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Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758)
Doublure jaune

Adulte : Ailes antérieures brun moyen, ornées de trois bandes transversales (basilaire, postdiscale, marginale) et d’une tache costale pré-apicale triangulaire brun foncé. Ailes postérieures jaune orangé, rehaussées de bandes brun foncé.

Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Ressemble à celle du M noir, mais avec une paire supplémentaire de fausses pattes, vestigiale, du côté antérieur. Brun jaunâtre, avec de fines lignes longitudinales sombres et une bande latérale claire.

Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, dont la Luzerne cultivée (Medicago sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Jarosse (Vicia Cracca), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis) et l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa).

Habitat : Milieux ouverts secs ou humides, entre autres prairies marécageuses, alpages fleuris, pelouses sèches.

Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. L’adulte observe le même comportement diurne que celui du M noir (butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; très farouche). Les œufs sont déposés en rangées sur les feuilles de la plante hôte, et parfois sur les feuilles sèches des Graminées. La chenille se comporte comme celle de l’espèce précédente, M noir (Active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même). La nymphose s’effectue à terre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. Comme E. mi (M noir), elle est largement répandue en France. Moins xérophile que celle-ci, elle occupe les prairies sèches à mésophiles où elle peut pulluler certaines années, les clairières. La chenille est également polyphage et se nourrit de diverses plantes basses, dont (Trifolium, Vicia, Lotus, Lathyrus). Période de vol : IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Alabonia geoffrella (Linnaeus, 1767)
Oecophore nervurée

Envergure 17-21 mm.

Ce petit papillon aux dessins et couleurs remarquables, roux, blanc et bleu métallisé, vole le jour. Il possède de grands palpes labiaux. La larve vit sous l’écorce du bois en décomposition.

Espèce univoltine. Période de vol : Mai - Juin



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Adela reaumurella (Linnaeus, 1758)
Adèle verdoyante
Observation de Claudine Despland - St Julien (74) - 01/05/2012 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - 02/05/2011 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Nalliers (86) - 23/04/2011 Observation de M. Joussain Jean-Michel - Périgueux (24) - 18/04/2011 Observation de Gérard Vogel - Mouzay (55) - 14/04/2011 Observation de M. Teulier Emilien - Reynies (82) - 12/04/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/04/2011 Observation de Benoiton Jean-Louis - Saint-Valérien (89) - 22/05/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) 08/05/2010 Observation de Mr (...)

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Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Anneau du diable, Bombyx de la ronce
Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps. En automne, on les rencontre souvent sur les chemins, à la recherche d’un abri. Les mâles volent au soleil, les femelles la nuit en Mai et Juin. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain
Adulte : 33-40 mm. Fauve orangée clair à fauve orangée jaunâtre, réticulé de noir, avec une série de points noirs dans la bande submarginale des ailes postérieures, également bien visible au revers, cernés d’un halo fauve orangée. Plante – hôte : Surtout le plantain lancéolé et d’autres plantains mais aussi la Véronique d’Autriche, l’épervière piloselle et la centaurée jade. Chenille : Atteint 25 mm. Noire avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge. Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, lieux incultes, orées forestières. En recul dans la moitié nord et dans l’ouest de la France. Biologie : L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les œufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toutes leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne 1 ou 2 générations annuelles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Azuré des Nerpruns
23-30 mm. Ailes bleu violet clair étroitement bordé de noir chez le mâle, plus largement marginé chez la femelle, surtout en seconde génération. Revers blanchâtre, finement ponctué de noir. Habitat : Orées forestières, clairières,prairies sylvaniques,landes et friches arbusives. Encore presque partout y compris au coeur des villes. Biologie : 2 générations. L’adulte se nourrit de nectar mais aussi du miellat des pucerons. Les oeufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons floraux ou à proximité. La chrysalide succincte, brun clair avec des taches sombres, est fixé sous une feuille ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Myrtil
C’est probablement l’un des papillons les plus abondants dans les lieux herbus de nos régions. On voit surtout la face inférieure des ailes. L’aile antérieure est orange et chamoisée avec un ocelle distinct, l’aile postérieure brunâtre avec une bande plus claire ornée de points noirs. Contrairement à ses congénères, le myrtil dévoile parfois le recto de ses ailes sur le terrain. Elles sont brun intense avec une tache orangée contenant un ocelle sur l’aile antérieure (l’orange est plus étendu chez la femelle). Se rencontre dans divers habitats herbus, talus des routes, prés, allées des bois, régions vallonnées, jusqu’à 1500 m au moins. Vol : Juin à Octobre. (Nature en poche - Larousse)

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Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame

L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).


Exceptionnelle migration de 2009 :

  • J’ai assisté à une migration très importante en mai 2009 dans le sens Sud Nord au Bourget du Lac (en gros un ou deux papillons toutes les deux ou trois minutes). Concernant la migration inverse que j’ai observé en août 2009. Le 17 août 2009, j’étais en randonnée au dessus du col des Montets, qui permet de rejoindre le Valais depuis Chamonix ; plus exactement, j’étais au sommet de l’Aiguillette des Posettes (altitude 2201 m) pour redescendre vers le col des Montets par un sentier qui longe une crête orientée en gros du nord au sud, appelée les Frettes. Au sommet, puis pendant la descente le long de cette crête, nous avons observé un grand nombre de Belles dames qui venaient de quitter la Suisse et descendaient vers le sud en passant par la vallée de Chamonix. Leur trajet était parallèle au nôtre et nous étions doublés régulièrement par ces papillons tantôt isolés, tantôt en petit groupes de 2 à 5. C’était impressionnant. Bernard FONSECA



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Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Carte géographique
Le papillon produit deux générations par an, ce qui, en soi, n’a rien d’exceptionnel. Mais l’ornementation et la couleur de chacune sont si différentes qu’on croit avoir affaire à deux espèces différentes. La première génération, orange avec des dessins noirs, évoque une mélitée ; la seconde présente un recto noirâtre marqué de taches blanches. En revanche, le verso est orné, chez les deux générations, d’un réseau compexe évoquant une carte de géographie (d’où le nom vernaculaire de cette espèce). Affectionne les lisières et les friches humides à faible altitude. Vol : Avril à Juin, puis Août-Septembre, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

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Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

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Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Aphantopus hyperantus (Linnaeus, 1758)
Tristan
C’est un papillon familier répandu. Le recto des ailes est brun fuligineux (plus foncé, parfois presque noir, chez le mâle). Des petits ocelles noirs apparaissent plus ou moins au recto, mais des ocelles noirs cernés de jaune et pupillés de blanc ressortent bien au verso brun. Peuple des lieux herbus, des haies des prairies aux talus et aux clairières, surtout à faible altitude. Vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Patte étendue, Pudibonde
Atteint 50 mm de longueur. pourvue d’une pilosité longue et dense ; face dorsale portant des pinceaux de poils en forme de blaireau sur les segments 4 à 7, ainsi qu’un autre, étroit et allongé, sur le onzième segment. Teinte variable, soit jaune verdâtre ou jaune, avec les pinceaux anterieurs jaunes ou blancs, soit beige rosâtre, avec les pinceaux anterieurs rose blanchâtre ; pinceau posterieur variant du rouge au noir. Guide nature "Quel est donc ce papillon ? Nathan

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Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx du liseron, Sphinx à cornes de boeuf

Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.

Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.

Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.

Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.

Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.

Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.

Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.

Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.

Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.

Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



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Sphinx ligustri (Linnaeus, 1758)
Sphinx du troëne
Toute la France et presque toute l’Europe. Description. Longueur maxilmale : 100 mm. Corps vert vif avec, de chaque côté, sept stries obliques formées chacune d’une ligne blanche accolée à une ligne pourpre. Huitième segment abdominal avec un scolus pointu, noir et luisant. Capsule céphalique vert jaunâtre avec deux larges stries noires. Biotope. Haies, parcs et jardins. Cycle biologique. Une génération par an dans le Nord de l’Europe, deux dans le Sud. Les oeufs sont pondus isolément sur les feuilles, les tiges ou les branches. Quand il n’y a qu’une seule génération : ponte en juin-juillet, éclosion une quinzaine de jours après, chenilles en juillet-août, nymphose fin août et émergence en juin, un an plus tard (voire deux ans plus tard, certaines chrysalides ayant à passer deux hivers). Les chenilles ont une activité principalement nocturne ; pendant la journée, elles restent sur leur plante-hôte, mais leur homochromie les rend difficiles à repérer. Les chrysalides sont profondément enterrées. (Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)

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Anaplectoides prasina (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 04/06/2011 Observation de Francoz Philippe - Montendry (73) - 31/05/2009 Observation de Mr Buquet Christophe - Seine Maritime (76) observation de Francoz Philippe - Cusy (74) - 29/06/2012

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Archiearis parthenias (Linnaeus, 1761)
L’Intruse
Observation de Vogel Gérard - Mouzon (08) - 13/03/2014 Observation de Gérard Vogel - Laneuville-s-Meuse (55) - 19/03/2012 Observation de Villatte Raymond - Thouron (87) - 14/03/2012 Observation de Francoz Philippe - Les Mollettes (73) - 03/03/2012 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 12/03/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 05/04/2010 Observation de Seys Brigitte - Forêt d’Olhain (62) - 06/04/2009 Observation de Mr Buquet Christophe - Seine Maritime (76) - (...)

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Asthena albulata (Hufnagel, 1767)
Phalène candide, Acidalie candide
Petite, aux ailes antérieures blanches traversées de discrètes lignes jaune d’or plus ou moins rapprochées. Largement répandue à travers l’Europe, puis en Russie, Asie Mineure, Iran, jusqu’à la mer Caspienne. En France elle est commune dans les bois de feuillus. Le papillon vole le jour dans les allées forestières et vient à la lumière. La chenille se nourrit sur divers feuillus : Carpinus, Betula, Quercus, Corylus, Cornus. La chrysalide hiverne. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Catocala nupta (Linnaeus, 1767)
Mariée, Lichenée du saule

Eurasiatique. Occupe toute l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, elle est largement répandue, même si les observations méridionales sont moins fréquentes. Elle ressemblent à C. elocata, dont elle se différencie par la ligne médiane des postérieures qui forme un coude en son milieu. Il n’est pas rare de l’observer dans la journée, sur les murs des maisons au début de l’automne. Elle occupe divers milieux forestiers, tels que les forêts mixtes, les parcs urbains et les ripisylves méditerranéennes.

La chenille vit sur saule (salix) et peuplier (populus).

Période de vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Cauchas rufimitrella (Scopoli, 1763)
Observation de Teulier Emilien - Loze (82) - 20/05/2011 Observation de Le Mao Patrick - Bonnemain (35) - 24/05/2010 Observation de Ribaud Franck - dept 84 - 01/05/2009 Photos Mr Albert Perrin - Strasbourg (67) - 26/05/2005 http://www.pixal.jepose.com/ Photo Mr Buquet Christophe - 03/04/2004 - Seine Maritime (76)

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Chloroclystis v-ata (Haworth, 1809)
Eupithécie couronnée
De couleur verte, présentant une courte bande postmédiane et une amorce de bande antémédiane à la côte. Répandue à travers toute l’Europe, ainsi qu’en Asie jusqu’au Japon. En France, largement distribuée.La chenille, polyphage, se développe surde nombreuses plantes basses dont elle mange les fleurs : Clématites, Aubépine, Nerpruns, Filipendule, Lilas, Chèvrefeuille, Valériane... Hiverne en chrysalide. Période de vol : Avril à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Grand sphinx de la vigne
L’imago se nourrit en vol et il est souvent attiré par les chèvrefeuilles au crépuscule. Il est visible de mai à juin puis de juillet à septembre.

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Discestra trifolii (Hufnagel, 1766)
Noctuelle du trèfle, Noctuelle de l’ansérine
Holarctique. Répandue à travers toute l’Europe et la France, bien que paraissant localisée. Proche de H. pugnax, elle s’en distingue aisément par les franges des ailes postérieures toujours blanches. Peu exigeante écologiquement, elle se rencontre dans divers milieux, y compris en zone urbaine, mais semble préférer les basses altitudes. La chenille, polyphage se nourrit sur diverses plantes herbacées. Période de vol : IV-VI ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

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Diurnea lipsiella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 28/10/2013 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/11/2011 (femelle) Observation de Brigitte Seys - Thumeries (59)- 07/11/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 15/11/2009 (identification par carbonecity) Observation de Mr Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 11/11/2007 (Détermination de Mr Kettner Michel) Observation de Mr Buquet Christophe - Rouen (76) - 11/11/2004 (Détermination de Mr Kettner (...)

