Adulte : Palpes labiaux très développés, porrigés et couverts de longs poils hirsutes, simulant un museau. Ailes beige clair à brun jaunâtre, ornées de dessins plus foncés, mais diffus, notamment le long du bord interne, qui présente en outre une expension dentée, triangulaire et longuement frangée. Chenille : Atteint 40 mm. Tête aplatie et thorax légèrement atténué. Vert bleuâtre clair, avec la face dorsale presque blanchâtre et parcourue de fines lignes blanches ; une ligne latérale s’étendant de la tête jusqu’aux pattes anales, blanc jaunâtre, ourlée de foncé du côté supérieur et marquée de rose sur le premier segment. Plantes hôtes : Peuplier tremble, Saule marsault, Osier commun, et d’autres peupliers et saules ; selon la littérature également sur d’autres feuillus. Habitat : Milieux arborés et arbustifs les plus divers, notamment allées forestières, alignements d’arbres, gravières, parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout. Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de mœurs nocturnes, se dissimule durant le jour sur les troncs ou les rameaux, les ailes disposées en toit très pentu. Les saillies formées par ses longs palpes et par la dent frangée du bord dorsal de ses ailes antérieures rendent sa silhouette méconnaissable. Cette dent caractéristique de nombreuses espèces de Notodontes, est à l’origine du nom de la famille (du grec nôtos, « dos », et ódoús, ódóntos, « dent »). Les deux sexes viennent à la lumière, les femelles souvent dès le crépuscule, les mâles en général seulement après minuit. Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte. La jeune chenille entame les feuilles de manière très caractéristique, en excavant l’extrémité de part et d’autre de la nervure médiane, qu’elle épargne, et sur laquelle elle se tient entre les prises de nourriture. Plus âgée, elle se tient de préférence sur le pétiole ou sur un rameau. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Très largement répandue en Europe, remonte jusqu’au cercle polaire et s’étend vers l’Est jusqu’à la Chine. En France, elle est présente partout. Elle fréquente une grande diversité de milieux plus ou moins boisés, parfois anthropisés, chauds ou humides. Les larves se développent sur divers feuillus comme les Salix, Populus, Alnus, Quercus, Tilia. Chrysalide en terre dans un cocon assez lâche. Période de vol : VI-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : Ailes gris-brun sombre ou brun-rouge chez le mâle, toujours gris-brunâtre chez la femelle, les antérieures traversées par deux fines lignes jaunâtre pâle dans les deux sexes. Chenille : Atteint 80 mm. Dans son jeune âge, noire avec les espaces intersegmentaires annelés de jaune d’or, et une pilosité plutôt clairsemée ; au dernier stade, entièrement noire avec une épaisse toison brun rougeâtre. Plantes hôtes : Se développe sur de nombreux plantes herbacées et arbustives, entre autres sur l’Hélianthème vulgaire ( Helianthemum nummularium), Prunellier (Prunus spinosa), Petite pimprenelle (Sanguisobra minor), Genêt ailé (Genista sagittalis), Framboisier (Rubus idaeus), et Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts secs ou humides les plus divers, par exemple sur les pelouses sèches, les talus des chemins, dans les prairies et les pâturages, sur les lisières forestières et dans les clairières, dans les marais. C’est l’un de nos bombyx les plus répandus. Biologie : Tandis que la femelle observe une activité exclusivement nocturne, le mâle évolue en plein jour et au crépuscule d’un vol extrêmement fougueux, à la recherche d’une compagne. Le reconnaître au vol est quasi impossible, tant son passage est fugace. La femelle dépose ses œufs en amas irrégulier à la base des tiges de diverses plantes herbacées. Ovales et d’environ 2,5 mm de diamètre, ils sont de teinte crème, annelés de brunâtre, et portent un point apical sombre. La chenille vit isolément ; de jour, elle se dissimule volontiers sous les pierres. On l’observe surtout en automne, traversant les chemins, errant à la recherche d’une retraite juste avant l’hivernage. Elle se nymphose au printemps sans avoir repris la moindre nourriture. Pourvus de poils urticants qui peuvent provoquer des réactions allergiques, elle s’enroule sur elle-même au moindre danger et reste longuement figée dans cette position. Ces particularité lui ont valu le nom vernaculaire d’anneau du diable. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe moyenne et septentrionale. Partout en France jusqu’à 1500m d’altitude. Affectionne les prairies herbeuses à forte densité de végétation où croissent de nombreuses plantes nourricières de la chenille : Fragaria, Potentilla, Trifolium, Rubus, Prunus etc.. Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps. En automne, on les rencontre souvent traversant les chemins, à la recherche d’un abri. Les mâles volent au soleil, les femelles la nuit. Période de vol : V-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Mâle. Envergure 55-65 mm. Aile antérieure brun-roux, avec deux lignes transversales claires, assez resserrées, peu sinueuses, avec des éclaircies médiane et distale. Postérieures brun-roux unicolore. Femelle. Envergure : 55-75 mm. Abdomen volumineux, ailes brun-grisâtre, antérieure plus éclaircie. Variation. Fond roussâtre : rufa Tutt, 1902, rouge ferrugineux foncé : ferruginea Tutt, 1902, gris mat sans rouge : grisea Tutt, 1902, fond très clair : pallida Tutt,1902. Espèce proche. Macrothylacia digramma Meade-Waldo, 1905, dont les lignes transversales ont un tracé différent. Biologie. Plantes hôtes : Pruneliers, Fragaria, Rubus, Trifolium, Potentilla. Durant l’hiver, la chenille consomme feuilles sèches et jeunes pousses d’herbacées. Période d’apparition : Mai-Juillet, en une seule génération. Le mâle vole durant la journée. Friches prairies et lisières. Distribution. De l’Europe à l’Asie centrale. En Europe, presque partout, sauf au nord et à l’extrême sud. En France, partout, y compris en Corse. Statut. Assez commun partout. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
39-48 mm. Mâle : pointe apex noire ; aile antérieure, marque orangé étendu sur le tiers, 1 seule tache noire. Femelle : Apex gris dépourvu de taches, aile antérieure dépourvu de marque orange, tache centrale plus étendue, en forme de croissant, aile postérieure parfois teintée de jaune. Vol d’avril à juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
35-45 mm. Ailes antérieures pourvue d’une bordure apicale et d’une petite tache discoidale noire ; chez le mâle toute leur moitié externe est occupée par une tache orangée qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures persillé de vert dans les deux sexes. Habitat : prairies humides, orées forestières. Biologie : Œufs d’abord blancs puis rouges sont déposés sur les pédoncules floraux de la plante hôte. Une génération, hiverne à l’état nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Cette espèce héliophile qui peuple les friches calcaires est très délicate. Le dessus des ailes du mâle, d’un bleu ciel vif, s’aperçoit souvent quand le papillon se tient au soleil. Le recto de la femelle est plus terne, essentiellement brun foncé, et l’aile postérieure présente un alignement d’ocelles orange, blanc et noir. Comme chez nombre de Lycènes, la chenille est soignée par les fourmis, qui raffolent du liquide sucré qu’elle régurgite. La variabilité de cette espèce est notoire, notamment par l’extension de la marge foncée. Associé aux friches calcaires et autres escarpements fleuris où sa plante-hôte est localisée. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)
Observés butinant les fleurs d’une grosse touffe de sariette, en compagnie d’azurés de la luzerne et d’azurés bleu céleste. ( Michel Rouché)
Eurasiatique. Presque toute l’Europe. Répandue partout en France, mais localisée et rare à l’état adulte. Bois de feuillus, forêts claires, vergers, haies. Chenilles sur Prunus, Cerasus, Crataegus, Tilia, Betula, Sorbus, Alnus, Salix, vivant en communauté dans une poche de soie protectrice au début de leur développement. Période de vol : Octobre ; Février à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
CHENILLE. Atteint 45 mm de longueur. Noire avec de longs poils blanchâtres et une plage dorsale de poils roux ferrugineux sur chaque segment ; souvent ornée de points blancs sur les côtés. PLANTES-HÔTES. Nombreuses essences feuillues, préférentiellement le Bouleau verruqueux et le Prunellier, mais aussi le Sorbier des oiseleurs, le Saule marsault et l’Aubépine à un style. HABITAT. Lisières et larges laies forestières, pelouses sèches en voie d’embroussaillement. Jadis commune partout, de nos jours en très forte régression et même disparue de maintes contrées. BIOLOGIE. Les chenilles mènent une existence grégaire jusqu’à la dernière mue, construisant un nid soyeux collectif d’environ 30 cm de longueur. La nymphose a lieu au sol dans un cocon ovoïde, brun, généralement muni de deux pores d’aération opposés. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
Probablement Eurasiatique. En Europe, elle est présente dans la moitié nord de la péninsule Ibérique à la Russie et absente de l’extrême nord. En France, on la rencontre un peu partout. Elle est très proche de Noctua tirrenica, à tel point qu’elles n’ont été séparées que récemment. Polymorphe, comme cette dernière, Noctua fimbriata est généralement plus sombre. Elle se rencontre dans différents milieux ouverts jusqu’en moyenne montagne, mais aussi dans les forêts claires et chaudes.
La chenille, polyphage, se développe sur diverses plantes basses, mais aussi sur quelques arbres et arbustes.
Période de vol : VI-X. Espèce univoltine
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Adèle verdoyante. Envergure : 16-22 mm. La couleur de fond est noire, vert bronze avec des reflets métallisés. Le mâle a de très longues antennes et de nombreux grands poils noir sur la tête et le thorax. La femelle a les antennes plus courtes et une couleur de fond plus bronze. La larve vit dans un fourreau confectionné avec des débris, dans la litière. Les mâles ont l’habitude de danser en essaim lorsque le soleil brille. Fréquente les parcs, les lisières forestières, les bois clairs. Espèce univoltine en IV-V. Chenille sur Fagus, Quercus. Espèce commune.
I. Répandu et commun dans tous les grands bois (G&L 1912).
II. Availles-Thouarsais 20/08/2002 (CL) - La Mothe Saint-Héray 30/04/1970 (MG), 23/05/2001 (AG) - Le Chillou 20/08/1993 (CL), 19/06/2005 (CL) - Moutiers sous Chantemerle 07/05/2009 (CL) - Reffannes, 16/05/1992 (CL) – Saint-Maixent l’Ecole 16/05/1992 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mars à mai puis de juillet à août en deux générations. Chenille sur alnus, betula. Elle est visible en juillet.
Etat des connaissances en 1922 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1922 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Boamie corticole. Largement répandue à travers toute l’Europe et ce jusqu’au sud de la Sibérie. France : commune à très commune dans ses biotopes en plaine et en montagne. Affectionne les forêts humides de feuillus, les prairies humides, les marais boisés et parfois les jardins et les parcs. On peut rencontrer l’adulte posé sur les branches et troncs de feuillus dans la journée (NT). Espèce univoltine en IV-V, deuxième génération partielle en plaine dans les sites chauds en (VII). Chrysalide hivernante. Chenille sur Betula et Alnus.
