Objets associés au mot-clé : 50
Articles associés
Recherche par départements
Cliquez dans la colonne de droite, dans la rubrique "Mots clés" "Départements", sur le numéro de département dont vous voulez voir le nom des espèces saisies sur le site.

lire la suite de l'article : Recherche par départements
Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Souci
45-54 mm. Plusieurs générations, Vol puissant et rapide, d’avril en septembre, remarquable migrateur (population du nord de l’Europe). Habitat : terrain dégagés, notamment champs de luzerne et de trèfle. Mâle : ailes jaune orangé vif, larges marges noires traversées de nervures jaunes. Femelle : ailes antérieures idem mâle mais avec marge plus large et enfermant des taches jaunes de taille variable, ailes postérieures sombre avec taches orange. Dessous jaune suffusé de vert sur la marge de l’aile antérieure et sur l’ensemble de l’aile postérieure. Forme Helice : Femelle dessus vert blanchâtre suffusé de gris sur aile postérieure. Dessous aile antérieure marques postdiscales plus grandes que chez le mâle. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

lire la suite de l'article : Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Amaryllis
L’apparition de ce papillon familier au bord des chemins est perçue par beaucoup de naturalistes comme le signe que l’été est à son apogée. L’amaryllis vole quand les fleurs de ronces sont épanouies, et il peut former des groupes nombreux qui butinent. Le recto est orange vif, avec une marge brune et un ocelle double sur l’aile antérieure. Le verso est d’une couleur similaire, mais les ailes postérieures ont un aspect plus marbré. Le mâle est plus petit que la femelle, plus vivement coloré et doté d’une bande d’écailles androconiale foncée sur chaque aile antérieure. Fréquente les haies et les lisières, de la plaine à la basse montagne. Vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue

La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).



lire la suite de l'article : Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Vulcain, Amiral
Adulte : Ailes noires, antérieures avec la base brun foncé, une bande oblique rouge feu et quelques taches apicales blanches, postérieures avec une bande marginale rouge feu. Revers des ailes postérieures foncé orné de marbrures chatoyantes complexes. Plante – hôte : surtout Ortie dioïque, mais aussi ortie brûlante et Pariétaires des murailles Chenille : Robe très variable, gris jaunâtre à noire, avec une rangée de taches latérales blanc jaunâtre particulièrement apparente sur les sujets foncés. Habitat : Orées forestières, vergers sur prairies à litière, jardins, parcs urbains. Espèce encore commune presque partout. Biologie : Le Vulcain compte parmi les Papillons migrateurs les plus étudiés. Les premiers individus migrants arrivent dès la fin avril, suivis de forts contingents en mai et juin. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte, en situation ombragée ou semi - ombragée. La chenille confectionne un abri bien reconnaissable en enroulant une feuille qu’elle maintient dans cette position au moyen de fils de soie, et dont elle ronge le pétiole, de sorte que la feuille pend librement. Cet abri sert plus tard à la nymphose. La chrysalide suspendue, brune ou grise, porte des taches dorsales à vif éclat métallique. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde souvent très prolifique. En automne, les adultes de cette dernière vague d’émergences regagnent souvent les contrées plus méridionales. Les sujets en migration observent alors un vol rectiligne en direction du sud, se succédant à quelques mètres de distance. L’adulte hiverne en effet dans les régions sous influence méditerranéenne ; aujourd’hui il a tendance à hiverner dans des contrées plus septentrionales, à la suite du réchauffement climatique. Les individus restés sur place s’attardent souvent jusqu’à la fin d’octobre dans les vergers sur les fruits avancés, dont ils absorbent avidement le jus fermenté ; ils succombent généralement aux premières fortes gelées. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Inachis io (Linnaeus, 1758)
Paon du jour
La chenille du paon du jour vit dans une toile de soie sur sa plante nourricière (orties). Il faut rechercher les structures de ce type dans les touffes d’orties en été. Vol : Juillet à Septembre, puis Mars à Mai après hivernage. (Nature en poche - Larousse) Longueur maximale : 42 mm. Corps noir, avec des points blancs bien visibles. Flancs et région dorsale avec des scoli grêles, de couleur noire. Fausses pattes brun jaunâtre. Tête d’un noir brillant. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Inachis io (Linnaeus, 1758)
Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Sphinx tête de mort
Olivier, Lilas, Catalpa, Datura, Pommes de terre, Jasmin, Buddleia, Aubergine, Frêne
Observation de Filomenko Madeleine - Ahuy (21) - 21/07/2016 Observation de Sérieys Claude - Gémenos (13) - 19/07/2016 Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 13/08/2015 Observation de Bigot Jean-Marc - Tours (37) - 30/07/2015 Observation de Tashan Michel - Gap (05) - 09/08/2013 Observation de Georges Gwénaël - Yvré l’Evèque (72) - 31/07/2013 Observation de Madame Golé Mireille - Lavercantière (46)- 18/07/2013 sur Pomme de terre Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 15/11/2012 (...)