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Ectropis crepuscularia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Boarmie crépusculaire, Bi-ondulée
La séparation entre E. crepuscularia et E. bistortata est discutée par certains auteurs qui en font parfois deux taxons distincts. Répandue dans toute l’Europe. Présente dans la majeure partie de la où elle est commune en plaine et jusque vers 1600m d’altitude. La chenille, très polyphage, se développe sur diverses essences de feuillus et sur Ronces, Rosiers, Carottes, Artémises, Berberis… (Rubus, Rosa, Daucus, Artemisia, Berberis…). La chrysalide hiverne. Période de vol III-V ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Eriocrania cicatricella (Zetterstedt, 1839)
Observation de Malaval Jean-Claude - Grabels (34) - 13/04/2010 Observation de Mr Buquet Christophe - Seine Maritime (76) - 03/04/2004

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Eupithecia icterata subfulvata (Haworth, 1809)
Observation de Mr Le Mao Patrick - Trémereuc (22) - 07/08/2008 Observation de Mr Buquet Christophe - Rouen (76) - 09/2004

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Glyphipterix gianelliella (Ragonot, 1885)
Observation de Le Mao Patrick - Kerfoennec/Le Trévoux (29) - 05/05/2011 Observation de Le Mao Patrick - Pointe du Nick Saint-Lunaire (35) - 21/05/2010 Observation de Mr Le Mao Patrick - La Garde-Guérin Saint-Briac (35) - 14/05/2009 Observation de Mr Buquet Christophe - 8/5/2003 dans le département 76 (Seine Maritime), canton St Valery en caux, sur la commune de Néville, hameau Pleine Sevette

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Godonella aestimaria (Hübner, 1809)
Philobie du tamaris
L’intensité des dessins est variable et on rencontre des formes très contrastées (f. sareptanaria). Elle est présente en Europe méridionale puis en Asie jusqu’en Extrême-Orient. En France, on l’observe principalement dans le Sud et l’Ouest. Espèce inféodée au Tamaris, localisée sur le littoral, mais qui tend à se généraliser un peu partout par la diffusion à but décoratif de sa plante-hôte. Les chenilles se nourrissent sur Tamarix gallica. Période de vol de mars à juin puis septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France, Coord. Roland Robineau, 2007)

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Hada plebeja (Linnaeus, 1761)
Observation de Brigitte Seys - St Denis sur Loire (41) - 22/08/2014 Observation de Mr Chaverot Patrice - Tarare (69) - 04/06/2010 Observation de Mr Buquet Christophe - Seine Maritime (76)

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Idaea straminata (Borkhausen, 1794)
Acidalie sobre
Ne possède pas l’angle arrondi sur la ligne subterminale des antérieuresde I. aversata. Répartie à travers toute l’Europe, elle atteint l’Extrême-Orient. Présente dans toute la France, à l’exception de l’Ouest breton. Elle affectionne différents biotopes ouverts : steppes au sol sablonneux, forêts claires, pinèdes, maquis. Se rencontre aussi en altitude. La chenille, polyphage, se développe sur les feuilles sèches de Taraxacum officinale et de plusieurs autres plantes basses. Période de vol : Juin à Août dans le Nord, Mai à Juillet ; Août à Octobre dans le Sud. Espèce univoltine ou bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Idaea trigeminata (Haworth, 1809)
Acidalie retournée
Moins commune que I. biselata, elle ressemble à celle-ci mais s’en distingue par ses macules bien marquées du bord des ailes antérieures. Répandue en Europe méridionale jusqu’au Liban. Elle est présente dans toute la France. Elle fréquente les friches bien exposées, les lieux rocailleux, les sous-bois clairsemés. Ne s’anventure guère en montagne, préférant plaines et collines. Dans le midi, elle se rencontre dans le maquis. La chenille, polyphage, a été découverte sur Acer campestre, Betula, Polygonum aviculare, Hedera helix. Elle a été élevée sur de nombreuses plantes basses. Période de vol : (Mars à Mai) ; Juin-Juillet ; (Août-Septembre). Espèce univoltine, mais qui peut avoir deux, voire trois générations dans le Sud. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Incurvaria masculella (Denis & Schiffermüller, 1775)

Envergure de 12 à 18 mm. Espèce univoltine et sédentaire.

Le papillon vient très rarement à la lumière.

Description : La couleur de fond brun foncé avec un reflet métallique violacé et des taches blanches sur les ailes supérieures. Les mâles de ce papillon ont des antennes pectinées, une caractéristique inhabituelle parmi les « micros ».

Reproduction : Le papillon pond sur une feuille de nombreux œufs. La larve est active de mai à juin. Elle creuse une mine de forme arrondie. Avant la pupation, elle va découper un morceau de la feuille pour construire un fourreau. Elle se laisse tomber sur le sol, dans la litière où elle se nourrit de matière sèche, principalement sur l’Aubépine mais aussi sur chênes, châtaigniers, noisetiers, tilleuls, charmes, rosiers, airelles.... Les feuilles sont trouées de façon caractéristique. Elle hiverne à l’état de chrysalide.

Habitats : parcs, lisières forestières, vergers, aulnaies.



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Laspeyria flexula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Crochet
Eurasiatique. Occupe l’Europe moyenne, du nord de l’Espagne au sud de la Scandinavie. En France, elle est présente un peu partout, y compris en Corse. Elle occupe principalement les zones boisées fraîches et semble éviter les habitats xérothermiques où elle est occasionnelle. La chenille hiverne et se nourrit de lichens et d’algues (Protococcus) poussant sur les branches de Aubépine, Prunellier, Mélèze, (Crataegus, Prunus spinosa, Larix). Période de vol : V-VII ; VIII-X. Espèce bivoltine dans la moitié sud de la France. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau

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Luperina testacea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Avare, Lupérine testacée
Méditerranéo-asiatique. Présente dans toute l’Europe tempérée, absente d’une grande partie de la Russie. En France, on la rencontre partout, excepté en Corse. De coloration variable, il existe de nombreuses formes chromatiques, allant du beige au gris foncé. Elle peut être confondue avec L. nickerlii. Écologiquement peu exigeante, elle fréquente de nombreux milieux, y compris urbains. La chenille, qui hiverne, consomme les racines de diverses graminées. Période de vol : Août à Septembre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Melanthia procellata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de West Hazel et Ron - Louvie-Juzon (64) - 29/08/2013 Observation de Francoz Philippe - Cusy (74) - 29/06/2012 Observation de Brigitte Seys - Loos en Gohelle (62) - 30/07/2011 Observation de Gérard Vogel - Brouennes (55) - 02/06/2011 Observation de Patard Damien - Gonfreville l’Orcher (76) - 22/07/2010 Observation de Mr Francoz Philippe - Saint-Girod (73) - 11/05/2009 Observation de Brams Jean-Marie - Montmédy (08) - 04/07/2007 Observation de Mr Buquet Christophe - Normandie - (...)

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Aletia vitellina (Hübner, 1808)
Leucanie vitelline
Méditerranéo-asiatique. En Europe, des Pyrénées à la Russie, excepté dans l’extrême sud et l’extrême nord de l’Europe. En France, on la rencontre un peu partout, localement très commune dans la moitié Sud. Des apports de migrateurs viennent régulièrement renforcer les populations locales, qui ne résistent aux hivers que dans les secteurs les plus chauds du pays. Ailleurs, les individus migrants printaniers donnent seulement une génération estivale. Elle se rencontre dans tous les types de milieux, de la plaine à la montagne et jusque dans les villes. La chenille consomme de nombreuses graminées. Période de vol : IV-VI ; VII-X. Espèce bivoltine dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

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Noctua janthina (Denis & Schiffermüller, 1775)
Casque
L’imago est visible de juillet à septembre. La détermination entre Noctua janthina et Noctua janthe ne peut se faire sur photo. Toutes les bêtes de cette page peuvent être des Noctua janthe.