I. Forêt de Chizé (RL 1983).
II. La Mothe Saint-Héray 19/05/1982 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à juin puis de juillet à septembre en deux générations. Chenille sur carpinus, fagus, corylus, quercus. Ell est visible en mars puis en juin. Répandu et commun partout, dans la vallée de la Loire et au sud de cette vallée.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Phalène candide, l’Acidalie candide. Largement répandue en Europe jusqu’en Asie Mineure. Répandue dans presque toute la France. Fréquente les bois et forêts de feuillus. Espèce bivoltine en V-VIII. Chrysalide hivernante. Chenille sur Carpinus, Betula, Quercus, Corylus, Cornus.
I. Répandu et commun partout, dans la vallée de la Loire et au sud de cette vallée (G&L 1912).
II. Belleville 21/08/2010 (AG) - Hanc 15/08/2002 (AG) - La Chapelle-Bâton 08/08/1997 (AG), 22/08/1998 (AG) - La Mothe Saint-Héray 22/05/1969 (NT), 28/05/1970 (NT), 26/05/2001 (AG) - Niort 08/06/1970 (NT), 17/05/1971 (NT), 04/06/1971 (NT), 30/05/1997 (AG) - Secondigny 20/07/2007 (CL) - Villiers en Bois 19/04/1952 (MG), 30/08/2005 (AG), 21/04/2009 (AG), 31/05/2009 (AG), 05/07/2009 (AG), 21/05/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de août à septembre en deux générations ; (cette seconde génération ne se produit pas tous les ans). Chenille sur quercus, populus, corylus, ulmus, etc. Elle est visible en juillet. Occasionne parfois des dégâts. Assez commun partout.
Charente-Maritime : Saintes, commun en mai ; 1 exemplaire le 27/09/1908 (Gelin).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Patte étendue, la Pudibonde. Paléarctique. Toute l’Europe, à l’exception de l’extrême Nord, jusqu’au Moyen-Orient. Partout en France. Fréquente un grand nombre de types de milieux. Dimorphisme sexuel important. Espèce univoltine en V-VI. Chenille polyphage sur divers arbres à feuilles caduques.
I. Assez commun partout (G&L 1912).
II. Azay le Brûlé 07/05/2009 (AG) - Beaussais 05/2005 (Wilding Neil) - Chizé 23/05/1970 (NT), 30/05/1970 (NT), 05/05/1973 (NT), 23/05/1978 (NT), 30/05/1981 (NT), 29/04/1982 (NT) - Coulon 26/05/1992 (CL) - Germond-Rouvre 19/09/2007 (chenille) (Chausseray Stéphane) - La Crèche 04/06/1972 (NT), 12/06/1973 (NT), 21/05/1974 (NT), 30/08/2009 (chenille) (Chupeau Pierre) - La Foye-Monjault 22/10/2006 (chenille) (Coutureau Michel) - La Mothe Saint-Héray 28/05/1970 (NT), 31/05/1981 (NT), 05/06/1981 (NT), 30/04/1982 (NT) - Magné 23/05/1969 (NT), 23/05/1969 (NT), 26/05/1970 (NT), 08/05/2008 (AG) - Niort 30/05/1970 (NT), 18/05/2009 (Rebeyrol Christian) - Saint-Maurice la Fougereuse 20/05/2001 (CL) - Sansais 26/05/1970 (NT) - Secondigny 28/04/2006 (CL) - Villiers en Bois 25/04/1971 (NT), 19/05/1971 (NT), 28/05/1976 (NT), 25/03/1981 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Forêts de l’Hermitain, de la Gâtine, vallée de la Courance (79), en mai et août (deux générations).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Anachorète. Paléarctique. Espèce largement répandue en Europe et en France mais localisée. Fréquente les plaines assez humides à proximité d’étangs ou de marais. Espèce bivoltine en IV-V puis en VII-VIII. Chenille sur Salix, Populus.
I. Forêts de l’Hermitain, de la Gâtine, vallée de la Courance (79), en mai et août (deux générations), 1983 (RL).
II. Availles-Thouarsais 07/09/2007 (CL) - Mauzé-Thouarsais 21/04/2007 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
Envergure 13-15 mm. Espèce répandue dans toute l’Europe jusqu’à l’est de l’Asie. Période de vol VI-VIII. Chenille sur Eupatorium, Lycopus, Chrysocoma, en VIII-X.
II. La Clotte 03/08/2017 (HW ).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : enivon 15 mm. Largement répandue en Europe. Période de vol : V-VI. Chenille sur bois mort.
I. Forêt de Chizé 16/05/1912 (DL).
II. Availles-Thouarsais 21/05/2010 (CL) - Reffannes 25/06/2010 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à juin puis de juillet à août en deux générations. Chenille sur quercus, prunus spinosa, acer, betula. Elle est visible en juin puis en octobre.
Deux-Sèvres : Commun à Bessines : 12/05/1904 ; 08/05/1909 ; forêt de Chizé : 23/05/1904 ; 09/07/1909 ; Niort : 8, 22/07/1906 (Gelin).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Phalène mariée, l’Ephyre omicron. Espèce répandue de l’ouest de l’Europe jusqu’en Iran, en France, elle est présente dans presque tout le pays, sauf la partie la plus à l’ouest et le sud-ouest. L’imago est visible en IV-IX en deux générations. Chenille sur Acer, Betula, en VI puis X.
I. Commun à Bessines 12/05/1904 (HG), 08/05/1909 - Forêt de Chizé 23/05/1904 (HG), 09/07/1909 (HG) - Niort 08/07/1906 (HG), 22/07/1906 (HG).
II. Beaussais 09/2003 (Wilding Neil) – Belleville 21/08/2010 (AG) - Chizé 05/05/1982 (NT), 20/06/1982 (NT) - La Crèche 03/07/2011 (AG) - La Mothe Saint-Héray 26/05/1973 (NT) - Marigny 25/05/1993 (CL) - Mauzé-Thouarsais 08/07/1997 (CL) - Niort 01/06/1976 (NT) - Secondigny 19/05/2009 (CL) - Villiers en Bois 19/04/1952 (NT), 02/06/1970 (NT), 03/08/1970 (NT), 25/04/1971 (NT), 28/07/1976 (NT), 25/08/2001 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à mai. Chenille sur quercus. Elle est visible en juillet. Répandu dans toute la région, mais plus ou moins abondant. Très variable pour la coloration. Plusieurs sujets de Vannes (de Joan.), un autre de Niort (Gelin), ont le disque des ailes supérieures presque complètement blanc.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Demi-lune noire. Eurasiatique. Toute l’Europe. Toute la France mais de façon localisée. Fréquente les bois et forêts de feuillus. Espèce univoltine en III-VI. Chenille sur Quercus.
I. Répandu dans toute la région, mais plus ou moins abondant (G&L 1912).
II. Beaussais 04/2008 (Wilding Neil) - Boussais 04/03/2008 (CL), 04/04/2008 (CL) - Chizé 11/07/1970 (NT), 30/04/1981 (NT) - Coulon 27/07/1989 (CL) - La Crèche 12/05/1982 (NT) - La Mothe Saint-Héray 04/07/1970 (NT), 07/04/1981 (NT), 30/04/1982 (NT), 15/04/1983 (NT) - Marigny 25/05/1993 (CL) - Moutiers sous Argenton 20/04/1996 (CL), 27/04/2008 (CL) - Secondigny 22/04/2004 (CL), 20/04/2008 (CL) - Villiers en Bois 12/04/1971 (NT), 13/04/1971 (NT), 14/04/1971 (NT), 19/04/1971 (NT), 17/04/1982 (NT), 03/04/1997 (AG), 21/04/2009 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Conspicillaire. Méditerranéo-asiatique. Occupe toute l’Europe, excepté l’extrême nord. Espèce typique des milieux forestiers et des steppes arborées. A progressivement colonisé les parcs, les jardins et les vergers. Espèce univoltine, en III-V. Chenille polyphage sur graminées et Fabacées.
I. Répandu partout mais plus ou moins commun (G&L 1912).
II. Beaussais 04/2008 (Wilding Neil) - Cersay 16/07/1990 (CL) - Chizé 01/05/1970 (NT), 18/04/1971 (NT), 17/05/1980 (NT), 11/04/1981 (NT), 17/05/1986 (NT) - La Crèche 03/05/1972 (NT), 19/04/1985 (NT) - Magné 03/05/1970 (NT) - Marnes 22/04/2006 (CL) - Moutiers sous Argenton 23/04/2006 (CL) - Niort 03/05/1970 (NT), 20/04/1971 (NT), 02/04/1997 (AG) - Saint-Jean de Thouars 09/05/1998 (AG) - Saint-Maurice la Fougereuse 06/04/1987 (CL), 08/04/1987 (CL), 01/05/1998 (CL) - Villiers en Bois 03/04/1997 (AG), 21/04/2009 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
La Conspicillaire. Envergure 34-42 mm. Méditerranéo-asiatique. Occupe toute l’Europe, excepté l’extrême nord. Espèce typique des milieux forestiers et des steppes arborées. A progressivement colonisé les parcs, les jardins et les vergers. Espèce univoltine, en III-V. Chenille polyphage sur graminées et Fabacées.
I. Répandu partout mais plus ou moins commun (G&L 1912).
II. Bords 03/05/2016 (OR) - Ciré d’Aunis 27/04/2004 (Lavoué Bruno) (« Données extraites le 20/10/2016 de la base de données www.galerieinsecte.org. ») - Corignac 05/04/2016 (HW) - La Clotte 22/04/2015 (HW et RW) - Mortagne sur Gironde 24/04/2014, 03/05/2014 (HW et RW) - Romegoux 02/04/2016, 11/04/206, 12/04/2016, 22/04/2016 (EC) - Saint-Ciers du Taillon 10/05/2016 (HW) - Saint-Dizant du Gua 11/04/2016 (HW) - Saint-Georges d’Oléron 18/04/2007 (Lavoué Bruno) (« Données extraites le 20/10/2016 de la base de données www.galerieinsecte.org. ») - Saint-Jean d’Angély 21/04/2015 (GC) - Saint-Rogatien 09/04/2015, 15/04/2015, 06/05/2016 (SC) - Saint-Sorlin de Conac 10/04/2015, 30/03/2016 (HW et RW) - Salignac sur Charente 06/05/2014, 25/04/2016 (RP) – Yves 04/04/2014, 07/05/2014 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : 17-22 mm. L’imago est visible en VI-VII. Chenille sur Quercus robur.
II. L’Absie 03/06/2011 (CL) - Reffannes 02/07/2010 (CL), 02/07/2011 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : 12-16 mm. Répandue dans toute l’Europe. Période de vol : V-VI. Chenille sur Crataegus, bois mort.
I. Répandu et assez commun partout (G&L 1912).
II. La Mothe Saint-Héray 23/05/2001 (AG) - Moutiers sous Chantemerle 01/05/2009 (CL) - Niort 14/04/2009 (AG) - Secondigny 13/07/2007 (CL), 26/04/2008 (CL) – Thouars 14/07/2007 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
Envergure 12-16 mm. Répandue dans toute l’Europe. Période de vol V-VI. Chenille sur Crataegus, bois mort.