lire la suite de l'article : Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)
Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx du liseron, Sphinx à cornes de boeuf

Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.

Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.

Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.

Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.

Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.

Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.

Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.

Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.

Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.

Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx ligustri (Linnaeus, 1758)
Sphinx du troëne
Toute la France et presque toute l’Europe. Description. Longueur maxilmale : 100 mm. Corps vert vif avec, de chaque côté, sept stries obliques formées chacune d’une ligne blanche accolée à une ligne pourpre. Huitième segment abdominal avec un scolus pointu, noir et luisant. Capsule céphalique vert jaunâtre avec deux larges stries noires. Biotope. Haies, parcs et jardins. Cycle biologique. Une génération par an dans le Nord de l’Europe, deux dans le Sud. Les oeufs sont pondus isolément sur les feuilles, les tiges ou les branches. Quand il n’y a qu’une seule génération : ponte en juin-juillet, éclosion une quinzaine de jours après, chenilles en juillet-août, nymphose fin août et émergence en juin, un an plus tard (voire deux ans plus tard, certaines chrysalides ayant à passer deux hivers). Les chenilles ont une activité principalement nocturne ; pendant la journée, elles restent sur leur plante-hôte, mais leur homochromie les rend difficiles à repérer. Les chrysalides sont profondément enterrées. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Sphinx ligustri (Linnaeus, 1758)
Thaumetopoea processionea (Linnaeus, 1758)
Processionnaire du chêne
Chênes
Observation de Beltrame Vincent - Forêt de Meudon (92) - 02/06/2007 Observation de Muzard Didier - Vay (44) - 27/05/2007 Observation Sur chêne Carentan (50) - 14/08/2006 Observation de Mme Carole Blouch - Sainte Anne d’Auray (56) - 05/06/2006 Observation de Mr Maurice Chambaret - Forêt de chatellerault le 08/02/2005 Observation de Mr Carlos E. Hermosilla - Espagne - 10/08/2004 Observation de Mr Rideau Nicolas - Toile communautaire sur un chêne chevelus (Quercus cerris) - (...)

lire la suite de l'article : Thaumetopoea processionea (Linnaeus, 1758)
Euproctis similis (Fuessly, 1775)
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 11/08/2012 Observation de Brigitte Seys et Denis Vandromme - Brenne (36) - 09/09/2010 Observation de Le Mao Patrick - La Rougeolais Saint-Pierre-de-Plesguen (35) - 21/07/2009 Observation de Hellemans Simon - Réserve de Sclaignaux (Belgique) - 16/07/2009 Observation de Ygnard Jean - Crozon (29) - 27/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 24/06/2009 Observation de Mme Boyet Evelyne - Tourbière de Mathon (50) - 07/07/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 01/07/2008 Observation de Mr Le Mao Patrick - (...)