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Noctua pronuba (Linnaeus, 1758)
Hibou, Noctuelle fiancée

Adulte : Ailes antérieures de couleur et d’ornementation très variables, brun rougeâtre, brun grisâtre ou brun jaunâtre, à dessins obsolètes ou fortement contrastés, mais avec l’orbiculaire et la réniforme en général bien indiquées. Ailles postérieures jaune orangé, ourlées d’une bande antémarginale noire.

Chenille : Atteint 50 mm. Verte ou brun clair, avec une étroite ligne dorsale claire et deux rangées subdorsales de stries longitudinales noires, extérieurement lisérées de clair, sur la moitié postérieure du corps.

Plantes hôtes : Sur de nombreux végétaux herbacés et ligneux, entre autres sur le Saule marsault, la Ronce frutescente, l’Ortie dioïque, le Gaillet blanc et le Pissenlit dent-de-lion (Salix caprea, Rubus fruticosus, Urtica dioica, Galium album, Taraxacum officinale).

Habitat : Milieux boisés et ouverts. Espèce migratrice commune partout

Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une seule et longue génération, observant durant l’été une phase d’estivation prolongée. La chenille hiverne et se nymphose dans une loge souterraine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Toute l’Europe et toute la France. La plus commune du genre. Elle est très variable de coloration, allant du jaune clair au brun rougeâtre, mais ne peut être confondue avec aucune autre espèce. Euryèce, elle occupe tous types de milieux, y compris les zones urbanisées. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses, comme (Primula, Taraxacum, Viola canina…). Période de vol : IV-XI. Espèce univoltine qui effectue une diapause estivale. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).



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Perizoma alchemillata (Linnaeus, 1758)
Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 05/08/2013 Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 20/07/2013 Observation de Brigitte Seys - Les Salles (42) - 26/08/2012 Observation de Brigitte Seys - Carvin (59) - 20/08/2011 Observation de Villatte Raymond - Pleaux (15) - 12/07/2011 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 01/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/07/2010 Observation de Francoz Philippe - Gruffy (74) - 11/08/2009 Observation de Francoz Philippe - Entremont le Vieux (73) - 13/07/2009 Observation de Buquet Christophe - Rouen (76) - (...)

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Petrophora chlorosata (Scopoli, 1763)
Phalène de l’aquiline, Pétrophore de la fougère
Bien reconnaissable à ses lignes parallèles. Espèce répandue à travers l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout. Se rencontre dans les sous-bois et les lisières forestières où pousse la fougère-aigle (Pteris aquilina) dont la chenille mange les parties jeunes. Vient à la lumière mais se rencontre surtout de jour. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril à Juin. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Phlogophora scita (Hübner, 1790)
Observation de Bluem Jean-Luc - Ferme auberge du Roedelen (68) - 21/07/2009 observation de Francoz Philippe - Entremont le Vieux (73) - 13/07/2009 Observation de Mr Buquet Christophe - Seine Maritime (76) observation de Francoz Philippe - Ste Marie du Mont (38) - 28/06/2008

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Rusina ferruginea (Esper, 1785)
Observation de Brigitte Seys - Herrin (59) - 20/06/2010 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - 22/06/2009 Observation de Stas Roger - Herstal (Belgique) - 10/05/2008 Observation de Mr Buquet Christophe - Seine Maritime (76)

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Stigmella atricapitella (Haworth, 1828)
Photo Mr Buquet Christophe - 03/04/2004 - Seine Maritime
Observation de Brigitte Seys - Forêt de Phalempin (59) - 15/03/2008

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Tinea trinotella (Thunberg, 1794)
Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 06/05/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 24/05/2010 Observation de Mr Buquet Christophe - St Valery en Caux (76) - 23/05/2004

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Trachea atriplicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de l’arroche, Volant doré
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. Un peu partout en France à altitude modérée, bien qu’elle soit plus sporadique sur le pourtour méditerranéen. Elle occupe divers milieux, ouverts ou non (ripisylves chaudes par exemple plus au Sud), y compris en milieu urbain. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes, dont Atriplex, Polygonum, Rumex, Convolvulus... Période de vol : Mai-Juin ; Juillet à Octobre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Xanthorhoe montanata (Denis & Schiffermüller, 1775)
La Mélanthie montagnarde
Espèce largement répandue en Europe et en France. Elle est commune en plaine comme en montagne. La chenille se nourrit sur diverses plantes basses dont Primula officinalis, Rumex, Plantago, Rubus... Période de vol : Mai à Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Triaena psi (Linnaeus, 1758)
Psi
longueur maximale : 38 mm. Une protubérance dorsale, subconique, sur le premier segment abdominal et une autre, plus courte, sur le huitième. Corps gris bleuté, avec une large bande médio-dorsale de couleur jaune clair. Sur chaque flanc, une large bande blanche surmontée d’une rangée de taches rouges. Stigmates noirs. Tête d’un noir luisant. (guide des chenilles d’Europe - D.J. Carter, B. Hargreaves)

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Viminia rumicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de la Patience, Cendrée noirâtre
On la rencontre un peu partout en France. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre dans divers milieux, principalement mésophiles, y compris jusqu’en zone urbaine. La chenille, polyphage, se nourrit de diverses plantes basses. Période de vol : Mars à Juin, puis Juillet à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Calophasia lunula (Hufnagel, 1766)
Holarctique. Largement répandue en Europe, sauf dans l’extrême Nord, une grande partie de le Grande-Bretagne et le sud de la péninsule Ibérique. En France, un peu partout. C’est un hôte des milieux ouverts à semi-ouverts, qui fréquente les prairies, les pelouses sèches et les lisières forestières. La chenille se nourrit essentiellement sur Linaires, Mufliers (Linaria, Antirrhinum). Dans la moitié sud de la France, les larves des espèces du genre Calophasia peuvent se rencontrer dans un même biotope au même moment, il est alors difficile de les différencier. Période de vol V-VI ; VII-VIII ; (IX). Espèce bivoltine à trivoltine, selon la localité et le climat. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Grand Sphinx de la Vigne
Longueur maximale : 80mm. Corps robuste, fortement rétréci à proximité de la tête. Tégument ocre clair, parfois vert, avec de nombreux dessins et taches d’un brun noirâtre (moins nets vert l’avant). Segments abdominaux 1 et 2 ornés chacun d’une paire de grandes taches réniformes, lilas clair et bordées de blanc et de noir. Scolus postéro-abdominal relativement petit. Tête d’un brun grisâtre foncé. Les jeunes chenilles sont vertes. (guide des Chenilles de l’Europe)

