous les papillons de France et d’Europe p. Whalley, R. lewington)

lire la suite de l'article : Libythea celtis (Laicharting, 1782)
Melanargia lachesis (Hübner, 1790)
Echiquier Ibérique
Observation de Lemoine Christian - Ferrières les verreries (30) - 08/07/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Marsillargues (34) - 31/05/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Calvisson (30) - 27/06/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Villetelle (34) - 11/06/2013 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Sierra de la Mussara (Catalogne) - Espagne - 12/07/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Frontignan (34) - 18/06/2011 Observation de Mr Salès Christian - Garrigue (...)

lire la suite de l'article : Melanargia lachesis (Hübner, 1790)
Polyommatus hispana (Herrich-Schäffer, 1852)
Bleu nacré espagnol
Ce papillon est très proche de P. coridon mais, comme leurs période de vol sont différentes, leur distinction est facilitée. le recto du mâle est d’un bleu pâle, celui de la femelle brun foncé avec des taches orange submarginales. Le verso des deux sexes est gris-brun et marqué de points noirs et orange. Affectionne les prairies et les escarpements fleuris et ensoleillés, notamment sur calcaire, de la plaine à 1000 m. Période de vol : Avril-Mai, puis Septembre. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Polyommatus hispana (Herrich-Schäffer, 1852)
Zygaena erythrus (Hübner, 1806)
Zygène des garrigues, Zygène rubiconde
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 06/07/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Saint Geniès des Mourgues (34) - 25/06/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Calvisson (30) - 27/06/2013

lire la suite de l'article : Zygaena erythrus (Hübner, 1806)
Mimas tiliae (Linnaeus, 1758)
Sphinx du tilleul
Eurasiatique. Répandue en Europe jusqu’en Sibérie et en Asie Mineure, du nord de la Turquie au nord de l’Iran. Répandue dans toute la France continentale. La chenille se développe principalement sur des arbres comme : Tilia, Ulmus, plus rarement sur Alnus, Betula, Quercus et Prunus. Le papillon s’observe jusqu’à environ 1200 m. La coloration des ailes antérieures varie fortement, présentant des formes verdâtres ou brunes. Période de vol : Avril à Juin ; Août-Septembre. Espèce univoltine, avec parfois une seconde génération observée en plaine.

lire la suite de l'article : Mimas tiliae (Linnaeus, 1758)
Anua lunaris (Denis & Schiffermüller, 1775)
Lunaire
L’imago est visible de mai à juin. Répandu et assez commun dans les bois. Autre nom : Minucia lunaris

lire la suite de l'article : Anua lunaris (Denis & Schiffermüller, 1775)
Mniotype solieri (Boisduval, 1840)
Xyline provençale

Autre nom : Blepharita solieri

Méditerranéo-asiatique. Elle occupe le sud de l’Europe, de la Grèce à la France, où elle atteint sa limite occidentale dans l’Aude. Elle affectionne les milieux semi-ouverts secs et chauds, principalement sur calcaire.

La chenille vit sur diverses plantes basses comme Valérianes (Valeriana, Centranthus), mais aussi sur des arbustes tels que Buis (Buxus sempervirens).

Période de vol : VIII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Mniotype solieri (Boisduval, 1840)
Nymphalis antiopa (Linnaeus, 1758)
Morio
Si le morio n’est pas le papillon le plus coloré, la combinaison d’un marron intense et du blanc crème de la marge, avec un chapelet de taches bleues, donne au recto des ailes un charme indéniable. On aperçoit souvent ce papillon au vol rapide en train de planer très haut autour de la cime des arbres. Heureusement pour l’observateur, le morio descend aussi fréquemment et on peut le voir sur le sol ou sur un tronc d’arbre par temps ensoleillé. Affectionne les bois clairs et les escarpements broussailleux, de la plaine à 2000 m. Le morio est un puissant migrateur qui peut retourner chaque année n’importe où dans son domaine. En Angleterre, les vents d’est portent la plupart des migrateurs venus de l’est, qui traversent ainsi la mer du Nord. Envergure : 8 cm. Période de vol : Juin à Août, puis Mars-Avril après hivernage. Répandu, mais rarement commun. Régresse localement. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Nymphalis antiopa (Linnaeus, 1758)
Oxyptilus distans (Zeller, 1847)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 03/09/2017 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 17/06/2013 (Id A. Cama) Observation de Mr Rouché Michel - BAGARD (30) - 10/09/2008

lire la suite de l'article : Oxyptilus distans (Zeller, 1847)
Palpita vitrealis (Rossi, 1794)
Pyrale hyaline, Pyrale du jasmin
Synonyme de Palpita unionalis (Hübner, 1796)

lire la suite de l'article : Palpita vitrealis (Rossi, 1794)
Perizoma flavofasciata (Thunberg, 1792)
Périzome décolorée, Phalène décolorée

Très peu variable, malgré une vaste aire de répartition allant de la Scandinavie à l’Afrique du Nord, et à l’est jusqu’au Kazakhstan. En France, presque partout mais localisée dans les milieux bien exposés. Elle fréquente les landes et les zones forestières peu denses, les bords de cours d’eau en plaine. Se rencontre surtout le jour.

(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

La chenille vit dans les fleurs et les capsules de Lychnis, Silène, Dianthus barbatus. La chrysalide hiverne dans le sol.

Période de vol : V-VI. Espèce univoltine.



lire la suite de l'article : Perizoma flavofasciata (Thunberg, 1792)
Pseudophilotes baton (Bergsträsser, [1779])
Azuré du thym, Azuré de la Sarriette
Le recto de cette espèce plutôt montagnarde est violet bleuâtre chez le mâle, et brun foncé avec une suffusion violacée variable à la base des ailes chez la femelle. Cette espèce assez léthargique marche parfois sur les plantes. L’adulte est friand de fleurs de thym. Recherche les escarpements ensoleillés à végétation rase, de la plaine à 1500 m. Période de vol : Avril-mai, puis Août-septembre (deuxième génération). (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Pseudophilotes baton (Bergsträsser, [1779])
Pyronia bathseba (Fabricius, 1793)
Tityre
Ce papillon à l’ornementation contrastée se reconnaît facilement à son unique ocelle sur l’aile antérieure et aux trois ocelles des ailes postérieures, tous visibles sur la face supérieure. La bande épaisse blanc crème au verso de l’aile postérieure est un autre bon critère pour identifier ce papillon héliophile. Affectionne les friches ensoleillées et la lisière des bois secs, d’ordinaire à moins de 1000 m. Période de vol : Avril à Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Pyronia bathseba (Fabricius, 1793)
Satyrium acaciae (Fabricius, 1787)
Thécla de l’acacia
On voit parfois ce petit papillon butiner sur les fleurs des ronces et autres plantes des haies. Ce faisant, il ne montre que le verso brun-gris de ses ailes, traversé d’une ligne sinueuse irrégulière, blanc souligné de noir. L’aile postérieure est décorée d’un alignement de macules orange bordées de noir et porte une petite queue. Affectionne les haies, les lisières et les escarpements broussailleux, où abonde sa plante-hôte. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Satyrium acaciae (Fabricius, 1787)
Satyrium esculi (Hübner, 1804)
Thécla du Kermès
On confond facilement ce papillon avec le thécla de l’yeuse. Cependant le verso des ailes est brun-gris plus clair, avec des macules submarginales plus rousses et plus distinctes sur l’aile postérieure. Le recto brun foncé n’est presque jamais dévoilé au repos. Associé à la garrigue et au maquis, où les petits chênes prédominent. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Satyrium esculi (Hübner, 1804)
Satyrus actaea (Esper, 1781)
Petite coronide
25-30 mm. Brun à noir. En vol, présente un aspect très noir. Se pose dans les pierriers exposés à la forte chaleur. Fermé, présente deux ocelles saillants aux antérieures avec points blancs sur une macule orangée. D’approche difficile, car il fréquente souvent les éboulis de rochers, il se laisse néanmoins approcher de très près quand il se croit en sécurité dans un milieu dans lequel il se confond.

lire la suite de l'article : Satyrus actaea (Esper, 1781)
Trachea atriplicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de l’arroche, Volant doré
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. Un peu partout en France à altitude modérée, bien qu’elle soit plus sporadique sur le pourtour méditerranéen. Elle occupe divers milieux, ouverts ou non (ripisylves chaudes par exemple plus au Sud), y compris en milieu urbain. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes, dont Atriplex, Polygonum, Rumex, Convolvulus... Période de vol : Mai-Juin ; Juillet à Octobre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Trachea atriplicis (Linnaeus, 1758)
Trichoplusia ni (Hübner, 1803)
Observation de M. Michel Rouché- 30140 Bagard- 23/07/2009 observation de Francoz Philippe - St Jean d’Arvey (73) - 16/07/2009

lire la suite de l'article : Trichoplusia ni (Hübner, 1803)
Utetheisa pulchella (Linnaeus, 1758)
La Gentille, l’Écaille du myosotis
"... Présente en Afrique du Nord et, occasionnellement, dans toute la région méditerranéenne jusqu’en Asie. Indigène en Corse. Elle vole dans les milieux secs et bien ensoleillés, parfois jusqu’aux zones urbanisées.La chenille, polyphage, se nourrit sur les myosotis, Echium et Borago. L’activité des imagos est partiellement diurne. Période de vol : V - X. Migratrice donnant plusieurs générations". D’après Le guide ds Papillons nocturnes de France Par Roland Robineau.

lire la suite de l'article : Utetheisa pulchella (Linnaeus, 1758)
Zerynthia rumina (Linnaeus, 1758)
Proserpine
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Saint Mathieu de Tréviers (34) - 16/06/2019 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 05/04/2014 Observation de Soulère Jean-Pierre - Sournia (66) - 27/05/2010 Observation de Hocquet Jean-Marie - Marseille les Calanques (13) - 18/05/2010 Observation de Mme Berger Colette - Marseille (13) - 01/05/2009 Observation de Mr Sala André - Mas d’Allègre (30) - 29/04/2007 Hérault (34) - 09/06/2006 Observation de Vogel Gérard - Roquebrune-sur-Argens (83) - (...)