lire la suite de l'article : Euproctis similis (Fuessly, 1775)
Heteropterus morpheus (Pallas, 1771)
Miroir
Cette espèce au verso à l’ornementation caractéristique est aisément reconnaissable. Le recto uniformément brun foncé n’offre que quelques taches claires sur l’aile antérieure. Les dessins ovalaires, blanc annelé de noir, au verso des ailes postérieures sont les meilleurs caractères pour identifier cette espèce. Vole en bois clairs, landes, surtout à faible altitude.Période de vol : Juin à Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Heteropterus morpheus (Pallas, 1771)
Plusia festucae (Linnaeus, 1758)
Observation de Lemiere Jacques - Saint-Jores (50) - 29/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 11/10/2009 Observation de Philippe Toussaint - Lamorteau (Belgique) - 07/08/2009

lire la suite de l'article : Plusia festucae (Linnaeus, 1758)
Lasiocampa trifolii (Denis & Schiffermüller, 1775)
Bombyx du Trèfle
Adulte : Ailes antérieures du mâle brun rougeâtre ou beige grisâtre avec une ligne postmédiane jaunâtre, sinueuse en S aplati, et un point discoïdal blanc cerné de foncé. Chez la femelle la ligne claire peut être vestigiale ou au contraire foncée. Plante – hôte : sur une grande variété de plantes basses, en particulier les papilionacées, notamment : Bugrane épineuse, Trèfle rampant, Sainfoin, Gesse des prés, Luzerne, Genêt à balais ; mais entre autres aussi la Bruyère commune et nombreuses graminées : Canche bleue Chenille : atteint 75 mm. Couleur fondamentale gris sombre presque entièrement dissimulée par une épaisse et longue pilosité jaune ochracé et blanchâtre. Capsule céphalique roux ferrugineux, maculée de noir et de jaune. Habitat : milieux secs herbacés, largement répandu mais en forte régression dans de nombreuses régions. Biologie : La femelle ne fixe pas ses œufs sur les végétaux, mais les disperse en vol sur le sol. Selon les régions, les œufs libèrent les chenilles soit en automne, soit au printemps, après hivernage les chenilles observent des mœurs très discrètes, dissimulées au plus profond de la végétation, mais grimpent parfois au sommet des hautes graminées pour se chauffer au soleil. Elles se laissent tomber à la moindre secousse et s’enroulent sur elles-mêmes. Il convient d’éviter de les manipuler car elles sont pourvues, comme celles de quelques autres espèces apparentées, de poils urticants. La nymphose s’effectue dans un cocon brun, assez résistant, de consistance parcheminée. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Lasiocampa trifolii (Denis & Schiffermüller, 1775)
Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758)
Etoilée
Longueur maximale : 35 mm. Corps gris foncé, avec des verrues rougeâtres portant de longues soies blanc grisâtre. Sur chacun des quatre premiers segments abdominaux, une brosse dorsale constituée de poils bruns, jaunes ou ocre clair. Prothorax pourvu d’une paire de longs pinceaux noirs, dirigés vers l’avant ; En outre, deux petits pinceaux latéraux noirs, sur le deuxième segment abdominal. Flancs montrant, au niveau des stigmates, une ligne longitudinale blanche, discontinue. Tête d’un noir luisant. Les soies de cette chenille sont urticantes. (le guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758)
Phalera bucephala (Linnaeus, 1758)
Porte-écu-jaune, Lunule
Longueur maximale : 60 mm. pendant la plus grande partie de leur vie, les chenilles sont grégaires et elles dévorent toutes les feuilles d’une branche avant d’en attaquer une autre. Elles ne se séparent que vers la fin de leur développement. (guide des chenilles d’europe : D. J. CARTER, B. HARGREAVES)

lire la suite de l'article : Phalera bucephala (Linnaeus, 1758)
Pseudoips prasinanus (Linnaeus, 1758)
Halias du hêtre
Atteint 35 mm de longueur. Glabre, vert pâle, avec de nombreux points et deux fines lignes latérales jaunâtres, une bande transversale prothoracique jaune et une courte strie rouge sur le dernier segment. Fausses pattes dotées d’une surface "plantaire" particulièrement développée.Guide nature "Quel est donc ce papillons ?" Nathan

lire la suite de l'article : Pseudoips prasinanus (Linnaeus, 1758)
Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Lambda, Plusie gamma, Gamma

Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)



lire la suite de l'article : Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Diachrysia chrysitis (Linnaeus, 1758)
Vert-doré, Plusie vert-doré