I. Répandu et assez commun partout (G&L 1912).
II. La Rochelle 20/04/2009 (JPM) - La Vergne 16/05/2016 (GC) - Mortagne sur Gironde 16/03/2014, 16/04/2014 (HW et RW) - Romegoux 25/03/2016, 12/04/2016 (EC) - Saint-Sorlin de Conac 19/04/2015 (HW et RW) - Salignac sur Charente 16/04/2015 (RP).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : 15-19 mm. Période de vol : V-VII. Chenille sur Lithospermum, Symphytum officinale, Pulmonaria.
I. Bessines 11/05/1904 (HG), 10/04/1910 (HG), 27/05/1910 (HG), 21/04/1914 (HG) - Le Fief de François 23/08/1904 (HG) - Prahecq 21/05/1911 (HG).
II. Belleville 21/08/2010 (AG) - Hanc 15/08/2002 (AG) - La Mothe Saint-Héray 15/05/2002 (AG) - Thouars 14/07/2007 (CL) - Villiers en Bois 14/04/1957 (NT), 09/09/2005 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à mai. Chenille sur les jeunes feuilles de quercus. Elle est visible en juin. Répandu et commun dans toute la région.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Eupithécie printannière. Répandue en Europe occidentale, centrale et méridionale. Répandue dans toute la France à l’exception de la Corse. Fréquente les forêts de feuillus, les maquis. L’imago est visible en IV en une génération. Chrysalide hivernante. Chenille sur Quercus.
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912).
II. La Mothe Saint-Héray 17/06/1972 (NT) - Niort 07/04/1997 (AG) - Villiers en Bois 13/03/1997 (AG), 18/03/2005 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à mai. Chenille sur quercus, fagus. Elle est visible en juin puis en septembre.
Charente : Jarnac (Delamain).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Eupithécie arrosée. Répandue dans toute l’Europe. Répandue partout en France mais plus commune dans le sud. Fréquente les futaies, les taillis et les plantations de chênes. Espèce univoltine en IV-V. Chrysalide hivernante. Chenille sur Quercus, Fagus.
I. Forêt de Chizé, commune le 27/04/1930 (d’Olbreuse et Lacroix).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à mai puis de juillet à août en deux générations. Chenille sur betula, alnus. Elle est visible en juis puis en septembre. Espèce du nord de la France.
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Deux-Sèvres : Pris en forêts de l’Hermitain et de Chizé par Houmeau, Thibaudeau et Guimard.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Lacertine, le Lézard. Eurasiatique. Toute l’Europe moyenne et septentrionale. En France, partout à l’exception du pourtour méditerranéen. Fréquente les bois clairs et les landes plantées de bouleaux. Espèce bivoltine en V-VIII. Chenille sur Betula.
I. Pris en forêts de l’Hermitain et de Chizé par Houmeau, NT et MG (RL 1983).
II. Boussais 27/07/1998 (CL) - La Mothe Saint-Héray 23/07/1970 (NT), 17/05/1973 (NT) - Niort 01/06/1970 (NT) – Sansais 22/04/2002 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Cidarie enfumée. Paléarctique. Répandue dans toute l’Europe jusqu’en Asie septentrionale. En France, espèce avec une répartition clairsemée. Fréquente les lisières forestières, les prairies humides. Espèce univoltine en III-V. La chrysalide hiverne. Chenille sur Galium.
I. Forêt de Chizé, commun en 04/1905 (HG) - Niort 12/04/1905 (HG), 13/04/1905 (HG).
II. Chizé 15/05/1971 (NT), 13/03/1989 (NT) - La Crèche 15/05/1971 (NT), 15/03/1972 (NT) - Villiers en Bois 26/03/2003 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre (Niort, 25 mai - 12 septembre). Le mâle vole au soleil, mais d’un vol moins vif que celui de quercus. Chenille sur trifolium, potentilla, salix, rubus, etc. Elle est visible de septembre à octobre. dopte en captivité, pendant l’hivernage, les feuilles de cognassier (Lucas). Répandu et assez commun partout. Espèce peu variable.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Bombyx de la ronce, l’Anneau du diable. Eurasiatique. Presque toute l’Europe et partout en France. L’imago est visible en IV-IX. Dans les milieux ouverts secs ou humides les plus divers, par exemple sur les pelouses sèches, les talus des chemins, dans les prairies et les pâturages, sur les lisières forestières et dans les clairières, dans les marais. C’est l’un de nos bombyx les plus répandus. Chenille sur Trifolium, Potentilla, Salix, Rubus, etc, en IV-X.
I. Répandu et assez commun partout (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Availles-Thouarsais 06/06/2002 (CL) - Beaussais 06/2004 (Wilding Neil) - Chizé 19/05/1971 (NT), 19/08/1980 (NT) - Genneton 13/08/2010 (chenille) (Miteu Martine) - Granzay-Gript 28/05/1961 (NT) - La Chapelle-Bâton 15/05/1997 (CL) - La Mothe Saint-Héray 28/05/1970 (NT), 31/05/1971 (NT), 19/05/1982 (NT), 19/05/1988 (NT) - Magné 28/05/1990 (CL) - Mauzé-Thouarsais 23/07/2006 (CL) - Niort 21/05/1957 (NT), 26/12/1957 (NT), 01/01/1958 (NT), 30/05/1963 (NT), 06/06/1967 (NT), 15/05/1968 (NT), 16/05/1968 (NT), 27/05/1968 (NT), 08/06/1968 (NT), 13/06/1969 (NT), 01/06/1970 (NT), 11/05/1971 (NT) - Saint-Maurice la Fougereuse 29/05/1990 (CL) – Sainte-Radegonde 31/05/1990 (CL) - Sansais 28/05/1990 (CL) - Secondigny 04/06/2008 (CL) - Villiers en Bois 19/05/1971 (NT), 21/04/2009 (AG), 31/05/2009 (AG), 21/05/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : 13-20 mm. De l’Europe à l’est de l’Asie. Espèce bivoltine en V-IX. Chenille sur des aliments d’origine animale comme les animaux morts, les pelottes de rapaces, et les déjections dans les nids d’oiseaux, en XII-III.
I. Forêt de Chizé 03/05/1912 (HG) - Niort 18/09/1909 (HG).
II. L’Absie 03/06/2011 (CL) - Reffannes 02/07/2011 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juillet. Chenille sur quercus, fagus. Elle est visible en avril.
Etat des connaissances en 1932 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1932 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Cicatrice. Eurasiatique. Europe : ça et là en Europe méridionale et orientale. En France, sa répartition reste à définir mais semble localisée dans la moitié est du pays avec certaines intrusions (Cher, Gironde, Deux-Sèvres, Seine et Marne…). Cette espèce affectionne les chênaies et en partie les bois et forêts mixtes. Espèce bivoltine en II-V puis en VII-VIII. Chenille sur les lichens des chênes, des hêtres, en VI-VII.
I. Les Iles d’Echiré 1 ex. 20/05/1911 (d’Olbreuse).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre en deux générations. Chenille sur salix, populus. Elle est visible de juin à octobre. Répandu dans toute la région, mais d’abondance très inégale.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Bois veiné. Toute l’Europe et toute la France jusqu’à 2000 m. Fréquente un grand nombre de types de milieux. Espèce univoltine ou bivoltine en IV-VIII. Chenille sur Populus tremula, Salix caprea.
I. Répandu dans toute la région, mais d’abondance très inégale (G&L 1912).
II. Availles-Thouarsais 20/06/2006 (CL) - Beaussais 07/2000 (Wilding Neil) - Bessines 29/07/1971 (NT) - La Chapelle-Bâton 27/05/1995 (CL) - La Couarde 25/07/2009 (Wilding Neil) - La Crèche 12/05/1982 (NT) - La Mothe Saint-Héray 27/06/1990 (CL), 15/05/1992 (CL) - Magné 19/08/2010 (AG) - Mauzé-Thouarsais 27/08/2008 (CL) - Niort 15/05/1968 (NT), 17/05/1982 (NT) - Saint-Maurice la Fougereuse 15/07/1987 (CL) - Secondigny 22/04/2004 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible en mai puis de juillet à août en deux générations (une seule génération en juin juillet au nord de la Loire). Chenille sur quercus, alnus, fagus, betula. Elle est visible en juin puis en octobre. Répandu et commun dans toute la zone.
Deux-Sèvres : Niort, vers le 25 mai, puis du 20 juillet à fin août (Gelin).
Charente-Maritime : Saintes : 22/05/1908 ; 25/08/1908 (Gelin).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Halias du hêtre. Eurasiatique. Europe et au-delà : répandue de la Scandinavie au Japon et au bassin méditerranéen. En France, continentale seulement, mais un peu partout. Espèce forestière, surtout en chênaies mais également dans les zones forestières de feuillus de plaine jusqu’en moyenne altitude. Espèce bivoltine en V-VII puis en VIII. Chenille sur divers feuillus, Quercus, Fagus, Castanea, Carpinus, Betula, Alnus, Corylus.