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Mimas tiliae (Linnaeus, 1758)
Sphinx du tilleul

Le sphinx du tilleul peut se rencontrer en milieu urbanisé, surtout là où des tilleuls ont été plantés. Peuple les jardins, les haies, les avenues bordées d’arbres, les parcs et les bois de feuillus. Vol : Mai-Juin. (Nature en poche - Larousse)

Longueur maximale : 60 mm. Corps vert, finement moucheté de blanc jaunâtre et orné, de chaque côté, de sept stries obliques essentiellement jaunes. Stigmates cerclés de rouge. Scolus du huitième segment abdominal dorsalement marqué de bleu et ventralement teinté de jaune et de rouge purpurin. Ecusson anal jaune et brun pourpré, avec des aspérités bien nettes. Capsule céphalique triangulaire, verte avec des raies blanches. Avant de se nymphoser, la chenille change de couleur et devient brun pourpré. (guide des chenilles d’Europe)

CHENILLE. Atteint 60 mm de longueur. Vert lumineux, avec sept stries obliques jaunes, souvent maculées de rouge, sur les flancs ; corne bleue ou verdâtre, avec la face inférieure maculée de jaune et de rouge.

La chenille se nourrit surtout la nuit. Au terme de son développement, elle prend une couleur rose violâtre, sur laquelle tranche sa corne, d’un bleu lumineux, puis descend au sol. Lors de l’errance de prénymphose, on l’observe souvent à terre, recherchant l’abri adéquat pour la métamorphose. La nymphose s’effectue à faible profondeur dans une loge souterraine dont les parois sont tapissées d’un léger réseau soyeux. Occasionnellement, elle peut avoir lieu dans les fissures de l’écorce. La chrysalide hiverne, mais libère parfois l’imago dès l’été ; dans ce cas, l’espèce donne une seconde génération. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)



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Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758)
Etoilée
Longueur maximale : 35 mm. Corps gris foncé, avec des verrues rougeâtres portant de longues soies blanc grisâtre. Sur chacun des quatre premiers segments abdominaux, une brosse dorsale constituée de poils bruns, jaunes ou ocre clair. Prothorax pourvu d’une paire de longs pinceaux noirs, dirigés vers l’avant ; En outre, deux petits pinceaux latéraux noirs, sur le deuxième segment abdominal. Flancs montrant, au niveau des stigmates, une ligne longitudinale blanche, discontinue. Tête d’un noir luisant. Les soies de cette chenille sont urticantes. (le guide des chenilles d’Europe)

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Smerinthus ocellata (Linnaeus, 1758)
Sphinx demi-paon
Peuple les bois clairs, les vergers, les jardins et les berges, où poussent les saules. La chenille possède une corne bleue. Elle consomme les feuilles de sa plante hôte, de juin à septempbre, avant d’hiverner à l’état de nymphe. Vol : Mai à Juillet. (Nature en poche - Larousse) Longueur maximale : 80mm. Corps vert bleuté ou vert jaunâtre, finement piqueté de blanc. De chaque côté, sept stries latérales blanchâtres ou d’un jaune verdâtre clair. Stigmates blancs, cerclés de rouge sombre. Scolus du huitième segment abdominal bleu grisâtre. Tête triangulaire, verte avec deux stries jaunes. Il existe une forme ornée de points latéraux rougeâtres. (guide des chenilles d’Europe)

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Spilosoma lubricipeda (Linnaeus, 1758)
Ecaille tigrée
Longueur maximale : 40 mm. Tégument d’un gris brunâtre foncé. Des touffes de soies noirâtres, issues de verrues noires, en relief. Une bande médio-dorsale rouge ou orangée. Tête d’un noir luisant. (guide des chenilles d’Europe D.J. Carter, B. Hargreaves)

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Viminia rumicis (Linnaeus, 1758)
Noctuelle de la Patience, Cendrée noirâtre

Adulte : 30 à 35 mm d’envergure. Comparables à V. euphorbiae, à Subacronicta megacephala et à Arctomyscis (=Acronicta) aceris, mais de teint plus sombre, avec une petite tache blanche en forme de virgule ou de demi-lune à proximité du tornus des ailes antérieures.

Chenille : Atteint 38 mm. Brun-rouge ou brun-gris avec des touffes de poils bruns ou gris, une rangée dorsale de points rouges, deux rangées subdorsales de taches blanches et une ligne substigmatale blanc-jaunâtre, maculée de rouge.

Plantes hôtes : Sur divers végétaux herbacés ou ligneux, entre autres le Saule marsault ( Salix caprea), la Patience sauvage (Rumex obtusifolius), la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), l’Euphorbe petit-cyptès (Euphorbia cyparissas), la Bruère commune (Calluna vulgaris), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata), la Centaurée jacée (Centaurea jacea), et le Pissenlit dent de lion (Taraxacum officinale).

Habitat : Dans les milieux les plus divers, de préférence ouverts. Espèce très commune partout.

Biologie : L’espèce donne deux voire trois générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. La chenille, qui vit à découvert, se nymphose au sol ou parmi la végétation dans un cocon de consistance parcheminée. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Répandue dans toute l’Europe, on la rencontre un peu partout en France. On la sépare de V. auricoma (la Chevelure dorée) et de V. menyanthidis (la Noctuelle du ményanthe) assez facilement, grâce à la présence d’une virgule blanche à proximité du tornus. Peu exigeante écologiquement, on la rencontre dans divers milieux, principalement mésophiles, y compris jusqu’en zone urbaine. La chenille, polyphage, se nourrit de diverses plantes basses. Période de vol : Mars à Juin, puis Juillet à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)



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Agrotis puta (Hübner, 1803)
Elagueuse, Noctuelle des renouées, Noctuelle Puta

Atlanto-méditerranéenne. Occupe le sud de l’Europe, de la péninsule Ibérique à la Turquie, en passant par l’ex-Yougoslavie, l’ouest de l’Allemagne et remonte jusqu’en Grande-Bretagne. En France, elle est présente partout, y compris en Corse. Elle ressemble à A. syricola et, bien que cette dernière soit de plus grande envergure, aux ailes antérieures plus longues et rectangulaires, la distinction est très difficile, nécessitant souvent l’examen des genitalia. Elle fréquente divers milieux ouverts : friches, cultures, prairies mésophiles, clairières, jusqu’en montagne. Se rencontre également en zone urbaine. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes basses.