lire la suite de l'article : Zerynthia rumina (Linnaeus, 1758)
Coenocalpe lapidata (Hübner, 1809)
Phalène lapidée
Clématite des haies, Anémone Sylvie, Gaillets
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Calvisson (30) - 27/10/2013

lire la suite de l'article : Coenocalpe lapidata (Hübner, 1809)
Emmelia trabealis (Scopoli, 1763)
Collier blanc, Arlequinette
Absente d’une grande partie Nord de la France, elle est localisée dans la région méridionale, les Charentes, l’Isère et la région Centre. Polyphage, elle accepte les convolvulus, les malva, les chenopodium. ( D’après " les Papillons nocturnes de France de R.Robineau)

lire la suite de l'article : Emmelia trabealis (Scopoli, 1763)
Proserpinus proserpina (Pallas, 1772)
Sphinx de l’épilobe, Sphinx de l’oenothère
Plutôt méditerranéen. Répartie du sud de l’Europe jusqu’en Iran. Présent dans toute la France continentale. La chenille se développe principalement sur Epilobium. Le papillon visite parfois les fleurs en journée mais le plus souvent à la tombée de la nuit. Période de vol : IV - VI. Espèce univoltine. Espèce protégée par arrêté publié au Journal officiel du 24 septembre 1993. (Guide des papillons nocturnes de France - Editions Delachaux et Niestlé).

lire la suite de l'article : Proserpinus proserpina (Pallas, 1772)
Clytie illunaris (Hübner, 1813)
Ophiuse du Tamaris - Ophiuse de la Lorette
Atlantico-méditerranéenne... En France, c’est une espèce méditérranéenne, présente de manière localisée sur toute la côte. Affectionne les ripisylves chaudes sur substrats sablonneux où croissent les Tamarix gallica. Vol de V-IX, espèce bivoltine. (D’après les Papillons nocturnes de France de R. Robineau)

lire la suite de l'article : Clytie illunaris (Hübner, 1813)
Pyropteron chrysidiformis (Esper, 1782)
Sesie de l’oseille
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 19/06/2019 Observation de M. Michel Rouché - Bagard (30) - 06/07/2013 Observation de Claudine Despland - Cuseilles (74) - 27/06/2012 Observation de Mme Blanc Josselyne - Ampuis (69) - 01/07/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 06/06/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Vanosc (07) - 03/06/2011 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) - 14/05/2011 Observation de Lamothe Alain - Gradignan (33) - 24/09/2010 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 13/06/2010 Observation de Brigitte Seys - (...)

lire la suite de l'article : Pyropteron chrysidiformis (Esper, 1782)
Zygaena hilaris (Ochsenheimer, 1808)
Zygène de Bugrane, Zygène hilare
La Bugrane
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Saint Geniès des Mourgues (34) - 25/06/2018 Observation de Vogel Gérard - Châteauroux-les-Alpes (05) - 23/06/2014 Observation Michel Rouché - Bagard (30) - 03/07/2014

lire la suite de l'article : Zygaena hilaris (Ochsenheimer, 1808)
Aglossa brabanti (Ragonot, 1884)
Aglosse d’Aubenas
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 20/06/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 13/06/2022 Observation de Rouché Michel - Bagard (30) - 18/07/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 10/07/2013 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 21/07/2010 - Id. Carbonecity

lire la suite de l'article : Aglossa brabanti (Ragonot, 1884)
Melanargia occitanica (Esper, 1793)
Echiquier d’Occitanie
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 21/04/2015 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 03/05/2014 Observations d’un auteur inconnu - Massif du Rove et massif de Marseilleveyre (13) - 16/06/2010 Observations de Mr Ygnard Jean - Beaurecueil (13) - 21/05/2009 Observation de Champollion Dominique - Cornillon (13) - 08/06/2008 Observation de Mr Darmuzey Thierry - Les Beaux (13) - 05/2006

lire la suite de l'article : Melanargia occitanica (Esper, 1793)
Pyronia cecilia (Vallantin, 1894)
Amaryllis de Vallantin
S’il ressemble bien à l’Amaryllis commun, ce papillon possède quelques caractères particuliers. Ses ailes sont plus arrondies, et les ocelles jumeaux de l’aile antérieure plus gros. La tache androconiale du recto de l’aile antérieure du mâle est fractionnée par les nervures claires (elle est entière chez l’espèce précédente). Se rencontre dans les lieux herbus ensoleillés en région méditerranéenne. Période de vol : Mai à Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Pyronia cecilia (Vallantin, 1894)
Heliothis peltigera (Denis & Schiffermüller, 1775)
Peltigère
Paléotropicale. Présente dans toute la France, ainsi que toute l’Europe. L’espèce pouvant pulluler certaines années favorables, la majorité des observations du Nord du pays est issue d’apports migratoires. Elle ressemble à H nubigera, mais s’en distingue par la ligne submarginale complète, alors qu’elle paraît interrompue vers le tiers antérieur chez cette dernière, formant un angle rentrant. Elle est également proche de H. armigera, mais H peltigera possède un point noir au niveau du tornus, et la tache sombre de l’orbiculaire se prolonge jusqu’à la costa. À tendance xérophile, on la rencontre dans divers milieux ouverts fleuris où elle peut butiner, de jour comme de nuit. La chenille, polyphage, consomme des plantes herbacées. Période de vol : IV-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

lire la suite de l'article : Heliothis peltigera (Denis & Schiffermüller, 1775)
Zygaena lavandulae (Esper, 1783)
Zygène de la badasse
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

lire la suite de l'article : Zygaena lavandulae (Esper, 1783)
Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758)
Moro-sphinx
Longueur maximale : 45 mm. Corps vert foncé ou roux, parsemé de petits points blancs. Une paire de lignes latéro-dorsales blanchâtres (plutôt jaunâtres vers la tête). De chaque côté, sous les stigmates, une bande longitudinale jaune. Scolus postéro-abdominal bleu, avec l’apex jaune. Tête verte ou brune. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758)
Zygaena sarpedon (Hübner, 1790)
Zygène du Panicaut

Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

La Zygène du panicaut. Envergure : 24-28 mm. Europe de l’ouest. L’imago est visible en VI-VII. Chenille sur Eryngium campestre et E. maritimum.



lire la suite de l'article : Zygaena sarpedon (Hübner, 1790)
Odice jucunda (Hübner, 1813)
Anthophile gracieuse
Envergure : 14-15 mm. Espèce signalée de la Péninsule Ibérique, du sud de la France et de l’Italie. Période de vol : V-VII.

lire la suite de l'article : Odice jucunda (Hübner, 1813)
Syrichtus proto (Ochsenheimer, 1808)
Hespérie de l’herbe-au-vent
Le recto présente quelques points blancs épars, assez indistincts sur l’aile postérieure de certains spécimens. Le verso de l’aile antérieure est orné de points blancs mis en relief par une tache foncée adjacente. Associé aux biotopes méditerranéens fleuris, garrigues et escarpements peu élevés. Période d evol : Avril à Août en une génération. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Syrichtus proto (Ochsenheimer, 1808)
Plodia interpunctella (Hübner, [1813])
Mite du blé, Pyrale des fruits secs
La chenille est active pratiquement toute l’année. Les œufs sont petits, gris blanchâtre, pondus directement sur la nourriture. Ils éclosent après quelques jours. Les larves sont généralement blanchâtres mais sont parfois brunes, jaunâtres. La chrysalidation a lieu souvent assez loin de la source de nourriture. Plusieurs générations par an. La période de vol couvre pratiquement toute l’année. Habitats : maisons, entrepôts de céréales, moulins, boulangeries, granges. Espèce sédentaire Espèce graniphage : céréales stockées, farines, fruits secs, aliments secs pour chiens et chats. (www.odezia-atrata.be/Fauna/Lepidoptera)

lire la suite de l'article : Plodia interpunctella (Hübner, [1813])
Synanthedon myopaeformis (Borkhausen, 1789)
Sesie du pommier
La Sésie du pommier. Envergure : 25 mm. L’imago est visible en VI-VIII. Chenille dans le tronc des vieux pommiers, poiriers, pruniers, toute l’année. (Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres 2013).

lire la suite de l'article : Synanthedon myopaeformis (Borkhausen, 1789)
Zygaena fausta (Linnaeus, 1767)
Zygène de la bruyère, Zygène à col rouge
Coronilla (vaginalis, coronata, minima)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 02/10/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 28/09/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Calvisson (30) - 22/06/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 23/09/2014 Observation de Francoz Philippe - Seythenex (74) - 11/08/2011 Observation Bahuaud François - Poyols (26) - 01/09/2010 - sur Echinops ritro Observation de M. Vogel Gérard - Dompcevrin (55) - 21/08/2010 Observation de Biard Patrick - Lozère (48) - 20/08/2010 (papillon de droite) (...)

lire la suite de l'article : Zygaena fausta (Linnaeus, 1767)
Infurcitinea albicomella (Stainton, 1851)
Genitalia ♂ - AC-13291 Observation de Lemoine Christian - Montardier (30) - 19/07/2017 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 10/07/2013 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 26 et 27/07/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 20/08/2011

lire la suite de l'article : Infurcitinea albicomella (Stainton, 1851)
Infurcitinea atrifasciella (Staudinger, 1871)
Genitalia ♀ - AC-13293 Observation de Lemoine Christian - Génolhac (30) - 12/07/2019 Genitalia ♀ - AC-13295 Observation de Lemoine Christian - Génolhac (30) - 12/07/2019

lire la suite de l'article : Infurcitinea atrifasciella (Staudinger, 1871)
Nemapogon agenjoi (G. Petersen, 1959)
Genitalia ♂ - AC-13303 Observation de Lemoine Christian - Montardier (30) - 13/07/2017

lire la suite de l'article : Nemapogon agenjoi (G. Petersen, 1959)
Dichomeris alacella (Zeller, 1839)
Observation de Lemoine Christian - Génolhac (30) - 12/07/2019 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - 04/09/2013 Observations de Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 11/07/2009 - Identification T. Muus Observation de Blanc Josselyne – Savas (07) – 20/07/2007 (identification carbonecity) Observation de Francoz Philippe - Cuzy (74) - 29/06/2012

lire la suite de l'article : Dichomeris alacella (Zeller, 1839)
Cochylis molliculana (Zeller, 1847)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 20/06/2022 Observation de Lemoine Christian - Ferrières les Verreries (30) - 08/07/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 03/09/2016 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 20/08/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 02/08/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 13/06/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 18, 19 et 22/06/2013 Observation de Teulier Emilien - Albias (82) - (...)

lire la suite de l'article : Cochylis molliculana (Zeller, 1847)
Apatema mediopallidum (Walsingham, 1900)
Genitalia ♂ - AC-13324 Observation de Lemoine Christian - Génolhac (30) - 12/07/2019 Observation de Lemoine Christian - Génolhac (30) - 12/07/2019 Genitalia ♀ - AC-13335 Observation de Lemoine Christian - Génolhac (30) - 12/07/2019 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 24/06/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 27/08/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 06 et 13/09/2013 (sous réserves) Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 01/07/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - (...)