I. Répandu et commun dans toute la zone (G&L 1912). Niort, vers le 25 mai puis du 20 juillet à fin août (HG).
II. Azay le Brûlé 07/05/2009 (AG) - Beaussais 07/2005 (Wilding Neil) - Chizé 30/05/1981 (NT), 03/05/1989 (NT), 07/08/2010 (Debordes Laurent) - Fressines 03/07/2009 (AG) - La Chapelle-Bâton 08/08/1997 (AG), 06/08/1998 (AG) - La Couarde 25/07/2009 (Wilding Neil) - La Crèche 17/04/1982 (NT) - La Mothe Saint-Héray 28/07/1969 (NT), 28/05/1970 (NT), 26/08/1970 (NT), 19/05/1982 (NT), 16/07/1982 (NT), 11/08/1982 (NT), 25/07/1995 (CL) - Marigny 30/07/1992 (CL), 01/10/2009 (AG) - Niort 12/04/1957 (NT), 12/05/1968 (NT), 12/05/1969 (NT), 17/05/1971 (NT), 22/05/1971 (NT), 17/07/1971 (NT), 24/08/1971 (NT), 11/05/1982 (NT), 13/05/1982 (NT), 30/05/1983 (NT), 12/08/1983 (NT) - Saint-Georges de Rex 05/08/1969 (NT), 15/08/1969 (NT) - Saint-Maurice la Fougereuse 01/05/1997 (CL) - Sainte-Blandine 10/08/1969 (NT) - Secondigny 04/08/2008 (CL), 06/08/2008 (CL) - Souvigné 09/08/1983 (NT) - Villiers en Bois 24/04/1970 (NT), 23/05/1970 (NT), 02/06/1970 (NT), 25/08/1970 (NT), 29/08/1970 (NT), 02/06/1971 (NT), 24/06/1971 (NT), 24/07/1971 (NT), 15/05/1982 (NT), 17/04/1982 (NT), 01/06/2000 (AG), 21/04/2009 (AG), 31/05/2009 (AG), 21/05/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : environ 20 mm. Période de vol : V-VI puis en VII-VIII. Chenille sur diverses Lamiacées (menthes, origans, thym, brunelle…) et plantains.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Beaussais 07/2005 (Wilding Neil) - Chizé 06/07/1970 (MG), 25/08/1976 (MG) - Genneton 19/09/2010 (Miteu Martine) - Hanc 15/08/2002 (AG) - La Mothe Saint-Héray 21/07/1955 (NT), 22/09/1976 (MG) - Niort 15/05/1948 (NT), 09/08/1980 (MG) - Saint-Maurice la Fougereuse 07/07/1996 (CL) - Villiers en Bois 26/06/1948 (NT), 19/07/1964 (NT), 30/08/2005 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à mai puis de juillet à août en deux générations. Chenille sur ulmus, tilia, rosa, prunus spinosa. Elle est visible en juin puis en septembre. Répandu et commun partout. La deuxième génération, plus petite et plus pâle, a reçu le nom de delunaria Hb.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Ennomos lunaire, le Croissant. Espèce répandue dans toute l’Europe jusqu’en Asie centrale. Largement répandue en France. Fréquente les bois et forêts de feuillus. Espèce proche de S. dentaria. Espèce bivoltine en V-VI puis en VIII-IX. Chrysalide hivernante. Chenille sur Fagus, Prunus, Vaccinium, Tilia.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Azay le Brûlé 07/05/2009 (AG) - Beaussais 04/2007 (Wilding Neil) - Chizé 26/04/1969 (NT), 24/05/1970 (NT), 16/04/1971 (NT), 19/04/1971 (NT), 30/05/1981 (NT), 23/04/1982 (NT), 03/06/1983 (NT), 04/04/1989 (NT), 13/07/1989 (NT) - La Crèche 09/04/1981 (NT), 29/04/1982 (NT), 25/05/1985 (NT) - La Mothe Saint-Héray 05/06/1970 (NT), 22/02/1973 (NT) - Magné 25/04/1969 (NT), 11/05/1969 (NT), 12/05/1969 (NT) - Niort 22/08/1996 (AG), 18/04/2010 (AG) - Saint-Georges de Rex 06/06/1972 (NT) - Saint-Jean de Thouars 15/08/1997 (AG) - Saint-Maurice la Fougereuse 01/05/1997 (CL) - Sainte-Blandine 14/07/1983 (NT) - Secondigny 22/04/2004 (CL) - Villiers en Bois 03/04/1997 (AG), 30/08/2005 (AG), 21/04/2009 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
L’Ennomos illunaire. Envergure 28-44 mm. Espèce répandue dans toute l’Europe jusqu’en Asie. Répandue partout en France. Fréquente les parcs, les jardins, les forêts et bois de feuillus, les zones humides. Espèce bivoltine en IV-V puis en VII-IX. Chrysalide hivernante. Chenille sur Quercus, Betula, Prunus, Salix, Acer, Rosa.
I. Répandu et commun partout dans la région (G&L 1912) - Les Mathes (commun) (RL 1997-1998).
II. Bords 30/06/2015 (OR) - Bussac-Forêt 12/06/2016 (Bator David) - Corignac 13/04/2016, 03/09/2016 (HW) - La Clotte 26/07/2016 (HW) - Mortagne sur Gironde 29/03/2014, 01/09/2014 (HW et RW) - Rochefort 29/06/2016, 30/08/2016 (CC) - Romegoux 11/04/2016, 12/07/2016 (5 exemplaires) (EC), 24/08/2016, 08/09/2016 (EC et JT) - Saint-Ciers du Taillon 19/04/2016 (HW) - Saint-Denis d’Oléron 23/02/2016 (OL) - Saint-Denis du Pin 29/07/2016, 30/08/2016 (2 exemplaires), 06/09/2016 (GC) - Saint-Dizant du Gua 19/03/2016 (HW) - Saint-Georges d’Oléron 23/01/2016 (OL) - Saint-Germain du Seudre 04/08/2016 (Bennell Ian) - Saint-Rogatien 25/08/2016 (SC) - Saint-Sorlin de Conac 10/03/2015, 18/03/2015, 24/03/2015, 04/04/2015, 01/03/2016 (HW et RW) - Saint-Trojan-les-Bains 09/07/2015 (HW) - Ternant 09/09/2016 (GC) - Tonnay-Boutonne 28/07/2016 (GC) - Yves 11/09/2015 (HW et AG).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Largement répandue en Europe et en France, Corse comprise. Période de vol : V-VI. Chenille polyphage sur feuillus et plantes basses comme : Teucrium, Rubus, Daucus.
I. Amuré 22/05/1913 (HG) - Bois de la Foye-Monjault 09/05/1911 (DL) - Niort 20/08/1909 (HG).
II. Secondigny 06/05/2008 (CL), 19/05/2009 (CL) - Villiers en Bois 21/04/2009 (AG), 31/05/2009 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
Largement répandue en Europe et en France, Corse comprise. Période de vol V-VI. Chenille polyphage sur feuillus et plantes basses comme : Teucrium, Rubus, Daucus.
I. Rochefort (Delav.) (G&L 1912).
II. Saint-Ciers du Taillon 10/05/2016 (HW).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : environ 11 mm. Période de vol : IV-VIII. Chenille sur Quercus, Carpinus, en IX.
II. Boussais 13/06/2009 (CL) - L’Absie 03/06/2011 (CL), 26/06/2011 (CL) - Massais 22/07/2007 (CL) - Reffannes 25/06/2010 (CL), 02/07/2010 (CL), 19/08/2010 (CL), 02/07/2011 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mars à avril. Chenille sur prunus, prunus spinosa. Elle est visible en juin.
Etat des connaissances en 1932 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1932 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Jaspée, la Valérie Jaspée. Atlanto-méditerranéenne. Europe su sud-ouest. En France, semble absente du nord-ouest et de l’extrême nord. Fréquente les milieux boisés et arbustifs, friches et ripisylves. Espèce univoltine en II-V. Chenille sur Prunus spinosa.
I. Echiré, du 1er au 10 avril, rare (d’Olbreuse et du Dresnay). Niort 29/03/1905 (HG), 31/03/1905 (HG), 04/04/1905 (HG), 2 ex. 09/04/1904 (HG), 08/04/1907 (HG), 17/04/1907 (HG), 31/03/1908 (HG), 15/04/1908 (HG), 20/04/1909 (HG).
II. Availles-Thouarsais 31/03/2003 (CL) - La Crèche 06/04/1973 (NT) - Marnes 28/04/2006 (CL) - Moutiers sous Argenton 28/03/1996 (CL) - Niort 17/03/1967 (NT), 06/04/1971 (NT) - Villiers en Bois 26/03/1971 (NT), 07/04/1971 (NT), 13/03/1997 (AG), 10/03/2007 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible en mai puis de juillet à septembre en deux générations. Chenille sur quercus, fagus. Elle est visible en juin puis en septembre. Répandu et commun partout. L’ab. uncimacula Bkh., plus pâle et avec faibles reflets violet gris, a été prise à Angoulême (Dupuy).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Hameçon, la Binaire. Eurasiatique. Toute l’Europe moyenne et méridionale à l’exception du Portugal. Partout en France. Fréquente les bois clairs bien exposés. Chenille sur Betula, Quercus.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Beaussais 09/2005 (Wilding Neil) - Belleville 21/08/2010 (AG) - Chizé 30/04/1981 (NT), 20/05/1982 (NT), 03/05/1989 (NT) - La Couarde 25/07/2009 (Wilding Neil) - La Mothe Saint-Héray 26/08/1970 (NT), 13/05/1971 (NT), 26/05/1973 (NT), 28/07/1976 (NT), 04/06/1983 (NT) - Niort 10/09/1948 (MG), 04/05/1959 (MG), 06/07/1970 (NT), 26/08/1970 (NT), 19/08/1983 (NT) - Périgné 09/06/1985 (NT) - Saint-Georges de Rex 13/07/1989 (NT) - Villiers en Bois 19/08/1980 (NT), 30/08/2005 (AG), 21/05/2010 (AG), 01/07/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : 16-20 mm. Répandue dans toute l’Europe. Période de vol : VIII-IX. Chenille sur Corylus, Quercus, Fagus, Fraxinus, Populus, Carpinus, Crataegus, Malus, Betula.
I. Forêt de Chizé, 12/07/1913 (HG) - Forêt de l’Hermitain 25/06/1912 (HG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Adulte : Ailes crème claire, avec une ombre médiane diffuse et des stries marginales hastées, qui sont brun sombre.
Chenille : Atteint 28 mm. Rougeâtre ou brunâtre clair, avec le bouclier prothoracique noir et de nombreuses verrues sétigères noires
Plantes hôtes : Parmi les racines du pâturin des prés (Poa pratensis) et de diverses autres graminées.
Habitat : Dans les milieux secs ou modérément humides dominés par les graminées, notamment sur les pelouses sèches, les prairies gérées de manière extensive et parfois dans les jardin. Espèce largement répandue mais pas très commune.
Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération annuelle. La chenille, radicicole, également nocturne, mène une existence souterraine qui la rend extrêmement discrète. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Répandue en Europe. En France, on la rencontre un peu partout, y compris en Corse.Ecologiquement peu exigeante, elle occupe divers milieux ouverts, jusqu’en zone urbaine. La chenille se développe sur les racines de diverses graminées. Période de vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
autre nom : Abromias lithoxylaea
Eurasiatique. Largement répandue en France, elle se rencontre un peu partout. Peu exigeante écologiquement, elle occupe divers milieux, plutôt humides à basse altitude et xériques en moyenne montagne.
La chenille, polyphage, consomme diverses plantes herbacées, telles que Rumex, Convolvulus, Polygonum, Lamium...
Période de vol : V-VIII. Espèce univoltine, probablement bivoltine dans le Sud. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Envergure : 16-22 mm
Presque toute l’Europe et presque toute la France , y compris en Corse.
Période de vol : VI-VIII.
Chenille sur Taraxacum, Leontodon, Crepis, Plantago.
(Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres)
Adulte : 25-30 mm Ailes antérieures vert sombre à brun olivâtre, traversées par une bande médiane foncée s’élargissant vers le bord costal, et marquées à la côte d’une tache subapicale blanche.
Chenille : Atteint 27 mm. Grêle, vert clair, munie de deux pointes effilées à l’extrémité abdominale, souvent pourvue de stries dorsales rouges étirées, ou avec la face ventrale rouge.
Plantes hôtes : Sur diverses essences feuillues, notamment sur le Peuplier tremble, le Saule marsault, le Chêne pédonculé, le Sycomore, le Tilleul d’hiver et la Bourdaine.
Habitat : Forêts de feuillus sèches ou humides. Espèce commune presque partout.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte émerge à la fin de l’été et reparaît après hivernage dès la fin de février, époque à partir de laquelle interviennent les premiers accouplements. La chenille se tient à découvert sur la plante hôte ; elle se nymphose au sol. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Répandue à travers l’Europe, de la péninsule Ibérique au Caucase, puis jusqu’en Asie Mineure. Presque partout en France, plus commune en moyenne montagne, mais présente jusqu’au littoral méditerranéen. Elle fréquente jardins, vergers, forêts mixtes, friches. La chenille, polyphage, se nourrit sur Chêne, Sorbier, Rosier, Prunier, Sycomore, Saule, Peuplier tremble (Quercus, Sorbus, Rosa, Prunus, Acer pseudoplatanus, Salix caprea, Populus tremula). Période de vol : (III-V) VIII-IX. Espèce univoltine, qui réapparaît au premier printemps, après hivernage. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Etat des connaissances en décembre 2013 - Premier complément au Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Espèce répandue en France atlantique et méditerranéenne ainsi que dans la péninsule Ibérique. Chenilles inféodées à des Asphodelus.