Période de vol : III-IV ; VIII-X. Espèce bivoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Amphipyra pyramidea (Linnaeus, 1758)
Noctuelle du noyer, Pyramide

Adulte : 40-52 mm d’envergure. Ailes antérieures brunes, luisantes, avec le champ médian fuligineux, nettement délimité du côté distal par une rangée de taches blanc sale, davantage fondu du côté proximal ; tache orbiculaire annelée de blanchâtre.

Chenille : Atteint 42 mm. Vert bleuâtre, avec de nombreux points blancs, une ligne stigmatale blanche interrompue sur les segments 3 à 5, et une protubérance conique, massive, à pointe vert jaunâtre, sur les segments 8 à 10.

Plantes hôtes : Sur de nombreux arbres et arbustes, entre autres sur Saule marsault, Coudrier noisetier, Framboisier, Sycomore, et Frêne élevé (Salix caprea, Corylus avellana, Rubus idaeus, Acer pseudoplatanus, Fraxinus excelsior).

Habitat : Forêts, parcs et jardins. Espèce assez commune partout.

Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Les œufs sont déposés sur l’écorce ; ils hivernent. La chenille se tient à découvert sous les rameaux, mais dispose d’un camouflage efficace (ombre inversée). (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Occupe toute la France et toute l’Europe. Elle est proche de l’habitus de A. berbera, ce qui est à l’origine de nombreuses confusions et d’erreurs de détermination. Elles possèdent également des mœurs similaires. A. pyramidea vient bien à la lumière mais est fortement attirée par la miellée. On la rencontre dans divers milieux forestiers, y compris en zone urbaine. La chenille, poluphage, se développe sur diverses essences dont Quercus, Populus, Crataegus... Période de vol VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Lambda, Plusie gamma, Gamma

Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)



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Camptogramma bilineata (Linnaeus, 1758)
Brocatelle d’or, Brocatelle dorée
La brocatelle dorée est assez variable. La forme typique est essentiellement jaune, mais des formes foncées existent, surtout dans le nord du domaine de l’espèce. Si son heure de vol naturelle commence au crépuscule, ce papillon est facilement débusqué pendant la journée, durant laquelle on peut le voir voler. Peuple toutes sortes d’habitats, bois, jardins, haies, friches. Période de vol : Juin à Août. LAROUSSE "Nature en poche" Papillons Elle présente plusieurs variations chromatiques dont certaines sont remarquables et parfois localisées. Répandue à travers toute l’Europe, son territoire s’étend jusqu’en Asie centrale. En France, commune partout. Elle fréquente les jardins, les allées ombragées, les lisières forestières. L’imago est souvent actif dans la journée mais vient également à la lumière. La chenille est polyphage et mange diverses plantes basses telles que les (Rumex, Plantago, Galium). Hiverne au stade de chenille. Période de vol V-VII ; (IX-X) dans le sud. Espèce univoltine, avec une seconde génération partielle dans le Sud. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Chiasmia clathrata (Linnaeus, 1758)
Géomètre à barreaux, Réseau
Variable par la coloration du fond plus ou moins jaune et par l’intensité des lignes noires. Commune dans toute la France. L’imago vole de jour dans les prairies fleuries, les friches. Se tient posé les ailes ouvertes. Les chenilles consomment diverses plantes telles que Genêt à balais, Genêt sagitté, Trèfle, Vesce à épis, Caille-lait blanc. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril-Mai et Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Cilix glaucata (Scopoli, 1763)
Petite épine
Au repos, antennes, corps et pattes sont cachés sous les ailes, le papillon ressemblant étonnamment à une fiente. Son camouflage est si efficace qu’il peut subsister près d’un piège lumineux bien après que les espèces plus voyantes ont été dévorées par les oiseaux. Peuple les haies, les jardins et autres taillis et bois clairs. Période de vol : Mai à Août en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

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Colostygia pectinataria (Knoch, 1781)
Cidarie verdâtre
Fraîchement éclos, ce papillon est vert mousse, mais il se fane en jaunâtre en quelques jours ; Les vieux sujets sont presque blancs.des lignes sinueuses traversent les ailes pour rejoindre les trois triangles noirs le long de la côte de l’aile postérieure. LAROUSSE Nature en poche "Papillon"

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Ematurga atomaria (Linnaeus, 1758)
Phalène picotée, Rayure jaune picotée

Adulte : Mâle jaune ochracé réhaussé de larges bandes transversales brunes, avec les antennes bipectinées. Femelle Blanc-jaunâtre avec les bandes brun-noir et les antennes filiformes. Ailes finement striolées de sombre dans les deux sexes Chenille : atteint 30 mm. Verte ou brun-grisâtre, souvent avec des motifs dorsaux clairs et une bande latérale caténaire sombre Plantes hôtes : Bruyère commune (Calluna vulgaris),Centaurée jacée (Centaurea jacea), Genêt des teinturiers (Genista tinctoria), Piment royal (ou Cirier, Myrica gale), et diverses autres plantes herbacées et arbustives. Habitat : Landes pelouses maigres, marécages et tourbières, prairies sylvatiques. Espèce largement répandue et commune presque partout. Biologie : L’espèce donne une ou deux générations selon les régions. L’adulte de mœurs diurnes, est très actif par temps ensoleillé. La chrysalide repose dans une logette souterraine, elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

En France, elle est commune partout, en plaine comme en montagne. Vole dans la journée dans tous les milieux ouverts et secs. Elle atteint de hautes altitudes. Les chenilles consomment de nombreuses plantes basses telles que Genêt, Lotier, Coronille... Hiverne au stade de la chrysalide. Période de vol : Avril-Mai et Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)