lire la suite de l'article : Apatema mediopallidum (Walsingham, 1900)
Pleurota pungitiella (Herrich-Schäffer, 1852)
Genitalie ♀ - AC-13328 Observation de Lemoine Christian - Ferrières les Verreries (30) - 08/07/2018 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 26/06/2008 (id carbonecity : Les palpes relativement courts doivent nous permettre d’écarter proteella mais de là à faire la différence entre pyropella et pungitiella comme ça...)
Genitalias indispensables pour séparer les deux espèces.

lire la suite de l'article : Pleurota pungitiella (Herrich-Schäffer, 1852)
Aproaerema anthyllidella (Hübner, 1813)
Observation de Lemoine Christian - Montrozier (12) - 13/07/2019 Observation de Lemoine Christian - Mars (30) - 13/07/2015 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 19/08/2006

lire la suite de l'article : Aproaerema anthyllidella (Hübner, 1813)
Symmocoides oxybiella (Millière, 1872)
Envergure : environ 13 mm. Espèce connue de la France, de l’Italie et de la péninsule Ibérique. Période de vol : VI-IX en deux générations. Chenille sur Rosmarinus.

lire la suite de l'article : Symmocoides oxybiella (Millière, 1872)
Triaena psi (Linnaeus, 1758)
Psi
longueur maximale : 38 mm. Une protubérance dorsale, subconique, sur le premier segment abdominal et une autre, plus courte, sur le huitième. Corps gris bleuté, avec une large bande médio-dorsale de couleur jaune clair. Sur chaque flanc, une large bande blanche surmontée d’une rangée de taches rouges. Stigmates noirs. Tête d’un noir luisant. (guide des chenilles d’Europe - D.J. Carter, B. Hargreaves)

lire la suite de l'article : Triaena psi (Linnaeus, 1758)
Viminia rumicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de la Patience, Cendrée noirâtre
On la rencontre un peu partout en France. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre dans divers milieux, principalement mésophiles, y compris jusqu’en zone urbaine. La chenille, polyphage, se nourrit de diverses plantes basses. Période de vol : Mars à Juin, puis Juillet à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Viminia rumicis (Linnaeus, 1758)
Archips rosana (Linnaeus, 1758)
Tordeuse du rosier, Tordeuse de l’Aubépine

Description

  • Adulte : 17 à 19 mm d’envergure pour le mâle, 19 à 22 mm pour la femelle. La tête et le thorax sont bruns, l’abdomen gris brunâtre. Les ailes antérieures sont tronquées au sommet, marron clair avec 3 taches obliques mal délimitées, surtout chez la femelle. Les ailes postérieures sont gris brunâtre avec l’apex et les franges orangées (*) .
  • Oeufs : déposés sur les écorces en ooplaques (diamètre jusqu’à 7 mm) comportant de 3 à plus d’une centaine d’oeufs, d’abord verdâtres puis gris brunâtre, imbriqués et recouverts d’une sustance protectrice translucide (*) .
  • Larve : 18 à 22 mm, vert olive pouvant varier selon le régime alimentaire du jaunâtre au violacé ; tête et plaque thoracique brun brillant ; pattes thoraciques brunâtres, pattes abdominales claires avec des crochets brun foncé ; parfois une ligne médio-dorsale d’un vert légèrement plus sombre ; de longues soies argentées issues de petites verrues blanchâtres sont disséminées sur tout le corps (*) .

    Biologie

  • Les chenilles se trouvent sur les Rosacées, principalement le Pommier et le Poirier, plus rarement le Pêcher, le Prunier, le Cognassier, le Rosier (Rosa) ; elles peuvent aussi se développer sur les arbres forestiers : le Bouleau (Betula), l’Erable (Acer), les Platanes (Platanus), les Peupliers (Populus), les Chênes (Quercus), le Tilleul (Tilia), le Frêne (Fraxinus), l’Orme (Ulmus), ainsi que des arbustes et des plantes annuelles ou pluri-annuelles : le Groseillier, le Framboisier, le Noisetier, le Houblon, le Laurier (Laurus), le Troëne (Ligustrum), le Chèvrefeuille (Lonicera), le Myrte (Myrtus), le Lilas (Syringa vulgaris), la Viorne (Viburnum), l’Ortie (Urtica).
  • Adulte : durée de vie, 15 jours. Fécondité moyenne : 100 à 150 oeufs.
  • Oeuf : répartis en 2 à 9 ooplaques et disposés de préférence sur les surfaces lisses des écorces ; ils restent en diapause jusqu’au printemps suivant.
  • Larve : le développement larvaire dure 28 à 55 jours. Les jeunes chenilles pénètrent dans les bourgeons puis rassemblent les jeunes feuilles par des toiles soyeuses. Par la suite, elles enroulent les feuilles en faisant une sorte de cigare (*) et rongent le parenchyme en ne respectant que les nervures ; les pousses terminales sont les plus attaquées. Lorsqu’elles pénètrent à l’intérieur des bourgeons encore fermés, elles incisent le pédoncule au dessous du calice. Au moment de la floraison, elles rongent les étamines et le pistil en reliant les pétales par des fils soyeux ; ce mode d’attaque est surtout fréquent sur le Pommier.
  • Nymphe : durée de développement, 15 à 20 jours.

    Cycle de vie

  • 1 génération par an.
  • L’éclosion a lieu de fin février à début mai selon la température et les régions ; elle est terminée pour les Pommiers de 2e floraison au stade E ; elle s’échelonne sur une longue période selon l’exposition des ooplaques. La nymphose se produit à l’intérieur de feuilles recroquevillées. Les vols sont observés de fin mai à fin juillet. Les oeufs restent en diapause jusqu’au printemps suivant.

    Dégâts

    Les dégâts sont fréquents sur Pommier et Poirier (*) . Les incisions du pédoncule du bourgeon entraînent une chute prématurée des fruits. Par ailleurs, les fruits se trouvant au contact des feuilles sont mordillés assez profondément en mai et juin ce qui a pour résultat un arrêt local de la croissance et des déformations assez accusées (*).

    (Source : http:///www.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR)



lire la suite de l'article : Archips rosana (Linnaeus, 1758)
Arctia villica (Linnaeus, 1758)
= Epicallia villica (Linnaeus, 1758) - Ecaille villageoise, Ecaille fermière

Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.

Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Arctia villica (Linnaeus, 1758)
Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Gamma, Lambda

Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)



lire la suite de l'article : Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Grand Sphinx de la Vigne
Longueur maximale : 80mm. Corps robuste, fortement rétréci à proximité de la tête. Tégument ocre clair, parfois vert, avec de nombreux dessins et taches d’un brun noirâtre (moins nets vert l’avant). Segments abdominaux 1 et 2 ornés chacun d’une paire de grandes taches réniformes, lilas clair et bordées de blanc et de noir. Scolus postéro-abdominal relativement petit. Tête d’un brun grisâtre foncé. Les jeunes chenilles sont vertes. (guide des Chenilles de l’Europe)

lire la suite de l'article : Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Helicoverpa armigera (Hübner, 1808)
Armigère, Noctuelle de la tomate
Longueur maximale : 40 mm. Tégument rugueux, couvert de minuscules épines (visibles à l’aide d’une loupe). Coloration allant du vert au brun. Des lignes longitudinales blanc jaunâtre, assez variables. Habituellement, deux bandes latéro-dorsales sombres. Région ventrale généralement pâle ou finement mouchetée de blanc. Huitième segment abdominal avec une légère gibbosité dorsale. Tête ocre, marquée de brun ou de vert foncé. (Guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Helicoverpa armigera (Hübner, 1808)
Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain

CHENILLE. Atteint 25 mm de longueur. Noire, avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge.

HABITAT. Avant tout dans les milieux ouverts particulièrement chauds et secs, en particulier sur les pelouses calcaricoles, les prairies maigres ensoleillées, les lieux incultes et les orées forestières. Jadis l’une des Mélitées les plus banales, de nos jours en forte régression dans une grande partie de l’Europe non montagneuse. En France, en recul significatif dans la moitié nord et dans l’ouest du pays.

BIOLOGIE. L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les oeufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toute leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne une ou deux générations annuelles.

(Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)



lire la suite de l'article : Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Noctua pronuba (Linnaeus, 1758)
Hibou
Longueur maximale : 50 mm. Coloration très variable : vert vif, ocre ou brune (avec diverses nuances). Deux rangées latéro-dorsales de traits brun foncé, bordées chacune - extérieurement - d’une ligne blanchâtre, crème ou verdâtre. De chaque côté du corps, au niveau des stigmates, une rangée de dessins sombres. Tête brun clair, avec des zones brun foncé. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Noctua pronuba (Linnaeus, 1758)
Orthosia gothica (Linnaeus, 1758)
Gothique
Eurasiatique. Occupe toute l’Europe et la France, où elle est souvent commune. Hygrophile, elle se rencontre dans les milieux forestiers, les clairières et les prairies avoisinantes, s’observant jusqu’en haute montagne dans les pelouses. Comme de nombreuses espèces printanières, elle visite au crépuscule et en soirée les chatons des saules (notamment ceux du saule Marsault). La chenille, polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes, mais aussi sur des plantes herbacées. Période de vol : Février à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Orthosia gothica (Linnaeus, 1758)
Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Piéride du chou
Longueur maximale : 40 mm. Corps vert clair ou grisâtre. De nombreuses taches noires, mieux développées dans la région dorsale que sur les parties latéro-ventrales. Une ligne médio-dorsale jaunâtre et une paire de bandes latérales de la même couleur. Tête mêlée de noir et de vert grisâtre. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Saturnia pavonia (Linnaeus, 1758)
Eurasiatique. Espèce à vaste distribution géographique recouvrant la majeure partie de l’Europe. Répandue partout en France. Elle fréquente principalement les landes collinéennes, les coteaux ensoleillés, les orées forestières jusqu’à 2000 m d’altitude dans les Alpes. Les chenilles sont polyphages sur Calluna, Erica, Crataegus, Rubus, Prunus, Fraxinus, Salix, Betula, etc. Attirés par les phéromones, les mâles volent rapidement le jour à la recherche des femelles qui restent dissimulées dans la végétation et ne volent que la nuit. Dimorphisme sexuel important. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Robineau Roland)

lire la suite de l'article : Saturnia pavonia (Linnaeus, 1758)
Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Grand Paon de Nuit

Espèce assez répandue en Europe méridionale et dans le Sud de l’Europe moyenne. Assez commune en France, mais absente du Nord. Longueur maximale : 120 mm. Corps d’un vert jaunâtre vif. Dorsalement et latéralement, des tubercules saillants, en grande partie bleus et munis de grandes soies noires. De chaque côté de l’abdomen, sous les stigmates, une ligne longitudinale de couleur blanchâtre. Pattes brunes. Ecusson anal brun, ainsi qu’une partie des fausses pattes anales. Tête verte avec un dessin noir en forme de "V". Les jeunes chenilles sont noires avec des tubercules rouges. (guide des chenilles d’Europe)