III. Clavé, 7-V-2012 (CL, détermination Alain Cama AC-5067).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
Envergure 20-24 mm. Espèce répandue en France atlantique et méditerranéenne ainsi que dans la péninsule Ibérique. Période de vol IV-V. Chenilles inféodées à des Asphodelus, en III.
II. Geay 16/04/2016, 29/04/2016 (EC).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Environ 26-35 mm
Adulte : Ailes bistre clair à brun rougeâtre pâle, les antérieures avec de fines lignes transversales blanche et une grande tache apicale brun rougeâtre foncé.Face dorsale du thorax avec une tache brun chatain en forme de selle ; extrémité de l’abdomen pourvue d’un faisceau de poils aplati, brun sombre,souvent bifide chez le mâle.
Chenille : Atteint 35 mm de longueur.
Assez ramassée, d’aspect huileux, de teinte très variable, jaune pâle, verdâtre ou gris ardoise foncé, ornée de motifs jaunes et de fines taches noires, couverte d’une fine pilosité blanche et pourvu de courtes tubercules dorsaux noirs sur les quatrième et onzième segments.
Plantes hôtes. Avant tout sur le peuplier tremble (Populus tremula), le Saule marsault (salix caprea), l’Osier commun (Salix viminalis) et divers autres saules et peupliers, sur d’autres feuillus.
Habitat. dans divers milieux broussailleux, notamment le long des orées forestières, dans les campagnes riches en haies, dans les prairies marécageuses et aux abords des collections d’eau. Espèce encore largement répandue et commun presque partout.
Biologie. L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de moeurs nocturnes, observe une posture de repos caractéristique, pattes antérieures tendues vers l’avant, faisceau de poils de l’apex et de l’abdomen dressé verticalement, formant saillie entre les ailes. Associé à sa livrée disruptive, cette posture rend l’animal méconnaissable lorsqu’il est posé sur un rameau. Les oeufs sont déposés par petits groupes sur une feuille ou sur les rameaux de la plante-hôte. La chenille, essentiellement nocturne, se dissimule dirant le jour dans un abri formé de feuilles accolées à plat au moyen de soie. La nymphose s’effectue dans un abri similaire. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Mâle. Envergure 30 mm. La grande tache apicale brun rougeâtre sur fond gris est caractéristique, de même que le pinceau brun-roux de l’apex de l’abdomen. femelle. Envergure 36 mm. semblable au mâle.
Variation. Les sujets de la seconde génération sont souvent plus clair.
Espèces proches. Clostera anachoreta a la tache apicale brun lilas accompagnée d’un point de la même couleur. Clostera powelli sans tache apicale.
Biologie. Plantes-hôtes divers arbres, dont peupliers, saules, tilleuls, ormes et érables. Régions boisées jusqu’à 1600m d’altitude.
Période d’apparition : Avril-mai puis juillet-août, en deux générations.
Distribution. De l’Europe à la Sibérie, des îles Britaniques et de la Fennoscandie à l’Espagne et à la Mer Noire. Présent en Corse.
Statut. répandu sans abonder.(NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Eurasiatique. Présente à travers toute l’Europe. En France, on la rencontre également un peu partout. Peu exigeante écologiquement, elle affectionne divers milieux arbustifs et forestiers. Dans la région méditerranéenne, elle semble se cantonner aux milieux plus frais de moyenne montagne et dans les ripisylves de plaine. La chenille, polyphage, se nourrit sur diverses essences : Quercus, Salix, Alnus, Betula, Corylus, Acer…. Période de vol : III-VI ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 27-35 mm d’envergure. Ailes antérieures avec la moitié basale brun sombre, sur laquelle se détache l’orbiculaire, cerclée de clair et pupillée de sombre, et la moitié distale gris brunâtre pâle.
Chenille : Atteint 35 mm. Brunâtre pâle, blanchâtre ou rougeâtre, avec une bande dorsale noire, deux faisceaux de poils roussâtres ou noirs formant éventail de part et d’autre de la tête, ainsi qu’un pinceau dorsal de poils plus courts, de mêmes couleurs, sur chacun des segments 4, 5 et 11.
Plantes hôtes : Sur divers feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), Coudrier noisetier (Corylus avellena), Hêtre commun (Fagus sylvatica), et Chêne pédonculé (Quercus robur).
Habitat : Forêts de feuillus, Espèce assez commune presque partout.
Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles, la seconde souvent partielle, et hiverne à l’état nymphal. Dans son jeune âge, la chenille vit entre des feuilles assemblées par de la soie ; plus âgée, elle se tient à découvert, sous les feuilles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Répandue à travers toute l’Europe jusqu’au Caucase, à l’exception des régions les plus méridionales et du nord de la Scandinavie. Présente partout en France, Elle fréquente des régions boisées assez variées où ses chenilles vivent en été sur divers Quercus, Fagus et Betula. Le papillon se montre souvent assez fréquent. Nymphose en terre dans un cocon juste sous la surface.
Période de vol : IV-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Espèce bivoltine. Période de vol : Mai/juin et Août/septembre. Taille : 25 à 28 mm
Plantes- hôtes : crucifères : Choux (Brassica), Ravenelle (Raphanus raphanistrum) et autres crucifères. La chenille se nourrit du cœur ou des jeunes feuilles de crucifères. Les larves de la génération d’automne hibernent dans leurs cocons. La nymphose a lieu dans un cocon sous la surface du sol.
L’imago est actif au crépuscule et vient à la lumière.
autre nom : Hoplitis milhauseri
Eurasiatique. Espèce thermophile largement répandue, de l’Europe occidentale et centrale à l’Asie Mineure. En France, elle est présente presque partout, jusqu’à 1500 m d’altitude. L’imago fréquente les bois de feuillus, notamment les chênaies bien exposées.
La chenille vit sur Quercus, Fagus, Betula, Ulmus, Populus. Cocons très durs, à base de particules d’écorces, dans les anfractuosités des troncs d’arbres nourriciers.
Période de vol IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Chez les Procridini, le corps et les ailes sont d’un vert doré métallique et les ailes postérieures grises. Adscita statices est l’espèce la plus commune de cette tribu.
Attention, les photos ci-dessous sont proposées en temps que globulariae mais l’examen des génitalias serait nécessaire pour confirmer ces identifications.
Probablement Eurasiatique. En Europe, elle est présente dans la moitié nord de la péninsule Ibérique à la Russie et absente de l’extrême nord. En France, on la rencontre un peu partout. Elle est très proche de Noctua tirrenica, à tel point qu’elles n’ont été séparées que récemment. Polymorphe, comme cette dernière, Noctua fimbriata est généralement plus sombre. Elle se rencontre dans différents milieux ouverts jusqu’en moyenne montagne, mais aussi dans les forêts claires et chaudes.
La chenille, polyphage, se développe sur diverses plantes basses, mais aussi sur quelques arbres et arbustes.
Période de vol : VI-X. Espèce univoltine.
Différences : Noctua fimbriata est généralement plus sombre. Chez Noctua tirrenica, les zones costale, terminale et dorsale du revers des ailes antérieures, ainsi que la côte du revers des postérieures et le revers de l’abdomen sont clairs voire blancs chez certains individus. Ce n’est jamais le cas chez Noctua fimbriata, même chez les individus frottés. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Attention : Noctua janthe ou janthina, génitalias indispensables pour différencier les deux espèces.
Atlanto-méditerranéenne. Occupe la moitié ouest de l’Europe, de la péninsule Ibérique au sud de la Scandinavie, la Pologne, l’ouest de la Roumanie et l’Italie. Confondue avec le taxon janthina jusqu’en 1991, sa répartition semble assez large en France, mais elle souffre des imprécisions liées à la difficulté de distinguer ces espèces jumelles. Le statut taxonomique de ces deux entités est d’ailleurs encore sujet à discussion. Les différences entre N. janthe et N.janthina se situent sur l’aile postérieure et au revers de l’antérieure. Chez N. janthe, la bordure noire et épaisse des postérieures forme un croissant (chez N. janthina, elle se prolonge en partie haute jusqu’au niveau d la base thoracique). Au revers des antérieures, le bord extérieur de la tache noire est digité, aux limites nettes (tache plus large, au bord droit et aux limites diffuses chez N. janthina. Peu exigeante, mais paraissant plus thermophile que N. janthina, elle vole dans divers milieux ouverts, y compris en ville. La chenille, polyphage, consomme des plantes basses. Période de vol : Juin à Octobre. Espèce univoltine, à diapause estivale. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
Adulte : Ailes antérieures de couleur et d’ornementation très variables, brun rougeâtre, brun grisâtre ou brun jaunâtre, à dessins obsolètes ou fortement contrastés, mais avec l’orbiculaire et la réniforme en général bien indiquées. Ailles postérieures jaune orangé, ourlées d’une bande antémarginale noire.
Chenille : Atteint 50 mm. Verte ou brun clair, avec une étroite ligne dorsale claire et deux rangées subdorsales de stries longitudinales noires, extérieurement lisérées de clair, sur la moitié postérieure du corps.
Plantes hôtes : Sur de nombreux végétaux herbacés et ligneux, entre autres sur le Saule marsault, la Ronce frutescente, l’Ortie dioïque, le Gaillet blanc et le Pissenlit dent-de-lion (Salix caprea, Rubus fruticosus, Urtica dioica, Galium album, Taraxacum officinale).
Habitat : Milieux boisés et ouverts. Espèce migratrice commune partout
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une seule et longue génération, observant durant l’été une phase d’estivation prolongée. La chenille hiverne et se nymphose dans une loge souterraine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe et toute la France. La plus commune du genre. Elle est très variable de coloration, allant du jaune clair au brun rougeâtre, mais ne peut être confondue avec aucune autre espèce. Euryèce, elle occupe tous types de milieux, y compris les zones urbanisées. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses, comme (Primula, Taraxacum, Viola canina…). Période de vol : IV-XI. Espèce univoltine qui effectue une diapause estivale. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Eurasiatique. Répandue dans la totalité de l’Europe. En France, presque partout, excepté en Corse. Très proche de O. versicolor et de O. latruncula : leur séparation est délicate de sorte qu’il est difficile d’établir leur carte de répartition précise. À tendance hygrophile, elle fréquente les milieux herbacés et semble occuper principalement la moyenne montagne dans le Sud-Est de la France. La chenille consomme diverses graminées dont Chiendent, Dactyle, Pâturin (Elymus, Dactylis et Poa). Période de vol : IV-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Attention : Oligia strigilis, versicolor ou latruncula (différence possible seument avec l’étude des génitalias).
Adulte : 3-3,5 cm d’envergure. Ailes antérieures d’un beau vert éclatant, orné de deux ou trois bandes transversales, souvent diffuses, avec la côte rose orangée, de même que les pattes. Ailes postérieures jaunâtres chez le mâle, blanches chez la femelle.
Chenille : Atteint 3,5 cm de longueur. Glabre, vert pâle, avec de nombreux points et deux fines lignes latérales jaunâtres, une bande transversale prothoracique jaune et une courte strie rouge sur le dernier segment. Fausses pattes dotées d’une surface « plantaire » particulièrement développée.
Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, en particulier sur le hêtre commun (Fagus sylvatica), le bouleau verruqueux (Betula pendula), le chêne pédonculé (Quercus robur) et le Châtaigner (Castagna sativa)
Habitat : Dans les forêts de feuillus, avant tout les hêtraies, les chênaies. Espèce largement répandue et assez commune presque partout.
Biologie : Classées à l’origine parmi les tordeuses (Tortricidae), ensuite placées au sein des Noctuelles (Noctuidae), Les Halias (Chloephorinae) ont été récemment transférées parmi les Nolides (Nolidae), elles-même naguère considérées comme une sous-famille, soit des Noctuidae, soit des Arctiidae. L’espèce donne une ou deux générations annuelles ; elle hiverne à l’état larvaire. L’adulte, d’activité crépusculaire et nocturne, se dissimule durant le jour à la face inférieure d’une feuille. L’œuf, fortement aplati, orné de côtelures radiaires, est déposé isolément à la face supérieure des feuilles de la plante hôte. La chenille, de mœurs nocturnes, se nymphose dans un cocon brunâtre, assez résistant, naviculaire, généralement tissé contre une feuille. La chrysalide est teintée de rougeâtre sur la face dorsale.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Répandue de la Scandinavie au Japon et au bassin méditerranéen. Elle est partout en France, mais inconnu en Corse. Les exemplaires de seconde génération de cette espèce sont plus contrastés, plus vivement colorés de jaune, surtout chez le mâle. Elle affectionne les forêts mixtes, les chênaies où elle vole jusqu’à plus de 1000 m d’altitude. La chenille se développe sur divers essences de feuillus : Hêtre, Chênes, Charme, Bouleau, Aulne, Coudrier (Fagus, Quercus, Carpinus, Betula, Alnus, Corylus). Période de vol : V-VII, VIII. Espèce biivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Atlanto-méditerranéenne. Localisée au sud-ouest de l’Europe, de la péninsule Ibérique à l’ex-Yougoslavie, remontant au sud de l’Allemagne et de l’Autriche ainsi qu’en Suisse. En France, elle semble absente du Nord-Ouest et de l’extrême Nord. Thermophile, elle se rencontre dans les milieux boisés et arbustifs, les friches et les ripisylves.
La chenille vit sur Prunellier (Prunus spinosa).
Période de vol : II-V. Espèce univoltine.
Paléarctique. Répartition similaire à celle de de C. curtula, s’étendant de l’Europe à la Chine. En france, elle est largement présentemais un peu plus localisée que C. curtula. Sa chenille vivant sur Salix et Populus on la rencontre généralement dans les localités boisées à proximité des cours d’eau ou de lieux humides. Au repose les papillons de ce genre ont une posture caractéristique avec l’extrémité de l’abdomen redressée.
Période de vol : IV-VI ; VII- VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Paléarctique. Partout en Europe sauf dans sa partie la plus septentrionale. Partout en France. Affectionne les forêts de feuillus, les parcs, les plantations jusqu’à 1000m d’altitude.
La chenille, xylophage, se développe en deux ans, dans les troncs et branches de presque toutes les essences indigènes ou introduites.
Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle : envergure : 35-55 mm. La livrée, ponctuée de noir sur blanc, est caractéristique, de même que les gros points noirs sur le thorax blanc. Aile postérieure blanche, un peu marbrée de noir.
Femelle : envergure 45-65 mm. Semblable au mâle, mais abdomen à apex pointu.
Biologie. Plantes-hôtes : La chenille se développe dans les troncs et branches de divers feuillus, dont frênes, chênes, marronniers, saules, bouleaux, érables, hêtres, pommiers et poiriers, en deux ou trois années, la nymphose ayant lieux dans la galerie larvaire. Forêts, parcs, vergers, jardins et autres lieux boisés jusqu’à 1200m en montagne.
Période d’apparition : Juillet Août, parfois en octobre dans le sud. Statut : commun.(NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Longueur maximale : 50 mm. Corps blanc jaunâtre, ponctué de petites tâches brun noir. Ecusson anal et plaque pronotale brun noir, cette dernière munie de dents vers l’arrière. Tête assez petite, brillante, noire ou brun sombre. (Guide des chenilles d’Europe)
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre en deux générations (Niort : 15 mai au 9 septembre). Chenille sur farxinus, jasminum, ligustrum, syringa. Elle est visible de juillet à septembre. Répandu partout et assez commun sauf peut-être au sud de la Charente. Une forme brun verdâtre, où l’on ne retrouve aucun dessin blanc pur, constitue la v. Sundewalli Lampe, et est signalée dans la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Troënière. Eurasiatique. Europe : partout. En France, partout, mais seulement en basse altitude (800 m maxi dans les Alpes). Cette espèce extrêmement variable en coloris se rencontre surtout le long des lisières de forêts d’essences feuillues mélangées, ainsi que dans les prairies humides et aussi dans les zones urbaines. Espèce bivoltine en IV-VI puis en VII-IX. Chenille sur Ligustum, Fraxinus, Alnus, Syringa, en IX-X puis en VII.
I. Répandu partout et assez commun (G&L 1912).
II. Amuré 02/08/1996 (AG) - Availles-Thouarsais 06/05/2000 (CL), 20/08/2002 (CL) - Beaussais 09/2007 (Wilding Neil) - Belleville 21/08/2010 (AG) - Cersay 13/06/1975 (CL) - Chizé 30/04/1981 (NT), 07/08/2010 (Debordes Laurent) - 07/08/2010 (NT) - Coulon 27/07/1989 (CL) - Etusson 09/07/1986 (CL) - La Chapelle-Bâton 27/05/1995 (CL) - La Couarde 25/07/2009 (Wilding Neil) - La Crèche 30/07/1971 (NT), 10/08/1971 (NT), 31/07/1974 (NT), 14/08/1974 (NT), 12/06/1975 (NT) - La Mothe Saint-Héray 28/07/1969 (NT), 19/05/1982 (NT), 11/08/1982 (NT) - Le Vanneau-Irleau 02/08/1970 (NT), 20/08/1971 (NT) - Magné 25/07/1969 (NT), 08/05/2008 (AG), 01/05/2010 (AG), 19/08/2010 (AG) - Marigny 25/05/1990 (CL) - Mauzé-Thouarsais 28/07/1992 (CL), 18/06/1997 (CL), 06/09/1999 (CL), 01/07/2000 (CL), 26/04/2001 (CL), 23/07/2006 (CL) - Niort 01/08/1970 (NT), 08/05/1971 (NT), 11/05/1982 (NT), 22/05/1982 (NT), 10/08/1982 (NT), 18/08/1982 (NT), 30/05/2009 (AG) - Saint-Georges de Rex 04/08/1969 (NT), 15/08/1969 (NT), 13/07/1989 (NT) - Saint-Jean de Thouars 23/08/2009 (AG) - Saint-Maurice la Fougereuse 20/08/2001 (CL) - Sainte-Radegonde 04/07/2008 (AG) - Sansais 26/05/1970 (NT), 24/05/1995 (CL) - Secondigny 22/04/2004 (CL), 28/04/2006 (CL) - Villiers en Bois 30/05/1970 (NT), 19/05/1971 (NT), 30/08/2005 (AG), 09/09/2005 (AG), 14/06/2009 (AG), 21/05/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
La Troënière. Envergure 30-35 mm. Eurasiatique. Europe : partout. En France, partout, mais seulement en basse altitude (800 m maxi dans les Alpes). Cette espèce extrêmement variable en coloris se rencontre surtout le long des lisières de forêts d’essences feuillues mélangées, ainsi que dans les prairies humides et aussi dans les zones urbaines. Espèce bivoltine en IV-VI puis en VII-IX. Chenille sur Ligustum, Fraxinus, Alnus, Syringa, en IX-X puis en VII.
I. Répandu partout et assez commun (G&L 1912) - Les Mathes (commun) (RL 1997-1998).
II. Benon 02/05/1991 (Lemoine Christian) - Bords 01/08/2015, 23/04/2016 (OR) - Corignac 05/05/2016 (HW) - Geay 28/08/2016 (2 exemplaires) (EC et JT) - La Benâte 05/08/2016, 08/08/2016 (GC) - La Clotte 22/04/2015 (HW et RW), 25/07/2016 (HW) - La Grève sur Mignon 07/05/2016 (AG) - La Rochelle 24/07/2014, 01/08/2014, 07/09/2014 (JPM) - La Ronde 26/08/2016 (AG) - Le Grand Village Plage 09/09/2015 (OL) - Lozay 02/08/2016 (GC) - Mortagne sur Gironde 10/05/2014, 03/07/2014 (HW et RW) - Rochefort 06/05/2016, 16/05/2016, 09/07/2016, 10/07/2016, 19/07/2016, 21/07/2016 (2 exemplaires), 22/07/2016, 24/07/2016, 25/07/2016, 26/07/2016, 27/07/2016, 31/07/2016, 13/08/2016, 20/08/2016 (CC) - Romegoux 24/05/2016 (EC), 05/06/2016, 09/06/2016, 29/06/2016 (EC et JT), 22/06/2016, 08/07/2016, 12/07/2016 (EC), 14/08/2016, 24/08/2016, 04/09/2016, 08/09/2016 (EC et JT), 18/09/2016, 22/09/2016 (EC) - Saint-Ciers du Taillon 22/07/2016 (HW et RP) - Saint-Denis d’Oléron 05/08/2015, 15/08/2015, 12/09/2015, 20/05/2016 (OL) - Saint-Denis du Pin 16/07/2015, 22/07/2015 (4 exemplaires), 21/08/2015, 09/09/2015, 29/07/2016, 06/09/2016 (GC) - Saint-Dizant du Gua 06/07/2016 (HW) - Saint-Georges d’Oléron 12/06/2006 (Lavoué Bruno) (« Données extraites le 20/10/2016 de la base de données www.galerie-insecte.org. ») - Saint-Germain du Seudre 01/08/2016 (Bennell Ian) - Saint-Jean d’Angély 23/07/2014, 31/07/2014, 06/08/2014, 21/04/2015, 22/04/2015, 17/06/2015, 10/09/2015, 01/09/2016 (GC) - Saint-Savinien 27/05/2016, 18/08/2016 (2 exemplaires) (EC et JT) - Saint-Sorlin de Conac 20/09/2014, 14/04/2015, 16/07/2016 (HW et RW) - Saint-Sornin 08/06/2016 (OR) - Saint-Trojan-les-Bains 22/05/2015, 10/07/2015 (HW) - Salignac sur Charente 22/04/2014, 06/05/2014, 18/07/2014, 01/08/2014, 16/04/2015, 22/04/2015, 10/05/2015, 16/07/2015, 19/07/2015, 20/04/2016, 29/07/2016, 18/08/2016 (RP) - Tonnay-Boutonne 28/07/2016 (4 exemplaires) (GC) - Torxé 19/08/2015 (GC) - Voissay 22/08/2016 (GC) - Yves 11/09/2015 (HW et AG), 27/08/2016 (chenille) (GC).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en Mars 2015 - Deuxième complément au Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure : 17-19 mm. Espèce répandue dans toute l’Europe à l’exception des Iles Britanniques. Période de vol : IV-VI. Chenille sur Fagus, Quercus, Prunus spinosa, Vaccinium myrtillus.