Ailes antérieures brun ferrugineux, ornée de deux grandes plages vert doré à vif éclat métallique, souvent réunies par un isthme médian. (quel est donc ce papillon - Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe et un peu partout en France, plus localisée dans la zone méditerranéenne, notamment en montagne. Elle fait partie, avec D. nadeja et D. stenochrysis, d’un complexe d’espèces dont l’identification (même à l’aide des genitalia) n’est pas aisée, notamment avec cette dernière. On la distingue généralement de D. stenochrysis par la bande jaune longitudinale coupée dans l’espace médian (bien qu’il existe quelques individus dont celle-ci est faiblement ininterrompue), ainsi que par la ligne submarginale faiblement marquée. Elle affectionne divers milieux mésophiles à humides, et souvent anthropisés. La chenille, polyphage, vit principalement sur Ortie. Période de vol : Mai-Juillet et Août-Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)



lire la suite de l'article : Diachrysia chrysitis (Linnaeus, 1758)
Hipparchia semele (Linnaeus, 1758)
Agreste
Ce papillon heliophile se pose d’ordinaire sur le sol ou sur les rochers. Bénéficiant d’une ornementation accentuée, avec ses deux ocelles sur l’aile antérieure, il n’en est pas moins difficile à repérer au repos, les ailes étant orientées de manière à éviter de créer la moindre ombre. Les ailes antérieures sont par ailleurs dissimulées sous les postérieures et, sauf quand le papillon est inquiété, prifitent de la livrée cryptique de celui-ci. Le recto des ailes n’est presque jamais dévoilé à l’observateur. Affectionne les lieux secs ensoleillés : landes, escarpements rocheux, falaises, de la plaine à la moyenne montagne. Période de vol : Juin à Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Hipparchia semele (Linnaeus, 1758)
Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)
Petit nacré

Adulte : fond fauve orangé vif, suffusé de gris-verdâtre chez la femelle, agrémenté de taches noires arrondies disposées en rangées régulières. Les revers de ailes postérieures ornés de taches nacrées particulièrement étendues, traversés par une rangée postdiscale d’ocelles noires pupillés de nacré ; quelques taches nacrées à l’apex des antérieures.

Chenille : atteint 35 mm de longueur. Brun grisâtre, avec des taches noires, et des épines relativement courtes, brunes à pointe blanche, et une double rangée dorsale de stries blanches.

Plantes hôtes : Avant tout sur la pensée des champs. En élevage, accepte volontiers les variétés horticoles de la pensée sauvage.

Habitat : Milieux ouverts et lacunaires, notamment pelouses sèches, friches agricoles, champs en jachère et cultures extensives Espèce migratrice encore assez répandue partout en France, mais d’abondance variable selon les flux migratoires

Biologie : l’espèce se montre presque tout au long de l’année, au cours de 3 ou 4 générations successives. Les populations autochtones semblent continuellement enrichies par l’arrivée de nouveaux immigrants venus du sud. L’adulte aime à se poser sur le sol nu, ailes déployées, pour se chauffer au soleil, surtout au printemps et en automne. Les oeufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Le cycle larvaire est exceptionnellement court. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse, entre quelques feuilles réunies par de la soie. La chrysalide suspendue, brun sombre, porte une grande tache dorsale blanche en forme de selle et quelques autres, plus petites, de même couleur, ressemblant de la sorte à une fiente d’oiseau. L’espèce est susceptible d’hiverner sous ces quatre états, ainsi qu’à tous les stades larvaires. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)
Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758)
Craintive, Méticuleuse
Au repos, les ailes de la méticuleuse sont repliées d’une façon singulière, qui lui donne l’aspect d’une feuille racornie. La couleur de l’aile antérieure varie du vert olive au brun roussâtre, mais le dessin reste constant. Certains sujets migrent vers le nord chaque année. Ce papillon se rencontre dans les jardins, bois, friches et en milieu urbanisé, car il n’est pas lié à un habitat spécifique, vu sa polyphagie. Période de vol : Mars à Novembre, en plusieurs générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758)
Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/