Répandue presque partout dans la moitié sud de la France, beaucoup plus rare vers le Nord où sa présence est sporadique. Semble en voie de régression dans plusieurs régions comme le Bassin parisien, par exemple. Fréquente les espaces arborés, les parcs et les jardins, les vallons à végétation arbustive où sa chenille se nourrit de différents feuillus (Aulne, Peuplier, Saule, Frêne) et arbres fruitiers. Les adultes volent jusqu’à l’altitude de 1800 m dans les Alpes ; leur vol est crépusculaire et nocturne. Les mâles sont fortement attirés par les phéromones émises par les femelles. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)



lire la suite de l'article : Saturnia pyri (Denis & Schiffermüller, 1775)
Xestia c-nigrum (Linnaeus, 1758)
C noir
Cosmopolite. En France, elle est largement répandue et souvent commune. L’espèce étant migratrice, les populations locales voient chaque année leurs effectifs alimentés par de nouveaux arrivants, venus du Sud. Peu exigeante écologiquement, elle se rencontre dans divers milieux, y compris dans les zones urbanisées, où elle peut occasionner des dégâts aux cultures. La chenille, polyphage, consomme de nombreuses plantes herbacées. Période de vol : Avril à Juin et Août à Novembre. Espèce bivoltine, la première génération ayant des effectifs plus faibles. Elle peut être trivoltine sur le pourtour méditerranéen. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Xestia c-nigrum (Linnaeus, 1758)
Acontia lucida (Hufnagel, 1766)
Collier blanc, Noctuelle maculée
En France, elle a été autrefois mentionnée au-delà de Paris, mais a disparu d’une grande partie du Nord où elle est observée ponctuellement les années chaudes. Ailleurs, elle est bien répandue, notamment dans la moitié Sud du pays. L’adulte butine pendant la journée et vient également aux sources lumineuses. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre jusqu’en zone urbaine. Période de vol : Mai à Octobre. Espèce plurivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Acontia lucida (Hufnagel, 1766)
Adela australis (Heydenreich, 1851)
Adèle australe
Les papillons ont des antennes simples atteignant chez certaines 4 fois la longueur du corps, surtout chez les mâles, les femelles ont des antennes moins longues et plus grosses à leur base. L’activité du papillon est diurne voltigeant en essaims dans les allées de bois, se rencontre également à la lumière la nuit. L’imago est visible en IV-VI (Cahiers de l’OPIE Poitou-Charentes)

lire la suite de l'article : Adela australis (Heydenreich, 1851)
Agrotis exclamationis (Linnaeus, 1758)
Double-Tache, Point d’exclamation
Paléarctique. Partout en Europe, hormis l’extrême Nord et répandue dans toute la France, y compris en Corse. La seconde génération (partielle) donne des individus plus petits, plus clairs et peu contrastés, mais l’adulte possède un collier noir caractéristique derrière la tête qui permet toujours son identification. Peu exigeante, elle fréquente les milieux ouverts, souvent cultivés, où elle est parfois considérée comme ravageur des cultures. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes herbacées. Période de vol : Mai à Septembre. Espèce bivoltine, à seconde génération partielle dans le Sud. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Agrotis exclamationis (Linnaeus, 1758)
Amphipyra pyramidea (Linnaeus, 1758)
Noctuelle du noyer, Pyramide

Adulte : 40-52 mm d’envergure. Ailes antérieures brunes, luisantes, avec le champ médian fuligineux, nettement délimité du côté distal par une rangée de taches blanc sale, davantage fondu du côté proximal ; tache orbiculaire annelée de blanchâtre.

Chenille : Atteint 42 mm. Vert bleuâtre, avec de nombreux points blancs, une ligne stigmatale blanche interrompue sur les segments 3 à 5, et une protubérance conique, massive, à pointe vert jaunâtre, sur les segments 8 à 10.

Plantes hôtes : Sur de nombreux arbres et arbustes, entre autres sur Saule marsault, Coudrier noisetier, Framboisier, Sycomore, et Frêne élevé (Salix caprea, Corylus avellana, Rubus idaeus, Acer pseudoplatanus, Fraxinus excelsior).

Habitat : Forêts, parcs et jardins. Espèce assez commune partout.

Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Les œufs sont déposés sur l’écorce ; ils hivernent. La chenille se tient à découvert sous les rameaux, mais dispose d’un camouflage efficace (ombre inversée). (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Occupe toute la France et toute l’Europe. Elle est proche de l’habitus de A. berbera, ce qui est à l’origine de nombreuses confusions et d’erreurs de détermination. Elles possèdent également des mœurs similaires. A. pyramidea vient bien à la lumière mais est fortement attirée par la miellée. On la rencontre dans divers milieux forestiers, y compris en zone urbaine. La chenille, poluphage, se développe sur diverses essences dont Quercus, Populus, Crataegus... Période de vol VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Amphipyra pyramidea (Linnaeus, 1758)
Arctia villica (Linnaeus, 1758)
= Epicallia villica (Linnaeus, 1758) - Ecaille villageoise, Ecaille fermière

Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.

Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Arctia villica (Linnaeus, 1758)
Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Collier de corail
22-27 mm. 2-3 générations. Adulte : Ailes brun sombre satiné, généralement ornées d’une rangée marginale complète de taches rouge orangé. Revers beige clair avec des points noirs cernés de blanc et une bande marginale d’assez grandes taches orangées. Habitat : Pelouses sèches, vignes abandonnées, orées forestières ensoleillées, sablières. Répandu presque partout et assez abondant. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les fleurs et les tiges de la plante hôte. La chenille ronge la face inférieure des feuilles dans son jeune âge, plus tard elle consomme les feuilles entières. L’espèce hiverne à l’état larvaire. Chenille : atteint 13 mm de longueur. Vert jaunâtre avec lignes latérale et dorsale rouges, cette dernière parfois absente. Plantes hôtes : Préférentiellement sur l’Hélianthème vulgaire mais également sur le Géranium fluet et le Bec-de-grue commun. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Lambda, Plusie gamma, Gamma

Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)



lire la suite de l'article : Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Brintesia circe (Fabricius, 1775)
Silène
Adulte : Noir, avec une bande discale blanche fractionnée vers l’apex des ailes antérieures. Revers de l’aile postérieure comparable à celui du Sylvandre mais avec une courte fascie post-basale blanchâtre s’étendant de la côte à la cellule. Chenille atteint 35 mm. Gris brunâtre clair, avec une bande dorsale sombre nettement délimitée et des bandes latérales moins foncées. Capsule céphalique portant six bandes sombres très contrastées. Plantes hôtes : Brome dressé, Fétuque des brebis et quelques autres graminées Habitat : Pelouses sèches limitrophes de lisères forestières. Espèce méditerranéenne en extension vers le nord. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle ; elle visite les fleurs. Les oeufs sont dispersés en vol. La jeune chenille hiverne. La nymphose s’effectue dans une loge souterraine.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Brintesia circe (Fabricius, 1775)
Cacyreus marshalli (Butler, 1898)
Brun du Pélargonium, Lycène du géranium, Porte-queue de Marshall

C’est un papillon de petite taille (maximum 2.6 cm) Le dessous des ailes comporte des dessins gris brunâtre, entremêlés de blanc. Parti des Baléares en 1989, ce papillon a progressé rapidement en ESPAGNE et envahi la FRANCE. Il est monophage et ne se nourrit que de géranium. Il se multiplie sans cesse du printemps jusqu’à l’hiver, contrairement à ses congénères. Cycle de 33 jours ! Jusqu’à 6 générations par an. Lors de journées ensoleillées, il vole autour des géraniums et s’y pose de temps en temps, il dépose ses oeufs sur les boutons floraux. Lors de l’éclosion, la minuscule chenille d’un vert tendre pénètre de suite à l’intérieur du bouton de fleur qu’elle dévore, et passe ensuite au bouton voisin. Elle rentre dans la hampe florale et chemine en dévorant l’intérieur, ne laissant que du vide. Elle peut aussi s’attaquer aux tiges qui finissent par casser, mais ne mange que très rarement les feuilles. A partir d’une certaine taille, apparaissent trois lignes roses longitudinales qui lui permettent de la confondre plus facilement avec les fleurs. Pendant l’hiver elle redevient entièrement verte.

Les oeufs, les chrysalides et les chenilles sont très résistantes, les froids hivernaux ne les inquiètent pas. (www.bonplant.fr/pages/cacyreus.htm)



lire la suite de l'article : Cacyreus marshalli (Butler, 1898)
Camptogramma bilineata (Linnaeus, 1758)
Brocatelle d’or, Brocatelle dorée
La brocatelle dorée est assez variable. La forme typique est essentiellement jaune, mais des formes foncées existent, surtout dans le nord du domaine de l’espèce. Si son heure de vol naturelle commence au crépuscule, ce papillon est facilement débusqué pendant la journée, durant laquelle on peut le voir voler. Peuple toutes sortes d’habitats, bois, jardins, haies, friches. Période de vol : Juin à Août. LAROUSSE "Nature en poche" Papillons Elle présente plusieurs variations chromatiques dont certaines sont remarquables et parfois localisées. Répandue à travers toute l’Europe, son territoire s’étend jusqu’en Asie centrale. En France, commune partout. Elle fréquente les jardins, les allées ombragées, les lisières forestières. L’imago est souvent actif dans la journée mais vient également à la lumière. La chenille est polyphage et mange diverses plantes basses telles que les (Rumex, Plantago, Galium). Hiverne au stade de chenille. Période de vol V-VII ; (IX-X) dans le sud. Espèce univoltine, avec une seconde génération partielle dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Camptogramma bilineata (Linnaeus, 1758)
Carcharodus alceae (Esper, 1780)
Hespérie de la Passe-rose, Hespérie de l’Alcée, Grisette
Espèce répandue dans le sud et le centre de l’Europe. Fréquente les prairies, les friches et les jardins. On la rencontre de la plaine à 2000 mètres d’altitude. Envergure 3 cm. Vol : Avril à Août, en générations successives.