IV. Exireuil, 06-IV-2014, 23-IV-2014 (Mireille Pigeau, détermination AG) – Prailles, 13-IV-2014 (AG, détermination AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
Envergure 17-19 mm. Espèce répandue dans toute l’Europe à l’exception des Îles Britanniques. Période de vol IV-VI. Chenille sur Fagus, Quercus, Prunus spinosa, Vaccinium myrtillus.
II. Geay 16/04/2016 (très nombreux exemplaires), 29/04/2016 (EC) - La Benâte 19/04/2016 (GC) - La Rochelle 23/04/2015 (JPM) - Port d’Envaux 17/04/2016 (plusieurs exemplaires) (EC).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin. Chenille sur les lichens des arbres. Elle est visible en avril.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Manteau jaune. Eurasiatique. Toute l’Europe, sauf le sud de l’Espagne jusqu’en Asie. En France, elle est présente presque partout, Corse comprise. Fréquente les bois et forêts thermophiles de feuillus ou mixtes en plaine. Espèce univoltine en IV-VII. Chenille sur lichens des chênes et des conifères.
I. Assez commun à Niort, forêt de Chizé, du 15/05 au 10/06 (HG).
II. Beaussais 07/2006 (Wilding Neil) - Belleville 21/08/2010 (AG) - La Chapelle-Bâton 08/08/1997 (AG) - Magné 08/05/2008 (AG) - Marigny 15/05/1993 (CL), 25/05/1993 (CL) - Niort 30/05/1970 (NT), 08/05/1971 (MG), 17/05/1971 (MG), 31/05/1971 (MG), 08/06/1982 (NT), 02/04/1997 (AG), 22/04/2009 (Rebeyrol Christian) - 15/08/2010 (AG) - Sainte-Radegonde 04/07/2008 (AG) - Villiers en Bois 05/05/1971 (MG), 21/04/2009 (AG), 31/05/2009 (AG), 21/05/2010 (AG), 01/07/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Atlanto-méditerranéenne. En Europe, de la péninsule Ibérique au nord de la Scandinavie, en passant par les îles Britanniques, la Pologne, l’Allemagne et le nord de l’Italie. En France, elle se rencontre un peu partout, excepté en Corse. À tendance hygrophile, elle occupe en plaine les milieux prairiaux en contexte boisé, les prés sablonneux littoraux (Atlantique) et les prairies plus sèches de moyenne montagne, l’altitude compensant cette dépendance à l’humidité. La chenille hiverne aux premiers stades et consomme de nombreuses plantes herbacées : Bruyère, Gaillet, Oseille, Plantain … (Calluna, Galium, Rumex, Plantago, …). Période de vol : VIII-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Etat des connaissances en Décembre 2018 - Quatrième complément au Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Envergure 13-17 mm. Espèce répandue dans toute l’Europe à l’exception des Îles Britanniques, des pays Scandinaves, de la Finlande, de la péninsule Ibérique et d’une grande partie de la péninsule Balkanique. C’est une espèce méconnue en France, confondue avec C. cespitana. Connue des départements alpins et sûrement d’ailleurs. Période de vol : V-VIII en une ou deux générations. Chenille sur Calluna, Thymus, Trifolium.
VI. Amuré, 16-V-2017 (AG, AG det.).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Proche de O. fagata (la Cheimatobie du hêtre), mais mâle plus petit et plus foncé, la femelle possède des ailes rudimentaires plus petites que celles de O. fagata ; elle peut parfois être abondante sur les branches. Elle se rencontre souvent communément dans les bois de feuillus, les bocages et même les milieux urbanisés. La chenille se développe en Mai-Juin sur de très nombreux arbres et arbustes. Hiverne au stade de l’œuf. Période de vol : Novembre à Février. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Chenille. Atteint 20 mm de longueur. Vert jaunâtre pâle avec des bandes longitudinales blanchâtres. Plantes hôtes. Sur de nombreux arbres et arbustes feuillus (une cinquantaine de plantes hôtes attestées), entre autres sur le Coudrier noisetier (Corylus avellana), le Pommier cultivé (Malus domestica), le Prunellier (Prunus spinosa), le Tilleul d’hiver (Tilia cordata) et le Saule marsault (Salix caprea). Habitat. Forêts et milieux ouverts. Espèce très commune partout. Biologie. L’espèce ne donne qu’une génération annuelle ; lors de pullulations massives, elle peut être dommageable aux cultures fruitières. L’adulte, de mœurs nocturnes, n’émerge d’ordinaire qu’après les premières gelées. L’œuf hiverne. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
Atlanto-méditerranéenne. Occupe le sud de l’Europe, de la péninsule Ibérique à la Turquie, en passant par l’ex-Yougoslavie, l’ouest de l’Allemagne et remonte jusqu’en Grande-Bretagne. En France, elle est présente partout, y compris en Corse. Elle ressemble à A. syricola et, bien que cette dernière soit de plus grande envergure, aux ailes antérieures plus longues et rectangulaires, la distinction est très difficile, nécessitant souvent l’examen des genitalia. Elle fréquente divers milieux ouverts : friches, cultures, prairies mésophiles, clairières, jusqu’en montagne. Se rencontre également en zone urbaine. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes basses.
Période de vol : III-IV ; VIII-X. Espèce bivoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 40-52 mm d’envergure. Ailes antérieures brunes, luisantes, avec le champ médian fuligineux, nettement délimité du côté distal par une rangée de taches blanc sale, davantage fondu du côté proximal ; tache orbiculaire annelée de blanchâtre.
Chenille : Atteint 42 mm. Vert bleuâtre, avec de nombreux points blancs, une ligne stigmatale blanche interrompue sur les segments 3 à 5, et une protubérance conique, massive, à pointe vert jaunâtre, sur les segments 8 à 10.
Plantes hôtes : Sur de nombreux arbres et arbustes, entre autres sur Saule marsault, Coudrier noisetier, Framboisier, Sycomore, et Frêne élevé (Salix caprea, Corylus avellana, Rubus idaeus, Acer pseudoplatanus, Fraxinus excelsior).
Habitat : Forêts, parcs et jardins. Espèce assez commune partout.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Les œufs sont déposés sur l’écorce ; ils hivernent. La chenille se tient à découvert sous les rameaux, mais dispose d’un camouflage efficace (ombre inversée). (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Occupe toute la France et toute l’Europe. Elle est proche de l’habitus de A. berbera, ce qui est à l’origine de nombreuses confusions et d’erreurs de détermination. Elles possèdent également des mœurs similaires. A. pyramidea vient bien à la lumière mais est fortement attirée par la miellée. On la rencontre dans divers milieux forestiers, y compris en zone urbaine. La chenille, poluphage, se développe sur diverses essences dont Quercus, Populus, Crataegus... Période de vol VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 20-30 mm. Ailes antérieures courtes et larges, traversées par deux lignes sombres divergeant vers l’arrière. Femelle entièrement jaune ochracé ; mâle identique mais avec les ailes postérieures brunes et la bande médiane des ailes antérieures variable, ochracé à brun sombre.
Plante – hôte : nombreux feuillus, préférence chêne pédonculé, et autres chênes, Charme commun, Hêtre et Sycomore.
Chenille : atteint 15 mm.aplatie, aselliforme, verte avec des points jaunes et deux lignes longitudinales jaunes qui sont rehaussées de points rouges.
Habitat : Chênaies et forêts mixtes
Biologie : La chenille, pourvue de pattes vestigiales, se déplace comme les escargots, en glissant par mouvements ondulatoires sur un pied musculaire sécrétant un mucus adhésif. Grâce à ce mucus, elle adhère efficacement sur les feuilles glabres, mais nettement moins bien sur les surfaces duveteuses, qu’elle évite en général. En automne, la sécrétion s’atténue, et la chenille mature finit par tomber au sol, où elle tisse parmi la litière un cocon brunâtre et assez résistant, dans lequel elle hiverne, elle ne s’y nymphose qu’au printemps. Répartition : espèce largement répandue, assez commune partout. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Description
Biologie
Cycle de vie
Dégâts
Les dégâts sont fréquents sur Pommier et Poirier (*) . Les incisions du pédoncule du bourgeon entraînent une chute prématurée des fruits. Par ailleurs, les fruits se trouvant au contact des feuilles sont mordillés assez profondément en mai et juin ce qui a pour résultat un arrêt local de la croissance et des déformations assez accusées (*).
(Source : http:///www.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR)
Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.
Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes d’un vert bleuté très pâle, les antérieures avec deux lignes transversales blanches, bordées de vert olivâtre, subrectilignes et convergentes vers le bord interne, les postérieurs avec une seule ligne. Chenille : Atteint 37 mm. Brun grisâtre, Brun rouge, gris violacé ou vert olivâtre, de section semi-circukaire, avec la face dorsale convexe et la face ventrale aplatie, pourvue sur les flancs d’une frange de poils blancs et d’une paire surnuméraire de fausses pattes sous le huitième segment. Plantes hôtes : Sur de nombreuses essences feuillus, notamment sur le Hêtre commun (Fagus sylvatic), Charme commun (Carpinus betulus), Chêne pédonculé (Quercus robur), Bouleau verruqueux (Betula pendula), Saule marsault Salix caprea), ou le Prunellier Prunus spinosa). Habitat : Forêts et brousses arbustives mésophiles. Espèce assez commune presque partout. Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations. Grâce à ses franges latérales, la chenille se fond totalement sur son support. Elle hiverne et se nymphose au printemps dans un cocon souterrain. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Répandue à travers toute l’Europe jusqu’au Caucase. En France, elle est commune en plaine comme en montagne jusque vers 1500 m d’altitude. Elle affectionne les friches et les bois clairs. Les individus de la génération estivale sont plus petits. L’imago vient à la lumière mais s’observe aussi le jour. La chenille se nourrit sur de nombreux feuillus, elle hiverne. Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine, univoltine en altitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
La chenille qui est principalement liée au Chêne, vit aussi sur le Hêtre et le Poirier. L’adulte habite l’Europe, l’Afrique du Nord, l’Asie Mineure et l’Amérique du Nord. Il vole en juillet et août. (http://aaff.org/BUTTERFLIES/08/PZ3.htm)
(Site : UKMoths, 658) : Envergure 16-22 mm. Un papillon de nuit plutôt petit, mais aux couleurs vives, avec de longues antennes.Occupe toute la Grande-Bretagne. Vole en juillet et en août. Nocturne et vient à la lumière. Plantes nourricières : divers arbres à feuilles caduques : chêne (Quercus) et hêtre (Fagus).