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Hypomecis punctinalis (Scopoli, 1763)
Boarmis apparentée, Boarmie pointillée
Assez proche de Hypomecis roboraria, mais plus petite, sur le revers des antérieures, l’angle de l’apex ne présente pas d’ombre sombre. Elle est répandue à travers toute l’Europe, puis en Asie. Fréquente et abondante en France, en plaine comme en montagne. Le papillon s’observe dans les allées forestières et les jardins. La chenille, très polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes tels que Larix decidua, Tilia, Salix, Carpinus, Alnus, Berberis, Rubus, Acer, Vaccinium… La chrysalide hiverne. Période de vol : V ; VI-VII ; VIII-IX. Espèce trivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Idaea dimidiata (Hufnagel, 1767)
Phalène écussonnée, Acidalie écussonnée
Commune et bien répandue à travers l’Europe jusqu’à l’Oural ainsi qu’en France. Elle fréquente les collines boisées, les mégaphorbiaies en bordure de rivière, les coteaux en friches. La chenille a été observée sur Prunellier, Saule, Aulne, Plantain, Reine-des-prés, Boucage saxifrage, Caille-lait-blanc... Période de vol : Mai à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Idaea ochrata (Scopoli, 1763)
Acidalie ocreuse, Phalène ocreuse
Du sud de l’Europe, abondante et bien implantée dans toute la France. Se rencontre dans les sites ouverts desquels on la fait s’envoler facilement pendant la journée. La chenille, polyphage, se nourrit sur de nombreuses plantes dont elle mange les feuilles sèches ou les pétales : Vicia, Potentilla, Festuca, Rubus…Période de vol VI-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Idaea seriata (Schrank, 1802)
Vieillie, Voisine
Avec un semis de points formant une ligne caractéristique sur les ailes, très variables d’aspect et parfois très enfumées. Présente dans presque toute l’Europe et partout en France. Commune, très répandue jusque sur les vitrines des commerces en ville... La chenille vit sur les silènes, mais aussi les pommiers, chèvrefeuilles, plantain, orties... Période de vol : Mars à Octobre. Espèce plurivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Lampides boeticus (Linnaeus, 1767)
Azuré porte-queue
Malgré sa petite taille, l’azuré porte-queue est un migrateur au vol puissant. Presque chaque année, il étend son domaine vers le Nord. Au repos, il dévoile rarement le dessus des ailes, bleu-violet chez le mâle, brun fuligineux chez la femelle. plus visible, le verso brunâtre présente chez les deux sexes des raies blanc grisâtre sur l’aile antérieure, et une large bande claire, ainsi que deux ocelles sur l’aile postérieure. Celle-ci possède également une longue "queue". Se rencontre dans une grande variété de terrains fleuris et presque partout, vu ses mœurs migratoires. Envergure : 3,5 cm. Période de vol : Mai à Octobre, en deux ou trois générations. (Nature en poche - Larousse)

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Ligdia adustata (Denis & Schiffermüller, 1775)
Phalène du fusain
Occupe toute l’Europe de la Méditerranée au Caucase. Elle est répandue dans de nombreux habitats tels que les lisières, les coteaux secs, les friches arbustives, les parcs et jardins. Les chenilles se nourrissent sur Fusain d’Europe (Evonymus vulgaris). La chrysalide hiverne. Période de vol : IV-V ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Lythria purpuraria (Linnaeus, 1758)
Ensanglantée des renouées
Espèce aux ailes antérieures avec les bandes violet-rose ne s’approchant pas du bord interne (assez larges chez la génération vernale f.rotaria). Ce papillon est répandu dans toute la France. Il fréquente les pelouses sèches, les coteaux chauds, les champs moissonnés, surtout en plaine. Son activité est diurne et il ne vient pas à la lumière. Les chenilles consomment le feuillage de Renouée des oiseaux. Période de vol : Mai, puis Juin à Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Aletia albipuncta (Denis & Schiffermüller, 1775)
Point blanc

Adulte : 30-35 mm d’envergure. Ailes antérieures presque uniformément brun rougeâtre pâle, avec un point discoïdal blanc, cerné par un halo sombre.

Chenille : Atteint 40 mm. Brun jaunâtre pâle, avec une ligne médiane sombre, évanescente dans sa partie antérieure, et une ligne subdorsale sombre sur chaque flanc.

Plantes hôtes : Sur diverses graminées, entre autres sur la Palène, la Canche bleue et le Roseau des bois (Brachypodim pinnatum, Molinia caerulea, Calamagrosis epigejos).

Habitat : Milieux ouverts et secs, stations humides. Espèce répandue et très commune presque partout.

Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours de deux générations. La chenille se dissimule durant la journée parmi la litière ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Méditerranéo-asiatique. Toute l’Europe moyenne et du Sud. En France, où elle est migratrice, on la rencontre un peu partout. De par son caractère migrateur, elle fréquente divers milieux, généralement ouverts, depuis les zones cultivées ou urbanisées de plaine, jusqu’aux prairies de moyenne montagne. La chenille, polyphage, hiverne, se nourrissant de graminées, mais aussi de plantes basses Pissenlits, Plantains, Gaillets… (Taraxacum, Plantago, Galium…). Période de vol : IV-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).



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Aletia pallens (Linnaeus, 1758)
Noctuelle pâle, Blême, Leucanie blafarde

C’est une espèce assez unicolore avec peu de dessins distinctifs. L’aile antérieure varie du jaune pâle au chamois orange, avec des nervures un peu plus claires. L’aile postérieure est toujours blanche. On trouve ce papillon sur les graminées au crépuscule, ou butinant les fleurs. Il est très attriré par la lumière. (Larousse nature en poche - Papillons)

Eurasiatique. Presque toute l’Europe, excepté le sud-ouest de la péninsule Ibérique et le bassin égéen. En France, on la rencontre un peu partout, bien qu’elle soit plus localisée dans l’extrême Sud-Est. Peut être confondue avec M. straminea, mais cette dernière est plus sombre et possède au revers de chaque aile un point discal bien visible. Chez M. pallens, les ailes postérieures du mâle sont blanc pur. Elle fréquente les milieux ouverts de type prairial, des prairies et clairières mésophiles aux prairies marécageuses. Egalement présente en zone urbanisée. La chenille consomme surtout des graminées, mais aussi diverses plantes basses. Période de vol : V-VII ; VIII-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).



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Nematopogon swammerdamella (Linnaeus, 1758)
l’Adèle de Swammerdam
Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 08/05/2011 Observation de Brigitte Seys - Hallennes les marais (59) - 25/04/2009 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 10/05/2008 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 05/05/2008 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 04/05/2008 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 23/04/2008 Observation de Mr Buquet Christophe - 07/08/2004 - Seine Maritime (...)