lire la suite de l'article : Carcharodus alceae (Esper, 1780)
Phaiogramma etruscaria (Zeller, 1848)
Phalène verte des ombellifères
Espèce méditerranéenne dont l’aire de répartition s’étend jusqu’en Asie centrale. En France, elle se trouve sur le littoral et remonte la vallée du Rhône. Présente également dans le sud du Massif central. Elle se rencontre sur les côteaux xériques, les rocailles, les pelouses sèches. La chenille, polyphage, se développe sur diverses plantes : Daucus, Ferula, Thapsus, Peucedanum, Foeniculum, Lotus, clematis, Rosmarinus. La chrysalide hiverne. Période de vol : V-VI, VII-VIII. Espèce univoltine.(Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Phaiogramma etruscaria (Zeller, 1848)
Cydia pomonella (Linnaeus, 1758)
Carpocapse des pommes, Pyrale des pommes
Les ailes brun-gris portent un "miroir" doré à l’apex. On trouve la chenille dans les pommes et autres fruits, et ses dégâts dans les vergers peuvent être importants. Dans les vergers « industriels », on éradique ce papillon avec force pesticides ou grâce à des phéromones de synthèse qui leurrent les mâles et neutralisent ainsi la reproduction. Se rencontre où croissent les pommiers, notamment dans les vergers et les jardins. Période de vol : Mai à Août, parfois en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Cydia pomonella (Linnaeus, 1758)
Dendrolimus pini (Linnaeus, 1758)
Bombyx du pin, Feuille morte du pin
Adulte : Coloration et graphisme particulièrement variable ; teinte fondamentale oscillant du gris cendré pâle, par le roux ferrugineux vif, au brun noir. Ailes antérieures pourvues de trois lignes transversales, irrégulières, sombres, et d’un point cellulaire blanc. Les champs définis par les lignes peuvent être concolores ou de teintes différentes. Plante – hôte : exclusivement sur les conifères, en particulier pin sylvestre, et diverses autres espèces de pins, plus rarement sur l’épicéa commun et sur le sapin argenté. Chenille : Atteint 70 mm. Gris brunâtre ou gris jaunâtre, avec des taches dorsales brun sombre cernées de clair, et des touffes latérales de poils gris clair. Inquiétée, elle peut dévaginer deux coussinets dorsaux de poils bleu métallique dissimulés au repos dans des replis cutanés du thorax. Habitat : Pineraies. Comptait jadis parmi les plus redoutables ravageurs forestiers, de nos jours, ne se montre plus guère que par individus isolés. Biologie : Espèce strictement nocturne dans les deux sexes. Les œufs sont généralement déposés sur les épines des pins par petits groupes d’au plus 30 unités. Les chenilles éclosent à la fin de l’été et sont actives jusqu’en novembre, mais leur croissance diffère sensiblement selon les individus. Pour l’hivernage, elles descendent dans la litière, où il est assez facile de les découvrir à la base du tronc, dissimulées sous les mousses ou l’épaisse couche d’aiguilles. Au sortir de l’hiver, elles remontent dans l’arbre, y achevant leur développement entre mars et juin. La nymphose a lieu dans un cocon allongé gris brun, tissé sur un rameau de l’arbre nourricier, entre les aiguilles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Dendrolimus pini (Linnaeus, 1758)
Dysgonia algira (Linnaeus, 1767)
Passagère
Méditerranéo-asiatique. Présente dans la moitié sud de l’Europe, et à l’Est jusqu’au nord du bassin de la mer Noire. En France, on la rencontre migratrice un peu partout, bien que localisée dans la partie Nord. Elle affectionne les milieux forestiers et les lisières, y compris en zone urbaine. La chenille est polyphage et se développe sur (Rubus, Salix, Genista,…). Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Dysgonia algira (Linnaeus, 1767)
Emmelia trabealis (Scopoli, 1763)
Arlequinette jaune, noctuelle sulfurée
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe et largement répandue en France, mais souvent localisée. À tendance thermophile en régions tempérées, elle occupe les milieux prairiaux chauds et les clairières ensoleillées, recherche la fraîcheur dans la zone méditerranéenne, affectionnant les forêts claires et prairies mésophiles jusqu’en moyenne altitude. La chenille se développe sur Liseron (Convolvulus). Période de vol : IV-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Emmelia trabealis (Scopoli, 1763)
Epirrhoe alternata (Müller, 1764)
Alternée, Mélanippe de l’alchémille, Phalène du pied-de-lion
En France, elle est commune et se rencontre dans presque tout le pays. Elle fréquente les bords de chemins herbus, les lisières forestières, les jardins... L’imago se rencontre le jour, butinant les fleurs, ainsi qu’au crépuscule. Il vient également à la lumière. Les chenilles se développent sur différents Gaillets, notamment le caille-lait blanc, le gaillet des bois, le gaillet gratteron(Galium mollugo, G. sylvaticum et G. aparine). Période de vol : Juin à Septembre. Espèce bivoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Epirrhoe alternata (Müller, 1764)
Glaucopsyche alexis (Poda, 1761)
Azuré des cytises
Cet argus caractéristique a un revers gris-brun marqué de points noirs cernés de blanc et sulfurisé de vert à la base. Chez le mâle, le recto est bleu-violet, alors qu’il est brun foncé chez la femelle. On voit peu la face supérieure car le papillon a rarement les ailes écartées au repos. Se rencontre dans les garrigues et les prairies fleuries, du niveau de la mer aux basses montagnes. Vol : Avril-Mai. Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Glaucopsyche alexis (Poda, 1761)
Gonepteryx cleopatra (Linnaeus, 1767)
Citron de Provence
Bien qu’il ressemble au Citron, le mâle du Citron de Provence s’en distingue à ses ailes jaune vif, dont l’antérieure est envahie d’orange. La femelle très claire est moins caractéristique et il faut l’observer de près au repos : une légère nuance orange au revers de l’aile antérieure fournit un indice pour l’identification. Se rencontre dans une variété d’habitats broussailleux, dont les garrigues, dans le sud de l’Europe. Période de vol : Mai à Août et Février à Avril après hivernage. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Gonepteryx cleopatra (Linnaeus, 1767)
Gymnoscelis rufifasciata (Haworth, 1809)
Fausse eupithécie, Phalène de l’olivier, Eupithécie des jardins
Largement répartie dans toute l’Europe, jusqu’à l’Asie centrale. En France, elle est présente même en milieu urbanisé. Se rencontre souvent posée sur les murs. La chenille est polyphage et se nourrit des fleurs de (Clématite, Bruyère, Origan, Digitale, Eupatoire, Sureau, Armoise) Clematis, Calluna, Origanum, Digitalis, Eupatorium, Sambucus, Artemisia. Hiverne généralement en chrysalide, mais sous toute forme dans le Midi. Période de vol : I-XII. Espèce bivoltine ou trivoltine, avec plusieurs générations étalées dans l’année. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Gymnoscelis rufifasciata (Haworth, 1809)
Pyrausta despicata (Scopoli, 1763)
Pyrale du plantain
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 28/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 15/04/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 16/03/2014 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Vauvert (30) - 17/04/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 02/10/2012 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 27/09/2012 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 27/08/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 06/05/2012 Observation de Despland Claudine - Collonges sous Salève (74) (...)

lire la suite de l'article : Pyrausta despicata (Scopoli, 1763)
Hypomecis punctinalis (Scopoli, 1763)
Boarmis apparentée, Boarmie pointillée
Assez proche de Hypomecis roboraria, mais plus petite, sur le revers des antérieures, l’angle de l’apex ne présente pas d’ombre sombre. Elle est répandue à travers toute l’Europe, puis en Asie. Fréquente et abondante en France, en plaine comme en montagne. Le papillon s’observe dans les allées forestières et les jardins. La chenille, très polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes tels que Larix decidua, Tilia, Salix, Carpinus, Alnus, Berberis, Rubus, Acer, Vaccinium… La chrysalide hiverne. Période de vol : V ; VI-VII ; VIII-IX. Espèce trivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Hypomecis punctinalis (Scopoli, 1763)
Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)
Petit nacré

Adulte : fond fauve orangé vif, suffusé de gris-verdâtre chez la femelle, agrémenté de taches noires arrondies disposées en rangées régulières. Les revers de ailes postérieures ornés de taches nacrées particulièrement étendues, traversés par une rangée postdiscale d’ocelles noires pupillés de nacré ; quelques taches nacrées à l’apex des antérieures.

Chenille : atteint 35 mm de longueur. Brun grisâtre, avec des taches noires, et des épines relativement courtes, brunes à pointe blanche, et une double rangée dorsale de stries blanches.

Plantes hôtes : Avant tout sur la pensée des champs. En élevage, accepte volontiers les variétés horticoles de la pensée sauvage.

Habitat : Milieux ouverts et lacunaires, notamment pelouses sèches, friches agricoles, champs en jachère et cultures extensives Espèce migratrice encore assez répandue partout en France, mais d’abondance variable selon les flux migratoires

Biologie : l’espèce se montre presque tout au long de l’année, au cours de 3 ou 4 générations successives. Les populations autochtones semblent continuellement enrichies par l’arrivée de nouveaux immigrants venus du sud. L’adulte aime à se poser sur le sol nu, ailes déployées, pour se chauffer au soleil, surtout au printemps et en automne. Les oeufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Le cycle larvaire est exceptionnellement court. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse, entre quelques feuilles réunies par de la soie. La chrysalide suspendue, brun sombre, porte une grande tache dorsale blanche en forme de selle et quelques autres, plus petites, de même couleur, ressemblant de la sorte à une fiente d’oiseau. L’espèce est susceptible d’hiverner sous ces quatre états, ainsi qu’à tous les stades larvaires. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)
Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Bombyx du chêne, Bombyx du genêt, Minime à bande jaune
Adulte : Coloration très variable, dans les deux sexes, selon les individus. Mâle ordinairement brun châtain sombre et chaud, orné d’une bande postmédiane jaune d’or, et, aux antérieures, d’un point discoïdal blanc. Teinte de la femelle oscillant du jaune ochracé au brun jaune pâle, avec la bande plus diffuse. Plante – hôte : diverses plantes buissonnantes ou suffrutescentes, notamment sur prunellier, ronce, genêt à balais, myrtillier, airelle des marais, et bruyère commune ; beaucoup plus rarement sur les chênes, en dépit des noms vulgaires et scientifiques de l’espèce. Chenille : atteint 80 mm. Dans son jeune âge, noire avec des taches dorsales rhomboïdes fauve jaunâtre, ; mature, pourvue d’une ligne latérale blanche discontinue, de touffes dorsales denses de poils gris brunâtre, avec les espaces intersegmentaires noirs. Habitat : Dans les bois clairs et zones marécageuses. Jadis banal, de nos jours semble accuser une certaine régression. Biotopes variés, de la plaine à la montagne, de la lande à la forêt. Biologie : 1 génération. Le mâle d’activité diurne, se déplace d’un vol très vif à la recherche de la femelle qui est essentiellement nocturne. Celle-ci disperse les œufs en vol. Les jeunes chenilles à la livrée bariolée, s’observent facilement jusqu’en octobre sur les buissons. Après l’hivernage, elles reprennent leur croissance jusqu’au début de juin, puis se nymphosent au sol dans un cocon ovoïde, résistant de consistance parcheminée. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Répartition : Eurasiatique, Toute l’Europe, partout en France, jusqu’à 2000 m Chenille polyphage, se développe principalement sur Crataegus, genista, rubus, prunus, vaccinium, calluna, salix, quercus, alnus, betula. Elle hiverne et termine sa croissance au printemps.(Guide des papillons nocturnes de france/Delachaux Niestlé)