Adulte : fauve orangé pâle, avec les motifs noirs un peu plus épais que chez Clossiana euphrosyne et Clossiana selene. Revers des ailes postérieures brun violâtre sombre, avec quelques taches jaune clair, trois taches discales et un chapelet marginal nacrés ; apex anguleux. Chenille 20 mm de long. Ressemble à celle de C. selene, mais sans épines thoraciques allongées Plantes hôtes : Diverses Violettes, également mentionné sur la Ronce frutescente. Habitat Préférentiellement sur les pelouses calcaricoles, mais aussi sur les pelouses maigres sableuses ou sablo-calcaires et sur les landes. En régression dans le tiers nord-ouest de la France. Biologie : 1 à 3 générations. La chenille, d’activé diurne, hiverne à mi-taille. Espèce potentiellement menacée / Protégée en Ile de France (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
32-34 mm. Dessus aile postérieure marge anguleuse pad arrondie comme les autres Clossiana. Dessous aile postérieure teinté de violet, taches discales et marginales argentées. Espèce répandue, localement commune dans les bois clairs et régions vallonnées jusqu’à 1 200 m. Identifiable par la teinte bleu – violet et les taches postdiscales sombres sur le dessous de l’aile. La chenille hiverne, se nourrissant au printemps. Vole d’avril à octobre. 2-3 générations Plantes nourricières Violette et ronce. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
Ailes antérieures jaune olivâtre, ornées le long des bords costal et externe de bandes rose vif aux contours internes nets et serratés. Ailes postérieures jaune verdâtre , bordées de rose vif. Face inférieure entièrement rose vif. Guide nature " Quel est donc ce papillon ?" Nathan
Eurasiatique. Répandue dans toute la France, Corse comprise. La chenille se développe sur Epilobium et Galium. Les imagos sont actifs au crépuscule et butinent notamment les fleurs de vipérine, chèvrefeuille, lavande, aux abords des prairies et des forêts claires jusqu’à 2000m.
Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce uni ou bivoltine suivant l’altitude et la latitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle : avec les ailes antérieures jaune soufre, ourlées de rose vif et marquées d’une tache discoïdale de même couleur, et les ailes postérieures jaune paille, plus ou moins suffusées de gris. Femelle : nettement plus petite, avec les ailes antérieures fauve rougeâtre ochracé, veinées de sombre, et les ailes postérieures jaune orangé, maculées de noir. Chenille : Atteint 40 mm. Brun sombre, avec une ligne dorsale orange, entrecoupée de blanc ; pilosité blancâtre, noire et brun roussâtre. Plantes hôtes : Sur diverses plantes herbacées et arbustives, notamment sur l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le Gaillet blanc (Galium album), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) et le Piment royal (Myrica gale). Habitat : Avant tout sur les prairies humides et dans les prés-bois mésophiles, mais également sur les pelouses sèches et les pentes chaudes et ensoleillées. Espèce encore largement répandue, mais localisée et accusant une régression significative. Biologie : selon les conditions climatiques locales, l’espèce donne une ou deux générations annuelles. L’adulte, essentiellement nocturne, se laisse facilement débusquer durant le jour, surtout le mâle ; très farouche, il se repose rapidement, plongeant au cœur de la végétation. La femelle, assez indolente, dépose ses œufs en ooplaques à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. la chenille, de mœurs nocturne, s’enfuit avec une grande vivacité lorsqu’elle est inquiétée. Longue d’environ 10 mm en automne, elle se retire pour hiverner à l’intérieure d’une tige creuse, par exemple dans celle d’une ombellifère. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon ténu, de teinte grise. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe, sauf le sud des régions méditerranéenne, jusqu’en Asie orientale. En France, elle est répandue presque partout, y compris en Corse. On la rencontre en plaine, mais surtout en moyenne montagne jusqu’à 2000 m d’altitude dans tous les milieux herbeux. La chenille, polyphage, se nourrit sur diverses plantes basses. Le dimorphisme sexuel est accusé. Vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-42 mm. Aile antérieure jaune pâle ; tache discale, bord interne et frange pourprés. Aile postérieure blanchâtre, avec une marge et une tache discale grisâtres. Femelle. Envergure : 28-40 mm. Aile antérieure orange pourpré, plus jaunâtre au milieu. Postérieure rose orangé, largement envahie de noir. Variation. Aile postérieure davantage envahie de gris noirâtre : f. moerens Strand, 1903 (mâle). Aile postérieure sans marge grise : f. pallida Staudinger, 1892 (mâle). Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille polyphage sur plantes basses, dont les plantains, les gaillets, les oseilles. Prairies humides et autres lieux herbus, jusqu’à 2500 m en montagne. Période d’apparition. Fin avril à juin, puis août à septembre. Distribution. De L’Europe au Japon. En Europe, presque partout. En France, presque partout, excepté en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Adulte : fond fauve orangé vif, suffusé de gris-verdâtre chez la femelle, agrémenté de taches noires arrondies disposées en rangées régulières. Les revers de ailes postérieures ornés de taches nacrées particulièrement étendues, traversés par une rangée postdiscale d’ocelles noires pupillés de nacré ; quelques taches nacrées à l’apex des antérieures.
Chenille : atteint 35 mm de longueur. Brun grisâtre, avec des taches noires, et des épines relativement courtes, brunes à pointe blanche, et une double rangée dorsale de stries blanches.
Plantes hôtes : Avant tout sur la pensée des champs. En élevage, accepte volontiers les variétés horticoles de la pensée sauvage.
Habitat : Milieux ouverts et lacunaires, notamment pelouses sèches, friches agricoles, champs en jachère et cultures extensives Espèce migratrice encore assez répandue partout en France, mais d’abondance variable selon les flux migratoires
Biologie : l’espèce se montre presque tout au long de l’année, au cours de 3 ou 4 générations successives. Les populations autochtones semblent continuellement enrichies par l’arrivée de nouveaux immigrants venus du sud. L’adulte aime à se poser sur le sol nu, ailes déployées, pour se chauffer au soleil, surtout au printemps et en automne. Les oeufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Le cycle larvaire est exceptionnellement court. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse, entre quelques feuilles réunies par de la soie. La chrysalide suspendue, brun sombre, porte une grande tache dorsale blanche en forme de selle et quelques autres, plus petites, de même couleur, ressemblant de la sorte à une fiente d’oiseau. L’espèce est susceptible d’hiverner sous ces quatre états, ainsi qu’à tous les stades larvaires. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Partout en France. Fréquente les bois et les forêts de feuillus, les parcs arborés, les vergers au dessous de 1500 m d’altitude. Nombreuses variations individuelles et géographiques portant essentiellement sur la taille et la coloration. Dimorphisme sexuel accusé. Vol : de Juin à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)
Adulte : Coloration assez variable, le plus souvent beige ochracé pâle ou brun rougeâtre mêlé de jaune. Ailes antérieures traversées par une large bande soit concolore, soit plus claire ou plus foncée, limitée par deux lignes de teinte opposée. Mâle pourvu d’antennes fortement bipectinées, en général nettement plus petit que la femelle.
Chenille atteint 60mm. Bariolée, d’un bleu roi franc, ornée de lignes et d’étroites bandes longitudinales noires et roux ferrugineux et d’une ligne dorsale blanche. Capsule céphalique bleue, avec deux taches noires ovalaires.
Plantes hôtes : essences feuillues très variées : avant tout prunellier (Prunus spinosa), mais aussi saule marsault, charme commun, chêne pédonculé, poirier commun, pommier cultivé et aubépine à un style, entre autres.
Habitat : Bois clairsemé, broussailles, pays de bocages, vergers, bord des routes boisés ; encore largement répandu mais moins banal que jadis.
Biologie : Le Bombyx à bagues comptait autrefois parmi les ravageurs redoutés des vergers, il s’est à tel point raréfié durant ces dernières décennies qu’il ne peut plus guère être considéré comme une espèce dommageable aux cultures. La femelle pond ses oeufs en << bagues >> d’environ 1 cm de largeur, formées de spirales très régulières et étroitement accolées, sur les fins rameaux de la plante hôte. Les oeufs hivernent, ne libérant les chenilles qu’au printemps suivant. Celles-ci vivent dans une toile communautaire qu’elles regagnent après chaque prise de nourriture, ainsi qu’à l’occasion des mues. Les faux yeux ornant la tête de la chenille lui confèrent un aspect un peu inquiétant. Ils n’ont rien à voir avec les organes de la vision, minuscules, situés à la base de la tête. Avant de se nymphoser, les chenilles tissent entre les feuilles un cocon ovoïde, blanchâtre, imprégné d’une sécrétion jaune soufré. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : 30-35 mm d’envergure. Ailes antérieures presque uniformément brun rougeâtre pâle, avec un point discoïdal blanc, cerné par un halo sombre.
Chenille : Atteint 40 mm. Brun jaunâtre pâle, avec une ligne médiane sombre, évanescente dans sa partie antérieure, et une ligne subdorsale sombre sur chaque flanc.
Plantes hôtes : Sur diverses graminées, entre autres sur la Palène, la Canche bleue et le Roseau des bois (Brachypodim pinnatum, Molinia caerulea, Calamagrosis epigejos).
Habitat : Milieux ouverts et secs, stations humides. Espèce répandue et très commune presque partout.
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours de deux générations. La chenille se dissimule durant la journée parmi la litière ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Méditerranéo-asiatique. Toute l’Europe moyenne et du Sud. En France, où elle est migratrice, on la rencontre un peu partout. De par son caractère migrateur, elle fréquente divers milieux, généralement ouverts, depuis les zones cultivées ou urbanisées de plaine, jusqu’aux prairies de moyenne montagne. La chenille, polyphage, hiverne, se nourrissant de graminées, mais aussi de plantes basses Pissenlits, Plantains, Gaillets… (Taraxacum, Plantago, Galium…). Période de vol : IV-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
C’est une espèce assez unicolore avec peu de dessins distinctifs. L’aile antérieure varie du jaune pâle au chamois orange, avec des nervures un peu plus claires. L’aile postérieure est toujours blanche. On trouve ce papillon sur les graminées au crépuscule, ou butinant les fleurs. Il est très attriré par la lumière. (Larousse nature en poche - Papillons)
Eurasiatique. Presque toute l’Europe, excepté le sud-ouest de la péninsule Ibérique et le bassin égéen. En France, on la rencontre un peu partout, bien qu’elle soit plus localisée dans l’extrême Sud-Est. Peut être confondue avec M. straminea, mais cette dernière est plus sombre et possède au revers de chaque aile un point discal bien visible. Chez M. pallens, les ailes postérieures du mâle sont blanc pur. Elle fréquente les milieux ouverts de type prairial, des prairies et clairières mésophiles aux prairies marécageuses. Egalement présente en zone urbanisée. La chenille consomme surtout des graminées, mais aussi diverses plantes basses. Période de vol : V-VII ; VIII-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Ce papillon minuscule se rencontre dans le monde entier et migre sur de longues distances. Il remonte parfois vers le nord en quantité, où les chenilles s’attaquent aux plantations de choux. L’adulte se caractérise par une bande chamois sinueuse au bord interne de l’aile antérieure. Il vole de jour comme de nuit et est attiré par la lumière. Se reproduit sur les crucifères, dont le chou cultivé. Comme il migre, on peut le rencontrer dans presque tous les habitats. Envergure : 1,2 à 1,7 cm. Période de vol : Mai à Septembre. (Nature en poche - Larousse)
www.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3pluxyl.htm : Description
D’un blanc pur, avec les ailes antérieures irrégulièrement parsemées de nombreux points noirs (en moyenne une trentaine). Abdomen jaune vif, vigoureusement ponctué de noir. (quel est donc ce papillon - Heiko Bellmann)
Période de vol : Mai à Septembre.