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Neozephyrus quercus (Linnaeus, 1758)
Thécla du chêne
28-33mm. Aile postérieure pourvue d’une queue courte et fine. Ailes du mâle bleu (violet) sombre avec une large bordure marginale noire, celles de la femelle brun noir avec deux taches bleues (violettes) aux antérieures. Revers gris perle, traversé par une ligne brisée blanche figurant approximativement un W, et orné d’une tache orange à la naissance de la queue. Habitat : Chênaies claires, prairies sylvaniques abritant des chênes isolés. Biologie : Cette espèce discrète ne se montre que très rarement, évoluant en permanence à la cime des chênes, sur la canopée, où elle se nourrit principalement du miellat des pucerons. Occasionnellement, elle descend au sol se désaltérer au bord des flaques d’eau. Les œufs, gris blanchâtre, agrémentés de fins processus squamiforme, sont déposés sur les bourgeons floraux de la plante hôte, en situation ensoleillée, en général près de l’extrémité des rameaux. Avant le débourrement de l’arbre, au premier printemps, l’inspection des bourgeons floraux, distinctement plus massifs que les bourgeons foliaires, permet la découverte assez facile de ces œufs, qui virent au bleu foncé juste avant l’éclosion de la chenille. La chenille néonate vit en mineuse dans un bourgeon. Après le débourrement, elle se nourrit exclusivement des fleurs, puis à épuisement de celles-ci de feuillage. La nymphose s’effectue dans la litière, sous la mousse ou dans une souche vermoulue. La chrysalide, brune et obtuse, repose librement sur le substrat. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Ochropleura plecta (Linnaeus, 1761)
Cordon blanc
Holarctique. Largement distribuée, elle se rencontre dans toute l’Europe et partout en France. Elle est proche de O. leucogaster, mais cette dernière est un peu plus grande, avec une réniforme réduite et elle possède des ailes postérieures très blanches (y compris la frange). La ligne noire qui traverse longitudinalement l’aile antérieure s’arrête au niveau de la réniforme chez O. plecta, alors qu’elle la dépasse chez O. leucogaster. Euryèce, elle fréquente tous types de milieux ouverts. La chenille, issue de la seconde génération, hiverne. Polyphage, elle consomme de nombreuses plantes herbacées. Période de vol : Avril à Octobre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Odezia atrata (Linnaeus, 1758)
Ramoneur
Le ramoneur semble entièrement noir fuligineux, mais un examen plus attentif révèle la bordure blanche étroite de l’apex de l’aile antérieure. Les vieux sujets peuvent virer au brun terne. Ce papillon à vol diurne est plus actif par temps ensoleillé. On l’observe parfois en nombre dans les prairies humides. Fréquente les prairies humides, en plaine comme en montagne, où poussent ses plantes-hôtes. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

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Opisthograptis luteolata (Linnaeus, 1758)
Citronnelle rouillée, Phalène de l’Alisier

Adulte : 32-37 mm Jaune citron. Aux ailes antérieures deux petites taches costales rouille, la disco-cellulaire pupillée de blanc Chenille : atteint 33 mm. Assez ramassée, vert grisâtre ou brun grisâtre, avec un tubercule rouge marqué sur le sixième segment. Plantes hôtes : Sur de nombreux feuillus : Aubépine à un style (Crataegusmonogyna), Prunellier (Prunus spinosa), Saule marsault (Salix caprea), Camérisier à balais (lonicera xylosteum), et Coudrier noisetier Corylusavellana). Habitat : Forêts et milieux ouverts. Espèce encore commune partout. Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. La chenille dispose d’un camouflage très efficace. La chrysalide repose à terre dans un cocon blanchâtre assez résistant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Largement répartie en Europe. En France, est présente partout et fréquente de nombreux types d’habitats : bois, parcs, jardins, prairies. Commune, vient à la lumière, mais se rencontre également en journée. Polyphages, les chenilles vivent sur diverses essences telles que (Crataegus, Prunus, Corylus, Sorbus, Rosa, Lonicera, Acer, Tilia, Salix, Caprea). Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : IV-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



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Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758)
Craintive, Méticuleuse
Au repos, les ailes de la méticuleuse sont repliées d’une façon singulière, qui lui donne l’aspect d’une feuille racornie. La couleur de l’aile antérieure varie du vert olive au brun roussâtre, mais le dessin reste constant. Certains sujets migrent vers le nord chaque année. Ce papillon se rencontre dans les jardins, bois, friches et en milieu urbanisé, car il n’est pas lié à un habitat spécifique, vu sa polyphagie. Période de vol : Mars à Novembre, en plusieurs générations. (Nature en poche - Larousse)

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Rivula sericealis (Scopoli, 1763)
Soyeuse
En France, présente un peu partout, elle est généralement fréquente. Elle est capable d’occuper des habitats variés, mais semble préférer les milieux ouverts hygrophiles de contexte forestier. La chenille consomme diverses graminées et carex (laîche ou rouche).Période de vol : Mai à Septembre. Espèce bivoltine ou trivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Scopula ornata (Scopoli, 1763)
Phalène ornée
Répandue du Maroc à l’Oural, elle est présente partout en France. Commune, elle fréquente les friches, les coteaux bien exposés, les vieux jardins. Vole facilement le jour et vient à la lumière. On la rencontre souvent posée sur les murs. La chenille, polyphage, se développe sur diverses plantes basses : Thymus, Origanum, Mentha, Achillea millefolium... Période de vol : V-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Timandra comae (Schmidt, 1931)
Timandre Aimée, Anguleuse, Talisman
Les antennes du mâle sont bipectinées. Répandu dans toute l’Europe jusqu’au Japon. En France, cette espèce caractéristique peut être observée dans presque tout le pays. Un papillon des bords de chemins, anciennes cultures, prairies ouvertes, coteaux en friche, bord des étangs où on le voit souvent butiner les fleurs pendant la journée. Parfois commun et actif en fin de journée. Vient également à la lumière. La chenille se nourrit sur les Rumex et Polygonum aviculare ; elle hiverne. Période de vol V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Triodia sylvina (Linnaeus, 1761)
Sylvine
Eurasiatique. Europe moyenne et méridionale. Partout sauf en Corse. Affectionne les prairies, les espaces cultivés, les jardins. L’activité est crépusculaire et nocturne dans les deux sexes, mais les femelles, beaucoup plus grosses que les mâles, volent peu, après avoir pondu. Les chenilles, endophytes, se développent en deux ans dans les racines de nombreuses plantes basses (Althaea, Rumex, Taraxacum, Daucus, Verbascum, fougères, etc.) Période de vol : Août et Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Watsonalla binaria (Hufnagel, 1767)
Hameçon, Binaire
Eurasiatique. Europe moyenne et méditerranéenne, sauf le Portugal. Partout en France. Affectionne les bois clairs, bien exposés, plantés de chênes (Qercus robur notamment) et de bouleaux Betula sur lesquels se développent les chenilles. Période de vol : Avril à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

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Xestia c-nigrum (Linnaeus, 1758)
C noir
Cosmopolite. En France, elle est largement répandue et souvent commune. L’espèce étant migratrice, les populations locales voient chaque année leurs effectifs alimentés par de nouveaux arrivants, venus du Sud. Peu exigeante écologiquement, elle se rencontre dans divers milieux, y compris dans les zones urbanisées, où elle peut occasionner des dégâts aux cultures. La chenille, polyphage, consomme de nombreuses plantes herbacées. Période de vol : Avril à Juin et Août à Novembre. Espèce bivoltine, la première génération ayant des effectifs plus faibles. Elle peut être trivoltine sur le pourtour méditerranéen. (Guide des papillons nocturnes de France)

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Yponomeuta padella (Linnaeus, 1758)
Yponomeute du fusain
Y. padella se rencontrerait plutôt sur Aubépine (Crataegus monogyna), donc les déterminations faites ici sont plus qu’hasardeuses...

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