lire la suite de l'article : Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Mégère, Satyre
La femelle est souvent plus pâle que le mâle. L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre-octobre. Répandu et commun dans toute la région. Il fréquente les lieux incultes riches en graminées, les allées forestières (Forêt de La Coubre 17). Adulte : Jaune fauve marqué de lignes transversales brunes, avec un ocelle aux ailes antérieures et quatre aux postérieures. Mâle pourvu d’une plage androconiale oblique aux ailes antérieures, qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures marbré de gris, pourvu de sept ocelles antémarginaux entourés de fauve et bicerclés de noirâtre. Chenille : 25 mm. Verte avec une ligne latérale blanche nettement indiquée. Plante – hôte : Graminées : Fétuque des brebis, Palène, Brome dressé, Dactyle pelotonné Habitat : Dans les milieux ouverts chauds, avant tout sur les sites sablonneux, argileux ou calcaires, notamment dans les carrières, sur les landes rocailleuses septiques et les pelouses écorchées. Encore assez répandu presque partout, mais accuse localement un certain recul. Biologie : L’espèce donne 2 ou 3 générations. L’adulte se pose volontiers, ailes fermées, sur les rochers ou la terre nue : les couleurs cryptiques de son revers l’y rendent presque invisible. Lorsqu’il se chauffe au soleil, il se tient soit les ailes fermées (orientées face au rayonnement), soit ailes largement ouvertes. Il fréquent assidûment les fleurs, surtout celles de teintes pourpre ou violette. Les œufs sont déposés isolément sur les chaumes ou les feuilles des plantes hôtes. La chenille, très homotypique, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes et se nymphose à proximité du sol, sur une tige desséchée ou contre un rocher. La chrysalide, assez élancée, vert pâle ou brune, porte deux rangées dorsales de protubérances blanchâtres. L’espèce hiverne à l’état larvaire (à mi-taille). Elle ne compte que quatre stades larvaires contre cinq chez la plupart des autres espèces. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Azuritis reducta (Staudinger, 1901)
Sylvain azuré

Si cette espèce ressemble au petit sylvain, on peut l’en distinguer avec un peu d’attention. Le recto du sylvain azuré a un fond plus foncé avec de gros dessins blancs, et une tache blanche en forme de disque sur l’aile antérieure. Au verso, on note une rangée de points noirs submarginaux. Recherche les bois clairs et les taillis bordant les friches, d’ordinaire à faible altitude. Envergure : 5 cm. Vol : Mai à juillet. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 45-50 mm. Diffère du petit sylvain par la couleur fondamentale d’un noir plus profond et chatoyant en bleuâtre dans les deux sexes, ainsi que par la présence d’une tache discoïdale blanche aux ailes antérieures. Revers lie de vin et gris bleuté, ne portant qu’une rangée de points sombres dans l’aire post-discale. Plante–hôte : sur divers chèvrefeuilles et Camérisiers (dont Lonicera xylosteum) Chenille : 27 mm. Verte avec dessous et épines brunâtres, ligne longitudinale blanche Habitat : Orées forestières chaudes et ensoleillées, pelouses sèches en voie d’embroussaillement. Espèce abondante dans le sud de la France, en régression dans le tiers nord du pays.

Biologie : 1 seule génération au nord, 2 voire 3 dans le midi où l’adulte vole jusqu’en septembre.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Azuritis reducta (Staudinger, 1901)
Lithosia quadra (Linnaeus, 1758)
Lithosie quadrille, Jaune à quatre points

Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle avec les ailes antérieures grises, teintées de jaune à la base, et ourlées de noir bleuté à la naissance du bord costal. Femelle avec les ailes antérieures jaunes à blanc jaunâtre, ornées de deux gros points noir bleuâtre. Chenille : Atteint 28 mm. Gris noirâtre, marbré de plus clair, avec le dos blanchâtre, parcouru d’étroites lignes longitudinales grises, pourvu de grosses verrues punctiformes rouges et marqué d’une tache sombre, arrondie, sur chacun des segments 3, 7 et 11. Plantes hôtes : Sur la Xanthorie des murailles (Xanthoria parietina) et divers autres lichens. Habitat : Dans les endroits boisés, plus rarement dans les milieux ouverts. Espèce largement répandue, mais généralement peu commune. Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Les œufs sont déposés par groupes de vingt à cinquante unités à la face inférieure des feuilles. La chenille vit aux dépens des lichens sur les feuillus ou les résineux ; mature, elle se nourrit également de feuilles. Elle hiverne, longue de 4 à 5 mm, à l’abri de l’écorce, où se déroule ultérieurement la nymphose, dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Elle possède une vaste répartition allant de la péninsule Ibérique à l’Asie orientale. En France, elle est répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Vole dans tous les milieux et n’est pas rare en ville. La chenille se nourrit des lichens des arbres, puis, après avoir hiverné, en attaque les feuilles. Dimorphisme sexuel important. Vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 35-43 mm. Aile antérieure jaune orangé à la base, avec une ombre noire à la côte, gris-beige clair dans l’aire médiane, gris brunâtre clair dans le tiers distal. Postérieure jaune clair, assombrie à la côte. Abdomen orange. Femelle. Envergure : 35-62 mm. Aile antérieure d’un beau jaune citron, plus ou moins pâle, avec un gros point noir à la côte et un plus petit (parfois aussi gros) vers le bord interne, les deux dans l’aire médiane. Postérieure jaune clair. Variation. Mâle : aire discale non assombrie : f. luteomarginata Lambillion, 1906. Aile antérieure envahit de gris noirâtre, sur près du tiers de sa longueur : f. seminigra Dufay, 1954. Femelle : aile antérieure avec un seul point noir : f.unipunctata Spuler, 1910 ; sans points noirs distincts : f. impuctata Spuler, 1910 ; points noirs réunis en une ligne transversale : f. confluens Dumont, 1903. Espèce proche : aucune. Biologie. Chenille sur lichens (dont Peltigera canina) des troncs et des branches de chênes et autres arbres. Lieux boisés et leurs abords immédiats. Jusqu’en moyenne montagne où il peut abonder. Période d’apparition. Fin juin-août. Distribution. De l’Europe au Japon. En Europe, de l’Irlande et de l’Angleterre (où il est migrateur) aux Balkans. En France partout, mais s’est raréfié près des villes ; présent en Corse. Statut. Assez commun (abondant parfois localement). (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Lithosia quadra (Linnaeus, 1758)
Heodes virgaureae (Linnaeus, 1758)
Cuivré de la verge d’or
Ce remarquable papillon se réchauffe souvent au soleil les ailes ouvertes, ce qui permet de bien l’observer. Chez le mâle, le recto est orange luisant avec une marge noire tranchée ; les formes méridionales sont ornées de quelques points noirs. Chez la femelle, le recto est orange-brun et brun foncé. Le verso des deux sexes est chamois orangé sur l’aile antérieure et chamois grisâtre sur les ailes postérieures. Affectionne les lieux herbus fleuris. Surtout en région vallonnée jusqu’à 2000 m et également près des côtes. Envergure : 3-4 cm. Période de vol : Juillet-Août. Plantes-hôtes : différentes variétés d’oseilles (Rumex). (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Heodes virgaureae (Linnaeus, 1758)
Lythria purpuraria (Linnaeus, 1758)
Ensanglantée des renouées
Espèce aux ailes antérieures avec les bandes violet-rose ne s’approchant pas du bord interne (assez larges chez la génération vernale f.rotaria). Ce papillon est répandu dans toute la France. Il fréquente les pelouses sèches, les coteaux chauds, les champs moissonnés, surtout en plaine. Son activité est diurne et il ne vient pas à la lumière. Les chenilles consomment le feuillage de Renouée des oiseaux. Période de vol : Mai, puis Juin à Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Lythria purpuraria (Linnaeus, 1758)
Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758)
Moro-sphinx, Sphinx du caille-lait, Oiseau-mouche
Ce papillon à vol diurne, relativement petit pour un sphingidae, ressemble à un oiseau-mouche lorsqu’il fait du sur place devant les fleurs pour butiner. Originaire du sud de l’Europe, il s’y reproduit toute l’année et migre plus ou moins vers le nord chaque année, parfois jusqu’en Suède. (Nature en poche - Larousse) Vol : surtout d’Avril à Novembre.

lire la suite de l'article : Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758)
Marumba quercus (Denis & Schiffermüller, 1775)
Sphinx du chêne vert
Chênes
Observation de Met Christophe - Néoules (83) - 01/07/2012 Observation de M. Rouché Michel - Bagard (30) - 23/05/2010 Observation de M. Coulon Michel - Catus (46) - 20/06/2007

lire la suite de l'article : Marumba quercus (Denis & Schiffermüller, 1775)
Menophra abruptaria (Thunberg, 1792)
Phalène pétrifiée, Boarmie pétrifiée
Fond roussâtre à ocre, ailes postérieures marquées par une bande sombre arquée. La femelle est plus grande et plus pâle. Répartie de l’Afrique du Nord au Balkans, en passant par l’Europe méridionale et centrale, puis en Asie Mineure. En France, elle est répandue un peu partout, plus fréquente dans le Sud. Elle vole dans les parcs, lisières, jardins. La chenille se développe sur linaria vulgaris, Prunus spinosa, Syringa, Ligustrum, et a été élevée sur de nombreuses autres plantes. La chrysalide hiverne dans un cocon soyeux tissé entre les branches. Période de vol : IV ; VI-(IX). Espèce bivoltine ou trivoltine dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Menophra abruptaria (Thunberg, 1792)
Mythimna l-album (Linnaeus, 1767)
Crochet blanc, L blanc

L’imago est visible de mai à juin puis de août à octobre. Répandu et commun partout.

Eurasiatique. Présente en Europe moyenne et du Sud, montant au Nord jusqu’aux Pays-Bas et dans les pays Baltes. En France, elle se rencontre un peu partout. À tendance hygrophile en plaine, elle occupe les prairies mésophiles à humides, jusqu’en ville, mais peut monter en haute altitude (sans doute migratrice) dans les stations les plus xérothermiques. La chenille, polyphage, hiverne et vit sur diverses graminées. Période de vol : (I) IV-X (XII). Espèce plurivoltine. Il semble qu’elle apparaisse toute l’année sur le pourtour méditerranéen. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).



lire la suite de l'article : Mythimna l-album (Linnaeus, 1767)
Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758)
Craintive, Méticuleuse
Au repos, les ailes de la méticuleuse sont repliées d’une façon singulière, qui lui donne l’aspect d’une feuille racornie. La couleur de l’aile antérieure varie du vert olive au brun roussâtre, mais le dessin reste constant. Certains sujets migrent vers le nord chaque année. Ce papillon se rencontre dans les jardins, bois, friches et en milieu urbanisé, car il n’est pas lié à un habitat spécifique, vu sa polyphagie. Période de vol : Mars à Novembre, en plusieurs générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758)
Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Piéride du chou

Dimorphisme sexuel : la femelle a des points noirs sur les ailes antérieures. Les chenilles vivent en groupe et peuvent causer des dégâts sur les choux. L’imago est visible de avril à septembre en deux ou trois générations.

50-65mm. 3 générations. Dessus des ailes antérieures avec large bordure apicale noire et chez la femelle deux taches et une strie discale noires. Revers blanc jaunâtre, sans dessins distincts. Habitat : Jardins, cultures maraîchères. Espèce commune jadis,de nos jours fort en recul. Biologie : Au printemps les œufs sont déposés par petits groupes, parfois même isolément. En été les pontes peuvent regrouper plusieurs centaines d’œufs.Plantes hôtes : Crucifères : Chou, Colza, Ravenelle, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Pieris napi (Linnaeus, 1758)
Piéride du navet
35-45 mm. Ressemble à la Piéride de la rave, un seul petit point noir aux ailes antérieures chez le mâle, deux plus gros chez la femelle. Revers des ailes postérieures très caractéristiques avec des nervures largement suffusées de vert grisâtre. Habitat Beaucoup moins lié aux agrocénoses que P.Brassicae et P.Rapae . Commune presque partout. Biologie : Contrairement aux Piérides du chou et de la rave, la Piéride du navet n’est nullement dommageable aux cultures. Sa chenille se développe essentiellement sur les Crucifères sauvages. Le nom vulgaire de cette espèce est trompeur, d’autant que le Navet n’a jamais été attesté comme plante nourricière de cette Piéride. Œufs déposés isolément ou par petits groupes sur la face inférieure des feuilles de la plante hôte, de préférence dans les endroits ombragés, ou profondément enfoncés au sein de la végétation. Voir Alliaire officinale.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Pieris napi (Linnaeus, 1758)
Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
Piéride de la rave
40-50 mm. Ressemble à la Piéride du chou, mais plus petit, avec bordure apicale des ailes antérieures moins étendue. Mâle pourvu d’un petit point discal noir, Revers jaunâtre dans les deux sexes. Habitat : Jardins et cultures maraîchères. De loin le Rhopalocère le plus commun. Biologie : 4 générations. Œufs verdâtre pâle, déposés isolément. Plantes hôtes : Crucifères : Chou potager, Colza, Moutarde des champs, Ravenelle, Alliaire officinale, en outre : Réséda jaune, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Vol : Avril à Octobre

lire la suite de l'article : Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
Pleurota aristella (Linnaeus, 1767)
Pleurote corniculée
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 21/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 14/05/2016 - ou Pleurota planella ? Observation Porteneuve Jean-Jacques - Villetelle (34) - 11/06/2015 Observation de Claudine Despland - Saint-Julien (74) - 28/06/2012 Observation de Luc Uyttenbroeck - Floressas (46) - 22/06/2012 Observation de Christian Roth - Joinville (52) - 31/07/2011 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Poussan (34) - 17/06/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 15/07/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - (...)

lire la suite de l'article : Pleurota aristella (Linnaeus, 1767)
Plodia interpunctella (Hübner, [1813])
Mite du blé, Pyrale des fruits secs
L’envergure atteint 16 à 20 mm. La couleur de fond est beige cuivré clair sur le tiers intérieur de l’aile, rouge cuivré avec des bandes brun foncé sur le reste de l’aile vers l’apex. La chenille est active pratiquement toute l’année. Les œufs sont petits, gris blanchâtre, pondus directement sur la nourriture. Ils éclosent après quelques jours. Les larves sont généralement blanchâtres mais sont parfois brunes, jaunâtres. La chrysalidation a lieu souvent assez loin de la source de nourriture. Plusieurs générations par an. La période de vol couvre pratiquement toute l’année. Habitats : maisons, entrepôts de céréales, moulins, boulangeries, granges. Espèce sédentaire Espèce graniphage : céréales stockées, farines, fruits secs, aliments secs pour chiens et chats. (www.odezia-atrata.be/Fauna/Lepidoptera)

lire la suite de l'article : Plodia interpunctella (Hübner, [1813])
Scopula marginepunctata (Goeze, 1781)
Frange picotée, Acidalie changée, Phalène du bouillon blanc
Espèce à l’habitus variable ressemblant à S. submutata. Elle en diffère par la couleur de fond des ailes d’un gris plus uni, la faiblesse des marques sur la côte et la position du point discal des antérieures, hors de la bande médiane. Répandue dans toute l’Europe sauf l’extrême Nord, cette espèce Eurasiatique étend son aire jusqu’en Mongolie. Elle est présente partout en France. Se rencontre le plus souvent en moyenne montagne où elle est commune dans les sites xériques, les éboulis. Peut toutefois atteindre de hautes altitudes. La chenille, polyphage, se nourrit sur les Gypsophila, Thymus, Origanum, Teucrium, Stachys recta, Artemisia vulgaris, Achillea millefolium, Sedum … Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Scopula marginepunctata (Goeze, 1781)
Tyta luctuosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle en deuil, Funèbre
Eurasiatique. En Europe, elle est largement répandue, excepté dans l’extrême Nord. En France, En France, on la rencontre un peu partout. Elle vole de jour, butinant les fleurs aux heures les plus chaudes de la journée, et également de nuit. Elle affectionne les milieux ouverts, comme les prairies, friches et jardins. La chenille, polyphage, se nourrit sur Liserons (Convolvulus, Calystegia), Plantain Plantago)... Période de vol : IV-VII ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Tyta luctuosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)
Diane
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lansargues (34) - 24/04/2013 Observation de Mr Sala André - Saint-Chamas (13) - 08/04/2007 Observation de Vogel Gérard - Le Muy (83) 26/04/2006 Observation de Mr Gilbert Verjans - Saint-Christol de Rhodière (30) - 05/04/2005
vt603053@versateladsl.be Observation de Mr Rouché Michel - St Martin de Valgalgues (30) - 03/2005 Observation de Mr Pierre Sévin - Valbonne (06) - 11/04/2004
http://perso.wanadoo.fr/photobotanica/botanic

lire la suite de l'article : Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)
Hipparchia semele (Linnaeus, 1758)
Agreste
Ce papillon heliophile se pose d’ordinaire sur le sol ou sur les rochers. Bénéficiant d’une ornementation accentuée, avec ses deux ocelles sur l’aile antérieure, il n’en est pas moins difficile à repérer au repos, les ailes étant orientées de manière à éviter de créer la moindre ombre. Les ailes antérieures sont par ailleurs dissimulées sous les postérieures et, sauf quand le papillon est inquiété, prifitent de la livrée cryptique de celui-ci. Le recto des ailes n’est presque jamais dévoilé à l’observateur. Affectionne les lieux secs ensoleillés : landes, escarpements rocheux, falaises, de la plaine à la moyenne montagne. Période de vol : Juin à Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Hipparchia semele (Linnaeus, 1758)
Antigastra catalaunalis (Duponchel, 1833)
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 28/08/2017 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Calvisson (30) - 27/10/2013 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 12/10/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 05/10/2007

lire la suite de l'article : Antigastra catalaunalis (Duponchel, 1833)
Thaumetopoea pityocampa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Processionaire du pin

Adulte : légèrement plus grande que Thaumetopoea processionea, plus clair et plus contrastée. Ailes postérieures dépourvues de bande antémarginale. Chenille : Atteint 50 mm. Noire jusqu’au niveau des stigmates, gris clair en dessous, avec des poils roux et denses sur le dos, blanchâtre sur les flancs Plantes-hôtes : avant tout sur divers pins, dont le pin sylvestre ; plus rarement sur le Mélèze d’Europe et d’autres résineux. Habitat : Dans les pineraies sèches et les mélézins. En très forte extension depuis trois décennies. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération. L’adulte est nocturne. Les œufs sont déposés en manchons sur les aiguilles des pins. Les chenilles confectionnent un nid soyeux subsphérique sur les rameaux de la plante hôte où elles hivernent à mi-taille. L’errance de la prénymphose s’effectue en procession jusqu’au site d’enfouissement. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Méditerranéenne. Son aire s’étend de l’Europe centrale et méridionale jusqu’en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Elle est souvent abondante et nuisible dans le Sud de la France. Elle fréquente les pinèdes bien exposées. Ses chenilles vivent en société sur divers pins, passant l’hiver dans de grosses bourses soyeuses tissées dans les branches et visibles de loin. Hors de leur nid, elles se déplacent en longues processions pour accéder à leur nourriture et pour descendre se chrysalider au sol dans la litière. Leurs poils fortement urticants peuvent provoquer des désagréments lors de pullulations consécutives à des périodes chaudes. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Thaumetopoea pityocampa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Aporia crataegi (Linnaeus, 1758)
Gazé, Piéride de l’Aubépine
50-65 mm. Ailes entièrement blanches avec des nervures noires. Habitat : milieux ouverts piquetés d’arbres et d’arbustes, à la périphérie des zone marécageuses, orées forestières,vergers sur prairies à litière, pelouses sèches en vois d’embroussaillement. Espèce orophile, jadis commune partout, ayant connu une très sévère régression au cours des4 dernières décennies. En France a quasi disparu de toutes les régions de plaine ; demeure abondante en montagne. Biologie : Les œufs, jaune vif, sont déposés en groupe de soixante à cent vingt unités sur les feuilles de la plante hôte. Plantes hôtes : Rosacées ligneuses : Aubépine, Prunellier, Poirier, Amélanchier, Pommier, Sorbier des oiseleurs, Prunier, occasionnellement Bourdaine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Orophile : Qualifie une espèce croissant dans les montagnes.

lire la suite de l'article : Aporia crataegi (Linnaeus, 1758)
Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758)
Procris, Fadet commun

Petit et peu coloré, le procris n’en est pas moins aisément repérable sur le terrain, car il peut abonder en sites favorables, et il est alors facile de l’observer de près. Par temps couvert ou en soirée, on le trouve parfois posé sur les tiges ou feuilles de graminées, ce qui permet de découvrir le verso gris marbré de l’aile postérieure et brun orange de l’aile antérieure. Celle-ci est ornée d’un petit ocelle noir bien net sur les deux faces. Le procris se repose toujours avec les ailes repliées, ce qui empêche d’en voir la face supérieure. Fréquente terrains herbus, prés, talus et jusqu’aux landes, de la plaine à 2000 m d’altitude. Vol : Mai à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Fauve ochracé pâle et terne, avec une bordure marginale grise mal délimitée et un ocelle apical sombre, diffus, à l’aile antérieure. Revers de l’aile antérieure d’un fauve plus vif, avec l’ocelle noir et pupillé de blanc ; celui de l’aile postérieure gris brunâtre, avec une fascie médiane blanche diffuse. Plante – hôte : Sur la Pâturin des prés, la Fétuque des brebis, la Crételle des prés et quelques autres graminées. Chenille : atteint 18 mm. Vert pâle avec une ligne dorsale sombre, liserée de clair, une ligne latérale substigmatale blanche, aux bords francs, et la pointe abdominale bifide rose. Habitat : milieux ouverts. Espèce très commune partout Biologie : Les espèces du genre « Coenonympha » ont reçu le nom français de « Fadets » par allusion à leur vol sautillant et désordonné, qui rappelle la progression irrégulière des feux follets. La légende affirme en effet que ces derniers sont engendrés par de petits génies espiègles dénommés fadets ou farfadets. Comme son nom l’indique, le Fadet commun est la plus banale du genre. L’espèce donne deux ou trois générations annuelles se chevauchant partiellement. Les œufs sont déposés isolément très près du sol, sur les feuilles et les chaumes desséchés, ou plus rarement verts, des Graminées. Les chenilles issues d’une même ponte présentent un rythme de croissance très variable, certaines bouclant leur cycle rapidement pour donner quelques semaines plus tard une nouvelle génération d’imagos, d’autres entrant presque aussitôt en diapause en attente de l’hivernage, qui se déroule au stade de jeune chenille. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse. La chrysalide, suspendue, vert pâle, est assez ramassée et porte sur les ptérothèques une ou deux stries sombres partiellement lisérées de clair. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758)
Colias alfacariensis (Ribbe, 1905)
Attention, la différence entre alfacariensis, hyale et certains exemplaires de crocea ne peut se faire que sur les chenilles ou avec l’étude des génitalias. Les observations de cette rubrique ne sont donc que des propositions.

lire la suite de l'article : Colias alfacariensis (Ribbe, 1905)
Cossus cossus (Linnaeus, 1758)
Cossus gâte-bois

Adulte : Ailes gris pâle, marbrées de gris sombre et de brun cannelle et finement réticulées de noir.

Chenille : atteint 10 cm. Presque glabre, très luisante, brun jaune pâle, avec le dos brun rougeâtre sombre, la tête noire et le bouclier prothoracique marqué de noirâtre.

Plante – hôte : Dans le tissu ligneux de nombreux feuillus, en particulier sur le Saule marsault, l’Osier commun, le Bouleau verruqueux, l’Aulne glutineux , le Poirier commun et le Pommier cultivé (Salix viminalis, Betula pendula, Alnus glutinosa, Pyrus communi et, Malus domestica).

Habitat : Boisement de préférence modérément humide, notamment forêts alluviales et ourlets boisés rivulaires, mais également parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout.

Biologie : Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur l’écorce de la plante hôte, préférentiellement sur les arbres déjà occupés par d’autres chenilles de Cossus. La plupart du temps, il s’agit d’arbres dépérissant ou déjà morts sur pied. Les chenilles s’attaquent à l’écorce, au phloème, puis avec l’âge, pénètrent profondément dans l’aubier. Elles forent des galeries de section ovalaire, atteignant, à la maturité de la larve environ 2 cm de diamètre. Les chenilles matures exhalent une forte odeur d’acide pyroligneux (vinaigre de bois), qui se dégage également des arbres attaqués. Au terme de leur développement, qui dure de deux à quatre ans, les chenilles observent des comportements variés. Certaines quittent l’arbre nourricier avant l’automne, s’en éloignent pour aller creuser une loge souterraine dans laquelle elles hivernent, puis se nymphosent au printemps suivant. D’autres passent leur dernier hiver dans la galerie, n’entrant en errance de prénymphose qu’au printemps, s’enfouissant comme les précédentes pour le repos nymphal. D’autre, enfin, ne quittent jamais leur plante hôte, ménageant après l’hivernage une loge dans la partie terminale de leur galerie, sous l’orifice de sortie ; elles y tissent un cocon d’environ 6 cm de longueur, dans lequel sont incorporés des fragments ligneux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Toute l’Europe. Partout en France. Présente dans toutes les régions où les principales essences de feuillus et les arbres fruitiers existent, jusqu’à 1500m d’altitude en montagne. Chenilles xylophages se développant dans les troncs des Saules, Peupliers, Chênes, Ormes, Aulnes, Hêtres communs, Bouleau, Frênes, Tilleul, Erables, Charmes, Pommiers…Elles peuvent occasionner des dommages importants. Le cycle larvaire dure trois ans. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 60-75 mm. Ce papillon nocturne, très massif, aux ailes brun ferrugineux, marbré de blanchâtre et de réticulations noires (à l’aile antérieure) est caractéristique. Femelle. Envergure 75-96 mm. Aile plus ample, moins chargée de blanchâtre, abdomen très volumineux. Variation. Les sujets brun noir sont des subnigra Schultz, 1911, ceux qui tirent davantage sur le noir : f. nigra Dietze, 1919. Les exemplaires très clairs appartiennent à la f. albescens Kitt, 1925. Espèces proches. Cossus terebra (Denis & Schiffermüller), à l’aile antérieure plus élancée et à la réticulation plus élaborée. Biologie. Plantes-hôtes : divers feuillus, dont les arbres fruitiers : saules, peupliers, ormes, chênes, aulnes, hêtres, bouleaux, érables, frênes, tilleuls, noyers, pommiers, sorbiers, etc. Les chenilles se développent dans l’écorce, puis dans le bois, en deux à quatre années. Au printemps, certaines chenilles se rencontrent sur le sol à la recherche d’un nouveau tronc. Par leur action, les arbres parasités exhalent une odeur caractéristique d’acide pyroligneux. La nymphose a lieu dans la galerie larvaire ou dans le sol. Bois, vergers, jusqu’à 1500m en montagne. Vient peu à la lumière. Période d’apparition. Fin mai- juillet. Distribution. De l’Europe au Japon ; Afrique du Nord. Pratiquement toute l’Europe. En France, partout, mais se raréfie près des agglomérations. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Cossus cossus (Linnaeus, 1758)
Thersamolycaena alciphron (Rottemburg, 1775)
Cuivré mauvin, Argus pourpre / Forme gordius : Cuivré flamboyant
32-36 mm. Espèce répandue, vole dans les prés fleuris à basse altitude jusqu’à 1800m. La rangée irrégulière de taches postdiscales, dessus de l’aile antérieure de la femelle, permet de la différencier du Cuivré écarlate. Le violet sur l’aile est variable. Sous espèce gordius (cuivré flamboyant) présente dans les montagnes du sud de l’Europe, dessus rouge fauve brillant (chez les deux sexes), taches très nettes. Vole juin juillet, 1 génération Plantes nourricières : patience (Rumex) (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

lire la suite de l'article : Thersamolycaena alciphron (Rottemburg, 1775)
Nomophila noctuella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Pyrale hybride
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 30/04/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Calvisson (30) - 07/05/2015 Observation de Vogel Gérard - Dompcevrin (55) - 21/09/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 25/11/2012 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lattes (34) - 01/10/2012 Observation de Francoz Philippe - Ste Marie du Mont (38) - 10/09/2012 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 27/04/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 14/06/2012 Observation de Jean-Claude Jamoulle - Mougins (06) - 09/08/2011 (...)

lire la suite de l'article : Nomophila noctuella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Timandra comae (Schmidt, 1931)
Timandre Aimée, Anguleuse, Talisman
Les antennes du mâle sont bipectinées. Répandu dans toute l’Europe jusqu’au Japon. En France, cette espèce caractéristique peut être observée dans presque tout le pays. Un papillon des bords de chemins, anciennes cultures, prairies ouvertes, coteaux en friche, bord des étangs où on le voit souvent butiner les fleurs pendant la journée. Parfois commun et actif en fin de journée. Vient également à la lumière. La chenille se nourrit sur les Rumex et Polygonum aviculare ; elle hiverne. Période de vol V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Timandra comae (Schmidt, 1931)
Agriphila geniculea (Haworth, 1811)
Crambus anguleux
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 26/09/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 20/09/2016 Observation de M. Teulier Emilien - Albias (82) - 31/08/2013 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 02/10/2012 Observation de Crismer Claude - Vic le Comte (63) - 25/08/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 01/10/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 04 et 21/09/2010 Observation de Riffé Jacques - Saint-Maurice des Noues (85) - 18/09/2010 Observation de Villatte Raymond - Limoges (...)

lire la suite de l'article : Agriphila geniculea (Haworth, 1811)
Neohipparchia statilinus (Hufnagel, 1766)
Faune
44-46 mm. Dessus gris brun foncé taches indistinctes. Dessous : Ailes antérieures : 2 taches blanches, ocelles aveugles, chez la femelle ocelles pupillés de blanc. Vole dans les bois clairs de juillet à septembre. 1 génération.

lire la suite de l'article : Neohipparchia statilinus (Hufnagel, 1766)
Homoeosoma sinuella (Fabricius, 1794)
Phycide blonde, Phycide du plantain
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 21/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 08/05/2017 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 22/06/2013 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 23/06/2010 Observation de Francoz Philippe - St Jean d’Arvey (73) - 14/06/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 08 et 13/06/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 22/08/2006 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 18/08/2006 Observation de Mme Blanc Josselyne (...)

lire la suite de l'article : Homoeosoma sinuella (Fabricius, 1794)
Rhodostrophia calabra (Petagna, 1786)
Phalène calabraise
La Phalène calabraise. Europe du sud. Elle fréquente la partie sud de la France, le littoral atlantique. Cette espèce a une activité diurne et vient peu à la lumière, elle se rencontre plus aisément dans des friches bien exposées, les maquis. Espèce univoltine en V-VI. Chenille sur Cytisus scoparius, Genista tinctoria, Dorycnium, Thymus, Scabiosa, Rumex.

lire la suite de l'article : Rhodostrophia calabra (Petagna, 1786)
Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/